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Marine Le Pen? L’UMP de Marne dit: même pas peur!
20/01/2011 15:03
A peine remise de la déroute des régionales, comment l’UMP se prépare-t-elle à affronter la bataille des cantonales ? Deux mois avant le scrutin, Marianne a passé une journée dans la fédération départementale de la Marne, à Châlons-en-Champagne. Reportage.
Malet j’écoute ! (…) Oui (…) Mais pourquoi nous ? » Secrétaire départemental de la fédération UMP de la Marne depuis 2005, René Malet dirige sa section comme si l’UMP dirigeait la région. Avec aplomb, fermeté et conviction. Pourquoi Châlons et pas Meudon ? Parce qu’aux dernières élections régionales, la majorité présidentielle -qui a perdu la Champagne-Ardenne quand la vague rose a déferlé sur la France en 2004- a échoué dans sa tentative de reconquête aux termes d’une triangulaire avec le FN. « Ce n’est pas une percée du Front, c’est un retour », précise aussitôt le cadre local. Un retour qui pourrait coûter cher à l’UMP lors des cantonales à venir ? « Avec le nouveau mode de scrutin (1), le risque d’un FN présent au second tour est limité », affirme Benoist Apparu, conseiller régional de Champagne-Ardenne et adjoint au maire de Châlons. Mais sur le terrain qu’en pensent les militants et sympathisants de l’UMP locale ?
Les trottoirs avant Marine
En ce lundi de début janvier, la fédé de la rue Pasteur ressemble plus à un local associatif où se croisent quelques adhérents désoeuvrés qu’à un siège de parti politique en campagne électorale. Les cantonales ont lieu dans à peine deux mois, mais à Châlons rien ne presse. « On n’a pas encore commencé à tracter, observe tranquillement René Malet. On va s’y mettre dans les semaines à venir. » Pour l’instant, pas la moindre trace d’une affiche ou d’un quelconque bout de papier.
Alors quand on leur parle de l’éventuelle présence de candidats frontistes au second tour, la menace lui paraît bien loin. Très abstraite. Voire, peu probable. « Il y a un engouement des médias pour Marine Le Pen, mais pour l’instant je ne vois pas de percée dans l’électorat », proteste Geoffroy Ludot, ancien responsable des jeunes UMP de la Marne fraîchement promu secrétaire départemental adjoint de la section départementale. « Elle est en boucle dans toutes les émissions politiques, renchérit Arnaud Fournaise, candidat aux cantonales. J’ai lu un article de Libé sur les adhérents et électeurs UMP de Reims qui rejoignaient le FN en masse mais ce n’est pas tellement une réalité. Je connais effectivement ceux que le journaliste a interviewé mais à part ces trois, quatre là, je n’en connais pas d’autres. » Marine Le Pen, serait-elle une bulle médiatique ?
A Châlons-en-Champagne, les adhérents de la majorité présidentielle semblent en tout cas avoir d’autres préoccupations. « On parle très peu du FN entre nous, on se demande plutôt comment on va refaire les trottoirs », conclut, pragmatique, une sympathisante UMP.
« Le FN, c’est un logo »
La cinglante défaite de Jean-Luc Warsmann, candidat UMP aux dernières régionales, reste encore en travers de la gorge des militants. « Le débat local était totalement paralysé par le national, regrette Arnaud Fournaise. Du coup, on s’attendait à ce que le FN soit présent au second tour. » Pour Benoist Apparu, les thématiques sur lesquelles surfe le Front ne correspondent en rien à la réalité de la région : « Ici, il n’y a pas de problème d’insécurité, ni de pression migratoire. »
La nationalisation de la campagne électorale aurait donc conduit à un vote frontiste fondé sur des fantasmes très éloignés de la réalité locale. Le FN manque de maillage territorial et donc de candidats et militants prêts à œuvrer au quotidien sur le terrain. Le succès de Bruno Subtil, candidat FN aux régionales, s’explique davantage par son étiquette que par sa capacité à apporter des réponses aux problématiques locales. « Le FN, c’est un logo, remarque Geoffroy Ludot. Ce sont des candidats qui n’existent pas dans le paysage et dans le débat local. » Du coup, pas question pour les militants de Châlons de laisser une fois de plus le national étouffer le scrutin cantonal. Leur cri de ralliement ? « Pédagogie. » « Il y a une vraie méconnaissance des institutions », déplore une sympathisante UMP. Et pour y remédier, tous les prétextes sont bons : porte-à-porte, marché, réunions publiques… « Il faut expliquer aux électeurs ce que peut faire un conseiller général concrètement en matière de sécurité, d’emploi et tout se passera bien. »
Même pas mal mais un peu peur ?
Si tous refusent d’avouer leur dépit suite à l’échec du scrutin régional, une pointe d’inquiétude surgit quand vient le moment d’évoquer l’élection présidentielle. L’usure du pouvoir sarkozyste, l’abandon de certaines valeurs ou thématiques au profit du Front sont perçus par les militants comme autant d’éléments susceptibles de faire fuir une partie de l’électorat UMP. Pour l’instant, René Malet se rassure en comptant sur ses doigts : « Nous avons fini l’année 2010 avec 1753 adhérents, soit 29 de moins qu’en 2009. » Alors que la discussion dévie sur 2012, un militant qui jurait quelques heures plus tôt que le phénomène Marine Le Pen était médiatique et non électoral, lâche en soupirant : « Je crains qu’avec elle, ça devienne moins terrible de voter FN. » La nouvelle présidente du Front leur ferait-elle peur finalement ? « Ça ne nous fait pas peur, ça nous concerne », corrige Arnaud Fournaise. Tout est question de nuance.
(1) Pour se qualifier pour le second tour des prochaines cantonales, un candidat devra désormais recueillir 12,5% du nombre des électeurs inscrits, et non plus 10%. Voir l’article de lexpress.fr à ce sujet.
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Mélenchon contre la pensée Plantu
20/01/2011 14:52
Jean-Luc Mélenchon s'insurge contre le dessin de Plantu, publié cette semaine par L'Express. Le président du Parti de gauche le trouve « vulgaire ». Et trompeur : il jure ne pas avoir dit « tous pourris », comme le laisse entendre le dessinateur.
La pensée « marabout/bout de ficelle », dont le dessinateur Plantu use et abuse, vient de frapper dans l'Express. Suivons son raisonnement : 1) Jean-Marie Le Pen duplique Adolf Hitler. 2) Marine est la digne fille de son père. 3) Jean-Luc Mélenchon prétend rendre le pouvoir au peuple. 4) Et voilà le président du Parti de gauche portant, à son tour, un brassard nazifiant.
CQFD.
« Je suis blessé, encaisse l’ancien socialiste en découvrant sa caricature. Plantu, dont j’achète les livres, efface la différence entre la gauche et la droite. C’est vulgaire, c’est grossier. J’espère qu’il admettra qu’il s’est trompé ».
Après quelques instants de flottement, la bête politique raisonne : « C’est une attitude de classe, une manière de dire : n’approchez pas ! ». Tout en proclamant « Qu’ils s’en aillent tous », le candidat à l’Élysée n’a pas renoncé à capter les suffrages des classes moyennes et des intellectuels. L’assimilation aux populistes d’hier et d’aujourd’hui est donc, à ses yeux, « meurtrière ». « Je n'ai jamais dit "Tous pourris", moi ! », souligne l'orateur qui, à la différence des gauchistes, n'a pas renoncé à gouverner.
En outre, Mélenchon goûte d’autant moins l’humour de Plantu qu’il refuse désormais cette « nazification stupide de l'extrême-droite qui ne sert qu’à fabriquer du vote utile en faveur des dominants ». Après avoir pétitionné en solitaire, jusqu’en 2002, pour l’interdiction du Front national, il prétend réduire son influence « avec les armes de la raison ». De manière préventive, il dénonce donc à toutes fins utiles : « Dès lors que Marine Le Pen vient sur notre terrain, celui de la République, je ne veux pas que certaines belles personnes y trouvent prétexte pour charger d’opprobre l’égalité ou la laïcité ». Il est vrai que Plantu n'a pas le monopole du raisonnement transitif…
La rédaction de M2 apprend qu'un débat entre Mélenchon et Marine Le Pen est organisé par une chaîne de TV. Le jour de la Saint Valentin. Ce qui prouve que Plantu a du flair... Article actualisé à 23h31.
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Quand Cameron snobe Fillon Plus d’Europe pour sauver l’Euro? No thanks!
20/01/2011 14:48
En bon ancien eurosceptique pragmatique, François Fillon est un inlassable pèlerin de la cause européenne. Et le plus anglophile de tous les Premiers ministres que la France ait connus. Il a épousé une Galloise, son idole de toujours s’appelle Winston Churchill, il aime les pubs et les baked beans.
Jeudi 13 janvier, il était à Londres pour défendre l’intégration européenne et par là-même consolider sa monnaie légèrement mal en point. Le Royaume Uni n’est pas membre de l’Union monétaire me direz-vous… Certes, mais son sort est lié, que cela lui plaise ou non, à celui de la monnaie européenne. Sauver l’euro est vital pour les intérêts britanniques. Fort de cette constatation, le Premier ministre en a profité pour jouer cartes sur table et présenter aux Anglais l’approche française relookée qui désormais fait figure de credo européen à Paris. « Il faudra progressivement harmoniser nos politiques économiques, budgétaires et sociales… voire mettre en place un système de gouvernance économique pour la zone euro », a-t-il lâché. Ce n’est pas tout à fait nouveau, mais mine de rien, c’est un véritable pavé dans la mare.
François Fillon se serait-il rallié sur le tard aux thèses de Margaret Thatcher ? La Dame de fer avait en son temps à maintes reprises averti Jacques Delors des dangers d’une union monétaire sans unification politique… Même si on peut raisonnablement penser que la fourbe désirait surtout gagner du temps et enterrer dignement l’Europe, les faits semblent lui avoir depuis donné raison. Les meilleures idées du monde, et, à mon humble avis, l’unification de notre continent en est une, exigent une mise en œuvre soignée. En mettant la charrue avant les bœufs, en ignorant délibérément les disparités économiques et sociales, en bâclant la genèse de l’euro, c’est tout l’équilibre délicat de l’Union que les Etats-membres ont pris le risque de mettre en péril. Les crises que connaissent les « maillons faibles » viennent de les rappeler opportunément à l’ordre. La France qui ne propose rien de moins que de limiter le pouvoir des gouvernements nationaux, est donc désormais dans une pure logique intégrationniste pour sauver la monnaie unique.
On imagine sans peine la fin de non-recevoir cameronesque. Courtoise mais définitive. Primo, le Prime minister répondit au Premier ministre qu’il n’envisageait pas de participer à un nouveau plan de sauvetage, notamment à l’égard du Portugal. Secundo, soutenir l’euro, aider à sa stabilisation, oui… Centraliser le pouvoir en matière de fiscalité et de dépenses en diluant massivement la souveraineté pour changer politiquement la nature profonde de l’Europe, never ever. À moins de lui passer sur le corps et sur celui de soixante millions de Britanniques plus insulaires que jamais. En clair, un super-Etat fédéral et une Europe à deux vitesses, ça va pas ta tête, répliqua David à François, fidèle à ses convictions personnelles et à sa majorité très eurosceptique, allergique à tout ce qui vient de Bruxelles.
Conviction sans doute mais aussi opportunisme. Et si l’habile Cameron, plus encore qu’une opposition de principe, voyait dans cette fermeté réaffirmée une occasion conjoncturelle unique de re-cimenter sa relation avec… l’Allemagne ? Benoîtement, il a rappelé à François Fillon que la France n’était pas destinée à façonner l’Europe. Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt, nul n’ignore que son général en chef est à Berlin, et Angela Merkel n’a que peu d’affinités avec nos ambitions supranationales. Les Allemands ont fait savoir qu’ils ne souhaitent pas payer pour les Etats endettés qui n’ont pas su, contrairement à eux, endurer des années d’austérité pour maintenir une discipline économique.
Pourtant, en octobre dernier, lors d’une escapade à Deauville, Nicolas Sarkozy et la chancelière ont l’un et l’autre reconnu le besoin impératif d’une nouvelle structure. Un changement fondamental et révolutionnaire des institutions européennes qui bouleverserait profondément le traité de Lisbonne et abandonnerait les principes de Maastricht où chaque Etat est responsable de ses propres dettes.
La porte est étroite pour Cameron. Qui emportera le morceau, qui finira par convaincre Angela ? Celui-là enterrera l’euro et l’Europe ou ouvrira un nouveau chapitre assez exaltant de notre histoire continentale. Ni plus, ni moins.
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La fin de l’euro pourrait tarder…
20/01/2011 14:38
Il y a quelques jours, Jacques Sapir et Emmanuel Todd annonçaient la fin probable de la monnaie d’ici à un an, diagnostic confirmé par Jean-Luc Gréau. Le GEAB, toujours aussi sombre, annonce lui aussi un cataclysme pour cette année. Et si cela prenait plus de temps ?
Les raisons pour une crise rapide
A dire vrai, les raisons qui pourraient provoquer une crise rapide sont nombreuses. Après tout, il suffirait que les marchés s’emballent sur les taux des dettes souveraines espagnoles et italiennes pour mettre à bat l’ensemble de l’édifice de défense de l’euro mis en place au printemps 2010. Parallèlement, il suffirait qu’un peuple se rebelle contre les plans d’austérité et décide de porter au pouvoir des alternatifs pour fragiliser le château de cartes monétaire qu’est l’euro.
Quand on constate la grande divergence entre l’Islande (qui a choisi de ne pas sauver ses banques et les créanciers étrangers) et l’Irlande, on se dit que ce dernier pays pourrait bien choisir une voie audacieuse lors des élections qui sont à venir. On ne peut pas négliger la possibilité d’une sortie de l’Irlande de l’euro pour sortir de la tutelle humiliante du FMI et de Bruxelles. Concernant le GEAB, si leurs arguments sont réels, ils prédisent un peu trop souvent une apocalypse imminente.
Enfin, comment ne pas constater à quel point la situation de la Grèce est intenable. The Economist rappelle cette semaine que, du fait de la baisse de 4% du PIB en 2010, le poids de la dette a atteint 140% du PIB en Grèce, ce qui signifie que les intérêts de la dette représentent, la somme extravagante de 7% du PIB ! En 2015, malgré un ajustement budgétaire brutal de 10 points du PIB, elle atteindra 165% du PIB, un montant ingérable que l’hebdomadaire appelle dès aujourd’hui à restructurer.
Et si l’agonie durait plus longtemps ?
Malheureusement, la messe n’est pas dite. Les fédéralistes veulent sauver l’euro coûte que coûte, quel qu’en soit le prix à payer par les peuples. Ils savent bien qu’une fin de l’euro hypothèquerait pour plusieurs décennies le modèle d’une Europe supranationale qu’ils construisent depuis 25 ans. Et les pays de la périphérie de l’Europe sont sans doute retenus par le fait que l’Europe leur a apporté beaucoup de subsides et qu’ils ne veulent pas paraître ingrats aujourd’hui.
Mais cela serait insuffisant sans l’intervention de la BCE. En effet, depuis quelques mois, la Banque Centrale Européenne recourt de plus en plus à une monétisation des dettes des pays en difficulté pour éviter d’activer une nouvelle fois le fonds européen. Comme le raconte la Chronique Agora, ce ne serait pas moins de 90% des émissions de bons du trésor Portugais, Espagnol et Italien des derniers jours qui auraient été achetées par la BCE et réduire la pression sur les marchés.
Bref, les autorités européennes sont prêtes à tout pour sauver l’euro, y compris à contredire la lettre des traités. Du coup, entre les 500 milliards encore disponibles dans le Fonds, la capacité gigantesque de monétisation de la BCE, l’aide de la Chine et la possibilité de restructurations, il est possible que les contradictions de l’euro soient protégées des marchés pour quelques années. Il faudrait alors qu’un pays décide volontairement de partir pour faire exploser la monnaie unique.
Bien sûr, la crise va se poursuivre. Mais comme pour les banques, les autorités européennes semblent prêtes à tout pour sauver l’euro, quelques soient ses carences. C’est pour cela qu’il faudra sans doute attendre un peu plus longtemps pour revenir au franc…
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Mediator : un scandale d’Etat
20/01/2011 10:08
Mediator : un scandale d’Etat
Chaque citoyen devrait lire le rapport que vient de remettre l’IGAS au sujet de l’affaire du Mediator. Le délai de rédaction de ce rapport impitoyable, remis en quelques semaines, montre que tous les éléments en étaient déjà réunis et qu’il aura suffit de ces quelques semaines pour en établir la synthèse. Le tableau dressé est proprement effrayant. Il montre des autorité sanitaires, jusqu’au plus haut niveau, incapables de résister aux pressions commerciales, voire purement et simplement corruptrices, qu’une certaine industrie pharmaceutique est capable d’exercer. Les conflits d’intérêts semblent omniprésents, avec des experts émargeant aussi bien chez le juge ( la puissance publique) que chez les parties ( les fabricants de médicaments). Une “bureaucratie sanitaire” dénoncée comme telle par le rapport s’avère aussi lente qu’inefficace, et le principe de précaution, porté de nos jours à toutes les sauces, n’a jamais bénéficié dans ce scandale qu’au profit d’un médicament porté par un laboratoire qui a remplacé toute preuve scientifique par une stratégie de communication habile et complaisamment admise par des commissions au mieux abusées , au pire complices.
Tout ce scandale exige de revoir entièrement le système des AMM (autorisations de mise sur le marché), de réformer l’attribution du remboursement avec des comparateurs concurrentiels et non contre placebo, de revoir l’information médicale avec des grilles activité/prix des médicaments par classe thérapeutique, et de plus dissocier l’AMM de la reconnaissance d’un vrai service rendu par comparaison aux médicaments antérieurs.
Il exige de s’interroger au delà sur la dérive du corps médical français, qu’on a laissé s’installer dans le système des honoraires libres , générateur non seulement d’inégalités inacceptables en matière de soins et de santé, mais où les praticiens deviennent les otages non plus de patients , mais de clients exigeants de médicaments à la mode. En prônant de fait la “libéralisation”, dans les faits la privatisation rampante de la santé comme remède aux déficits, les gouvernements successifs depuis vingt ans ont découragé les médecins à participer à la santé publique, au lieu de les rémunérer correctement en échange d’un effort général de prescription rationnelle, de prévention et de dépistage.
L’affaire du Médiator est enfin emblématique d’un Etat à la dérive qui renonce à ses responsabilités face à la tyrannie des marchés et de la fusion d’une oligarchie publique et privée aux dépends de l’avenir et de la santé de la population dont il a la charge.
François MORVAN
Vice-président de Debout la République
Délégué national à la Santé
http://www.debout-la-republique.fr/Mediator-un-scandale-d-Etat.html
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