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Quand Joseph Stiglitz évoque la sortie de l’euro
18/01/2011 10:26
Il y a huit mois, le prix Nobel d’économie étasunien critiquait dans Le Monde les plans d’austérité sans pour autant remettre en cause l’existence de la monnaie unique européenne. Une nouvelle interview de Marianne permet de constater l’évolution de sa pensée sur le sujet.
La solution Argentine
Même s’il ne rentre pas dans le détail de l’argumentation d’un Jacques Sapir qui s’appuie sur l’analyse des balances commerciales et de l’évolution des coûts salariaux, Joseph Stiglitz affirme qu’ « en sortant de l’euro et en restructurant leur dette, la Grèce et l’Espagne retrouveraient leur compétitivité. Ces pays n’auraient évidemment plus accès aux marchés de capitaux. Mais c’est déjà le cas de la Grèce aujourd’hui. La pire des punitions, c’est ce qui leur arrive en ce moment… ».
Il s’appuie sur le cas Argentin en soulignant que « tous les problèmes de l’Argentine n’ont pas été résolus, mais la situation est objectivement meilleure aujourd’hui qu’auparavant ». Bref, lentement mais sûrement, le monde économique commence à comprendre que la situation des pays de la périphérie européenne est intenable et qu’on leur impose une cure sans fin d’austérité qui ne pourra se terminer que par une sortie de l’euro, une dévaluation et une restructuration de la dette.
D’ailleurs, même The Economist recommande avec une certaine gravité une restructuration des dettes de la Grèce, l’Irlande et le Portugal en soulignant que leur poids n’est pas soutenable. Il prévoit notamment que la dette de la Grèce atteindra 165% du PIB en 2014, soit une somme ingérable. Pour cette raison, l’hebdomadaire anglais propose une restructuration maintenant en argumentant que le plus tôt sera le mieux et que cela sera moins brutal que si cela est fait plus tard.
Un besoin insatisfait d’alternative
Plus globalement, il réitère sa critique des plans d’austérité européen en soulignant qu’elle « ne fait que retarder la solution des problèmes. Les économies seront plus faibles, les rentrées fiscales aussi, et le chômage sera plus élevé ». Il dénonce la domination de la finance et des banques dans l’interprétation de la crise et des solutions qui y sont apportées, affirmant même qu’aujourd’hui « les banques disposent de 51 % des votes, car elles achètent les gouvernements ».
Joseph Stiglitz semble passablement pessimiste, se posant même la question d’un possible virage à droite des Etats-Unis en 2012. Il critique durement le compromis passé par Barack Obama avec les républicains, qui prolonge les baisses d’impôt décidées par Georges Bush, soulignant qu’elles profitent principalement aux 1% de la population qui détient 40% des richesses. Au global, il souligne « qu’un moment politique important, favorable à une réforme de fond du capitalisme, a été raté ».
Petit à petit, le prix Nobel d’économie devient de plus en plus critique sur la politique conduite en Europe. S’il ne se prononce pas encore unilatéralement pour une fin de la monnaie unique, faute est de constater que nos idées continuent à progresser.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Chevènement : « Dupont-Aignan est proche de mes solutions »
18/01/2011 10:18
Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen était l'invité de Rue89 et a répondu aux questions des riverains.

Vous souhaitiez savoir pourquoi Jean-Pierre Chevènement soutient Zemmour, pourtant poursuivi pour provocation à la discrimination raciale ? Pourquoi n'écarte-t-il pas une candidature en 2012, malgré le spectre d'un nouveau 21 Avril ? Pourquoi se demande-t-il « La France est-elle finie ? » dans son dernier livre ? Vous avez posé vos questions au président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen, qui était l'invité du tchat de Rue89 ce mercredi.
EXTRAITS CHOISIS
Est-ce encore pertinent d'être souverainiste dans une Europe à 27 ?
« L'Europe des 27 ne peut pas faire l'impasse sur les nations. Les nations c'est la brique de base, c'est le carburant de la démocratie, c'est le lieu principal de la solidarité. […]
J'entends dire quelquefois que c'est la Commission européenne qui est la gardienne de l'intérêt général. C'est effrayant, c'est épouvantable ! L'idée que 27 “gugus” puissent définir l'intérêt général au niveau de l'Europe, 500 millions d'habitants, c'est tout à fait antidémocratique.
La démocratie c'est le débat républicain, entre citoyens, tranché par l'élection. »
Pourquoi n'écartez-vous pas une candidature en 2012, malgré le risque d'un nouveau 21 Avril ?
« Il ne faut pas croire ceux qui vous disent que la dispersion des candidatures est à l'origine de la désignation de Jean-Marie Le Pen pour le deuxième tour de l'élection présidentielle.
Je pense que les candidats sont responsables de leur campagne et s'il a manqué des forces à tel ou tel candidat pour être en deuxième position, et bien il ne doit s'en prendre qu'à lui-même. […]
Si 11% des ouvriers seulement ont voté pour le candidat socialiste, ce n'est pas la faute de Chevènement. »
Que feriez-vous si Dominique Strauss-Kahn est candidat ?
« Ce serait imprudent pour le Parti socialiste de désigner Dominique Strauss-Kahn - si celui-ci est candidat, il ne l'a pas encore dit. C'est un garçon intelligent, je connais ses qualités. Mais je connais aussi ses défauts.
Par exemple, il a remis un rapport à monsieur Prodi, président de la Commission Européenne en 2004, où il explique qu'il faut faire une nation européenne. C'est une erreur : l'Europe est faite de 30 peuples, et il faut bâtir l'Europe à partir de ces 30 peuples. […]
La méthode choisie pour l'Europe n'est pas la bonne : elle a consisté à nier les nations. »
Envisagez-vous de créer un genre de pôle républicain avec Borloo, Bayrou, Villepin, Hollande ?
« J'ai essayé de créer un pôle républicain largement ouvert en 2002. Un demi-million de Français ont approuvé cette démarche. Mais j'ai bien dû constater que d'avantage encore avaient voté pour Le Pen. […]
Aujourd'hui, si je me porte candidat, je le ferai sur la base d'un large rassemblement républicain pour offrir à notre pays une alternative. »
Vous soutenez Eric Zemmour… Vous souvenez-vous encore que ce que c'est d'être de gauche ?
« Eric Zemmour a été maladroit dans son expression qui était excessivement brutale. […] Mais je pense que le fait lui-même d'une sur-délinquance doit être rapporté à des causes sociales et surtout culturelles.
On ne choquera personne en disant qu'il y a des déterminants familiaux, anthropologiques. Par exemple, la survalorisation du rôle des garçons dans certaines société, la dévalorisation des filles. La loi de la solidarité familiale ou clanique qui passe avant le respect de la loi Républicaine. En Corse on appelle ça l'omerta. »
http://www.rue89.com/2011/01/17/posez-vos-questions-a-chevenement-a-16h-sur-rue89-186052
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Présumé «Zeumour», levez-vous !
18/01/2011 10:00
David Desgouilles regrette que le président de la LICRA n'ait pas cessé d'écorcher le patronyme d'Éric Zemmour - «Zeumour» au lieu de «Zémmour». Et le blogueur d'évoquer les détracteurs de l'ancien chef de l'État socialiste qui appelaient le président en question: «Mite-rand».
Je me souviens que ma grand-mère, qui n’aimait pas beaucoup feu l’ancien président socialiste, prononçait ainsi son patronyme : « Mite-rand ». Plus tard, je me suis aperçu que c’était assez souvent le cas des gens qui ne l’aimaient pas. Même si on ne devrait pas dire du mal de son ascendance, je dois dire que cette manière d’appeler quelqu’un autrement que comme il se présente lui-même manquait de la correction minimale.
De la correction, de la politesse, du respect de l’autre - même si on lui est opposé dans un tribunal, on serait en droit de l’attendre du président d’une association comme la LICRA. Pourtant, monsieur Alain Jakubowicz n’a pas cessé, lors de ses interventions médiatiques autour du procès Zemmour de prononcer le nom du chroniqueur « Zeumour » au lieu de « Zèmour », comme ce dernier prononce lui-même son patronyme. Faut-il être à ce point arrogant pour apprendre à quelqu’un comment il doit prononcer son nom ? Ou s’agit-il d’une manière peu élégante de nier l’identité même de son interlocuteur ce qui ne manquerait pas de piquant pour le dirigeant d’une telle association, de surcroît dans le cadre de ce procès ? Dans les deux cas, il s’agit d’une volonté de traiter son adversaire en inférieur, de l’infantiliser voire de l’animaliser. J’exagère ? J’extrapole ? Je fais dans l’outrance ? Dans le procès d’intention ? Sans doute peu ! Mais beaucoup moins que lui-même et les avocats de son association dans ce qui est convenu d’appeler l’affaire Zemmour.
Quand on parle d’outrance, de personnes qui aiment donner des leçons de savoir-vivre ou de savoir-voter, qui délivrent des brevets à ceux qui sont fréquentables et des cartons rouges à ceux qui puent le moisi, on ne peut que songer cette semaine à l’éditorialiste du JDD et d’Europe 1, Claude Askolovitch. Dans un papier tout en nuance de mercredi (vidéo ci dessous), il a réglé son compte à Jean-Pierre Chevènement, coupable d’avoir apporté son soutien à Eric Zemmour. L’ancien ministre de l’Intérieur a eu le malheur de rapporter ce qu’il avait remarqué dans des rapports officiels. Et il aurait dû le taire. Évoquer la consonance des patronymes, c’est dégueulasse. On aurait aimé que Bernard Murat, à qui répondait Zemmour dans la fameuse émission du délit, fasse l’objet de la même attention. Après tout, c’est lui qui avait commencé. On aurait aimé aussi que Claude Askolovitch lutte avec le même zèle contre le différentialisme de SOS Racisme - sauf pendant la parenthèse Boutih (1), contre ceux qui promeuvent diversité et discrimination positive, contre la HALDE qui, à force de voir du racisme partout, a installé la racialisation des rapports sociaux. Tout cela, ce ne sont pas les partisans de l’assimilation républicaine qui l’ont imposé. Ils l’ont subi. Et lorsque finalement, ils s’adaptent, on les envoie au pilori médiatique au mieux, dans un tribunal au pire (2). Mais Askokovitch préfère enfoncer le clou en touillant tout cela avec notre rapport à la construction européenne. C’est entendu, si t’es un poil souverainiste, c’est logique que tu sois un beauf raciste. J’exagère ? J’extrapole ? Je fais dans l’outrance ? Dans le procès d’intention ? Sans doute un peu ! Mais beaucoup moins que Claude Askolovitch dans son éditorial envers Chevènement et ceux qui partagent ses idées.
Comme monsieur Jourdain, qui faisait de la prose sans le savoir, Asko et Jacubowicz font de l’outrance sans en avoir l’air. Charmant, n’est ce pas ?
David Desgouilles - Blogueur associé
1. Lequel, d’ailleurs, soutenait Zemmour. Quel salaud, quand on y pense…
2. Ou vice-versa ?
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Condoléances
18/01/2011 09:39
C’est avec tristesse que j’ai appris le décès de l’écrivain et journaliste Jean Dutourd. Outre sa participation active dans
la Résistance , c’est aussi pour un autre acte de résistance que je le regretterai : la défense de la langue française face aux assauts des sabirs anglo-saxons. Il fut d’ailleurs à ce titre, Président de l’association « Défense de la langue française ». Je regretterai également ce gaulliste de gauche qui milita jadis à l’Union Démocratique du Travail (UDT). Je regretterai enfin ce brillant homme de lettre, Académicien de surcroît, auteur de nombreux ouvrages qui furent autant d’hommage à notre belle langue. Je présente mes condoléances les plus attristées à la famille de Jean Dutourd. Adieu Jean, je te regrette déjà !
Sergent Poivre
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Jean-Pierre Chevènement soutient Zemmour
17/01/2011 10:59
Il apporte son soutien à Eric Zemmour : “Je déteste le politiquement correct”
Jean-Pierre Chevènement était l’invité d’On n’est pas couché sur France 2 samedi 15 janvier. Il répondait aux questions de Laurent Ruquier, Eric Naulleau et Eric Zemmour.
La France est-elle finie ?
nouveau livre de Jean-Pierre Chevènement, sortie le 5 janvier 2011 (Editions Fayard, 320 pages, 19 euros, ISBN 221365445X)
La France va-t-elle se résigner à sortir définitivement de l’Histoire pour devenir un simple parc d’attractions, à l’extrémité occidentale d’une Europe elle-même marginalisée? Ou bien trouvera-t-elle la force de redevenir la nation de citoyens dont elle a fourni le modèle, pour offrir un avenir à sa jeunesse et continuer son histoire ? Dans ce livre décapant, Jean-Pierre Chevènement éclaire le chemin par lequel nous en sommes arrivés là. Au moment où la monnaie unique, créée il y a vingt ans à Maastricht, prend l’eau, il montre comment le «pari pascalien» de François Mitterrand sur un au- delà des nations appelé «Europe» n’a pas seulement recouvert le ralliement de la gauche française au néo- libéralisme, mais s’enracine dans un doute plus ancien de nos élites sur la France. Méditation sur le destin de notre pays entre de Gaulle et Mitterrand, il rend enfin lisible, dans toute sa cohérence, l’histoire de notre dernier siècle. Il fournit ainsi les clés qui peuvent permettre un retour de la France du XXIe siècle au premier rang des nations. Jean-Pierre Chevènement est l’un des artisans décisifs du Congrès d’Épinay (1971) qui a refondé le Parti socialiste, il est l’auteur des programmes de ce parti en 1972 et 1979 et l’un des négociateurs du Programme commun de la gauche (1972). Plusieurs fois ministre de 1981 à 2000 (Recherche, Industrie, Éducation nationale, Défense, Intérieur), il défend depuis longtemps l’idée d’une « autre politique ». Président d’honneur du MRC, sénateur du Territoire de Belfort, il est aussi vice-président de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat.
I – 1971-1983 : La gauche perd la bataille qu’elle n’a pas livrée II – 1983-1989 : Bruxelles-Paris : le chemin le plus court pour la normalisation libérale III – 1989-1995 : Le pari pascalien de François Mitterrand IV – 1916-1992 : Aux racines du « pari pascalien » de François Mitterrand V – 1990-2008 : Le triomphe de l’inégalité VI – 1990-2010 : Le retour de l’Allemagne VII – 2008 et sq. : La crise du néolibéralisme VIII – 2010 et sq. : La crise de la monnaie unique IX – 1983-2010 : La gauche piégée X – 1940-2040 : Finis Franciae ? XI – 2010-2040 : France-Allemagne : sortir de l’Histoire ou la continuer ensemble ? XII – La gauche, la droite et la République du XXIe siècle XIII – Le grand pari sur la France au XXIe siècle : faire vivre le modèle républicain XIV – Le grand pari sur la France au XXIe siècle : organiser la « résilience » de l’Europe
http://www.gaullisme.fr/?p=11542
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