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Portugal : une nouvelle raclée pour la gauche. Pourquoi ?
07/06/2011 16:48
Les partis de droite ont nettement remporté les élections législatives, prenant la tête du pays pour la première fois depuis la chute de Salazar. Cette nouvelle défaite de la gauche devrait interpeler les dirigeants socialistes européens dont la crédibilité ne cesse de s'affaiblir depuis la crise de 2008.
Les peuples préfèreraient-ils l’austérité de droite à celle de gauche ? En tout cas, la victoire de la droite portugaise est sans appel, avec 129 élus sur 230 députés. Certes, ont peut penser que les socialistes portugais sont victimes de la loi de l'alternance. Sauf que celle-ci ne fonctionne pas toujours dans les pays où la droite est au pouvoir. D'autres peuvent se rassurer en pensant que l'importante abstention - 41% - affaiblit la portée du scrutin. Ils ont tort : si la montée de l'abstention s'opère surtout parmi les électeurs de gauche, le vote constitue une défaite de la gauche et non du suffrage universel... La crise a durement frappé le pays : le plan d'austérité adopté pour limiter la dette du pays (160 milliards d'euros fin 2010) a provoqué une récession et une montée du chômage à plus de 11%.
Cette défaite du PS portugais conclut quatorze années de reculs de la gauche dans toute l’Europe. En 1997, treize des quinze gouvernements de l’Union européenne étaient à gauche et l’arrivée de Lionel Jospin au pouvoir résonnait comme le symbole d’un véritable printemps de la gauche. Lorsque survient la crise financière en 2008, la gauche est encore au pouvoir au Royaume-Uni, en Allemagne, en Irlande, en Espagne, en Lituanie, en Bulgarie, en Hongrie, au Portugal et en Grèce. Trois ans après, l’Espagne et la Grèce apparaissent comme les derniers bastions de la gauche. Pour combien de temps ?
Les manifestants athéniens s’opposent frontalement au gouvernement du Pasok contraint d’obéir aux injonctions des agences de notation, et à Madrid les centaines de jeunes « indignados » ont campé à la Puerta del Sol avant même les élections locales qui ont vu la gauche perdre son fief de Barcelone, bastion de la lutte anti-franquiste. Gérard Filoche (PS) n’a pas tort de dire que le PSOE s’est suicidé le 10 mai 2010, en imposant un plan d’austérité provoquant notamment une baisse de salaire des fonctionnaires : « Moins 15 points dans les sondages en un quart d’heure. » Le même gouvernement grec est si peu légitime qu’il a songé un moment à consulter le peuple sur le nouveau plan d’austérité, tandis que Zapatero a, lui renoncé à se présenter.
La crise de 1929 avait engendré Roosevelt, le Front populaire en France et en Espagne (mais aussi la relance par le parti nazi en Allemagne). Depuis 2008, c’est le contraire qui s’est produit : loin de sortir de la crise en conduisant des politiques keynésiennes, la gauche semble amarrer son destin à un système qui a prouvé son impéritie : tandis que Barack Obama défend sa politique de relance contre les républicains, les leaders des partis socialistes européens apparaissent au contraire comme les toutous de la fameuse « Troïka » FMI-BCE-Union européenne. Celle-ci apparaît de fait, au fur et à mesure que s’approfondit le rebond de la crise des dettes souveraines, comme le véritable gouvernement économique des pays européens, lui-même tributaire de quelques dizaines de jeunes analystes des agences de notation.
Dans ces conditions, pourquoi les électeurs continueraient-ils à plébisciter des partis de gauche qui ne cherchent plus à les défendre ? Pourquoi les électeurs portugais devraient-ils voter à gauche dès lors que, comme le pointe le correspondant portugais du Monde, « il n'y a pas une feuille de papier à cigarette » entre les programmes de gauche et de droite ? Tant qu’à se résoudre à l’individualisme, autant le faire avec une droite traditionnellement championne des libertés économiques : pour baisser les impôts, Sarkozy est plus crédible qu’Hollande ou Aubry, et il en va sans doute de même dans les autres pays d’Europe.
En fait le magistère de Lionel Jospin risque de n’avoir été qu’une parenthèse : voilà déjà deux décennies au moins que les dirigeants socialistes européens ne voient pas qu’en croyant promouvoir le capitalisme redistributif des années 1970, ils plébiscitaient le néolibéralisme des années 1990, le chômage de masse et une formidable montée des inégalités. Aujourd’hui, le réalisme électoral consisterait, pour la gauche, à abandonner le social-libéralisme et à donner la priorité à la ré-industrialisation de l’Europe sans laquelle le progrès social devient une œuvre de charité. Mais à part en Belgique et en Islande, et dans la tendance Montebourg, cette idée n’est pas à la mode à gauche.
Philippe Cohen - Marianne
Photo : Pedro Passos Coelho, le chef du PSD (European People's Party, Flickr - cc)
http://www.marianne2.fr/Portugal-une-nouvelle-raclee-pour-la-gauche-Pourquoi_a207081.html
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ISF : faire payer les riches, c’est un crime ?
07/06/2011 16:44
Les députés étudient depuis le 6 juin la possibilité d'intégrer les œuvres d'art dans l'ISF, que la gauche avait exclus de l'assiette. Pour Jack Dion, les arguments attendus, relatifs notamment à la fuite des capitaux, ne tiennent pas debout.
A-t-on le droit de faire payer les riches ? La question peut paraître superfétatoire, ou déplacée. Spontanément, chacun dira que bien sûr, on a le droit, au nom de la juste répartition des efforts et de l’égalité fiscale. Dans la réalité, si l’on en juge par les cris d’orfraie déclenchés par la simple possibilité d’intégrer les œuvres d’art dans l’assiette de l’ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune), c’est un peu plus compliqué.
On notera au passage que la suggestion n’est pas venue d’un groupe de gauchistes manipulés par des taupes envoyées par Hugo Chavez, mais de quelques députés Ump emmenés par Marc Le Fur, vice-président de l’Assemblée nationale. Ces derniers font remarquer, non sans quelque logique, qu’il n’y aucune raison d’extraire les œuvres d’art du patrimoine des familles, comme l’avait pourtant décidé la gauche, en 1981, lors de la création de cet l’ISF (qui s’appelait alors impôt sur les grandes fortunes). D’ailleurs, c’est ce que demande depuis longtemps la Cour des comptes, qui ne passe pas elle non plus pour un modèle de subversion intellectuelle. Partisan de cette mesure, Jean-Louis Borloo, ancien ministre, envisage même d’aller plus loin en taxant les plus-values sur les œuvres d’art au même titre que les autres. Pourtant, de partout, montent des voix pour expliquer qu’une éventuelle intégration des œuvres d’art dans le calcul de l’ISF ne rapporterait presque rien, qu’il s’agirait d’un crime contre l’esprit aboutissant inéluctablement à la fuite des capitaux et à la mort du marché de l’art. De toutes façons, nous dit-on, les contrôles seraient impossibles.
On remarquera tout d’abord que si une telle initiative doit rapporter très peu, il n’y a pas de raison de crier au loup. On ajoutera que les contrôles ne paraissent pas plus difficiles en ce domaine que dans d’autres et que l’on ne voit pas pourquoi on ne ferait pas confiance aux contribuables, quand bien même possèderaient-ils des toiles de maîtres ou des bijoux de grande valeur. Quant à l’argument de la fuite des capitaux, il est systématiquement mis en avant dès qu’il s’agit de mettre les riches à contribution (fiscale), comme s’ils étaient tous des exilés fiscaux en puissance, ou des gens prêts à quitter le pays avec leur fortune à la semelle de leurs souliers. A les décrire ainsi, ne friserait-on pas le racisme privilégiés, ou le délit de sale gueule riche ?
Il suffit que l’on propose d’augmenter les impôts sur les plus fortunés pour que revienne en boucle la petite musique : les capitaux vont fuir la France. A ce compte-là, on se demande pourquoi les entreprises étrangères continuent à venir s’installer dans l’hexagone, nonobstant les pleurnicheries sur un pays suspecté en permanence de demander trop d’efforts aux riches. Si tel était le cas, cela se saurait. En vérité, le chantage à la fuite des capitaux est une vaste fumisterie doublée d’un affront à l’esprit même de la République. Avec un tel raisonnement, les exilés fiscaux auraient dû pousser comme champignons après la pluie. Or rien de tel n’a été constaté. De plus, le propos est moralement irrecevable. On ne peut rappeler quotidiennement les citoyens au respect des droits et des devoirs, pointer un doigt accusateur sur les « bénéficiaires » du RSA ou sur les familles touchant des allocations familiales, et accepter qu’une infime minorité refuse de payer ce qu’elle devrait payer.
On peut parfaitement critiquer l’ISF et juger son efficacité douteuse. Il est avéré que cet impôt frappe plus les couches moyennes supérieures que le gratin de la fortune, qui a tous les moyens légaux d’y échapper. On peut même, comme Marianne le suggère depuis longtemps, proposer de le supprimer l’ISF et de le remplacer par un impôt frappant toutes les formes de revenus, avec des barèmes de l’impôt revus en conséquence. Cela doit pouvoir se discuter sans tabou ni a priori idéologique. En revanche, il est insupportable de voir les rois de la fortune monter au créneau pour défendre leur château fort à la manière des seigneurs du Moyen Âge. En vérité, si la fiscalité actuelle est déficiente, ce n’est pas parce qu’elle frappe trop les riches, mais parce qu’elle ne les frappe pas assez. Tout le reste n’est que comptine pour petits enfants.
Jack Dion - Marianne
http://www.marianne2.fr/ISF-faire-payer-les-riches-c-est-un-crime_a207091.html
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Affaire DSK : grand-messe médiatique et cacophonie socialiste
07/06/2011 16:39
Le grand rendez vous médiatique du 6 juin a crevé comme une bulle de savon. Comme prévu l'ex-patron du FMI plaide non coupable. Comme prévu sa prochaine audience est fixée au 18 juillet. Seuls imprévus de cette grand-messe, la manif des femmes de ménage et la cacophonie persistante au PS...
Ils sont venus, ils sont tous là. Les médias américains certes, mais aussi ceux du monde entier. Quand on songe que même l'Union de Reims a dépêché un envoyé spécial à New York, on imagine la concentration de journalistes devant le tribunal de la ville de New York. Tout ça pour savoir, à la micro-seconde près, ce qui est déjà martelé en boucle sur toutes les chaînes du monde depuis ce week-end : DSK persiste à plaider non coupable. La séquence n'a duré qu'une poignée de minutes. Qu'importe, les chaînes savent depuis longtemps broder autour d'un non-évènement : on interroge des spécialistes de la spécialité, on décline à l'infini la tenue vestimentaire au procès de l'accusé et de ses soutiens, on répète que pour le juge américain, le procès n'est que l'un des 100 000 traités chaque année à New York.... Bref, la saison 2 inventée par Nicolas Demorand dans son éditorial de Libération, devra attendre le 18 juillet, date de la prochaine audience.
Et puis il y a l'ambiance, l'arrivée de Dominique Strauss-Kahn sous les huées d'une centaine de femmes de chambre (« Shame on you! »). Malheureusement pour nous, malgré tous les correspondants présents, on ne sait toujours pas, en écoutant France 2 ou la plupart des autres médias qui font du direct, qui a organisé la manifestation. Il s'agit en réalité d'un syndicat des femmes de ménage, une organisation hyper-structurée, The New York Hotel Workers Union.
La confrontation entre les avocats de la plaignante et ceux de la défense ont été aussi peu développés que les débats du Tribunal. D'un côté l'avocat de la femme de chambre a déclaré que sa cliente était « une femme digne et respectable »; de l'autre, les avocats de DSK ont déclaré qu'il n'existait « pas d'élément fort montrant qu'il y a eu contrainte ».
Il ne nous restait plus qu'à retourner à nos petites affaires franco-françaises. Pour constater qu'au sein du parti socialiste, le traitement de l'affaire DSK est moins homogène que dans les médias. Elisabeth Guigou, sans doute passablement agacée, a déclaré à l'AFP qu'elle avait« autre chose à faire » qu'à regarder l'audience DSK à la télévision. De son côté, Jean-Jacques Urvoas, député du Finistère proche de DSK, a également estimé sur France-Culture que « le problème de Dominique Strauss-Kahn aujourd'hui est une difficulté personnelle, il est dans une sphère privée ». Enfin, lors du point de presse du PS, Benoït Hamon a indiqué qu'il s'agissait « évidemment une journée particulière pour les socialistes ». Bon, mais qui fera la synthèse ?
Philippe Cohen - Marianne
Dessin : Louison
http://www.marianne2.fr/Affaire-DSK-grand-messe-mediatique-et-cacophonie-socialiste_a207084.html
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Dominique de Villepin : « Je veux être candidat »
07/06/2011 12:01
Dominique de Villepin était l’invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, ce dimanche en fin d’après-midi.
Il a qualifié de « sages » les propos tenus par le président du Parti radical Jean-Louis Borloo l’appelant à « réfléchir ensemble à l’avenir du pays ».
« Les propos tels que les a formulés Jean-Louis Borloo me paraissent très sages. Oui il faut dialoguer », a déclaré l’ancien premier ministre de Jacques Chirac.
Dominique de Villepin a également rappelé sa volonté de concourir lors du scrutin présidentiel de 2012: « Ma détermination reste entière. Elle est intacte. C’est pourtant clair. Je veux être candidat ».
2012 : Villepin «veut être candidat»
Un échange de courtoisies. Et plus si affinités. Dans un entretien dans Le Parisien paru dimanche, Jean-Louis Borloo avait loué les qualités de Dominique de Villepin. «J’ai été ministre de l’Emploi dans son gouvernement. Nous avons mené cette bataille ensemble. On peut se parler, on se connaît et on s’estime. Il a une dimension internationale et son discours à l’ONU a marqué», expliquait le patron des radicaux.
Au «Grand Jury-RTL-LCI-Le Figaro», dimanche soir, l’ancien premier ministre lui a rendu la politesse: «Il a été un très bon ministre dans mon gouvernement. Il a fait avancer les choses en matière de rénovation urbaine, d’emploi. Il a un véritable sens public», a souligné Villepin. Et quand Borloo envisage de «réfléchir ensemble à l’avenir du pays», Villepin trouve l’idée «très sage». «Oui, il faut dialoguer, se parler», lui répond le président de République solidaire.
Mais ne parlez pas de «ralliement» à Dominique de Villepin. «Pourquoi toujours poser les questions en termes d’hommes?» fait-il mine de s’interroger. «La question, c’est de savoir si des passerelles entre les différents responsables politiques peuvent être bâties, explique Villepin. Droite et gauche, centre compris.»
Villepin ne voit pas dans cette possible collaboration un obstacle à sa candidature à la présidentielle: «Ma détermination reste entière. Elle est intacte. C’est pourtant clair. Je veux être candidat.» Mais le moment n’est pas venu pour lui de se déclarer «parce que nous ne sommes pas dans le temps présidentiel et que les Français ne se posent pas encore la question de qui va incarner les cinq prochaines années. Ce quinquennat n’est pas fini dans les têtes», estime-t-il.
D’ici là, Villepin connaîtra le 14 septembre la décision de la cour d’appel, dans le cadre du second procès Clearstream. L’ancien premier ministre n’est pas inquiet. «J’ai l’impression d’être soucieux?, demande-t-il à ses interlocuteurs. Il y a eu un premier procès, j’ai été innocenté. Je ne peux que souhaiter que le deuxième m’apporte le même résultat.»
Pour autant, il voit toujours dans ce procès un «acharnement» contre lui. «C’est l’évidence, mais saurait-on le reprocher au ministère public?» interroge-t-il en décrivant une chaîne de responsabilités qui remonte à l’Élysée. «Suivez mon regard», invite-t-il en précisant que ses accusations à l’encontre de Nicolas Sarkozy relèvent de la poésie: «Je suis un tout petit peu poète à mes heures creuses et la poésie c’est nommer les choses», s’amuse-t-il.
Source: Le Figaro
http://www.gaullisme.fr/2011/06/06/dominique-de-villepin-candidat/
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Prime aux salariés : Députés et Sénateurs vont-ils donner satisfaction au Medef ?
07/06/2011 11:56
Le projet de loi du gouvernement instituant la prime aux salariés doit passer par l'Assemblée Nationale le 14 juin. Le Medef a annoncé une action immédiate de lobbying auprès des parlementaires pour réduire son champ d'application !
Un nouveau bras de fer entre Laurence Parisot et Nicolas Sarkozy vient de commencer. Même si elle sait que son opposition farouche à la prime aux salariés, voulue par le Président de la République, ne peut qu'exacerber les tensions entre employeurs et employés, elle se battra jusqu'au bout pour faire modifier le texte et supprimer la prime à certains salariés.
Comment compte t-elle s'y prendre ?
« On va expliquer aux députés, aux sénateurs » a t-elle déclaré. Plus simplement, l'organisation patronale va effectuer, une vaste opération de lobbying auprès des parlementaires. C'est donc, entre autre, le représentant du Medef auprès de l'Assemblée et du Sénat qui pèse : 80 branches professionnelles 148 unions patronales territorialisées 750 000 entreprises qui va avoir la charge de leur transmettre le message de l'organisation patronale.
Et ça va marcher ?
Lorsqu'on se souvient de l'épisode du dialogue social dans les TPE, il y a tout lieu de penser que Laurence Parisot est assez sereine sur le résultat.
En effet, en 2009 et 2010 : « (...) Le MEDEF et la CGPME voulaient la peau des commissions paritaires territoriales. Après un très fort lobbying allant (...) jusqu'à : menacer les députés UMP de voter à l'extrême droite : (...) les élus UMP, ont peur de la sanction électorale que pourraient leur infliger les petits patrons lors des prochaines élections, présidentielle et législatives, si jamais ils votaient ce texte. Beaucoup ont été très explicites sur ce point, confirme un député (...) » Les parlementaires UMP s'étaient donc mobilisés à la demande de Xavier Bertrand et de Jean-François Copé pour les faire disparaître et vider de tout son sens cette partie du projet de loi ! - Slovar
Or, vous avouerez qu'à quelques mois de la présidentielle, et surtout des législatives, les députés de la majorité vont être à nouveau ... sensibles à ce genre d'arguments !
Que va expliquer le Medef aux députés et sénateurs ?
Tout en affirmant que : « L'association de tous à la richesse créée par l'entreprise et la garantie d'un juste équilibre de la répartition de la valeur ajoutée, entreprise par entreprise, sont deux objectifs que le Medef poursuit depuis longtemps (...) » Le Medef par la voix de Laurence Parisot affirme que : « (...) Le projet présenté le 25 mai en Conseil des ministres fait courir aux entreprises et aux salariés plusieurs risques (...) » Les parlementaires sont donc priés de modifier : le seuil (à partir de laquelle la prime est prévue) de 50 à 500 salariés. Et de privilégier l'improbable : « négociation interprofessionnelle actuelle qui a pour objectif d'établir un nouveau Tableau de Bord de la Valeur Ajoutée »
Et pour ceux qui hésiteraient encore, Laurence Parisot leur précise qu'il en va de : « l'avenir du capitalisme familial dans notre pays »
En clair, laissez les entreprises servir leurs actionnaires tranquillement. Pour le partage de la valeur ajoutée, on s'en occupe directement avec les syndicats de salariés !
Et de quelle façon ?
Le 28 mai dernier : « (...) A l'issue d'une séance de près de quatre heures, le patronat (Medef, CGPME, UPA) et les syndicats (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) sont parvenus à définir une méthode pour améliorer le dialogue social (...) Le texte (...) entend améliorer l'information-consultation des instances représentatives du personnel (Comité d'entreprise) sur la richesse créée par l'entreprise (...) »
Ce qui a fait dire à Patrick Bernasconi du Medef : « Il y a une volonté d'avancer »
Volonté d'avancer ?
Pour l'instant, comme l'indique la CFTC : « (...) On va parler de consultation sur le partage de la valeur ajoutée, alors que les salariés ont besoin d'augmentations de salaires (...) »
Quoi qu'il en soit, c'est bien mal engagé pour les salariés. Néanmoins, ces salariés/électeurs, ne devraient pas attendre longtemps pour connaître les noms et l'orientation politique des parlementaires qui, sur recommandation du Medef, lutteront pour assurer la survie et : « l'avenir du capitalisme familial dans notre pays ».
SLOVAR
Crédit photo : Public Affairs Council
http://slovar.blogspot.com/
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