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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Mélenchon aura son sacre ! La gauche s'ébroue ! La République et le peuple peuvent attendre !

06/06/2011 18:52

Mélenchon aura son sacre ! La gauche s'ébroue ! La République et le peuple peuvent attendre !


A Gauche, les choses remuent ne faisant que des petits clapotis. Il est vrai que le monde médiatique et politique est tout occupé à regarder, à observer, à disserter sur l'immense cloaque du sordide qui tourne en boucle sur les chaînes d'infos... Je n'en dis pas plus... Ce n'est pas l'objet de ce billet.  

Je ne vous parlerai pas plus, ici,  du concombre espagnol tueur et de l'arme du crime : la bactérie. Je me suis même demandé, l'autre jour en faisant mon marché, si avant d'acheter le fameux cucurbitacé,  je ne devrais pas lui réclamer un extrait de casier judiciaire (on sait jamais, je pourrais avoir à faire à un tueur en série...). Mais le concombre accusé fut vite innocenté peut-être parce qu'il n'était pas candidat à la présidentielle ? !  

 

 

Je vous parlerai donc, ici,  du futur sacre de Jean-Luc Mélenchon comme candidat au titre du Front de Gauche pour l'élection présidentielle de 2012.  

 

Faux suspens !  

Le choix des Communistes en faveur de Jean-Luc Mélenchon est un secret de polichinelle ! Que la conférence nationale du PCF qui se tient ce week-end et puis ensuite le vote des militants dans une quinzaine de jours donnent gagnant Mélenchon il n'y aura rien de surprenant. C'est le contraire qui le serait !

Le fait que le PCF s'est résolu à soutenir Jean-Luc Mélenchon et donc ne pas avoir de candidat n'est pas innocent ! La survie du parti est prise en compte par les dirigeants du PCF. Si les comités locaux ont intérêt à ce que se soit Mélenchon et bien peut-importe, ils le soutiendront (peut-être comme la corde soutient le pendu) mais ils le soutiendront !

Les 1 et quelques % de Marie-George Buffet de 2007 sont semble-t-il dans toutes les mémoires ! Jean-Luc Mélenchon joue gros lui aussi. S'il fait un score autour des 5 % et bien, il pourra glosser et affirmer sur les plateaux télé que par rapport au score de Marie-George Buffet c'est un immense progrès ! D'ailleurs le Camarade Mélenchon et la direction du PG n'ont-ils pas glossé sur le mirobolant score du Front de Gauche aux cantonales alors que le PCF était beaucoup plus mesuré, humble ?
  

 

Si Mélenchon fait un mauvais score, le PS va être intraitable avec lui !


Jean-Luc Mélenchon joue gros ! S'il fait un score décevant entre 2 et 5 %, cela va être dur, très dur, pour lui et ses amis ! Les socialistes ne lui feront pas de cadeau (que Méluche se rappelle de la déroute de ses candidats PGistes (dont la plupart étaient des proches voire des très proches du Président du PG)  dans son fief de l'Essonne (candidats sortants) battus largement par les candidats du PS au premier tour comme au second d'ailleurs ! JLM cherche une circonscription législative pour se présenter mais, plus il attaquera le candidat socialiste et si son score était très décevant (ce qu'il y a de forte chance que cela arrive vu l'absence de projet, de dynamique, de cohérence !) et bien Jean-Luc Mélenchon et le PG le payeront chers. Jean-Luc Mélenchon n'aura pas de circonscription ! En 2002, Hollande et Delanoe se sont apposés à sa venue, comme candidat aux Législatives, dans le 12ème arrondissement. Méluche devrait s'en rappeler ! Le PS sera intraitable et Mélenchon et le PG se retrouveront à nu car le PCF choisira la voie (et les voix) de sa survie en faisant alliance avec le PS !

Les socialistes privillègerons l'alliance avec EE-LV et sera plus ferme contre le Front de Gauche et donc au final il y aura des miettes pour le PG ! Le PCF serait bien avisé de s'en inquiéter !

Les camarades communistes comme PGistes et bien devraient se souvenir d'une parole pas dite en l'air par Mélenchon lors de la création du PG en novembre 2008 ! Mélenchon disait alors :"Je crée un parti pas une assurance vie !" Donc à bon entendeur ...
 

 

Un programme du Front de Gauche  compatible avec celui du PS parce que eurocompatible !

  Sur le programme populaire partagé, c'est l'encéphalogramme un peu platounet ! Non ? Le programme commun a minima qui ferait passer celui du PS des années 80 comme d'extrême gauche et le programme commun de la gauche celui de 1972, d'ultra gauche ! Les échos et les quelques éléments que j'aie font que le programme du Front de Gauche est compatible avec celui du PS - Eurocompatible dirais-je ! Il ne vise que les classes moyennes urbaines et péri-urbaines et les fondements sont le sociétal, l'écologie (avec mis en sommeil des divergences sur le nucléaire, sur les équipements aéroportuaires, etc...) ! Bref, ce programme social libéral et européiste "ne casse pas quatre pattes à un canard" ! Certes, Mélenchon continuera à faire son "Guy Mollet" gauchiste c'est à dire verbe dur et programme mou mais vu le manque de cohérence de l'attelage du front de Gauche, l'absence de programme concret, chiffré, partagé par le plus grand nombre, l'absence de troupes,  l'absence totale de sursaut républicain dans la démarche et la candidature de Jean-Luc Mélenchon et bien, les citoyens risquent de le bouder et de préférer le candidat socialiste fut-il plus libéral et européiste que Mélenchon mais beaucoup plus capable de rassembler la gauche et de battre Sarkozy ! Les électeurs de gauche iront vers le vote utile ! Cela j'en suis persuadé ! 

 

 

La candidature de Mélenchon... Une candidature de plus et rien d'autre !

Je  pense que la candidature de JLM est une candidature de plus à gauche, et surtout une de plus à l'extrême gauche mais n'apportera nullement le sursaut républicain espéré et souhaité. De voir, JLM pérorer "révolution citoyenne" ou "qu'ils s'en aillent tous" ou encore ses diatribes contre les oligarchies, à tout instant et à tout propos et voir le même Mélenchon défendre la présence de la France dans l'UE, dans l'euro et aussi ne prônant aucune réelle rupture avec le capitalisme ni ne voulant une réelle refondation républicaine, jacobine et laïque du pays montre que le candidat du Front de Gauche n'est que dans la posture et l'aventure personnelle ! 

 

Pour terminer, je résumerai ironiquement ce qui se passe à gauche ces derniers temps par un court propos :  



"La Gauche s'ébroue ! La République et le peuple attendront !

 

La gauche s'ébroue ! La Conférence nationale du PCF de ce week-end, va adouber Jean-Luc Mélenchon et le fera candidat du rabougris Front de Gauche à la Présidentielle ! Il y a quelques jours, les socialistes ont voté à l'unanimité leur programme libéral et européiste mais vont déclencherr la guerre de(s) Trois ! Les écolos, qui sont en plein congrès à la Rochelle, sont entre psychodramme ridicule et puérilité pleurnicharde jouant la grand-messe de la "Sainte Eglise" sans orgue harmonique !

Bref, la gauche s'ébroue ! Le peuple, la nation et la république risquent de n'y trouver aucun signe d'espoir, de sursaut républicain de salut public ! Pour cette gauche "radicale" ou "domestiquée", la République et les citoyens peuvent attendre !"

Salut et Fraternité.
 

 

D-P.

http://darthe-payan-lejacobin.over-blog.com/






Du G20 au G8

06/06/2011 18:44

Du G20 au G8


A Deauville, la semaine dernière, la réunion du G8 a rassemblé les chefs d'Etats et de gouvernements des Etats-Unis, de la Russie, de l'Allemagne, du Royaume-Uni, de l'Italie, du Canada et du Japon, les 26 et 27 mai. Une réunion - symbole de la démesure contemporaine, avec un déploiement de 16 000 policiers, mais aussi des experts par milliers, des communicants par milliers, des manifestants par milliers, et des journalistes en pagaille. Le bilan de ce sommet a été présenté comme positif, le maire de Deauville, Philippe Augier, estimant que la manifestation bénéficiera largement à la station balnéaire du Calvados, célèbre pour ses planches et son festival du cinéma américain, qui s'y tient chaque année, depuis 1975. Y ont été abordés la question du nucléaire, du printemps arabe, du FMI, de la croissance et d'internet.

Le G8 (pour “Groupe des huit”), c'est ce groupe de discussion et de partenariat économique réunissant les huit pays, parmi les plus puissants économiquement. Les dirigeants du G8 se réunissent chaque année, lors du sommet réunissant les chefs d'Etats ou de gouvernements, ainsi que les présidents de la Commission et du conseil européens (ainsi que pour certaines activités, des représentants d'autres pays ou d'autres unions internationales, invités à participer). VGE expliquait à l'époque, qu'il avait eu l'idée de rencontres informelles, lors du G5 de 1975, réunissant les Etats-Unis, la RFA, le Royaume-Uni, le Japon et la France. Suite au premier choc pétrolier, ce G5 informel est initié, suivi d'une série de réunions. C'était aussi la nostalgie de l'équilibre européen du XIXe, derrière ces sommets épisodiques rassemblant les monarchies européennes, qui se cachait derrière cette fausse simplicité dont Giscard avait voulu faire sa marque. Le contexte de la guerre froide entrait également en ligne de compte, l'URSS bloquant sans cesse le conseil de sécurité de l'ONU, par ses “niets” répétés, sans oublier ce fantasme de directoire mondial, cher à la France, hantée par le déclassement mondial, depuis la défaite de 1940. C'est toujours cette volonté hexagonale de rester une grande puissance, au moins par le verbe, mais qui a indéniablement son importance symbolique. D'abord G5 de façon informelle, rapidement devenu G6, avec l'ajout de l'Italie, puis G7 avec l'intégration du Canada (1976) et G8 (1998), réunissant dans les années 80, 70 % de la richesse mondiale.

Durant la seconde moitié des années 90, avec l'émergence de la Chine et de l'Inde, ces pays dits émergents sont devenus les concurrents redoutables de nos pays, par le rythme effréné des déménagements d'usines et délocalisations, les transformant en “porte-avions industriel“. Dans le monde en 2007, le G8 rassemble 13,1 % de la population mondiale et produit environ 58 % du PIB mondial, plus que 40 % en 2011. Au XXIe siècle, plusieurs membres du G8 plaident pour un élargissement du groupe, pour inclure les “cinq“, c'est-à-dire les principaux pays émergents : Chine, Inde, Afrique du Sud, Brésil et Mexique. Invités jusqu'ici, au cas par cas, ils seront désormais associés aux grands débats du G8 sur les thèmes cruciaux comme le climat. Le G8 est ainsi devenu le G13, puis le G20 pour faire plaisir et inclure les amis de l'Amérique (Arabie saoudite, Turquie, Australie…). A savoir un vaste forum bavard et vain, où émergent et s'affrontent les intérêts nationaux. Les occidentaux sont rapidement déclassés, désignés comme responsables de cette crise financière, ayant fait exploser l'économie mondiale, mais aussi de bien d'autres maux : pollution, réchauffement, etc… Mais les occidentaux sont également devenus des débiteurs impécunieux et arrogants, qui ont le culot de faire la leçon de morale, à leurs créanciers chinois ou arabes.

Ils ont ainsi préféré retourner dans le giron du G8, on le comprend aisément. Mais avec un Obama, “père prodigue“, qui n'aime ni le G8, ni Sarkozy. Le président américain a d'ailleurs rechigné à se déplacer, n'annonçant sa venue qu'au dernier moment. Il laisse les Français et les Anglais se débrouiller en Lybie. Il a insisté auprès de Merkel, pour sauver l'euro, l'an dernier et faire passer les Allemands à la caisse. Mais il ne supporte pas que l'on remette en cause, la gestion irresponsable du dollar. Aucune décision concrète n'a été tirée, sur la sujet de la régulation d'internet, mais les pays du G8 s'engagent sinon, à plus de coopération sur le nucléaire et à l'adoption de normes de sécurité plus strictes, le drame de Fukushima ayant été dans tous les esprits. Nicolas Sarkozy a cependant précisé que le G8 n'était pas le “directoire du monde“, le dossier de la nomination de Christine Lagarde, n'ayant pas été avancé, juste abordé. Un partenariat a également été proposé, à l'aune des révolutions arabes, via notamment un prêt de 30 milliards d'euros accordé à l'Egypte et à la Tunisie, et un renforcement de la coopération économique, sur le long terme, par les outils européens créés à la chute du mur de Berlin. Mais n'ont pas été abordés les questions qui fâchent, notamment d'ordre monétaire.

Il est vrai, en 1975, Giscard demandait déjà à Ford, une gestion monétaire plus responsable, à l'époque. Mais en 2011, à savoir trente-six ans plus tard, les Américains continuent à inonder la planète de leur monnaie, sans se soucier des conséquences. De Gaulle avait déjà expliqué avec maestria, à l'issue des accords de Bretton Woods, les avantages inouïs que les Américains tiraient de leur diplomatie-monétaire, le dollar servant de monnaie-référence. Le problème de la gestion monétaire de l'euro n'a pas été abordé, non plus, outre quelques problématiques de surface rapidement survolées, telles l'épineuse problématique des révolutions arabes et la question du nucléaire. Et ce sommet du G8 n'y changera rien en profondeur, dans l'immédiat.

JD

http://llanterne.unblog.fr/






Un chef de magasin s'attaque aux cadences

06/06/2011 18:38

Un chef de magasin s'attaque aux cadences


Pour soutenir ses salariés et dénoncer «une charge de travail inhumaine», le chef du magasin Lidl, à Lamballe (22), n'a pas hésité à faire grève. Aujourd'hui en arrêt de travail, il s'explique.

Lamballe, Jean-Marc Hubert, âgé de 54 ans, délégué syndicalCFTC, tente de faire bouger la direction et de faire entendre ses appels qui, jusqu'ici, sont restés sans réponse. Vendredi matin, l'une des employées a craqué, il l'a retrouvée en pleurs. C'en est trop. Au cours de la nuit précédente, il avait décidé de passer à l'action: il s'est installé sur le parking du magasin Lidl avec une pancarte attachée autour du cou sur laquelle il dénonce «une charge de travail inhumaine», tout cela pour soutenir ses salariés. Samedi, il a rencontré un médecin qui lui a prescrit un repos de quinze jours. Depuis, il est dans son pavillon, le téléphone n'arrête pas de sonner. Il espère que son action fera avancer les choses.

«Les employés doivent pouvoir tout faire»

«Depuis deux ans et demi que de nouvelles normes commerciales sont mises en vigueur, cela a des conséquences sur le travail des salariés et occasionne du stress. Dans cette organisation, les employés doivent pouvoir tout faire: le ménage, la caisse, en passant par la mise en rayon avec des objectifs très élevés. Un certain nombre souffre de troubles musculo-squelettiques (TMS). En Bretagne, sur 810employés, ouvriers ou agents de maîtrise, dix ont été licenciés pour inaptitude en 2010». Il cite ces chiffres avec, à l'appui, un rapport du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail de l'entreprise. «Lorsque vous voulez expliquer le problème et que les objectifs ou les ratios ne sont pas atteints, on vous répond "vous êtes mal organisé" ou "vous êtes incompétent"», dénonce Jean-MarcHubert. À Lamballe, il y a huit salariés et un chef de magasin, «tous travaillent à temps partiel. Il n'y a que le chef de magasin qui est à temps plein».

«Ils n'ont pas appréhendé le côté humain»

Malgré tout, Jean-Marc Hubert aime son métier. «Je n'ai rien contre les dirigeants. C'est très hiérarchisé mais ils ne se rendent pas compte. Ils n'ont pas appréhendé le côté humain. Lidl a de bons produits mais la direction reste sourde sur le développement des maladies professionnelles comme si, dans leur esprit, TMS, accidents de travail et hernies discales faisaient partie du contrat de travail!». Jean-Marc Hubert en appelle au législateur «pour modifier la loi sur les licenciements pour inaptitude, pour les rendre plus difficiles». Il ajoute: «Les textes sur les reclassements qui datent de quinze à vingtans sont aujourd'hui obsolètes. Il faut aider les entreprises à reclasser de temps en temps. On doit pouvoir arriver à quelque chose». Hier, nous avons tenté de joindre la direction de Lidl à plusieurs reprises, en vain.

Armelle Thébault - Letelegramme.com - 26 Avril 2011

http://blogrepublicain.hautetfort.com/






Les USA fournissent aux alliés les bombes pour la guerre en Libye

06/06/2011 18:36

Les USA fournissent aux alliés les bombes pour la guerre en Libye


Les stocks de munitions des armées de l’air alliées sont épuisés. Mais pour poursuivre la destruction de la Libye, le Pentagone approvisionne les belligérants de l’OTAN. La guerre est un business fructueux.

En 60 jours de « Protection unifiée » les avions de l’OTAN ont, selon les données officielles, effectué plus de 9 000 missions en Libye, dont 3 500 d’attaque avec bombes et missiles. Le gros est effectué par les forces aériennes des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France, de l’Italie et du Canada. Les avions italiens (Tornado, Eurofighter 2000, F-16 et quelques autres) ont effectué, selon une estimation, environ 900 missions. Participent aussi, avec eux, la Suède, l’Espagne, la Hollande, la Belgique, la Norvège, le Danemark, les Émirats arabes unis, la Jordanie, le Qatar et la Turquie.

Au total plus de 300 avions sont engagés, parce que la guerre permet, aussi, de tester dans des conditions réelles de nouveaux systèmes d’armes, comme le chasseur français Rafale. L’aéronautique italienne est en train d’essayer dans la guerre l’avion Boeing KC767-A, qu’elle vient de recevoir et qui effectue soit des opérations d’approvisionnement en vol de chasseurs bombardiers soit du transport aérien stratégique. Lors de son baptême à l’aéroport de Pratica di Mare, il a été présenté comme « le pilier pour une unique et exceptionnelle capacité de projection de la composante aérienne non seulement nationale mais de tout l’OTAN ». En clair, un nouveau système d’arme est testé dans la guerre de Libye pour potentialiser la capacité de l’OTAN à projeter des forces aériennes et terrestres dans d’autres guerres.

L’opération « Protecteur unifié » révèle cependant aussi quelques déficiences. À force de bombarder, les alliés des USA sont en train d’épuiser leurs bombes. Aucun problème, pourtant : le Pentagone leur en fournit. « Depuis que l’OTAN a pris la direction de la campagne aérienne, nous avons fourni un appui matériel, munitions comprises, aux alliés et aux partenaires engagés dans les opérations en Libye », nous informe le colonel Dave Lapan, porte-parole du Département de la Défense. Lapan précise que ces fournitures, dont la valeur se monte jusqu’à présent à 24,3 millions de dollars, comprennent des « bombes intelligentes à guidage de précision ». En Italie, ces bombes sont stockées en quantités énormes à Camp Darby, la base logistique (étasunienne, NdT) qui approvisionne les forces aériennes étasuniennes dans la zone méditerranéenne et africaine.

De Camp Darby les bombes et autres matériels de guerre peuvent être envoyés en zone d’opération via l’aéroport de Pise. Notre situation, dit un des commandants de la base étasunienne, nous offre « des capacités logistiques uniques car notre dépôt est à 30 minutes de l’aéroport (italien, NdT) de Pise ». Cet aéroport même d’où va surgir le Hub aérien national (italien, NdT) le nœud aéroportuaire de toutes les missions militaires à l’étranger, qui sera « mis à la disposition de l’OTAN », c’est-à-dire avant tout de Camp Darby. Depuis qu’a commencé la guerre en Libye, C-130J et autres avions, à coup sûr chargés de bombes et missiles fournis par Camp Darby, survolent Pise à basse altitude. Bien qu’il y a un an et demi un C-130 se soit écrasé juste après le décollage, sans provoquer de tragédie, par un heureux hasard. Les autorités ont quand même établi une « zone de sécurité » quand, pendant des travaux dans l’aéroport, on a trouvé une bombe non explosée datant de la Seconde Guerre mondiale. Après avoir désamorcé l’engin, on est revenu à la normale : les avions militaires ont repris le survol de la ville, chargés de bombes made in Usa que les alliés vont larguer sur la Libye.

par Manlio Dinucci

http://www.gaullisme.fr/2011/06/05/usa-libye-otan/






Si les dirigeants du Parti socialiste disent comprendre la colère des « indignados » espagnols, jamais ils ne pointent du doigt celui qui a accepté que son pays connaisse les affres de l’austérité. Et

06/06/2011 18:30

Si les dirigeants du Parti socialiste disent comprendre la colère des « indignados » espagnols, jamais ils ne pointent du doigt celui qui a accepté que son pays connaisse les affres de l’austérité. Et


Ne pas accabler le camarade Zapatero, tout en comprenant la « désespérance » (dixit Martine Aubry) du peuple espagnol, c’est le délicat exercice d’équilibriste auquel se livre le Parti socialiste depuis plusieurs jours. Ce week-end, à l’occasion de la dernière Convention nationale du PS, la Première secrétaire a en effet évoqué à deux reprises « la dissidence politique et sociale qui commence à s’éveiller en Grèce et d’une autre façon, spectaculaire et peut-être annonciatrice, en Espagne. » Mais en se gardant bien de rappeler que dans ces deux pays, ce sont bel et bien des camarades socialistes qui ont les commandes, ce sont des camarades socialistes qui ont été infoutus d’avancer des plan B et ont accepté de mettre en place des politiques d’austérité, pliant ainsi sous la pression des marchés au détriment de leurs concitoyens.

Ce lundi matin encore, à l’occasion du point presse du parti, son porte-parole, Benoît Hamon en faisait autant. Certes, le dirigeant de l’aile gauche du parti allait beaucoup plus loin dans la critique des « politiques d’austérité » : « C’est bien ça qu’organisent aujourd’hui les politiques d’austérité : le désordre social par des politiques qui abattent méthodiquement les protections collectives, remettent en cause les modèles sociaux partout en Europe et produisent de la précarité, de la pauvreté, du chômage ». Et d’ajouter : « Il est inacceptable pour les citoyens européens — et nous partageons leurs protestations et leur révolte — que les responsables politiques européens, que les responsables du G8 n’aient pas d’autres réponses au désordre des marchés financiers que la mise en œuvre du désordre social partout en Europe. » « Inacceptable », il est vrai. Mais pour savoir qui, nommément, en Espagne, est responsable de la « mise en œuvre de ces politiques d’austérité qui considèrent que pour éviter le désordre des marchés financiers, il faut organiser le désordre social », il fallait être présent au point presse précédent.

Le 23 mai dernier, Benoît Hamon tournait beaucoup moins autour du pot : « La déroute électorale de nos camarades socialistes espagnols (…) est la conséquence directe de la mise en œuvre des politiques d’austérité ». Ce jour-là, le porte-parole du PS faisait bien le lien entre « politiques d’austérité » et « camarades socialistes espagnols », mais en précisant que ces mesures-là « s’imposent aujourd’hui au gouvernement espagnol comme elles s’imposent à une grande partie des gouvernements européens, évidemment au gouvernement portugais, au gouvernement irlandais, au gouvernement grec. » Par déduction, faut-il comprendre, par exemple, que le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite s’imposait à la France ?

Il y a tout juste un an, lorsque que José Luis Zapatero avait pris le virage de l’austérité en annonçant une baisse de 5% des salaires des fonctionnaires, les responsables PS avaient été tout aussi gênés aux entournures. « Ça ne fait pas partie des mesures auxquelles on songe », assurait alors à Marianne le député du Rhône et ancien dirigent du Conseil d’analyse économique du PS Pierre-Alain Muet qui s’empressait de rappeler que « sous Jospin, les déficits [avaient] été réduits sans politique d’austérité ». Michel Sapin, le fidèle bras droit de François Hollande et ancien ministre de l’Économie de Pierre Bérégovoy, lui aussi, rejetait cette mesure du gouvernement Zapatero tout en se refusant à trop l’enfoncer au prétexte de la « particularité » et de la forme « brutale » de la crise espagnole. Il en est un, en revanche, qui à cette époque-là se montrait très virulent : « C’est une vraie saignée à destination des marchés, regrettait alors Razzy Hammadi, le secrétaire national chargé des services publics du PS proche de… Benoît Hamon, Le quidam se dira qu’il n’y a pas de différences entre la gauche et la droite. Il n’y retrouvera ni ses petits ni son pouvoir d’achat ! » Une critique prémonitoire puisqu’elle annonçait en creux la débâcle électorale de Zapatero et les siens d’il y a quelques jours.

Mais apparemment, au PS, les hauts dirigeants se refusent aujourd’hui à formuler pareille critique aussi clairement. Le Parti socialiste sait d’ailleurs très bien que, lui aussi, aura de grandes difficultés financières s’il parvient au pouvoir. Depuis des mois, ils étaient nombreux à expliquer en coulisses que la gauche devra faire avec une pénurie « d’argent public ». Un proche d’Aubry expliquait même que, dans la course à la présidentielle, « la plus grande difficulté [sera] de montrer que la rigueur fait partie du patrimoine de la gauche et qu’elle n’a rien à voir avec l’austérité ». Mais encore faudrait-il, pour parvenir à en convaincre les Français, dénoncer avec force l’austérité quand elle est mise en place par des dirigeants européens, fussent-ils des camarades

Gérald Andrieu – Marianne

http://www.gaullisme.fr/2011/05/31/ps-zapatero/






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