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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Immigration : ces accords qui entravent Sarkozy et Guéant

28/05/2011 15:31

Immigration : ces accords qui entravent Sarkozy et Guéant


Guéant et Sarkozy veulent « réduire » l’immigration légale notamment de travail. Sauf que, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, ministre puis chef de l’Etat, plusieurs accords bilatéraux ont été signés facilitant la venue de travailleurs immigrés.

Un retournement. En affirmant vouloir « réduire » l’immigration légale même professionnelle, Claude Guéant a remis en cause toute une doctrine sarkoziste sur les migrations. En effet, celui qui fut ministre de l’Intérieur puis chef de l’Etat, avec Guéant à ses côtés, comme directeur de cabinet, secrétaire général de l’Elysée et enfin ministre de l’Intérieur a toujours prôné « l’immigration choisie ». Une logique qui préfère une immigration de travail à une immigration familiale, qui privilégie les accords bilatéraux avec certains pays, bref, une immigration sélectionnée plutôt que réduite. Pour Sarkozy, c’était une façon de concilier ses partisans conservateurs refusant cette fameuse « immigration subie » et ses partisans libéraux (et le Medef) soucieux d’avoir une main d’œuvre disponible (et peu chère accessoirement).

Pour faciliter cette immigration de travail, Nicolas Sarkozy a lancé plusieurs mesures. Notamment la fameuse liste des « métiers en tension ». Une mesure qui risque clairement de mettre à mal son nouvel idéal d’« immigration réduite ». Cette liste fixée par un arrêté de 2008 établit 30 métiers librement accessibles aux primo-arrivants, afin de sélectionner une immigration de travail. A l’époque, la mise en place d’une telle liste visait à passer outre les freins à l’immigration de travail et à tenter de rediriger les migrants vers des métiers bien précis.

En effet, un migrant venant en France pour des motifs professionnels ne peut pas prendre n’importe quel emploi. Théoriquement, son employeur doit d’abord chercher dans la main d’œuvre locale. Et si l’administration française considère qu’il y a de la ressource sur place, elle refusera de faire venir le migrant. A l’inverse, s’il y a une pénurie de candidats, l’intéressé sera le bienvenu en France. Mais si le migrant postule pour un métier compris dans la fameuse liste, on ne peut pas lui opposer la situation de l’emploi pour bloquer sa venue. Un principe qui ne s’applique pas aux immigrés venant pour des motifs familiaux qui peuvent occuper n’importe quel métier sans autorisation et sans être limités à une liste particulière.

Guéant veut faire venir plus de Tunisiens
Pour diminuer l’immigration de travail, la réduction de cette liste et donc des métiers accessibles sans entraves pour les immigrés est un des leviers choisis par Xavier Bertrand, ministre du Travail. Chose qui pourra se faire après consultations des partenaires sociaux. Cela semble assez simple. Enfin presque.

En effet, ces dernières années, plusieurs accords bilatéraux ont été signés avec des pays d’immigration afin de faciliter la venue des migrants notamment pour des motifs professionnels. Ces accords fixent d’une part des quotas d’immigrés à respecter, d’autre part, d'autres listes de métiers accessibles sans restriction aux immigrés du pays concerné. Toujours dans le but de choisir l’immigration en France.


En tout, neuf accords de ce type ont été signés et ratifiés par la France. Notamment avec la Tunisie. Cet accord a été signé en 2008 et dit que « les deux parties s’engagent à conjuguer leurs efforts afin de faciliter » la délivrance de 3 500 titres de séjour pour salariés et 2 500 pour saisonniers par an aux Tunisiens. En tout, l’accord prévoit la venue de 9 000 Tunisiens par an dans le cadre de l’immigration professionnelle. Une liste de 77 métiers librement accessible a également été annexée à cet accord (serveur, maçon, couvreur, cuisinier…).

D’ailleurs, Claude Guéant était récemment en Tunisie afin de s’assurer que cet accord serait respecté. Car, en 2010, seuls 2 700 Tunisiens sont venus en France. Bref, si à Paris, Guéant veut moins d’immigrés, passé la frontière, il promet qu’il en fera venir plus. Interrogé il y a quelques jours à ce sujet par Marianne2, le ministère de l’Intérieur affirmait que l'objectif de réduction de l'immigration légale « n'est pas incompatible avec les engagements particuliers avec certains pays ».

1000 travailleurs sénégalais par an

Le Sénégal a aussi son accord signé en 2006 avec un avenant de 2008. Et ses objectifs sont tout aussi ambitieux. Il prévoit que la France et le Sénégal s’engagent également « à conjuguer leurs efforts afin de faciliter » l’octroi de titres de séjour pour salarié ou travailleur temporaire « à au moins 1000 ressortissants sénégalais par an » et fixe aussi une liste de 108 métiers librement accessibles (serveur, cuisinier, maçon, soudeur, laveur de vitres…). Un comité de suivi de cet accord doit se dérouler en juin à Paris.

En tout, les accords négociés par la France prévoient l’arrivée de 10 000 immigrés par an voire plus au titre de la seule immigration professionnelle. En 2010, l’OFII estime que 31 532 personnes ont immigré en France pour des motifs économiques. En clair, les accords voulus par Sarkozy avec la Tunisie et le Sénégal engagent un tiers de l’immigration économique. Bref, réviser la liste des 30 métiers ne suffira pas pour limiter l’arrivée de travailleurs immigrés. Il faudra en plus ouvrir de dures négociations avec les pays d'émigration signataires d'accords bilatéraux.

Par chance, les autres accords sont moins gourmands que ceux cités plus haut. Mais ils fixent toujours une liste de métiers libres d'accès. Par exemple, pour le Burkina Faso, l’accord de 2009 établit une liste 64 métiers ouverts (ouvrier du béton, serveur, cuisinier, jardinier…). Toutefois, des limites maximales sont fixées avec 500 titres de séjour pour salariés et 150 cartes « compétences et talents » (sachant que 525 ont été délivrées en tout par la France en 2010) par an. Les autres accords fixent des limites similaires mais toujours avec une liste de métiers librement accessibles. Avec le Bénin (accord signé en 2007), il y a une liste de 16 métiers ouverts. L’accord avec le Gabon signé en 2007 fixe une liste de 9 métiers. Avec l’Île Maurice, dans un accord de 2008, la France a mis en place une liste de 61 métiers. Enfin, l’accord avec le Cap-Vert ouvre 40 métiers aux immigrés.

Tout se passe en coulisses

Mais un autre accord tout aussi important fait très peu de bruit. C’est celui avec l’Algérie. En effet, depuis 1968, les Algériens sont soumis à un accord migratoire spécifique plutôt généreux, du fait de l’histoire coloniale. Il prévoit notamment l’octroi de plein droit d’un certificat de résidence de 10 ans après un an de mariage avec un Français contre trois ans (et sans délivrance automatique) pour les autres immigrés. A l’inverse, les Algériens venant pour des motifs économiques ne bénéficient d’aucune liste des métiers librement ouverts.

Et la renégociation de cet accord est sur la table depuis l'automne 2009. Déjà trois avenants à cet accord ont été signés pour le rapprocher un tant soit peu du droit commun dont le dernier en 2001. Ce rapprochement devrait se poursuivre et toucher les règles sur l’immigration économique. « Mais c'est un chantier extrêmement complexe, ultra sensible, et qui risque de prendre plusieurs années », commente une source française proche du dossier. Reste à savoir si la France osera vraiment serrer la visse. Le vrai enjeu des migrations se passe à l'abri des regards. A croire que la politique de Guéant et Sarkozy se fait en atelier clandestin.
Tefy Andriamanana - Marianne
 







Six ans après le référendum de 2005, le « oui » meurt de honte

28/05/2011 15:19

Six ans après le référendum de 2005, le « oui » meurt de honte


Le co-président du Parti de gauche revient sur les conséquences du rejet de la constitution européenne. Et apostrophe les politiques qui ont trompé le peuple en adoptant le traité de Lisbonne. La France trouvera-t-elle une fois de plus la force de refuser la voie sans issue dans laquelle les néolibéraux veulent l’enfermer ?

Il y a six ans, le 29 mai 2005, le peuple français rejetait le projet de constitution européenne. La participation avait atteint 70 %. Pour la première fois, elle fut plus forte dans les classes populaires que chez les importants. Cet événement qui percuta si fortement notre pays mériterait bien un anniversaire. Les amis des commémorations sont pourtant muets. Pourquoi ? Le oui meurt de honte. La crise en cours ridiculise sa bonne conscience eurobéate.

Les dirigeants européens étaient convaincus d’avoir effacé les non français, néerlandais et irlandais. Comme ils étaient contents de leurs ruses pour imposer le traité de Lisbonne ! Quelle rigolade, pour eux, d’avoir dupé tout le monde ! Avoir fait adopter la chose sous un autre nom et surtout sans référendum, voila la forfaiture de Nicolas Sarkozy qui s’est vanté d’être l’auteur du nouveau texte. Les parlementaires PS et Verts qui l’ont rendue possible par le vote au congrès de Versailles ont également des comptes à rendre au peuple qu’ils ont trompé. Et, maintenant, voici le résultat monstrueux de ce coup de force : l’impuissance face à une crise de l’euro qui menace son existence, un nombre croissant d’Etats mis sous tutelle financière et une Europe armée du gourdin du FMI qui livre les peuples aux banksters. On comprend donc que beaucoup de monde ait intérêt à l’amnésie.
A l’époque, François Hollande, qui appuyait le traité de Lisbonne en dépit du vote des Français, avait montré ses talents de visionnaire. Selon lui, le traité de Lisbonne permettrait de « sortir l’Europe de l’impasse ». Non seulement l’Union est dans un cul-de-sac, mais elle arrive maintenant face au mur. Incapables de faire demi-tour, les dirigeants européens conduisent l’UE à la catastrophe en voulant croire que le choc n’aura pas lieu.

En fait, le 29 mai suivi du coup de force du traité de Lisbonne fut fondateur pour les eurocrates. Le viol du non populaire a donné aux « euroligarques » le goût de l’impunité et de la récidive. Ce fut le prélude d’une série de violences inouïes. Avant le 29 mai 2005, l’Union européenne était a-démocratique. Depuis elle est devenue antidémocratique et autoritaire. Cette Europe obligea sans vergogne l’Irlande rebelle à revoter jusqu’à ce qu’elle dise oui. On y débattit de la suspension du droit de vote des pays – et donc des peuples – qui marcheraient hors des clous de l’austérité. On y adopta sans débat public la camisole de force du Pacte euro-plus qui impose l’austérité dans les politiques nationales. Avec notamment le recul de l’âge de départ en retraite et le gel des salaires. Pis, les budgets nationaux sont dorénavant soumis à un examen préalable de la Commission de Bruxelles. Au secours, « Mme Veto » est revenue ! Notre proposition de loi contre ce fait a pourtant été repoussée à l’Assemblée nationale par la droite et le PS. Les Etats nations sont désormais traités comme des colonies de la Commission, selon John Monks, alors secrétaire de la Confédération européenne des syndicats. La Grèce est aujourd’hui dépouillée par les banques comme un pays occupé.

La constitution européenne, devenue traité de Lisbonne, a ainsi mis l’Europe à la merci des marchés financiers au moment où ceux-ci allaient s’effondrer. A présent, ils se gorgent comme des tiques sur les peuples. Les articles du traité de Lisbonne placent en effet les budgets nationaux sous la dépendance des investisseurs internationaux. Ils interdisent le recours aux banques centrales pour financer les Etats. Ils empêchent toute limitation des mouvements de capitaux aux frontières de l’Union. De même que la politique néolibérale américaine est responsable de la crise des subprimes, le cadre néolibéral du traité de Lisbonne est responsable de la crise des dettes nationales. Après avoir éclaté en Grèce, elle est en train d’emporter toute la zone euro.

Six ans plus tard, d’aucuns veulent faire croire que le débat sur la nature de la construction européenne est derrière nous. Autruches ! En réalité, la crise actuelle oblige plus encore qu’en 2005 à rompre sans tarder avec le traité de Lisbonne. Il est urgent d’encadrer les mouvements de capitaux. Le traité de Lisbonne l’interdit. Il est urgent que la BCE organise la relance économique. Le traité l’interdit et lui enjoint de garantir la stabilité des prix au risque de l’asphyxie. Il est urgent d’en finir avec le libre-échange producteur de gaz à effet de serre et de dumping social et écologique. Le traité s’y oppose formellement. Il est urgent de relancer l’économie utile. Le traité de Lisbonne rejette les aides publiques et oblige à une libéralisation des services publics. Tout ce qui est nécessaire est interdit, tout ce qui est mortel est obligatoire.

On ne peut rien attendre de la bande d’illuminés fanatiques des dogmes libéraux qui conduisent nos affaires à l’abri d’un traité archaïque. Finalement, l’anniversaire du 29 mai nous conduit à une question. Serons-nous à nouveau capable de dire non ? La France trouvera-t-elle une fois de plus la force de refuser la voie sans issue dans laquelle les néolibéraux de l’Europe entière veulent l’enfermer ? L’énergie populaire est-elle toujours là qui conduisit à ce non majoritaire dans la gauche comme dans le peuple tout entier ? L’autre gauche a-t-elle encore la force de se rassembler pour faire d’un ensemble de forces dispersées un instrument de lutte capable de l’emporter face à tous les pouvoirs établis ?

Pour ma part, j’y travaille. J’ai vécu le 29 mai sur la place de la Bastille, avec Marie-George Buffet, Olivier Besancenot et José Bové. Cette campagne venait de provoquer à la fois ma rupture irréversible avec une social-démocratie incapable de contester le cours libéral et autoritaire de l’Union européenne et ma rencontre avec l’autre gauche. Elle permit ensuite la naissance du Front de gauche, outil de rassemblement grandissant. Ce que j’observe en ce moment en Europe me convainc que la force du 29 mai n’est pas morte. Les précaires et les jeunes sont en train de prendre la relève du combat contre le pouvoir des banques et des oligarques. Je suis certain que cette révolution citoyenne en marche touchera la France à son tour. A ce moment, nous vérifierons que la France saura renverser la table européenne en décidant de désobéir à ce traité illégitime pour mettre en œuvre de nouvelles politiques. Nous oserons.

Jean-Luc Mélenchon - Carte blanche

http://www.marianne2.fr/Six-ans-apres-le-referendum-de-2005-le- oui -meurt-de-honte_a206596.html

 

 






Morin : un François Hollande version centriste ?

28/05/2011 15:12

Morin : un François Hollande version centriste ?


En déplacement à Tours dans le cadre de son tour de France, Hervé Morin a enfilé avec naturel les habits de non-candidat centriste de la normalité. Détendu, placide et avenant, le patron du Nouveau centre nous rappellerait presque celui qui, quelques mois plus tôt, portait la casquette d'outsider du Parti socialiste.

Cartable sous le bras, Hervé Morin grimpe avec énergie dans le TGV qui doit l'emmener à Tours ce jeudi 26 mai. Le président du Nouveau centre se fraye un chemin jusqu'à sa place, gratifiant au passage chaque voyageur d'un sourire complice. Il extirpe une pile de journaux de son épais sac en cuir « acheté en Colombie », précise-t-il fièrement. Après avoir jeté un bref coup d'oeil aux pages quinté du Parisien, il entreprend la lecture d'un article consacré à Strauss-Kahn. « C'est d'une vulgarité », souffle-t-il avant de s'exclamer : « C'est Hollande qui sera le candidat du PS, j'en prends le pari, ça fait longtemps que je le dis ! C'est un vrai social-libéral, un mec intelligent. »

« Vous souhaitez boire quelque chose ? », l'interrompt un agent. Hervé Morin acquiesce, demande une bouteille d'eau et sort de sa poche un tas de pièces. « Je connais le prix d'une bouteille d'eau et j'achète moi-même mon pain, déclare-t-il avec satisfaction. C'est dingue ce que les gens s'imaginent sur les politiques ! » Décidément, la normalité est un concept à la mode bien au delà du Parti socialiste.


Morin a beau ne plus être ministre, ni même candidat, le programme de sa journée s'annonce chargé. Enregistrement d'une émission politique sur TV Tours, rencontre avec des viticulteurs « un peu froissés » du passage éclair du député sur leur stand pendant le salon de l'Agriculture, visite d'un laboratoire Sanofi, séance de dédicaces de son livre Arrêtez de mépriser les Français ! à la Fnac de Tours, puis retour à Paris pour un « dîner de travail » avec les co-présidents de la future confédération des centres, l'ex-ministre de la Défense a largement de quoi s'occuper.

« Je suis très déterminé », précise-t-il pour ceux qui en douteraient. Très déterminé mais pas candidat. Malgré son effacement, Jean-Louis Borloo continue de rafler la mise dans les sondages tandis que Morin plafonne à 1%. Pas question dans ces conditions de se lancer dans une course perdue d'avance. « On désignera notre candidat en octobre prochain, on verra à ce moment là… On a décidé de ne pas se faire la guerre », martèle le chef de file du NC. Alors qu'en off, certains de ses collègues du centre n'hésitent pas à critiquer la probable candidature Borloo, Morin se garde bien d'esquinter celui qui apparaît pourtant comme son adversaire au sein de la grande famille centriste. Trop bienveillant pour être normal ?

Candidat ou pas, depuis son éviction du gouvernement en novembre 2010, Hervé Morin court villes et campagnes pour « écouter » les Français. Avec « 70 fédés en ordre de marche », le président du Nouveau centre peut compter sur ses équipes locales pour lui concocter des journées au pas de course. A la gare de Saint-Pierre-Des-Corps, Sophie Auconie, député européen et présidente de la fédération de Tours l'accueille à bras ouverts. « Je suis à fond moriniste », déclare-t-elle en guise de préambule.Tout le monde en voiture, direction les studios de TV Tours. Sur place, une militante NC attend Hervé Morin. Sans hésitation, ce dernier lui claque deux bises en la serrant dans ses bras. « Il a vraiment le sens du contact, souffle un de ses collaborateurs admiratif. Mais Borloo a plus d'expérience… »

Après 52 minutes d'enregistrement, le patron du Nouveau centre doit se rendre à Vouvray pour une table ronde avec des viticulteurs du coin. A peine arrivé, il les assaille de questions. « Je ne suis pas venu pour vous parler, je suis venu pour vous écouter et que vous me racontiez votre vie. » Décontracté, Hervé Morin discute la bouche pleine, note scrupuleusement les remarques des uns et des autres et renifle chaque verre de vin qu'on lui présente. Entre deux tranches de saumon, il évoque son père et sa Normandie natale. De l'autre côté de la table, Sophie Auconie secoue tête, bras, et mains pour lui signifier qu'il est l'heure de partir. Mais Morin s'en moque. Au milieu des vignerons, il semble parfaitement à l'aise. Une fois la page viticole tournée, il profite des minutes restantes pour exposer sa vision d'un centre « dans la majorité ». « Sur les cinq qui étaient là, deux voulaient que je sois candidat », se félicite-t-il quelques instants plus tard, heureux comme un enfant qui ramènerait une bonne note. Morin le non-candidat peut-il devenir Morin l'outsider ? Réponse en octobre.
Laureline Dupont - Marianne





L’arrestation de Ratko Mladic, une bonne nouvelle pour la Serbie ?

28/05/2011 15:06

L’arrestation de Ratko Mladic, une bonne nouvelle pour la Serbie ?


En cavale depuis 16 ans, Ratko Mladic a été arrêté le jeudi 26 mai, dans un village au nord de Belgrade. Le « Boucher des Balkans » devrait être extradé à La Haye pour être jugé. Le président serbe Boris Tadic s'est dit convaincu d'avoir ouvert une voix pour des négociations d'adhésion de son pays à l'Union européenne, avec cette arrestation.

Au nom de la République de Serbie je vous annonce qu’aujourd’hui nous avons arrêté Ratko Mladic. Le processus d’extradition est en cours. C’est le résultat d’une coopération totale de la Serbie avec le Tribunal de la Haye (…) Aujourd’hui nous avons refermé un chapitre de notre histoire récente, ce qui nous fera avancer d’un pas vers une réconciliation complète dans la région. Je crois que les autres pays doivent en faire de même. Tous les crimes doivent faire l’objet d’enquêtes et tous les criminels de guerre doivent être jugés. J’appelle à un enquête indépendante, avec mandat du Conseil de sécurité de l’Onu, sur les sérieux soupçons de trafic d’organes au Kosovo ».
Lors de la conférence de presse annonçant, après 16 ans de cavale, l’arrestation du criminel de guerre le plus recherché d’Europe, le président serbe Boris Tadic ne s’est guère étendu sur les crimes du « Boucher des Balkans ». Il n’a pas non plus été très disert sur les conséquences, morales, cathartiques ou matérielles, pour son pays, de la mise hors d’état de nuire de l’ancien général, chef militaire des Serbes de Bosnie. Boris Tadic s’est juste dit convaincu d’avoir ainsi « ouvert la porte vers le statut de candidat, les négociations et finalement l’adhésion à l’UE ». Bruxelles a en effet clairement lié l’avenir européen de Belgrade à l’arrestation de ce criminel, accusé, entre autres, de génocide pendant la guerre de Bosnie. Or, le commissaire européen à l’élargissement, Stefan Füle, chargé d’évaluer la candidature serbe, doit justement remettre son rapport en octobre, deux mois avant le sommet européen de décembre. Hasard du calendrier ? L’avant-veille de l’arrestation de Mladic dans son village de Voïvodine, la télévision serbe s’excusait, dans un communiqué publié sur son site, pour les « insultes, calomnies et ce que l’on nommerait aujourd’hui un discours de haine » diffusés « pendant les évènements tragiques des années 1990 », contre « certains citoyens de Serbie et des pays voisins ».
Avec la remise de Mladic à la justice internationale, la Serbie fera incontestablement un grand bond vers l’Europe. Mais à en croire un sondage réalisé le mois dernier, si 58,5% des Serbes soutiennent l’adhésion de leur pays à l’UE, 52,2% sont opposés à l’extradition de Mladic à La Haye. Un sondage qui peut expliquer l’allusion finale du président Tadic à la sordide affaire du trafic présumé d’organes au Kosovo, au centre d’un rapport du sénateur tessinois Dick Marty, présenté l’an dernier au Conseil de l’Europe : selon ce rapport, certains membres de l’Armée de libération du Kosovo (UCK) auraient prélevé, en 1998 et 99, en Albanie, des organes sur des civils serbes, avant de les assassiner. Si pour paraphraser Boris Tadic, la Serbie vient de refermer un chapitre de son histoire récente, elle peine encore à tourner la page de l’indépendance du Kosovo, déclarée unilatéralement voici 3 ans…
Anne Dastakian - Marianne
 
 






Sauvegarde de la Langue Française: manifestation le 18 juin 2011 à Paris

28/05/2011 14:56

Sauvegarde de la Langue Française: manifestation le 18 juin 2011 à Paris


Manifestation monstre pour laversailles_0152_400
SAUVEGARDE DE LA LANGUE FRANÇAISE
à Paris, au Panthéon le 18 juin à 14h30.





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