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« C’est Surprise sur prises » - Et si nous étions tous victimes de la caméra cachée ?
19/05/2011 17:50
Nous ne connaissons pas encore le verdict des prochaines audiences, et en premier lieu celle de vendredi prochain, qui décideront de la liberté et de l’avenir de Dominique Strauss-Kahn. Ce que nous savons en revanche, c’est que la jeune femme de chambre qui est entrée dans la suite du directeur du FMI, croyant vraisemblablement à son absence, à défaut de changer la face du monde, a bouleversé le débat intellectuel français.
C’est à la lecture de l’article tant attendu de Bernard-Henri Lévy que j’ai pris conscience de ce bouleversement. Âmes sensibles s’abstenir. Je vais citer un extrait de phrase qui risque de faire tomber certains lecteurs de leur chaise : « [...]ceux qui, Dominique Strauss-Kahn en tête, avaient commencé de mettre en œuvre des règles du jeu moins clémentes aux puissants, plus favorables aux nations prolétaires[...]». Vous avez bien lu. BHL a utilisé le mot « nations », puis il a utilisé le mot « prolétaires ». Mieux, il a accolé les deux termes. C’est bien simple, depuis que j’ai lu cela, je me demande si Marcel Béliveau est bien décédé en 2009 et s’il ne va pas débarquer pour nous annoncer comme il avait pris l’habitude, avec son délicieux accent québecois : « c’est Surprise sur prises ».
J’ai vérifié et re-vérifié. J’était bien sur « La règle du Jeu » et l’article était bien signé BHL. Au petit matin, je me suis dit que le site de notre philosophe le plus médiatique avait peut-être été « hacké », comme on dit. J’ai rapidement ouvert mon ordinateur et, le site figurant évidemment dans mes favoris, je me suis aperçu qu’il n’en était rien puisqu’une telle erreur aurait été corrigée dans la nuit. Ainsi, ces mots réservés aux nauséabonds souverainistes et aux non moins pestilentiels rouges-bruns, intégraient hier le lexique positif de l’auteur de l’Idéologie française. Ce mardi matin, invité de Pascale Clark sur France Inter, il nous étonnait encore. L’hypocrisie, la tartufferie, tares que nous croyions depuis longtemps -à force d’écouter sagement BHL- réservées à la France, devenaient à notre plus grand étonnement l’apanage des Etats-Unis d’Amérique. Il est loin le temps où ceux qui s’accrochaient au modèle républicain français, comme des moules à leur rocher se voyaient taxés de franchouillards, de rétrogrades, et étaient accusés de nationalisme, parfois aussi d’anti-américanisme, cet antisémitisme des imbéciles.
BHL, accordons lui cela, n’a pas voulu parler de complot, préférant évoquer un emballement médiatique. Il est possible que dans un sursaut, il ait pris conscience qu’après avoir évoqué les nations prolétaires et critiqué les Etats-Unis, verser dans le complotisme et le conspirationnisme pouvait donner l’impression qu’il avait décidé de piquer le fonds de commerce d’Alain Soral et de Thierry Meyssan. D’autres n’ont pas fait preuve de la même timidité. Jean-Christophe Cambadélis nous a expliqué en substance qu’il n’est pas un adepte de la théorie du complot mais que là, quand même, il se pourrait bien que cela en soit un. Michèle Sabban, conseillère régionale et ancienne collaboratrice de DSK, y est allée plus franco. Pour elle, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’une manipulation de portée internationale. La CIA ? Les Chinois ? Wall Street ? C’est fou ce qu’il pouvait gêner, Dominique Strauss-Kahn, en voulant protéger le peuple grec !
S’il n’y avait que les amis de DSK qui perdaient les pédales, ce qui est bien naturel, ce ne serait pas si grave. Dimanche, on a pu assister à un dialogue remarquable au 13H00 de France 2 où étaient invités Alain Duhamel, François Baroin, Caroline Fourest et Franz-Olivier Giesbert. Les deux premiers cités en ont profité très opportunément pour frapper à bras raccourcis sur internet, accusé encore une fois de tous les maux, le ministre évoquant « la France des corbeaux ». Duhamel évoquait l’atmosphère de conspirationnisme régnant sur la toile, tout en n’excluant pas que DSK soit victime d’un complot. On rêve… 98 % des français avaient appris la nouvelle à la radio et non sur leur ordinateur. Les chaînes de télé, depuis quelques heures, ne parlaient que de DSK, évoquant tout et n’importe quoi, mais c’était encore de la faute du Net. Le lendemain, en conclusion de sa chronique, il remettait le couvert. Internet à bon dos. En fait, on a le droit de se comporter en piliers de bistrot au 13h00 de France 2 mais pas derrière un clavier. Il fallait juste nous prévenir ! Quant aux corbeaux de Baroin, le ministre n’était pas mécontent d’aller leur emprunter, quatre jours avant, la formule « Porsche tranquille » afin de mettre les rieurs de son côté à l’Assemblée nationale lors de la dernière séance de questions au gouvernement.
En attendant que toutes ces éminentes personnalités se souviennent que le monde a déjà été suspendu au sort d’une personnalité internationale -Marc Cohen rappelait le cas de Mike Tyson- alors que ni Twitter ni même Internet ne leur fassent de la concurrence, espérons -voire prions, pour ceux qui ont la foi- que le complotisme de ces néophytes forcément zélés ne sombre pas davantage dans le grotesque. D’ici à ce qu’on nous explique dans les prochaines heures qu’on a voulu éviter que le sauveur DSK ne se rende en Europe au chevet de la monnaie unique… Un coup des méchants spéculateurs associés aux adversaires de l’euro ! Miam ! Vont-ils l’oser aussi, celle là ?
David Desgouilles
- Est-ce du Minc, du BHL ou du Jean-Marc Sylvestre ? Peut-être les trois, finalement.
- Cette fois, c’est sûr, c’est du BHL.
- L’auteur de ces lignes ne peut exclure qu’il ne les perdrait pas aussi si son ami le plus cher se trouvait dans la même situation.
http://blog.causeur.fr/antidote/cest-surprise-sur-prises,002081
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Prime aux salariés : Maxi promesse mini certitude !
19/05/2011 17:42
Notre Président a affirmé qu'il ne cèderait pas sur la prime aux salariés. De son côté le Medef, qui refuse toujours son principe, est prêt à utiliser toutes les ficelles juridiques, pour lui tordre le cou ou la minimiser
Lors de son déplacement à Nancy sur le thème de l'emploi des seniors, Nicolas Sarkozy a réaffirmé le fait qu'il ne cèderait pas, au refus des organisations d'employeurs de verser une prime aux salariés : « (...) Exonérée de charges sociales jusqu'à hauteur de 1 200 euros (..) prime, rapellons le, qui serait : « obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés qui distribuent des dividendes en hausse à leurs actionnaires (...) »
En ce qui concerne le Medef, on continue d'estimer que : « (...) cette mesure bafoue complètement le dialogue social dans les entreprises (...) » Sur quoi s'appuie cet argument ?
Il faut lire pour cela, la déclaration de Laurence Parisot, au point presse du Medef du 17 mai dernier, où on apprend « l'amour immodéré » de son mouvement pour le paritarisme ... Du moins, lorsque ça l'arrange !
« (...) Le dossier prime liée à dividendes, est un dossier qui devrait être traité dans le cadre du paritarisme (...) Or, en 2007, une loi a été votée par l’actuelle majorité qui dit : il convient aujourd’hui d’approfondir le dialogue social et la démocratie sociale (...) Vraiment, il ne faut pas que la loi Larcher soit une loi qui reste de l’ordre du symbole, il faut en garder l’ esprit, qui est le signe d’une profonde transformation du dialogue social dans notre pays »
Mais, lorsqu'on explique à Laurence Parisot que les résultats de la croissance au premier trimestre, sont bons, elle reconnaît que : « (...) tout le monde a fait beaucoup d’efforts depuis plus de deux ans pour remettre notre pays sur les rails de la croissance et de la prospérité économique. Il faut féliciter chaque Français pour ce travail (...) »
Alors, une prime pour ces français, qui ont travaillé si dur, se justifierait donc ?
Et bien non, puisque le lendemain, 18 mai : « (...) Laurence Parisot a (...) répété son opposition à la prime pour les salariés des entreprises dont les dividendes progressent telle qu'elle est présentée par le gouvernement. « Le dossier doit être traité à l'intérieur de la négociation que nous menons actuellement (...) »
Et comme il faut ajouter que : L'idée émise début mai par Laurence Parisot et soumise à Xavier Bertrand de demander : « (...) aux dirigeants des 40 plus grands groupes français cotés de faire un geste exceptionnel (...) » vient d'échouer puisque : « (...) la présidente du Medef, qui avait un temps pensé pouvoir fédérer les grands groupes autour d'un engagement commun sur une prime, pour éviter qu'elle ne soit imposée aux PME, n'y est pas parvenue »
Ceci rend caduc les exigences de Xavier Bertrand, dont celle : « Que les employeurs ne prétextent pas de la non-rétroactivité de la prime pour ne pas avoir à la verser » - Les Echos
C'est à dire ?
Et bien tout simplement que le Chef de l'Etat savait, en lançant l'obligation de la prime que celle-ci pourrait être soumise, à un problème juridique de rétroactivité. En clair un problème constitutionnel ! En effet, il l'avait reconnu dans une interview, publiée par L'Express : « On me dit qu'il peut y avoir un problème juridique de rétroactivité (...) »
Et quel est le problème ?
Tout simplement : « Parce-que les assemblées générales d’actionnaires définissant la répartition des dividendes et les modalités de leur versement ont lieu actuellement dans les grandes entreprises. Or le montant de cette prime devra, on le sait, être calculé sur le montant des profits encaissés, donc à partir des comptes-rendus validés par ces réunions d’actionnaires à une époque où la loi n’existait pas » nous explique le site Conseil juridique
Ce qui signifierait, en l'état, que : Au mieux, le montant des primes versées serait de l'ordre symbolique, au pire qu'elle ne verrait jamais le jour ! Et, dans la mesure où la possible annulation de la prime serait une catastrophe pour l'image du futur candidat Nicolas Sarkozy, il y a tout lieu de penser que dans tous les cas de figure, les dindons de la farce seront ... les salariés !
SLOVAR
http://slovar.blogspot.com/
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Terra Nova II - De Bouvines à Valmy - De Ferrand à Ferrand
19/05/2011 17:27
Qui se souvient que Ferrand, comte de Flandres, fut l'un des protagonistes adversaires de la France et donc ennemi de Philippe Auguste qui le battit à plate couture à Bouvines le 27 juillet 1214 avec ses alliés dont Otton IV de Brunswick?
L'homonyme descendant de l'un veut supprimer le peuple, le même peuple qui se coalisa dans les communes qui allaient créer la France.
Le second eut aussi un Brunswick descendant qui promit la déculottée au peuple en arme, lequel allait créer la nation française, si celui-ci ne se soumettait pas à son arrogance. On sait ce qui advint à Valmy le 20 septembre 1792.
Par Voltaire République
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Jack Lang poussé à la démission ?
19/05/2011 17:20
Jack Lang a eu une expression particulièrement malheureuse en commentant sur France 2 l'affaire DSK pour s'indigner du sort réservé à son collègue du PS : "après tout, il n'y a pas mort d'homme...". Cette formulation scandaleuse anime beaucoup de commentaires sur les sites Internet.
La réaction trop militante du PS en faveur de DSK est en train de trouver une figure emblématique : Jack Lang.
Avec une infinie maladresse, ce responsable socialiste a tenté de minimiser la gravité de l'accusation dans des termes à l'extrême provocation.
Les commentaires sur les sites Internet refont de Jack Lang le "laudateur dans l'excès".
C'est un retour bien dangereux aux caricatures des plus mauvaises années Mitterrand. Une situation qui soude la droite alors que le style Sarkozy avait fait naître la division en ses rangs ...
http://exprimeo.fr/article/6827/jack-lang-pousse-a-la-demission.htm
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Le PS et la disparition des féministes en France
19/05/2011 17:15
Forte mobilisation des associations féministes aux Etats-Unis à l'exemple d'une manifestation symbolique devant le FMI. En France, la situation est très différente comme si les féministes avaient disparu.
Le choc actuel altère les réactions.
Mais l'absence de réactions fortes de représentantes d'associations féministes montre la démobilisation quasi-généralisée qui impacte les groupes de ce pays.
La crise a installé une logique de sauve qui peut individuelle. L'affaire DSK prive les français d'une présidentielle "haut de gamme" qui allait les mobiliser.
Ces deux constats peuvent expliquer la différence des couvertures médiatiques qui est considérable entre les Etats-Unis et la France. Pendant longtemps encore ?
Ce qui est étonnant, c'est le calme dont bénéficie le PS par rapport à des associations féministes compte tenu de la maladresse des déclarations effectuées dans les 48 premières heures.
http://exprimeo.fr/article/6826/le-ps-et-la-disparition-des-feministes-en-france.htm
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