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Terra quotas - Le think-tank du PS appelle au racisme «anti-gaulois»
13/05/2011 13:46
Le scandale qui, depuis deux semaines, secoue le football français, n’aura pas été inutile. Parce que, voyez-vous, j’ai enfin compris le problème de la France. Je dois cette avancée conceptuelle à la Fondation Terra Nova, boutique à idées proche du PS : pour vous situer, celle-ci avait proposé, il y a quelques semaines, de remplacer le vote, ce truc un peu éculé, par une sorte de sondage d’opinion géant – j’exagère à peine. Et au début de la semaine, Terra Nova conseillait aux socialistes de qui, non contents de sentir mauvais sous les bras, ont une méchante tendance à voter FN.
Mais revenons au foot. Depuis quinze jours, toutes les belles âmes qui passent habituellement leur temps à compter les gens en fonction de leur origine pour nous expliquer qu’il n’y a pas assez de ceci ou de cela dans les médias, à l’Assemblée ou ailleurs, s’indignent à l’idée que certains responsables de la FFF auraient pu compter, eux aussi, pour en conclure qu’il y aurait « trop de Noirs » dans les centres de formation. En vrai, il s’agissait surtout de nationalité, effective ou potentielle, mais de toute façon, c’est aussi très mal de se soucier d’intérêt national. On peut trouver légèrement contradictoire de célébrer la différence ethnique toute la journée et de dénoncer bruyamment ceux qui constatent l’existence de cette même différence, mais pas du tout : dans un cas, ça s’appelle la diversité, dans l’autre du racisme. Du coup, l’affaire a tétanisé l’ensemble de la classe médiatique et politique, chacun ayant compris que tout propos vaguement en dehors des clous pouvait lui accrocher l’infâmant grelot au revers de son veston pour le reste de ses jours. Au demeurant, nul ne niera que la question est ultra-sensible et qu’en dehors de toute intimidation, il est effectivement préférable de faire attention à ce qu’on dit. Peut-être pas au point de ne rien dire du tout, mais bon.
Pour ma part, je reste assez attachée à l’universalisme républicain qui ne s’intéresse qu’au mérite, mais tout le monde sait que je suis réac. Il faut être honnête, les auteurs de la note de Terra Nova (Olivier Ferrand, Arnaud Flanquart et Arnaud Richard) regrettent eux aussi ce temps où on ne voyait pas les couleurs. Mais puisque c’est fini, mieux vaut, expliquent-ils en substance, regarder les choses en face et feindre d’organiser les mystères qui nous dépassent. Donc, au point nous en sommes, le problème n’est pas qu’il y aurait « trop de Noirs » dans le foot mais qu’il y a « trop de Blancs à la FFF », minée par une « sociologie consanguine ». Il suffisait d’y penser. Du reste, poursuivent-ils, si les propos incriminés n’avaient pas été prononcés par des Blancs, ce ne serait pas du tout pareil. Dis-moi d’où tu viens, je te dirai ce que tu dis. Je ne voudrais pas vexer les honorables terranovistes mais ils n’ont pas inventé grand-chose : pendant la Coupe du monde, alors que les Français de toutes origines se demandaient avec effroi comment ils pouvaient être représentés par cette bande de mal élevés appelée « les Bleus », l’excellent François Bégaudeau expliquait déjà qu’il y avait trop de Raymond, Robert ou Jacques dans les instances du foot.
Si vous voulez mon avis, il faut aller encore plus loin. Le problème de la France, ce n’est pas seulement qu’il y a « trop de Blancs » mais qu’il y a trop de Français quelle que soit leur origine. Encore que me vient une petite idée au nom de laquelle je serais prête à soutenir une politique ferme de quotas. Et si on limitait le nombre de cons ?
Elisabeth Lévy
- Que les lecteurs ne s’étonnent pas de notre timidité sur le sujet qui sera abondamment traité dans le prochain numéro du magazine
http://www.causeur.fr/terra-quotas,9889
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UMP, Parti radical et Confédération: six mois pour choisir
13/05/2011 13:37
Ma dernière note n'étant pas aussi claire que je l'aurais souhaité, ultime tableau récapitulatif de la question de la double/triple appartenance UMP/Parti radical/confédération de centre-droit:
jusqu'au 31 décembre 2011 |
- maintien du contrat d'association entre l'UMP et le Parti radical: les membres du Parti radical peuvent rester membres de l'UMP
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création de la confédération de centre-droit: les membres du Parti radical deviennent membres de la Confédération
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côté confédération: possibilité de double appartenance UMP/Confédération pour des "membres associés"
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côté UMP: impossibilité de double appartenance UMP/Confédération sauf éventuellement pour les membres du Parti radical (conséquence du contrat d'association)
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de janvier 2012 au 31 décembre 2012 |
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à partir de janvier 2013 |
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Laurent De Boissieu
http://www.ipolitique.fr/
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Borloo, Morin, Bayrou: un jour le Centre s'unira...ou pas!
13/05/2011 13:29
Entre l’absence imprévue de Jean Arthuis au Conseil national du Nouveau centre samedi 7 mai et le rétropédalage du Parti radical qui ne devrait plus quitter l’UMP avant 2012, la confédération des centres a-t-elle encore des chances de voir le jour ?
Décidément, rassembler les centristes tient du parcours de santé. Entre les revendications des uns et les réticences des autres, la confédération des centres, promise par Hervé Morin et consorts depuis le mois de février, semble s’évanouir dans l’horizon brumeuse du centre-droit.
Alors qu’en bons petits soldats, les élus du Nouveau centre, réunis à Versailles samedi 7 mai, ont voté comme un seul homme -à la main levée, n’exagérons rien- l’entrée de leur parti dans la confédération des centres, les parlementaires Valoisiens, de leur côté, organisent leur rétropédalage discret.
Numéro 2 du Parti radical, Laurent Hénart a été dépêché, mercredi 11 mai, à l’Assemblée nationale pour annoncer aux journalistes que le PR allait donner son « préavis » dimanche. Plus question de rompre avec l’UMP, les radicaux valoisiens restent dans le parti présidentiel « jusqu’à la fin du contrat de législature en 2012 ». On est bien loin de la fermeté affichée par Jean-Louis Borloo lors de son passage à l’émission « A vous de juger », mais passons. Au PR, radical rime avec hésitant. Conséquences de ce retournement de veste de dernière minute ? Aucune à en croire Hervé Morin : « Il n’y a aucun problème, chacun va à son rythme. » Pourtant, le même Hervé Morin déclarait encore en février dernier : « L'Alliance centriste s'est engagée avec le Nouveau Centre dans une confédération qui a pour fondement l'indépendance de ses membres. Il serait plus convenable que Jean-Louis Borloo et le Parti radical sortent de l'UMP avant de nous rejoindre. »
Le leader du Nouveau centre s’est-il assoupli à l’aube de ses 50 ans et en l’espace de seulement deux mois ? A moins que son faible score dans les sondages (ndlr : Hervé Morin est crédité d’1 % d’intentions de vote) ne le contraignent à soutenir Borloo, par défaut…
Jean Arthuis, président de l’Alliance centriste, a, quant à lui, commencé à émettre ses réserves dès le Conseil national du Nouveau centre samedi dernier. Le sénateur qui devait prononcer un discours comme ses petits camarades futurs co-présidents du rassemblement centriste, Jean-Marie Bockel (Gauche moderne), Hervé de Charrette (Convention démocrate), Jean-Louis Borloo et Hervé Morin, a décidé de sécher l’événement, officiellement pour « raisons personnelles ». Avant d’expliquer quelques jours plus tard au Point.fr que sa participation à la confédération des centres n’était plus acquise. Invité par Marianne2.fr à réagir aux propos de Laurent Hénart, Arthuis enfonce le clou : « Je ne vois pas l’intérêt de faire une confédération dans ces conditions, ce n’est pas l’idée que je me fais de l’indépendance politique. Je ne vois pas comment on peut prévoir de propulser un candidat centriste si on reste à l’UMP. J’attends dimanche (ndlr : le congrès du Parti radical). Si le PR reste dans l’UMP, il peut y avoir un club de réflexion mais pas une confédération. » Sauf immense surprise, on a déjà la réponse. Le président de l’Alliance centriste a d’ores et déjà prévenu Borloo qu’il serait absent dimanche au congrès. « J’ai à faire dans mon département », se justifie-t-il. L’union des centres s’effrite avant même d’exister. « Je ne désespère pas qu’on puisse se rassembler, relativise Arthuis. Le Nouveau centre est indépendant quand même ! »
Enfin, dernière question soulevée par le refus du Parti radical de quitter l’UMP : celle de la double appartenance des parlementaires radicaux. Si comme le souligne le journaliste Laurent de Boissieu sur son blog, « la confédération de centre-droit autorise effectivement jusqu’au 31 décembre 2012 au plus tard la double appartenance […] l’UMP, en revanche, n’autorise pas pour l’instant la double appartenance avec la future confédération. » Conclusion : adhérer à la confédération signifie, de fait, rompre avec l’UMP. Le Parti radical a pris soin de rédiger une motion suffisamment alambiquée pour permettre à ses députés de conserver leur carte du parti présidentiel jusqu’aux prochaines législatives, dans ces conditions, difficile d’imaginer les parlementaires assez inconstants pour rallier, quelques mois plus tard, la confédération.
Les contours de la super-structure transfédérale qui devrait, à entendre ses futurs co-présidents, se transformer en grand parti de centre-droit unifié à la veille des législatives 2012, se brouillent jour après jour. De son côté, le Modem promet que « François Bayrou prononcera une déclaration importante sur la situation politique et apportera sa contribution majeure au débat actuel sur le centre ». Nul doute que le leader démocrate profitera de l'occasion pour répéter, sondage à l'appui, que le centre, c'est lui. Contre toute attente, le délitement du rassemblement centriste tend une perche à celui qui disait vouloir « se tenir à l'écart du panier de crabes ». Encore faut-il que le troisième homme de 2007 la saisisse.
Laureline Dupont - Marianne
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Grèce : la sortie de l’euro fait un pas en avant
12/05/2011 19:52
Il est désormais probable que le processus de déconstruction de l’euro commencera à Athènes. Une réunion qui devait rester secrète s’est tenue au Luxembourg entre grands argentiers de l’Europe pour trouver des solutions à la situation inextricable de la Grèce, après le plan Portugais.
Une situation qui pourrit
Les déclarations de l’Allemagne il y a quelques semaines laissaient présager une telle issue. En l’absence (heureuse) d’euro-obligations, il faut trouver une solution au problème épineux posé par la Grèce. Malgré des plans d’austérité extrêmement sévère, le pays n’est parvenu qu’à réduire marginalement son déficit budgétaire en 2010 (10% du PIB environ contre 12% en 2009, contre un objectif affiché de 8%). Bref, les plans ne donnent pas les résultats escomptés.
Et cela était prévisible (même si, de manière prévisible également, la population ne se révolte pas encore contre les potions amères imposées par le FMI et l’Europe). En effet, il était évident qu’une telle austérité allait prolonger la récession de l’économie grecque, et, se faisant, diminuer les recettes fiscales et augmenter les dépenses, contrariant les plans d’austérité. Résultat, l’assainissement des finances est très lent, détériorant une situation financière qui n’en a pas besoin.
Comme l’a très bien noté Yann, avec l’euro, qui interdit les dévaluations, l’ajustement se fait par le chômage. La Grèce est rentrée dans une spirale infernale du surendettement, en partie du fait qu’elle a trop dépensé, mais aussi à cause de l’euro qui lui a offert pendant quelques années des taux d’intérêt trop bas, qui ont favorisé un comportement trop laxiste. Résultat, on se trouve dans une situation où l’enveloppe prévue il y a un an sera insuffisante pour tenir jusqu’en 2013…
Une perte de temps et d’argent
C’est bien ce que sera ce nouveau plan. Plus nous attendons, plus le problème grossit et sera difficile à résoudre. Il a un an, la dette du pays dépassait 110% du PIB. Au rythme où vont les choses, elle sera de 160% en 2013… La Grèce, qui se retrouve dans une situation proche de celle de l’Argentine en 2001, aurait besoin de deux choses : une restructuration de sa dette, trop lourde à rembourser, et une dévaluation, pour regagner en compétitivité et équilibrer ses échanges.
Car sans dévaluation, la restructuration serait insuffisante puisqu’il faut aussi que le pays équilibre son commerce pour équilibrer sa balance des paiements. Mais l’Europe refuse une telle issue car il est évident que si la Grèce sort de l’euro, la spéculation se déchainera et le processus de décomposition de la monnaie unique sera enclenché. Pire, parallèlement, devant leurs engagements ainsi que ceux de leurs banques, les Etats freinent la restructuration.
Pourtant, les taux à dix ans indiquent que les marchés anticipent in fine un abandon de 40% des créances aujourd’hui ! Seule une décision radicale permettrait peut-être de calmer la situation mais personne n’est prêt politiquement à permettre une telle restructuration, signe des vices de forme de cette construction artificielle et mal conçue. Du coup, les créances pourraient n’être qu’étaler, ce qui, encore une fois, ne fera que repousser le problème, en le faisant grossir.
J’en profite pour vous signaler une analyse dénichée par Edgar. Paul Krugman a qualifié de « folie » la hausse récente des taux de la BCE qui fait monter l’euro. Mais surtout, en pointant que l’Espagne emprunte nettement plus cher que la Grande-Bretagne alors qu’elle est moins endettée et que son déficit est beaucoup plus bas, il en conclut que faire partie de l’euro entraine une prime de risque sur les dettes du fait de l’impossibilité de dévaluer sa monnaie.
Passé un moment, le peuple ou le gouvernement de la Grèce finiront par comprendre que l’euro fait partie du problème et non de la solution. Ils en sortiront, dévalueront et restructureront leur dette. Il n’y a pas d’autres solutions. La question n’est pas de savoir si cela arrivera mais quand.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Les mensonges vont tuer l’euro
12/05/2011 19:49
Rarement les responsables politiques européens se seront comportés de manière aussi peu responsable que vendredi 6 mai. À Berlin, Bruxelles, Rome, Paris et Luxembourg, on s’est tu, on a trompé le monde, quand on n’a pas ouvertement menti. Et tout cela, dans le seul but de garder secrète une réunion de quelques ministres des finances, pendant laquelle – comme on l’apprendra par la suite – on n’aura pris aucune décision et l’on n’aura fait qu’échanger quelques vues sur la situation de la Grèce, qui n’en finit plus de s’enfoncer dans la crise.
En l’espace de quelques heures, les gouvernements des pays de la zone euro sont parvenus à ruiner le peu de confiance que les citoyens plaçaient encore dans leurs plans de sauvetage. Qui croira désormais les déclarations selon lesquelles les Grecs n’ont aucune envie de sortir de l’union monétaire, quand on sait que c’est le président de l’Eurogroupe, le premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, qui était à la tête de cette duperie ? Il commence par nier par écrit que les ministres des finances se sont réunis à Luxembourg. Puis il proclame publiquement sa confiance envers la Grèce. Et enfin, l’on apprend qu’il a invité personnellement les ministres en question.
Tout citoyen qui s’intéresse un tant soit peu à l’Union se demandera désormais, avec étonnement ou agacement, quel est le degré de gravité réel de la crise grecque. Le pays est-il à deux doigts de la faillite en dépit de toutes les aides et des discours discordants ? Cela voudrait dire qu’une autre promesse des gouvernants a fait long feu : celle qui voulait que les Hellènes remboursent l’intégralité des crédits qui leur ont été accordés, intérêts compris. Or, s’ils ne paient pas, c’est le contribuable [européen] qui couvrira les dégâts.
On a menti à dessein au grand public Ce n’est pas la première fois que les citoyens se sentent floués. Déjà, voilà un an, alors que la crise de la dette se faisait de plus en plus menaçante en Grèce et que tout portait à croire qu’Athènes avait besoin de l’aide étrangère, les responsables politiques de Berlin, Bruxelles, et d’autres capitales minimisaient la gravité de la situation. In extremis, ils ont garanti une enveloppe de 110 milliards d’euro de crédits.
Le sauvetage de l’Irlande a suivi le même type de scénario. Pour commencer, les grands pays de la zone euro n’ont pas voulu admettre que le gouvernement de Dublin n’était plus capable de gérer seul la situation. Et puis, tout à coup, on a entrepris de négocier un plan de sauvetage. Enfin, cela a été le tour du Portugal. Le pays se serre la ceinture, le pays réforme, la situation est tendue, certes, mais non désespérée, nous a-t-on servi une fois de plus. Et puis l’on a appris que Lisbonne n’était même pas en mesure de payer les salaires de ses fonctionnaires – et le pays s’est abrité derrière l’aide internationale.
Un mensonge sans explication ni excuses Pour être honnêtes, reconnaissons que les pays de la zone euro, la Banque centrale européenne et la Commission ont été – au début de la crise tout au moins – dépassés par les événements, et ont peut-être longtemps cru, en effet, que ces pays s’en sortiraient sans aide extérieure. Mais, depuis le 6 mai, les choses ont changé. Ce vendredi là, on a menti à dessein au grand public. On en a la preuve, pour la première fois. Et deux jours plus tard, toujours ni explication, ni excuses pour ce mensonge. Les responsables politiques concernés gardent le silence.
S’ils sortent indemnes de cette affaire, l’union économique et monétaire en sortira en revanche affaiblie. Car cette tromperie apporte de l’eau au moulin de tous ceux qui aimeraient se débarrasser de l’euro. Et enflamme l’imagination des contribuables qui doutent de revoir un jour la couleur de l’argent qu’ils ont prêtés.
La scène politique peut peut-être ignorer encore les états d’âmes des citoyens, mais les responsables ne pourront pas échapper à la loi des marchés. Pendant la grossière erreur de communication du 6 mai, l’euro perdait encore jusqu’à deux centimes sur le dollar, et les investisseurs se réfugiaient sur les valeurs américaines. Une chose est sûre : pour faire revenir la confiance, la duperie délibérée du 6 mai doit avoir des conséquences.
Cerstin Gammelin
SÜDDEUTSCHE ZEITUNG
http://www.debout-la-republique.fr/Les-mensonges-vont-tuer-l-euro.html
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