|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
[ Gaullisme local ] [ Revues des blogs ] [ Evènements ] [ TV, Radios, Journaux ] [ Lecture gaullienne ] [ Gaulliste libre ]
|
|
|
|
Révolutions arabes : pour Todd, "Allah n'y est pour rien" !
11/05/2011 14:15
On finira bel et bien par assimiler Emmanuel Todd à un « prophète », lui qui vient de proposer de congédier Allah. N’est-ce pas lui qui pronostiqua, bien avant qu’elle n’advienne, la chute de l’Union soviétique ? N’est-ce pas lui qui annonça, dès 2006 le déclin de la puissance américaine ? Quant à l’évolution actuelle du monde arabe, force est de constater qu’elle accrédite avec force les hypothèses avancées en 2007 dans Le rendez-vous des civilisations.
Dans son dernier ouvrage, Allah n’y est pour rien (arretsurimages.net, avril 2011), Todd revient avec brio sur son interprétation démographique des évènements à l’œuvre au Moyen-Orient. Dans ce petit livre d’une centaine de pages tiré d’une émission télévisée, le politologue explique comment l’entrée dans la modernité des pays arabes était, pour lui, éminemment prévisible.
Élargissant ensuite l’application de sa méthode prédictive à de nombreux autres pays, il nous donne à penser le monde d’hier et de demain, et nous invite à une relecture des histoires de la France, de l’Allemagne, de la Chine, de la Russie ou de l’Iran.
Concernant le monde arabe, Emmanuel Todd considère qu’Allah doit plaider « non coupable ». Pour lui les actuelles secousses y sont absolument profanes, leurs causes étant essentiellement d’ordre démographique et anthropologique.
L’explication par l’anthropologie et la démographie
Selon Todd, plusieurs axes d’analyse s’imposent. Il pointe un premier facteur propre à induire de surprenants changements de paradigme : le taux d’alphabétisation. « Quand on sait lire et écrire, on peut lire un tract. On peut même en écrire un », s’amuse-t-il. Tout en rappelant que la Révolution française s’est produite quand 50% des hommes du Bassin parisien ont su écrire, il met l’accent sur l’excellent taux d’alphabétisation d’un pays comme la Tunisie.
Le second facteur, quant à lui, consiste en la baisse de fécondité, qui correspond également à une montée de l’alphabétisation des femmes. Tout comme l’alphabétisation des fils distend les liens avec les pères analphabètes et dilue le rapport à l’autorité, la chute du taux de fécondité signe une tendance à l’émancipation des femmes, et une modification de la nature des rapports hommes/femmes.
Le troisième facteur est anthropologique et permet d’interpréter les structures familiales. Celles-ci sont essentiellement patrilinéaires et relativement endogames dans le monde arabe. Toutefois, la progressive perte d’intérêt pour le mariage endogame se révèle un autre facteur puissant de modernisation. Initialement surpris que l’incendie se propage de la Tunisie à l'Égypte moins alphabétisé et à la fécondité demeurée élevée, le démographe fait par la suite le constat suivant : sur le plan des habitus matrimoniaux, l'Égypte n’est pas un pays arabe comme les autres. En effet, le taux d’endogamie y est passé de 25% à 15% en vingt ans. La société Égyptienne a donc subi une transformation très profonde.
Taux d’alphabétisation, de fécondité, d’unions endogames, structure familiales, tels sont les éléments qui, selon Emmanuel Todd, ont déjà fait basculer deux pays arabes, et en secouent beaucoup d’autres. Quant à Allah, il n’en n’est pas question ici. Si l’on a beaucoup dit après la mort d’Oussama Ben Laden, que les révolutions arabes l’avait tué avant les américains, la grille de lecture démographique autorise une autre lecture : l’islam fanatique de Ben Laden et de ses sicaires était l’expression d’une profonde « crise de transition » dans une région du monde en proie à une tectonique des plaques bien antérieure au 11 septembre 2001. Une « crise de transition » comme il y en eut d’autres auparavant, et comme nous serons probablement amenés à en voir à nouveau.
Violences post-révolutionnaires : une constante partout dans le monde
Le nazisme selon Todd ? Une crise de transition particulièrement violente, dans un pays, l’Allemagne, ou régnait un système de familial de type « souche inégalitaire », qui conditionne tout entier une conception non-universaliste du monde. Cela s’est conclu de manière sanglante pendant la Seconde guerre mondiale, et se poursuit aujourd’hui sous une forme considérablement pacifiée. Les structures familiales allemandes seraient, selon Todd, l’explication ultime de l’égoïsme de ce pays, et de sa piètre aptitude à la solidarité européenne.
Le communisme, selon Todd ? La crise de transition de pays possédant des structures familiales autoritaires et égalitaires, mais qui ne doit en aucun cas nous dissuader de croire en la vocation démocratique de la Russie, ou de la Chine.
Le khomeynisme iranien ? Sas de décompression d’un pays ayant vécu, en 1979, une révolution bien antérieure à celles de ses voisins arabes, et qui subit actuellement un spasme post-révolutionnaire naturel et temporaire Ce pays aux structures résolument modernes, maltraité pas des puissances étrangères lui ayant imposé un « effet de freinage », devrait très bientôt nous surprendre.
Quel avenir pour le monde arabe ?
Dès lors, partant tout à la fois de l’exégèse toddienne des pyramides des âges et des exemples russe, chinois, iranien, allemand, ou français, quelle issue envisager pour ces révolutions arabes qui semblent aujourd’hui marquer le pas ?
Pour le démographe, certaines sociétés arabes se sont transformées si vite que le rythme de stabilisation devrait être rapide. Face au pessimisme qui pourrait gagner l’observateur inquiet des violences interconfessionnelles en Égypte ou à la montée de la popularité du parti islamiste Ennadha en Tunisie, Todd nous renvoie aux temps longs de l’histoire et au souvenir de la Révolution française : « pour le moment, ça ne s’est pas passé trop mal en Tunisie (…) le Révolution française, vue d’aujourd’hui, est merveilleuse, mais si l’on additionne les massacres de Vendée et les guerres révolutionnaires, on arrive de tout de même à un million de morts ».
L’optimisme est moindre dès que l’on aborde le cas libyen, même si l’accroissement de l’alphabétisation et la baisse de la fécondité y ont débuté de manière encourageante. Pour notre auteur, la cause en est simple : la Libye est un pays de rente pétrolière. Dès lors, l’Etat central y est peu dépendant de l’impôt, donc de sa propre population, et peut s’offrir des mercenaires constituant un système répressif totalement désolidarisé du peuple.
Quoiqu’il en soit, de l’ensemble de ces convulsions révolutionnaire, Emmanuel Todd retient cet élément essentiel : l’islam est un facteur secondaire, voire négligeable. C’était déjà ce qu’il souhaitait montrer dans Le rendez-vous des civilisations, ouvrage répondant sans appel à la théorie bien connue du « choc des civilisations ». Mais, à vouloir absolument contredire Huntington, à supposer un rendez-vous, une convergence démocratique inexorable de toutes les Nations, n’en vient-on pas à accréditer malgré soi l’irénisme sans anicroches d’un Fukuyama et de la « Fin de l’histoire » ?
| |
|
|
|
|
|
|
|
GIEC : tout est possible.
11/05/2011 14:11
Pas loin de 77 % d'énergie renouvelable en 2050, contre 15 % dans certaines estimations, alors que nous sommes -déjà- à 13 %.
Quel est le problème ? Les 15 % sont le résultat de la pression des lobbys énergétiques, les 77 % d'une vue plus objective de la situation.
Comme l'a dit un internaute, 99 % de la population NE VEUT PAS changer, 99 % sont dans le déni total. L'énergie fait partie des avantages acquis, encore plus pour les plus riches.
Qu'est ce que vous voulez, quand on jet-set, on ne va pas prendre le train.
Reste que l'étude du GIEC, montre une poussée, une poussée Braudelienne et séculière.
"En dépit des difficultés financières mondiales, la part des énergies renouvelables a augmenté en 2009 : énergie éolienne - plus de 30 % ; énergie hydroélectrique - 3 % ; énergie photovoltaïque raccordée au réseau - plus de 50 % ; énergie géothermique - 4 % ; chauffage solaire de l'eau - plus de 20 %. Par ailleurs, la production d'éthanol et de biodiesel a augmenté de 10 et 9 % respectivement. "
Tous les changements des conditions de vie, ont commencés par les pauvres, les plus riches s'approvisionnant au prix du marché.
300 GW de capacités électriques supplémentaires ont été installées, donc 140 GW de renouvelable.
"Plus de 50 % des capacités mondiales de production d'électricité issue des énergies rebouvelables sont implantés dans les pays en développement "
Donc, la règle d'or braudelienne a été respectée. Les pays "développés" ont aussi à lutter contre, à la fois des habitudes, des exigences, des droits acquis, un manque d'imagination, et faut il le rappeler, contre des gens bien en cour.
Faut il rappeler l'hypertrophie du nucléaire en France.
La production décentralisée, largement autoconsommée aussi, va à l'encontre du dogme et du paradigme actuel : le tout marché. En effet, si vous habitez une maison passive, vous ne dépendez plus ou très peu du marché, au moins pour la consommation de la maison, vous échappez donc à ses bienfaits.
On entre donc dans un monde soviétique, ou "hors la norme" est hors la loi. Parce que cette évolution, c'est juste une évolution de normes.
Le libéralisme économique est donc destiné, de gré ou de force, aux poubelles de l'histoire. Le libéralisme récent ne s'appuie que sur une chose : une énergie abondante et bon marché, et la complicité des pouvoirs publics.
" Pour la compagnie d'électricité Tepco, l'une des plus grandes entreprises dans le monde et exploitant de l'usine nucléaire de Fukushima, cette université avait remis un rapport d’étude portant sur le potentiel des énergies renouvelable dans la pays du soleil levant. Les résultats de l'étude avait de quoi faire frémir le géant nippon de l’énergie : le pays serait en mesure, avec des éoliennes, énergie solaire, énergie géothermique et des machines à gagner de l'électricité à partir de vagues de l'océan à répondre aux besoins énergétiques du pays."
Là aussi, comme dans le travail clandestin, il n'y a qu'une explication : la complicité des pouvoirs publics.
Vouloir contrôler, c'est dans l'optique actuelle, du stalinisme, et c'est vrai que le stalinisme voulait contrôler les comportements économiques.
Les plus lourdes condamnations concernaient le "sabotage économique".
De l'autre côté de l'Atlantique, j'ai souvenir qu'un secrétaire d'état US (époque Roosevelt) alla personnellement rosser un employeur et un employé, qui l'un avait proposé un salaire inférieur au salaire minimum, et l'autre l'avait accepté.
Mais la dictature du tout marché est largement aussi sanguinaire, tueuse et autoritaire que celle du moustachu géorgien. Mais, elle sait davantage éviter la critique.
Comme l'a dit Jospin pour résumer leur pensée : l'état ne peux pas tout. Mais il fallait surtout lire : l'état ne veux pas.
Reste que la guerre d'Irak a coûté déjà plus cher au consommateur US, que l'adaptation des USA aux économies d'énergies.
Par Patrick REYMOND
| |
|
|
|
|
|
|
|
La Chine roule en voiture... les USA se mettent au vélo.
11/05/2011 14:02
D'abord, GM, Ford et Chrysler ont du mal à vendre leurs gros modèles, et ne les vendent qu'avec des moteurs les plus économiques, ils ne font un tabac qu'avec leurs pitis véhicules, qu'ils méprisaient, il y a peu.
Comme Renault qui a été sauvé par Dacia, qui ne devait même pas être commercialisé en France, "pasqueu" ils ne correspondaient pas, à l'exception du prixet de la simplicité, aux demandes des consommateurs. Pensez, une caisse sans l'enlève tampax automatique.
Mais, Vélo et Scooters se vendent bien, en 1963, il n'y avait que Terry la grenouille qu'on voyait sur un engin pareil et Curt en deudeuche, qui consommait seulement 6 litres au cent, mais qui passait pour une voiture d'original (bien avant Columbo).
Bien entendu, la principale occupation des ados, c'était de griller de l'essence en faisant le tour de la ville.
La demande mondiale s'établissait à 86.05 millions de barils jours au premier trimestre 2007. Aujourd'hui, au 1° trimestre 2011, elle s'établit à 87,62, soit une augmentation de 1.82 % en 4 ans...
Donc, la "croissance" mondiale, est largement fictive... Largement inférieure à la croissance démographique...
Par Patrick REYMOND -
| |
|
|
|
|
|
|
|
Effondrements de civilisation.
11/05/2011 13:58
Historiquement, il n'y a pas que l'île de Pâques qui a connu l'effondrement de sa civilisation.
Les effondrements sont mêmes monnaie courante.
Très proche de l'ile de Pâques, les îles Marquises ont connus une dépopulation très sévère, passant de 100 000 habitants lors de leurs découvertes, à 1 800 au XIX° siècle.
Le Mexique de 1520 avait 25 millions d'habitants, celui de 1700 1.5 millions.
Le Cambodge est passé de 25 millions aussi au XII°, à 500 000 habitants lors de la conquête française.
La France, elle même a connu une très sévère crise d'épuisement du milieu naturel au XIV° siècle. Selon les auteurs, la population est au minimum de 20 millions, et au maximum de 40. Un siècle plus tard, c'est 8.
Certaines provinces chinoises sont décrites entiérement dépeuplées à certaines époques. On y marche sur les ossements, sans y croiser un humain. (La prise du pouvoir par les communistes est extrêmement économe en vies humaines, dans les années 1920, les catastrophes naturelles qui tuent, 5, 10 ou 20 millions de personnes sont annuelles, et ne donnent droit qu'à un entrefilet dans la presse de Shangaï et rien du tout dans la presse occidentale...)
En réalité, tous les pays d'ancienne civilisation ont connus des accidents démographiques, soient importants, soit catastrophiques.
En réalité aussi, la seule chose qui ait infirmé Malthus, c'est l'énergie fossile. Plus récemment, le pangermanisme aussi prend pour référence un monde fini.
Les catastrophes, sont plus souvent l'oeuvre humaine, mais plus souvent d'une carence des élites politiques de l'époque.
Les Marquises ont été décimés par la syphilis, mais l'ile de Pâques par la crise politique. L'Amérique amérindienne a connu la dépopulation du fait de son long isolement, puis de son décloisonnement. Le choc microbien a été mortel.
Comme le dit Dimitri Orlov, une crise entraine la fin de l'investissement. Quelle est le problème de l'époque actuelle ? C'est justement que l'attitude de l'élite vis-à-vis de l'investissement a changé.
Un simple article le démontre : "Energies vertes, un scénario alternatif crédible mais coûteux".
77 % de l'énergie pourrait être renouvelable en 2050.
"les investissements dans la production d'électricité devraient être compris entre 1.360 et 5.100 milliards de dollars d'ici à 2020, puis entre 1.490 et 7.180 milliards de dollars au cours de la décennie suivante ".
Cela a l'air énorme, mais représente en fait... 1 % du pib... Pour la France (pib 2009 : 2649 Milliards USD), on arrive a un montant cumulé sur 10 ans de 270 milliards de USD, très largement inférieure à l'argent flambé dans la bulle immobilière, aux intérêts de la dette.
Le problème est davantage lié à l'hypertrophie de la finance, et du manque de tonus de l'économie réelle.
Le problème vital est que les hommes politiques s'occupent de fanfreluche et non de l'essentiel. Mais c'est la marque des fins de civilisations.
Les lobbys s'occupent de leurs intérêts, mais les hommes politiques ne s'occupent pas de l'intérêt général, ils se contentent de leur obéir.
Tant pis si les commandes ne répondent plus. La crise semble rebondir, la production industrielle en mars plonge. Les américains achètent des vélos ( + 10 %)et des scooters ( + 50 %), GM a -encore- des problèmes avec ses trucks et ses gros machins, et que les bredins qui la dirige, ne pensent à rien.
L'énergie chère condamne ses gros modelés.
On a beaucoup trop de mal a imaginé un monde nouveau, alors que l'ancien s'effrite.
Pour ce qui est des économies d'énergie, la façon la plus facile d'y arriver, c'est par la crise économique.
Remettre des lignées sous le même toit, même sans changement technique, ils consommeront moins de frais de structures.
Par Patrick REYMOND
| |
|
|
|
|
|
|
|
La nationalisation de TOTAL, une nécessité !
11/05/2011 13:52
Les automobilistes - c’est-à-dire souvent ceux qui sont contraints de prendre leur voiture pour aller travailler, notamment par manque de transports en commun - se voient aujourd’hui infligés un prix à la pompe moyen de plus de 1,5 euros pour un litre de sans plomb !
Déjà frappés de plein fouet par la crise et soumis à la rigueur du gouvernement pour sauver les banques de la faillite, les travailleurs contraints de prendre leur véhicule chaque jour subissent donc désormais un véritable racket qui ponctionne dramatiquement leur budget.
Alors que la ministre d’opérette Christine Lagarde fait dans l’incantatoire, faisant mine de supplier les pétroliers et les distributeurs de baisser leur prix, elle oublie purement et simplement que 60% du prix de l’essence est composé de taxes. Le gouvernement pourrait donc agir dans l’instant, plutôt que d’attendre des rapports destinés à enterrer les situations de crise.
Quant à la chute des cours du pétrole sur les marchés - jusqu’à 15% ! - elle devrait bien entendu justifier que le gouvernement exige une répercussion immédiate de la chute à la pompe, sous peine de sanctions lourdes. Or, c’est tout le contraire qui se passe : les prix flambent et le gouvernement baisse les yeux.
Lorsqu’on pense que TOTAL, dont le marché principal est la France, n’y fait plus travailler qu’une partie résiduelle de ses salariés et n’y paye plus d’impôts, on croit rêver !
Comme le gouvernement peut-il laisser une entreprise privée racketter ainsi les citoyens sans même exiger la contrepartie d’un impôt décent ? Tout au contraire, ce sont les automobilistes qui payent aujourd’hui cet impôt à la pompe dans des proportions ahurissantes !
C’est la raison pour laquelle je présenterai dans mon projet pour l’élection présidentielle de 2012 un plan concret pour la nationalisation de TOTAL, afin que la reconversion énergétique de la France soit assurée par le réinvestissement des bénéfices dans les énergies nouvelles, et que le prix à la pompe soit enfin raisonnable pour des citoyens qui seront les véritables vecteurs de la richesse et de la croissance future du pays.
par Nicolas Dupont-Aignan
http://www.egaliteetreconciliation.fr/La-nationalisation-de-TOTAL-une-necessite-6526.html
| |
|
|
|
|