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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Présidentielle 2012 : tous candidats !

11/05/2011 10:16

Présidentielle 2012 : tous candidats !


Jean-Pierre Chevènement, Patrick Lozès... Autant de personnages publics qui se déclarent candidats à la présidentielle de 2012, que Variae qualifie de « candidats pourquoipasmoi ». Ils se présentent, évidemment, uniquement par sacrifice, pour représenter une idée et par souci de responsabilité.

Alors que 2012 et l’élection présidentielle approchent à grands pas, le rythme politique s’accélère et les candidatures s’amoncèlent. Variae, blog privé, n’en défend pas moins une certaine idée du service public d’information et d’indignation, et se fait donc un point d’honneur à ne pas laisser ses lecteurs dans le flou, le doute ou l’incompréhension face à ce maelström politico-médiatique. Mettre un peu d’ordre et de typologie parmi les candidatures est déjà une façon d’y voir plus clair ; après avoir envisagé il y a quelques semaines la catégorie des candidats appelés à se présenter à la demande générale et pressante de leurs pairs, je vous propose aujourd’hui de nous pencher sur un genre de candidature plus modeste, mais non moins légitime : les candidats pourquoipasmoi.

Le candidat pourquoipasmoi est un individu public, on ne peut le nier ; disons qu’un nombre non négligeable de ses concitoyens a le sentiment de l’avoir déjà vu à la télévision débattre face à Zemmour ou Taddéi, ou lu dans le NouvelObs ; ou se souvient, s’il est déjà d’un certain âge, d’une période plus faste où il était franchement plus connu (il pouvait alors prétendre à être candidat tout court). Parfois, il faut éclaircir quelques ambiguïtés sur son nom ou sa fonction : non,
Patrick Lozès ne se prénomme pas Stéphane et n’est pas patron d’un célèbre institut de sondages, non, Jean-Pierre Chevènement n’est pas le président d’honneur du PRG, ni même du PS. Pourquoipasmoi, justement, a une fonction et un petit pécule politique sur lequel il entend bien faire prospérer sa candidature : l’un dit représenter les noirs et « veut faire entendre la voix des “minorités”, des “non représentés”, des “invisibles” » ; l’autre, incarnant une certaine idée de la République, fustige le « pacte de compétitivité » et réclame d’autres perspectives que « l’Europe et l’euro ». Un de leurs glorieux prédécesseurs, Hervé Morin, entendait de même « défendre le projet centriste » à la présidentielle. Pour simplifier, disons que pourquoipasmoi appartient à la grande famille des candidats de niche ; mais que sa principale difficulté, ajouteront les mauvaises langues, consiste à en sortir, de la niche.

Oh, ne croyez pas que pourquoipasmoi y aille de gaieté de cœur, la fleur au fusil, l’égo en bandoulière, à la présidentielle. Très peu pour lui, même. Il aurait largement préféré regarder le match depuis la touche ou les gradins, hocher la tête avec approbation quand ses idées étaient défendues, verser une petite mais digne larme le jour de la victoire de celles-ci, s’en aller anonyme, dans la foule, fêter quelque Bastille ou Stade Charléty. Oui mais voilà : pourquoipasmoi est un homme de devoir et de conviction. Alors que les candidats-superstars sont appelés par leur famille politique à se présenter, lui est appelé par la situation. D’abord il a regardé les autres candidats : qu’ont-ils de plus que lui, finalement ? « Quand je me regarde, je me désole, quand je me compare, je me console » (disait le grand
Moscovici, pourquoipasmoi reconverti, depuis, en soutien de candidat-superstar). Puis il a pris la mesure du non-respect de ses idées. Que propose-t-on pour les minorités, hein ? Pas grand chose selon Lozès, qui se présente à cause de « l’apathie” d’une gauche le plus souvent tétanisée par les procès en laxisme et “droit de l’hommisme” qu’on lui intente ». Et si Jean-Pierre Chevènement se présente « pour faire bouger les lignes », c’est qu’il avait beau les scruter durant de longues heures, elles ne changeaient pas d’un iota, les lignes. Qu’on se le dise : pourquoipasmoi n’est pas le banal candidat d’une idée : il est une idée devenue candidate.

Inutile de le cacher, il y a une controverse scientifique sur la trajectoire politique de pourquoipasmoi (appelons-le PQPM, pour simplifier), une fois le moment de la déclaration de candidature passé. Certains experts défendent la thèse audacieuse selon laquelle PQPM ne serait qu’une variante d’un autre type de candidat, le retenezmoioujefaisunmalheur (RMOJFUM). RMOJFUM est une canaille bien connue des politistes, un gredin qui fait mine de déposer une candidature, potentiellement gênante pour les autres candidats, mais ne l’utilise en réalité que comme une sorte de menace pour obtenir quelque chose : promesse, poste, statut quelconque dans la campagne d’un candidat-superstar, exposition médiatique. RMOJFUM se dévoile en général dans les tout derniers mois avant le scrutin, où, par souci de responsabilité, et après avoir obtenu gain de cause, il se retire de la course. Néanmoins, soyons clairs, l’immense majorité des gens compétents en la matière refusent d’assimiler PQPM à RMOJFUM. Oui, PQPM pourrait éventuellement envisager de suspendre sa candidature, si les conditions politiques et idéologiques étaient réunies. Mais on en est loin. Qu’on ne lui parle pas de 21 avril, à PQPM : il n’est pas « irresponsable », il ne cache pas « laisser une porte ouverte ». Mais il en a plus qu’assez des fausses « promesses ». Et puis, vous dirait Jean-Pierre Chevènement, « les forces principales, le PS et l’UMP », feraient bien de s’interroger sur « leurs responsabilités » dans ce 21 avril. Eh oui.

Laissons le mot de la fin à PQPM : « Ma détermination est totale ».

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La préférence nationale et son impact sur les travailleurs français

11/05/2011 10:12

La préférence nationale et son impact sur les travailleurs français


Dans cette tribune, Jacques Sapir s'intéresse aux conséquences économiques de l'application de la « préférence nationale ». Au delà de la moralité plus que douteuse de ce principe, il explique que cette mesure est économiquement incohérente : cela entrainerait une dégradation des conditions de travail, une perte indirecte pour les impôts et une explosion du travail clandestin.

Les déclarations récentes du Front National et de sa présidente, Mme Marine Le Pen, insistent beaucoup sur la question du pouvoir d’achat, du travail et de la condition des travailleurs, avec y compris des références plutôt positives à l’action syndicale. Dans le même temps, on trouve dans le programme du FN des dispositions qui, sous couvert de « préférence nationale » vont dans le sens d’une fragilisation de la situation des travailleurs français.

Cette incohérence doit être expliquée.

Nous trouvons ainsi dans le programme, tel qu’il est affiché sur le site web du Front National, au chapitre de la sécurité sociale, les propositions suivantes :


Sécurité Sociale :

Le maintien des prestations sociales (hors « Famille ») pour les travailleurs étrangers légalement présents en France mais en concrétisant la préférence nationale par une majoration des cotisations selon le schéma suivant :
-    - Majoration de 35 % des cotisations patronales « Maladie ».
-    - Majoration de 35 % des cotisations salariales et patronales « Chômage ».
-    - Aucune majoration des cotisations pour la « Vieillesse ».

Source :
Site du Front national
 
Nous n’évaluerons ici que les effets économiques et sociaux de ces mesures en dehors de toute référence au cadre moral et institutionnel.

Admettons que ces mesures soient appliquées. Elles provoqueraient un renchérissement du coût du travail des « travailleurs étrangers légaux ». Or, on le sait par de nombreuses études, les emplois occupés par ces travailleurs (dans le bâtiment, les travaux publics, la restauration, les services à la personne) ne pourraient pas être occupés immédiatement pas des chômeurs de nationalité française. Les entreprises qui emploient ces travailleurs n’auraient donc le choix qu’entre réduire brutalement leur activité (avec les conséquences dépressives que cela entraînerait sur le reste des activités occupées par des travailleurs français) ou faire passer une partie importante de leur main-d’œuvre en situation de clandestinité.

Cette seconde solution a de grandes chances d’être celle qui serait retenue massivement, dans la mesure où elle permet, du point de vue des entreprises, de ne payer aucune charge, et donc représente de fait une baisse du coût du travail. Ceci signifie donc qu’une partie importante des travailleurs immigrés « légaux » deviendrait, par la grâce à cette législation, des « clandestins ». Le coût pour l’économie française en serait considérable, qu’il s’agisse du manque de charges ou de la diminution fictive du chiffre d’affaires et des profits des entreprises et, bien entendu, des impôts y afférant.  Ainsi, loin de représenter un « gain » pour l’économie, ceci impliquerait une perte non négligeable. Le coût indirect pour les travailleurs français serait donc loin d’être nul.

Bien entendu, on pourrait poursuivre les entreprises licenciant leurs travailleurs pour les réembaucher ensuite (soit directement soit indirectement) clandestinement. Mais, dans la lutte contre le travail clandestin, encore faut-il que le « bâton » (autrement dit les contrôles et les amendes) soit proportionnel à la « carotte », soit à l’incitation pour l’entreprise de se livrer à cette pratique. Or, si la proposition du Front National était appliquée, l’incitation pour les entreprises (la « carotte ») serait considérable. Les chefs d’entreprises auraient recours à toutes les manœuvres possibles pour tourner la loi. Les conséquences de cette mesure sur l’expansion du travail clandestin (ce que l’on appelle le travail « au noir ») seraient énormes. Il faut noter que, dans le système américain on a des situations de ce genre et qu’elles ont contribué à la baisse des salaires dans le secteur de la construction.

Au contraire, l’égalité de situation entre travailleurs français et étrangers participe à la réduction de l’incitation au travail clandestin.

Mais ce n’est pas tout. Les conséquences directes sur les travailleurs français seraient elles aussi importantes.

Le travail « clandestin » coûtant moins cher à une entreprise que le travail « légal », si l’incitation à basculer vers l’emploi de travailleurs non déclarés est importante, on devrait assister à une substitution de ces travailleurs aux travailleurs français, en particulier dans certaines branches, ou pour le moins une tendance à imposer aux travailleurs français les mêmes conditions que celles qui seraient imposées au « étrangers » désormais clandestin.

De plus, la présence sur un chantier de travailleurs « clandestins » et de travailleurs « légaux » rendrait bien plus difficile l’activité syndicale et le recours à la grève pour la défense des droits des travailleurs. On aurait de fait une tendance à l’alignement de fait des conditions de travail et de rémunération des « légaux » sur celles des « clandestins », ce qui implique une baisse (relative ou absolue) des salaires des travailleurs français.

Ainsi, en dehors de tout jugement moral sur le principe de la préférence nationale dans le domaine social, on peut en conclure que l’application des mesures qui aujourd’hui sont proposées par le Front National provoquerait :
-    Une dégradation directe de la situation des travailleurs français dans les branches où l’emploi de travailleurs immigrés légaux est important, que ce soit par éviction du travail « légal » au profit du travail clandestin ou par l’effet de l’alignement des conditions de travail sur les plus mauvaises du fait de la détérioration des conditions de l’activité syndicale.
-    Une dégradation indirecte de la situation des travailleurs français en raison du manque à gagner pour l’État résultant de l’accroissement massif du travail clandestin (ou « non déclaré ») ou de la baisse d’activité qu’entraîneraient de telles mesures.
-    Un accroissement important et rapide de l’économie clandestine.

On peut donc juger ce projet moralement inique ou d’une légalité douteuse. Mais, le point essentiel est qu’il aboutirait à dégrader la situation de ceux que l’on entend par cette mesure même protéger, les travailleurs français. Si l’égalité dans les conditions de travail et de rémunération – dans le cadre du territoire français - a été obtenue par un long travail des organisations syndicales ce fut en réalité moins poussé par des raisons morales (même si ces dernières ont pu être importantes pour certains syndicalistes) que par le constat, fait à l’époque, que toute discrimination entre travailleurs immigrés et travailleurs français se retournerait contre ces derniers.

La proposition du Front National est donc incohérente avec l’effet qu’elle veut obtenir, si ce qui est visé est bien l’intérêt des travailleurs français. Elle témoigne de la contradiction qu’il y a à vouloir maintenir des mesures qui ne sont justifiées que par une idéologie xénophobe et à prétendre prendre en compte l’intérêt des salariés. Entre l’ancien et le nouveau, il faudra choisir, sous peine de perdre sa crédibilité.

Jacques Sapir - Tribune
 
Dessin : Louison





Auront-ils le scalp de Laurent Blanc ?

06/05/2011 10:04

Auront-ils le scalp de Laurent Blanc ?


Le football français dans la tourmente -Episode II

Il s’en pourlèche déjà les babines. Quel plaisir cela sera, pour le fondateur et directeur du marketing1 de Mediapart, le sémillant Edwy Plenel, d’accrocher le scalp de Laurent Blanc au dessus de la porte de son bureau. Des ministres, c’est très commun de les faire démissionner. Et puis, tout le monde les déteste, on pourrait finir par vous accuser de populisme. Mais un sélectionneur national ! Et pas n’importe lequel. Pas un Domenech honni ! Un sélectionneur populaire ! Cela en jetterait, n’est ce pas ?

Il a les trémolos dans la voix quand il parle avec condescendance de son copain Laurent, qu’il a eu au téléphone, et dont il veut croire que non, finalement, il n’est pas raciste. Mais c’est horrible n’est ce pas, de s’attaquer à des enfants de douze ans. Et il la répète plusieurs fois l’expression « enfants de douze ans » qu’on voudrait trier selon la couleur de leur peau. Lorsque Lilian Thuram parle ainsi, on imagine Blanc dans un uniforme de SS caressant d’une main la tête d’un enfant blond qui aura le droit d’entrer à Clairefontaine et désignant à un autre à la peau noire la direction du train. Il apprend vite, Thuram, les leçons de Tonton Edwy.

Il n’est pas ici question de traiter du fond. Nous l’avons fait dimanche. Nous examinons les forces en présence dans cette guerre médiatique autour du maintien ou du départ de Laurent Blanc à la tête de l’équipe de France. Ainsi, d’autres que moi, ou autres néo-réacs2 de la pire espèce, ont courageusement pris la défense du sélectionneur. Peu après avoir rendu ma copie à Causeur, samedi, j’ai pu lire Julien Dray sur son profil Facebook. Il expliquait à quel point il respectait Laurent Blanc, qu’il connaissait et considérait comme un homme de gauche sincère. Au passage, l’ancien co-fondateur de SOS Racisme qualifiait Plenel de « toujours aussi démago ». Dans le milieu du foot, on a  pu voir Dominique Rocheteau, connu pour son engagement à gauche, se faire aussi l’avocat du sélectionneur.

Et, ce soir, dans le Monde, on peut lire un entretien fort intéressant de Malek Boutih, ancien président de SOS Racisme. Boutih, secrétaire national du PS aux questions de société, explique que Laurent Blanc n’est pas, en réalité, attaqué pour les raisons invoquées. Mais qu’il se trouve, par sa position et sa réussite actuelle, en position de gêner certains intérêts : « Un jeu de dominos se met en place : la Ligue de football professionnel (LFP) abandonne des prérogatives au profit des grands clubs pour prendre possession, en contre-partie, de la FFF et en particulier, de son joyau, l’équipe de France. Derrière la bataille d’ego, se cache la volonté de copier les modèles anglais ou italien, où la puissance financière s’impose au détriment du monde amateur ». Derrière les beaux principes, qui sont d’ailleurs en meilleure santé dans le foot que dans le milieu politique, ajoute malicieusement Boutih, ce sont donc des histoires de gros sous qui motivent la chasse au Laurent Blanc.

Pour autant, j’ai la désagréable impression que ces soutiens ne suffiront pas. La ministre a donné le ton dès samedi en suspendant Blaquart et tout porte à croire que si l’idée d’établir des quotas pour limiter les binationaux dans les pôles « espoirs » de la Fédé n’a pas été suivie d’effet, elle a bien été évoquée comme solution parmi d’autres dans cette fameuse réunion. Cette seule évocation sera jugée suffisamment répréhensible. Il est alors très probable qu’on ne demandera pas à Laurent Blanc sa démission mais une séance supplémentaire d’auto-flagellation. Il aura alors le choix de s’exécuter ou de partir.  Et s’il avait déjà décidé de tout laisser tomber ? S’il leur disait de se démerder et leur conseillait, en prime, de rappeler Domenech ? La tentation doit être grande chez lui de privilégier cette option. Pour autant, je ne la souhaite pas. Je préférerais que, se sentant soutenu par le président de la FFF Duchaussoy, il décide de tenir bon, de ne pas s’excuser,  et d’aller avec lui affronter les élections fédérales de juin. En expliquant les vrais enjeux aussi clairement que Malek Boutih, nul doute que le monde amateur, majoritaire en voix, leur offrirait un joli triomphe, et enverrait valser Plenel, Thuram, Jouanno et les requins qui se cachent derrière.

Un joli match à jouer, monsieur le sélectionneur. Et à gagner.

  par David Desgouilles

  1. Amusez-vous à compter le nombre de fois où Plenel cite le nom de son site à chaque passage télé. C’est assez impressionnant.
  2. Parmi lesquels Eric Zemmour et Nicolas Dupont-Aignan. J’ai entendu aussi Christine Boutin et François Bayrou.

http://blog.causeur.fr/antidote/auront-ils-le-scalp-de-laurent-blanc,002066






Putains de surdoués...

06/05/2011 09:50

Putains de surdoués...


Enfin, il y en a qui ont mis le temps. Ils viennent de s'apercevoir que la France était victime d'une bulle immobilière...

Sans doute les mêmes qui s'apercevront que l'Euro est condamné dans quelques mois, et que NS fait 1.50 mètre.

Comme le disait un internaute, on maintient artificiellement les valeurs, de l'immobilier, de l'assurance-vie, et de la dette, pour éviter de dire l'insoutenable vérité aux plus aisés : tout ce que vous avez, ça vaut peau de zébi.

Par contre, là ou le soviétisme est frappant, c'est que les conséquences vont être bénignes, qu'ils disent.

Si l'on veut, après tout. Changer de monnaie (100 ancien = 1 nouveau), quelques millions de morts, comme à la fin de l'URSS, ce n'est pas, à l'échelle de l'humanité, très grave.

C'est la rançon qu'on connait depuis le 16° siècle. Quand on ne veut pas faire faillite et exterminer le banquier, c'est la population qu'on extermine.

Pour, en fin de compte, faire quand même faillite...  

Bien sûr qu'il y a eu une bulle et qu'il y a une bulle immobilière. Chez moi aussi (haute-loire), on annonçait une pénurie de logements. Pourtant, dans certaines rues, il fallait simplement une main pour compter les habitants, et les deux les logements.  

Le pouvoir aura, partout, fait durer le suspens, pour une bonne raison. Ceux qui le tiennent essaie de s'y maintenir et ne conçoivent même pas de ne pas gouverner.

La situation économique en France peu se lire au déficit extérieur, en cela, il ressemble au cas US, GB et espagnol. Pour faire tenir la machine économique debout, il fallait que les ménages s'endettent. Pour aller où après ? Mystère.  

Il n'y avait aucune pénurie de logements, sauf très localisées. Même les hausses de loyers n'étaient pas justifiées. Elles ne peuvent être légitimes que s'il y a entretien du bien, et pour le secteur privé, c'est rarement jamais le cas.

L'élite demande un "rendement" à son épargne, mais ne veut pas de déficit budgétaire, et veut une "société de propriétaires". On se demande si ces gens là ont un cerveau, ou plutôt on ne se le demande pas. On constate qu'il est bien au chaud, rangé dans le formol.  

L'état s'est mis à la botte des plus riches et des manipulateurs d'argent, confondant planche à billet et richesse véritable. Politique et politique du chien crevé au fil de l'eau. 

On peut le constater aujourd'hui, le macrocosme politichien s'agite pour des futilités. La soi-disant mort d'un barbu au Pakistan, ou le nombre d'arabes et de noirs dans cette complète inutilité qu'est l'équipe de France de Football.

D'ailleurs, tous les sports sont des futilités : les jeux du stade destinés à la plèbe.  

L'essentiel est ailleurs, elle est dans le pain, dans les moyens, ou pas de vivre.

Nabuchodonosor a pu être élu en 2007, car il était porté par une bulle immobilière en pleine forme, reflétant l'illusion d'être riche, et donnant  l'autorisation d'être con comme une valise. 

Quand la bulle explose, on voit le pouvoir s'évaporer. (NS a encore un an avant d'atteindre le stade de la Elstinisation, à 1 % d'opinions favorables en fin de mandat). 

On m'a demandé comment la révolution avait tourné pour la France, j'en profite pour répondre.

Au niveau financier, c'est l'apurement. La dette de l'ancien régime n'existe plus (elle est difficile à connaître, il n'y avait pas de comptabilité nationale, mais des caisses diverses), elle oscillait entre 4 et 6 milliards et son service absorbait 300 millions/an.

Par comparaison, le budget militaire pour l'armée (100 millions) et la marine (50 millions) était très mesuré.

Passé la période révolutionnaire, l'armée plafonne en France à 300 000 hommes, le reste de la grande armée (environ 600 000) étant fourni et payés par les alliés plus ou moins forcés, et l'entretien ne coûte pas grand chose.

En effet, ces alliés sont appelés à participer, sous la forme d'indemnités de guerre, de saisies, de pillage. L'Espagne est particulièrement mise à contribution.

On peut dire que le coût de l'armée pendant la période impériale est à peine supérieure à celle de la période royale. Comme on a fait banqueroute, la situation financière n'est pas particulièrement tendue sous Napoléon.  

Si, à la fin de la période impériale, la dette est un peu remontée, elle est modeste (800 millions) et les indemnités de guerre de 1815 (700 millions) compensent à peine le pillage auquel se sont livrées les armées françaises pendant 20 ans.

On peut lire, à cet effet là, les cahiers du capitaine Coignet. Parti sans rien, il a atteint une honnête aisance. Ce n'est pas, à l'époque, choquant.  

Globalement, pendant 20 ans, les guerres ont rapportées à la France, sans doute de l'ordre de 2 milliards de francs-or.

La restauration de 1814 échoue largement parce que l'économie française était devenue prédatrice des pays tributaires, d'abord en les réservant à son industrie, ensuite en les imposant.

Pour l'Espagne, il y aura vraiment un avant et un après. Les liquidités, abondantes depuis le 16°siècle, disparaissent quasiment après 1811. Le grand propriétaire terrien aura à peine de quoi se payer le voyage à la ville voisine.    

L'économie espagnole se tournera vers ce qui lui reste : l'agriculture. C'est à dire, selon mêmes les termes de l'époque, pas grand chose.
Cela résume bien aussi la situation. L'immobilier actuel va être assimilé à l'agriculture espagnole de 1815. Ce ne sera pas grand chose.

Par Patrick REYMOND





Assange: "Facebook est une épouvantable machine à espionner"

06/05/2011 09:43

Assange:


Dans une interview donnée à Russia Today, le fondateur de Wikileaks a qualifié Facebook de "machine la plus épouvantable jamais inventée". Il a mis en garde les utilisateurs du service de socialisation inventé par Mark Zuckerberg mais aussi d’internet en général contre la facilité avec laquelle les services américains pourraient accéder à ces données. Julian Assange s’est expliqué : "Nous avons là la base de données individuelles la plus complète du monde avec les relations, les noms, les adresses, les liens des uns avec les autres, leurs parents, le tout situé aux Etats-Unis et facilement accessible aux services de renseignements américains. Facebook, Google, Yahoo et toutes ces sociétés majeures américaines ont des interface intégrées pour les services de renseignements américains."
Il a précisé : "Cela ne signifie pas que Facebook est dirigé par les services de renseignements américains mais qu’ils peuvent faire pression sur eux, légalement et politiquement. Tout le monde devrait comprendre que lorsqu’il ajoute un ami sur Facebook, il fait gratuitement le travail du renseignement américain en construisant cette base de données pour lui."
Julian Assange a par ailleurs minoré l’importance des révélations faites par Wikileaks en affirmant que son organisation n’avait accès qu’à une toute petite partie des documents. Pour lui, rien de vraiment embarrassant n’a été révélé parce qu’elle ne peut accéder aux câbles réellement "top secret". Il a détaillé : "Toutes ces histoires qui ont été publiées se sont produites dans le monde avant 2010 mais les gens n’en savaient rien. Alors, qu’est-ce que nous ignorons aujourd’hui ? Il y a un énorme monde caché dont nous ne savons rien en ce moment."
Toujours en attente de son extradition en Suède pour les affaires de mœurs dont on l’accuse et dont
il a fait appel, Julian Assange critique dans cette même interview le système judiciaire suédois. Il souligne ainsi que l’avocat derrière son extradition était impliqué dans celle du général Pinochet, chef de la dictature chilienne qu'il mit en place de 1973 à 1990.

Ph. Br.






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