|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
[ Gaullisme local ] [ Revues des blogs ] [ Evènements ] [ TV, Radios, Journaux ] [ Lecture gaullienne ] [ Gaulliste libre ]
|
|
|
|
Dominique Strauss-Kahn désigné par la droite durant la primaire PS ?
06/05/2011 09:12
Dominique Strauss-Kahn est le candidat souhaité par Nicolas Sarkozy et par Marine le Pen. Il rend peuple le premier et soude l'électorat populaire révolté auprès de la seconde. Combien de sympathisants UMP et FN vont-ils voter pendant la primaire "PS" ? Beaucoup à en croire le sondage IFOP pour le JDD du 1er mai 2011.
Le mécanisme des primaires n'est pas adapté à la tradition française.
De façon étonnante, le sondage IFOP pour le JDD du 1er mai est passé inaperçu : 29 % des citoyens français déclarent vouloir participer à la ... primaire PS.
Il y a 17 % des électeurs de Nicolas Sarkozy en 2007 qui déclarent vouloir, certainement ou probablement, participer à la primaire ... PS.
Bien davantage, il y a 34 % d'électeurs de JM le Pen en 2007 qui déclarent vouloir participer certainement ou probablement à la primaire ... PS.
Dans la même enquête téléphonique, une personne sondée se déclare à la fois électrice de Nicolas Sarkozy ou de JM le Pen et ... déclare son intention de participer à la désignation du candidat socialiste !
Cet élément d'actualité montre combien la méthode des primaires n'est pas adaptée à la culture française.
C'est comme les élections internes aux partis politiques où la course aux cousins, aux voisins et aux autres relations prime sur toutes les considérations de convictions comme d'engagement réel.
Ce serait quand même un comble de voir le candidat PS désigné aussi par les électeurs de droite qui auront tendance à désigner le candidat ou la candidate qu'ils estiment le ou la plus facile à battre au second tour. La mentalité française réserve souvent des "trésors" d'imagination ...
http://exprimeo.fr/article/6772/dominique-strauss-kahn-designe-par-la-droite-durant-la-primaire-ps.htm
| |
|
|
|
|
|
|
|
Ségolène Royal et la nouvelle météo
06/05/2011 09:09
Ségolène Royal voit se dessiner une primaire inattendue. Le choc s'annonce entre DSK et Hollande à qui le premier vouerait au "Ministère de l'Agriculture" en cas de victoire tandis que la non-candidature de Martine Aubry ouvrirait un espace à Benoit Hamon. Bref, un paysage qui la place en position centrale presque au-dessus de la mêlée.
Le choc DSK / Hollande prend corps. Les déclarations aiguisées se multiplient. Le premier ne cacherait plus le dédain pour le second tandis que le second renverrait DSK à ... un autre camp que le PS.
Martine Aubry va probablement apporter ses électeurs à DSK en contrepartie d'un engagement sur Matignon ; ce qui revient à modifier la fonction de la Première Secrétaire en cas de primaire qui devrait être la "conciliatrice" du parti.
Sera-t-elle amenée à quitter sa fonction pour ne pas laisser peser le moindre doute sur l'impartialité de l'appareil pendant les primaires ?
Ségolène Royal voit une météo nouvelle. L'enjeu majeur semble être désormais le nombre de débats publics qui seront les tournants de la compétition.
http://exprimeo.fr/article/6771/segolene-royal-et-la-nouvelle-meteo.htm
| |
|
|
|
|
|
|
|
Tout ce que vous voulez savoir (ou pas) sur la confédération des centres sans oser le demander
06/05/2011 09:03
Une motion approuvant "l'adhésion du Nouveau Centre, membre fondateur, à la confédération des centres" devrait être approuvée demain à l'occasion d'un conseil national du parti présidé par Hervé Morin. Explications.
1) Qui?
Les partis politiques fondateurs pressentis sont:
- le Nouveau centre (Hervé Morin, ex-UDF).
- le Parti radical (Jean-Louis Borloo, ex-UDF, ex-UMP), qui se prononcera les 14-15 mai parallèlement à la rupture de son contrat d'association avec l'UMP.
- la Gauche moderne (Jean-Marie Bockel, ex-PS), qui se prononcera le 28 mai.
- peut-être l'Alliance centriste (Jean Arthuis, ex-UDF, ex-MoDem), qui se prononcera le 2 juillet.
- sans doute Alternative libérale.
La nouvelle structure aura trois catégories de membres:
- partis politiques (Nouveau centre, Parti radical, Gauche moderne...).
- clubs et mouvements associés (Convention démocrate d'Hervé de Charette, Jeunes centristes...).
- adhérents directs.
La double appartenance avec un parti non membre de la confédération (UMP, MoDem, Parti radical de gauche...) sera en outre individuellement autorisée, à titre transitoire, jusqu'au 31 décembre 2012. Reste que cette disposition ne sert à rien tant que lesdits partis n'autorisent pas eux-mêmes la double appartenance avec la confédération, ce qu'ils n'auront aucun intérêt à faire... (il existe un précédent avec le RPF de Charles de Gaulle).
2) Quoi?
Il s'agit de créer une confédération de centre-droit, sur le modèle de l'UDF en 1978.
La motion soumise aux adhérents du Nouveau centre explique toutefois que "la transformation de cette structure confédérale en un parti unifié constitue l'objectif ultime qui pourrait intervenir au lendemain des élections législatives de 2012". Même si chacun sait que le Parti radical, créé en 1901 et doyen des partis politiques français, n'acceptera jamais de disparaître par fusion. Ce qui ne l'a certes pas empêché de participer successivement à l'UDF (1978) puis à l'UMP (2002).
Le moment de vérité interviendra aux élections législatives de 2012: si la nouvelle structure souhaite être financièrement autonome (financement public), elle devra impérativement présenter des candidats sous sa propre étiquette.
3) Où?
La confédération se proclame du centremaisest en réalité positionnée au centre-droit, c'est-à-dire à droite. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle l'Alliance centriste pourrait finalement ne pas y adhérer, Jean Arthuis oscillant entre le centre (François Bayrou, dans l'opposition) et le centre droit (Hervé Morin, dans la majorité). L'objectif est donc de revenir, comme autrefois avec le RPR et l'UDF, à deux partis à droite, sans que le rapport de force entre eux soit trop inégal (comme c'est actuellement le cas entre le Nouveau centre et l'UMP...).
4) Quel candidat à l'élection présidentielle de 2012?
Le choix du "candidat commun" de la confédération à l'élection présidentielle sera tranché "à l'automne" entre Hervé Morin et Jean-Louis Borloo (Jean Arthuis aurait souhaité la mise en place d'une primaire allant jusqu'à François Bayrou). Si dans les sondages d'intentions de vote le second distance largement le premier, le président du Nouveau centre est le plus avancé dans sa candidature et, surtout, apparemment davantage déterminé à aller jusqu'au bout, quoi qu'il arrive.
Encore faut-il que ce candidat - les deux hommes n'ont quitté le gouvernement Fillon qu'en novembre dernier - apparaisse comme un second choix crédible et alternatif à droite. D'où la stratégie de démarcation d'Hervé Morin, qui publie la semaine prochaine un réquisitoire contre l'exercice du pouvoir "brutal, outré et parfois indécent" de Nicolas Sarkozy (Arrêtez de mépriser les Français!, Flammarion).
5) Un groupe parlementaire unique?
Prolonger la création de la confédération de centre-droit par la formation d'un groupe commun à l'Assemblée nationale serait logique. Ce groupe pourrait atteindre au moins 45 députés (23 du Nouveau centre, 20 du Parti radical, 2 de l'Alliance centriste), contre 293 pour le groupe UMP. Sa création se heurte cependant à deux obstacles:
- afin de bénéficier en cours de sesssion des droits spécifiques dont dispose le groupe Nouveau centre en tant que "groupe minoritaire", cette création ne peut se faire que par un changement de dénomination de celui-ci.
- les députés membres du Parti radical ne sont pas tous disposés à quitter non seulement le parti UMPmaiségalement le groupe parlementaire UMP.
Le Parti radical avance une autre raison: la fidélité au contrat de législature 2007-2012. Or, il s'agit d'un faux prétexte puisqu'il ne s'agirait pas de quitter la majorité de droite à laquelle le Nouveau centre se rattache bien entendu également.
"Partenaires loyaux de la majorité présidentielle née le 6 mai 2007, [les députés du groupe Nouveau centre] apportent leur soutien au Président de la République dans sa volonté de rassembler au-delà des clivages traditionnels et de mettre en place les réformes profondes dont le pays a besoin. Ils sont déterminés à exercer leur liberté de parole et à être force de propositions au sein de la majorité, pour mener à bien le redressement du pays", proclame ainsi sa déclaration politique.
6) Quelle dénomination?
Le nom de la confédération n'est pas encore tranché. D'un côté, le Nouveau centre évoque la "confédération des centres" et une "alternative centriste". De l'autre, le Parti radical parle d'"Alliance républicaine, écologiste et sociale" (ARES). Si les ex-UDF-CDS du Nouveau centre sont attachés au mot "centre" (même s'ils étaient en réalité à droite: centre-droit), Jean-Louis Borloo ne souhaite pas utiliser un mot qui risquerait de rebuter les gaullistes sociaux et les républicains sociaux. Un compromis pourrait toutefois intervenir autour de la dénomination d'"Alternative républicaine, écologiste et sociale" (ARES).
Laurent De Boisssieu
http://www.ipolitique.fr/
| |
|
|
|
|
|
|
|
«Besancenot et le NPA ont ignoré la question du pouvoir»
06/05/2011 08:56
Christian Picquet est le «patron» de la Gauche unitaire, la troisième formation qui constitue le Front de gauche aux côtés du PCF et du PG. Ancien de la LCR, il analyse la décision d’Olivier Besancenot de ne pas être le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste en 2012. Surtout, il attribue une bonne part de l’échec du NPA à Besancenot qui, selon lui, a ignoré la question du pouvoir et conduit sa formation dans un isolement mortifère.
Marianne : Olivier Besancenot avait déclaré à plusieurs reprises qu’il voulait ne plus être porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste. Ce qu’il a fini par faire. En revanche, sa décision rendue publique, hier, de ne pas être le candidat de la formation anticapitaliste pour la présidentielle est un petit peu plus inattendue ?
Christian Picquet : C’est une surprise sans l’être vraiment. Je note que dans la lettre qu’il a adressée aux militants du NPA pour leur annoncer sa décision, apparaissent des considérations personnelles qu’il agitait déjà depuis très longtemps. Au-delà de ces considérations personnelles — que je respecte — cette décision révèle que le NPA n’a absolument pas répondu au projet fondateur qui était le sien. Le NPA s’était fondé, et Besancenot a sa part de responsabilité, sur une idée pernicieuse : il se pensait comme le seul parti fondé à être le représentant des classes populaires et voyait dans son isolement le gage de sa pureté.
Le NPA se voulait pourtant à l’origine ouvert sur la société, sur le « mouvement social » ?
L’idée était effectivement qu’avec le NPA, la LCR voulait dépasser le caractère étriqué, la sphère étroite, que revêt l’extrême gauche. Mais le NPA et Olivier Besancenot ont passé leur temps à taper sur le reste de la gauche et, en particulier, le Front de gauche. Il y a là une répétition d’une très ancienne posture propre à l’extrême gauche. Mais surtout, Olivier Besancenot et le NPA ont ignoré la question du pouvoir. Comment fait-on pour se débarrasser de Nicolas Sarkozy, comment construit-on une véritable alternative de gauche, si l’on n’accepte pas le pouvoir ? Du coup, c’est une autre question qui s’est imposée : à quoi sert le NPA ? L’inutilité du Nouveau parti anticapitaliste a abouti à la succession d’échecs électoraux que nous connaissons (aux élections européennes et régionales ), à un échec du point de vue des militants (les effectifs du NPA sont à un niveau identique à celui de l’ex-LCR), à un échec enfin interne avec les divisions que l’on a pu voir lors de son dernier congrès. Le retrait de Besancenot met un point final à la conception de son parti fonctionnant sur l’isolement et la dénonciation du reste de la gauche.
«Le NPA doit opérer un virage à 180° et prendre part au Front de gauche»
« Point final » ? Vous estimez que le NPA, dans sa forme actuelle, est mort ?
En politique, on n’est jamais mort. J’ai été de l’aventure quand en 2002, Olivier Besancenot a fait sa percée. Il parlait à une gauche déçue de Jospin et formulait des propositions qui rencontraient alors un écho favorable jusqu’à faire un score de 4,5%. Mais cette conjonction de facteurs favorables ne peut pas se reproduire en 2012 et ne se reproduira pas s’il n’y a pas un bilan du NPA qui est rapidement fait. Le NPA doit prendre acte de cet échec, opérer un virage à 180° et prendre part au Front de gauche. C’est un vrai défi pour lui. J’espère que les dirigeants et les militants vont trouver les ressorts pour le relever.
Il y a donc une absence de leader au NPA depuis le retrait d’Olivier Besancenot. Il y a une autre absence, celle de Daniel Bensaïd, son « théoricien » disparu en 2010. Peut-elle expliquer une partie de l'échec du NPA ?
Ma réponse sera double. D’une part, la disparition de Daniel Bensaïd joue dans cette situation parce qu’il donnait une profondeur intellectuelle et historique, une dimension philosophique au NPA. Il était le seul à avoir une profondeur de champ. Mais Daniel Bensaïd est aussi de ceux qui ont orienté le NPA dans cette impasse. Ça a été un sujet récurrent de divergence entre lui et moi. Il n’avait pas une vision politique concrète, mais très gauchiste. Il y a eu une liquidation de ce qu’il y avait de plus beau dans l’histoire de la Ligue : la recherche d’unité. Elle a été oubliée, négligée et Daniel Bensaïd y a contribué.
Le principal bénéficiaire du retrait d’Olivier Besancenot de la course à la présidentielle n’est autre aujourd’hui que le Front de gauche et son probable candidat, Jean-Luc Mélenchon ?
Plus que Mélenchon, c’est le Front de gauche qui peut en bénéficier. Un Front de gauche qui a basé sa démarche à l’inverse de celle du NPA car, lui, n’esquive pas la question du pouvoir. Ce sont deux méthodes différentes, deux stratégies. Une de ces stratégies — celle du Front de gauche — a permis d’aller de succès en succès, même s’il faut reconnaître que ces succès sont limités. L’autre stratégie — celle du NPA — a conduit aux échecs que j’évoquais plus tôt. Mais je ne veux pas utiliser la décision d’Olivier Besancenot pour des besoins que l’on pourrait juger « boutiquiers ». Je connais beaucoup de militants du NPA, j’y ai des amis, et aujourd’hui ils doivent être tristes de ce que le NPA est devenu…
Propos recueillis par Gérald Andrieu - Marianne
| |
|
|
|
|
|
|
|
Dette et réduction des déficits: les gesticulations de Sarkozy
05/05/2011 18:04
L’Assemblée nationale a achevé l’examen du projet de loi constitutionnel sur l’équilibre des finances publiques. Pour Nicolas Sarkozy son adoption serait le signe que la France se rallie enfin à la vertu budgétaire en version allemande. Le texte ne recueillera pas la majorité nécessaire à un vote au Congrès. Majorité et opposition sont bien résolues à ne pas en tenir compte.
Nicolas Sarkozy voudrait faire de la question de la dette et des déficits un des marqueurs de sa future campagne électorale pour la présidentielle. La manœuvre a commencé cette semaine avec l’examen à l’Assemblée nationale du projet de loi sur l’équilibre budgétaire. Son objet : contraindre le gouvernement et le Parlement à fixer un cap et une échéance pour parvenir en plusieurs années à l’équilibre budgétaire. Il faut pour cela amender la constitution. D’une certaine manière, la République intégrerait en droit interne des obligations qu’elle a déjà acceptées dans les traités européens, mais qu’elle peine à respecter.
Marianne est attaché à réduire la dette publique qui atteint désormais 82% du PIB, et sans doute 86% après 2012. Elle pèse sur l’activité économique, réduit à rien les marges de manœuvres de l’Etat (le service de la dette, 50 milliards d’euros par an, est le deuxième poste de dépense de l’Etat), menace la pérennité des services publics et fait apparaitre le risque d’une perte de l’indépendance nationale au profit des marchés financiers. Déjà, par le nouveau Pacte pour l’Euro, le budget de la France (comme des 26 autres membres de l’Union européenne) est désormais soumis au veto préventif de Bruxelles. La sujétion est déjà en marche.
Nicolas Sarkozy veut faire croire aujourd’hui qu’il pourrait être le président du redressement, en faisant voter une réforme constitutionnelle. On retrouve le président de l’urgence qui traite de l’économie comme de la délinquance: une problème ? Une loi ! Par le président pyromane qui a lui-même vidé les caisses de l’Etat par d’incroyables cadeaux fiscaux pour les plus riches des contribuables et persévère dans l'erreur comme on le constate dans l'affaire de l'ISF.
De plus la règle du retour forcé à l’équilibre est au mieux inutile et plus probablement imbécile. Imbécile car elle prive le gouvernement de l’arme budgétaire dans le cas d’une nouvelle récession. Inutile, car réduire les déficits passe par une double constance politique : susciter une croissance rapide, et chercher l’argent là où il est, dans la poches des plus aisés. Or Nicolas Sarkozy se contente, comme toute l’Europe, d’une croissance exsangue (normal puisque tous les pays de l’Union pratiquent la rigueur en même temps), et conforte les privilèges de ses clients et amis, comme le prouve le récente non réforme de l’ISF.
Peu de commentateurs ont fait attention au vote, lundi 2 mai, toujours à l’Assemblée d’une résolution sur le programme de stabilité des finances publiques 2011-2014, avant sa transmission à la commission de Bruxelles. Dans ce programme, le gouvernement détaille comment la France aura ramené en 2013 son déficit public à 3% du PIB, contre 7% en 2010. Cela a l’air réglé comme du papier à musique. Hélas, la partition est fausse depuis le départ, car le gouvernement a parié sur une croissance de plus de 2% (2,25 en 2012, puis 2,5%...) alors que la croissance probable est de 2% Mais voilà, cela permet de faire l’impasse sur l’effort vraiment nécessaire pour parvenir au but. Jean Arthuis, centriste, président de la commission des finances du Sénat et Philippe Marini, UMP, ont révélé le pot-aux-roses. Il faudra, ont-il calculé, augmenter les impôts et/ou réduire les dépenses de 6 à 10 milliards en 2012. EN PLUS de l’effort déjà annoncé. Le PS ne peut pas trop protester, puisque son projet de programme baptisé "le changement" est assis sur une prévision de croissance moyenne de 2,5% tout au long du quinquennat.
On le voit, le projet de changement constitutionnel n’est donc qu’un rideau de fumée, ce d’autant plus qu’à force de gouverner le pays pour son seul camp, voire pour sa seule personne, Nicolas Sarkozy se retrouve incapable d’obtenir une majorité des trois cinquièmes des parlementaires nécessaire à la révision la Constitution. Loin du consensus nécessaire, il cherche, sur la dette comme sur d’autres sujets, encore la rupture. Quitte à sacrifier l’intérêt national sacrifié à la préparation de sa candidature en 2012? Qu’importe : la dette attendra.
Hervé Nathan - Marianne
http://www.marianne2.fr/hervenathan/Desendettez-vous-qu-ils-disent-_a98.html
| |
|
|
|
|