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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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La sortie du nucléaire: un choix de régression et non un choix de société

06/05/2011 09:38

La sortie du nucléaire: un choix de régression et non un choix de société


Intervention de Jean-Pierre Chevènement au Sénat, débat sur la politique énergétique de la France, jeudi 5 mai 2011.

La sortie du nucléaire: un choix de régression et non un choix de société
 
La proposition de résolution présentée par M. Jean-Claude Danglot et ses collègues du groupe CRC SPG vient en discussion devant le Sénat deux mois après la catastrophe de Fukushima. Elle a le grand intérêt de mettre l’accent sur les conséquences pratiques à tirer de cette catastrophe si nous voulons préserver l’atout que le secteur nucléaire représente pour la France plutôt que de céder à la démagogie obscurantiste et technophobe de la « sortie du nucléaire ».

Il faut d’abord comprendre la nature de l’accident. Rappelons en effet que l’accident de Fukushima tient à l’insuffisance des dispositifs de sécurité mis en place par l’exploitant, Tepco, face à l’ampleur du tsunami : murs de sept mètres de haut face à des vagues de vingt-trois mètres. Ces vagues ont noyé les centrales diesels de secours alors que l’arrêt automatique des réacteurs, du fait d’une secousse sismique d’intensité 9, avait entraîné la perte des alimentations électriques externes. Le cœur des réacteurs et les assemblages combustibles n’ont plus été refroidis du fait de cette imprévoyance quant à la hauteur de la vague du tsunami. De l’arrêt des circuits de refroidissement par perte d’électricité, tout le reste a découlé : échauffement des combustibles irradiés, dégagement d’hydrogène, explosions endommageant l’enceinte de confinement, etc.

Il est extrêmement important de comprendre l’origine de l’accident pour en tirer les leçons adéquates. C’est la survenue d’un accident naturel imprévu – le tsunami – qui a rendu inopérants les dispositifs de secours. A ce stade, ce n’est pas s’aventurer que de pointer la responsabilité de l’exploitant qui n’a pas pris les précautions nécessaires, eu égard à l’ampleur des tsunamis observés, même dans des temps assez anciens, à la fin du XIXe siècle notamment. L’analyse de l’accident mérite sûrement d’être complétée. Dès maintenant cependant on peut dire, et la résolution présentée par M. Danglot a raison de le souligner, qu’il est important de soustraire le secteur énergétique, et particulièrement le secteur nucléaire, aux logiques de rentabilité qui gouvernent la libéralisation de l’énergie. Il est particulièrement important d’affirmer la nécessité d’un grand pôle public de l’énergie incluant la totalité des entreprises composant l’industrie nucléaire. C’est la raison pour laquelle je voterai cette proposition de résolution. J’ajoute que le projet de résolution attire justement l’attention sur la nécessité d’une formation de haut niveau des personnels et sur la proscription de la sous-traitance dans le secteur nucléaire.

M. Danglot a aussi raison de pointer les conséquences de la libéralisation du secteur de l’énergie sur la fixation des prix. Il est admirable que l’intervention de l’Europe, au nom de la concurrence, aboutisse à un relèvement des prix de l’électricité et du gaz ! Le gouvernement est dessaisi de ses attributions. Ce n’est plus lui qui fixe les tarifs de l’énergie. Je ferai une seule observation : la loi Nome intervient en application de directives prises sur la base des décisions arrêtées aux sommets de Lisbonne (2000) et de Barcelone (2002), à une époque où le parti communiste était présent au gouvernement. Je ne signale ce fait que pour montrer combien il est difficile de résister à une logique de libéralisation européenne qui se déroule implacablement depuis plus de vingt ans en vertu de l’Acte Unique ratifié, en 1987, par l’ensemble des forces politiques à l’exception, je dois le rappeler, du parti communiste.

Il est vrai que ceux qui l’ont voté n’étaient nullement avertis du contenu des trois cents directives d’application qui l’ont suivi. N’est-il pas temps de remettre en cause cette philosophie de la concurrence qui imprègne tous les textes européens jusqu’au traité de Lisbonne, philosophie qui n’exprime rien d’autre que le dogme néolibéral de l’efficience des marchés, auquel Milton Friedman a attaché son nom ? En votant la loi Nome, le Parlement n’a fait qu’exécuter un dessein conçu il y a plus de trente ans par les doctrinaires d’un néolibéralisme aujourd’hui au bout de sa course. Il faut cesser de libéraliser. Il faut reréglementer, mettre un peu de viscosité dans le fonctionnement de marchés devenus fous, car la totale déréglementation conduit à des mouvements spéculatifs dont l’amplification dans un monde décompartimenté et globalisé ne peut plus être maîtrisée.

Si le progrès procède d’erreurs corrigées, il est quand même préférable d’éviter les erreurs quand on le peut. La catastrophe de Fukushima alimente une immense campagne en faveur de la « sortie du nucléaire » qui est, soit dit en passant, le noyau de l’idéologie des Verts fondamentalistes. Il est vrai que beaucoup de gouvernements n’ont pas montré beaucoup de courage pour résister à cette giga-campagne et d’abord pour expliquer la nature de l’accident. Le comportement de l’exploitant japonais et les failles du contrôle public n’ont évidemment pas aidé à faire cet effort de pédagogie pourtant nécessaire.

Bien sûr la capacité acquise par l’homme de désintégrer la matière, inévitablement associée aux explosions d’Hiroshima et de Nagasaki en 1945, contribue à créer autour de l’industrie nucléaire un halo d’épouvante méthodiquement exploité par tous ceux que révulse la vision cartésienne de l’Homme « possesseur et maître de la Nature ». C’est un vieux débat : Eve fut punie pour avoir dérobé le fruit qui poussait sur l’arbre de la connaissance, et Prométhée pour avoir dérobé le feu aux dieux pour le donner aux hommes.

Le projet de résolution de M. Danglot propose l’ouverture d’un grand débat public sur les choix en matière de politique énergétique. J’en suis pleinement d’accord. Encore faut-il que ce débat soit instruit de manière approfondie.

Ceux qui nous proposent tout bonnement « la sortie du nucléaire » ont-ils bien mesuré toute la portée du choix de société qu’ils nous proposent ? Dans le « bouquet énergétique », en effet il n’y a pas d’énergie qui ne comporte de lourds inconvénients :

L’exploitation des réserves de pétrole et même de gaz sera de plus en plus coûteuse étant donné l’épuisement déjà prévisible de ces réserves à l’horizon de quelques décennies.

Le charbon disponible en plus grande quantité est encore plus polluant. Selon l’OMS la pollution de l’air par l’utilisation massive du charbon en Chine tue au moins 750 000 personnes par an, chiffres non démentis par le gouvernement chinois. Les gaz non conventionnels et l’exploitation de schistes bitumineux sont à la source de pollutions considérées comme plus graves encore.

Le nucléaire qui ne rejette pas de gaz à effet de serre et produit un kwh bon marché a certes deux inconvénients : la sûreté des centrales ne peut être garantie à 100 % car il n’y a pas d’activité humaine sans risque. Par ailleurs, la recherche n’a pas encore résolu complètement le problème des déchets radioactifs à très long terme. Il faut comparer ces inconvénients qui peuvent être réduits à ceux d’autres activités humaines.

La sortie du nucléaire en vingt ans, selon les calculs de M. René Tregouet, sénateur honoraire, impliquerait si on voulait remplacer le nucléaire par moitié par l’énergie du vent d’une part et par l’énergie solaire de l’autre, la pose de 2000 km2 de panneaux solaires, de 3400 éoliennes terrestres géantes et de 8400 éoliennes marines. M. Tregouet évalue le coût de cette politique de substitution à 100 milliards d’euros par an, soit plus du double de notre actuelle facture énergétique. Il estime que cet effort n’est pas hors de notre portée, si nous le voulons.

Mais ce choix serait-il raisonnable ? Il faut se souvenir que le coût du kwh d’origine éolien est deux fois plus élevé que celui du kwh produit par une centrale nucléaire ou fonctionnant au gaz ; Quant au coût du kwh d’origine solaire, il est dans l’état actuel de la recherche dix fois plus élevé.

L’électricité d’origine nucléaire représente aujourd’hui 80% de l’électricité consommée en France. La sortie du nucléaire aurait pour notre pays un coût exorbitant. Pour sa compétitivité. Pour son commerce extérieur (8 milliards d’euros si on compte à la fois les exportations d’électricité et celles des services nucléaires).

Ce choix n’est pas seulement hors de prix. Il serait contraire à l’intérêt national, à l’aune duquel une partie croissante de nos responsables semblent avoir désappris de se placer.

Ceux qui parlent de choix de société doivent avoir l’honnêteté de mettre en parallèle d’autres choix que nos sociétés ont faits : la pollution de l’air par les énergies fossiles tue chaque année, selon l’OMS, 13 millions de personnes. Les accidents de la route coûtent chaque année la vie à 1,2 millions de personnes.

Le choix du néolibéralisme effectué dans les années 1980-90 par la France a entraîné une désindustrialisation massive et un chômage structurel de 10% de la population active. On ne compte pas les drames humains que cela entraîne. Le vrai choix de société, c’est de mettre un terme à la dictature des marchés financiers.

Il me semble que les choix technologiques ne doivent pas être dissociés des choix économiques et sociaux La sortie du nucléaire est un choix de régression, non de société. En ce sens, la proposition de résolution de M. Danglot liant l’exploitation du nucléaire au choix de l’appropriation publique et visant plus généralement à reréglementer le secteur de l’énergie me paraît mériter pleinement d’être soutenu.

C’est ce que feront la majorité des sénateurs du groupe RDSE.
 
Jean-Pierre Chevènement
 





73% des Français jugent le bilan du président Sarkozy mauvais

06/05/2011 09:33

73% des Français jugent le bilan du président Sarkozy mauvais


Selon une étude BVA, le nombre de personnes mécontentes est en hausse de six points par rapport à mai 2010.

Sur 12 grandes réformes lancées depuis quatre ans par Nicolas Sarkozy, l'allégement des droits de succession reçoit le soutien de 60% des sondés. (AFP)

Sur 12 grandes réformes lancées depuis quatre ans par Nicolas Sarkozy, l’allégement des droits de succession reçoit le soutien de 60% des sondés. (AFP)

Près des trois quarts des Français jugent mauvais le bilan de 4 ans de présidence Sarkozy, même si « certaines réformes éminemment symboliques sont soutenues par l’opinion », selon une étude BVA pour BFM, Challenges, Avanquest publié jeudi 5 mai.

A la question « globalement, depuis quatre ans, diriez-vous que le bilan de Nicolas Sarkozy en tant que président de la République » est mauvais ou bon, 73% des personnes interrogées répondent « mauvais », en hausse de six points par rapport à mai 2010, contre 27% qui disent « bon », au lieu de 31% il y a un an (-4).

Sur 12 grandes réformes lancées depuis quatre ans par Nicolas Sarkozy, l’allégement des droits de succession reçoit le soutien de 60% des sondés, 15% considérant en revanche qu’elle aura un impact négatif, soit un solde positif de 45 points.

D’autres réformes bénéficient également d’un solde positif : le Grenelle de l’environnement (14), la loi sur le service minimum (13), le RSA (9), le Grand Paris (6), la réforme des heures supplémentaires (3).

Pédagogie des réformes

Six autres ont un solde négatif: le bouclier fiscal (-37), la réforme des retraites ainsi que le grand emprunt (-18), la réforme des universités (-14), la réforme des régimes spéciaux de retraite (-8), la création de Pôle emploi (-7).

« Ce niveau moyen de jugement s’il est décevant, est nettement meilleur que la perception globale portée sur la présidence Sarkozy depuis 4 ans », souligne BVA.

« Vraisemblablement, Nicolas Sarkozy a raison de faire de la pédagogie de ses réformes : c’est certainement plus payant que de faire la course avec le Front national », a précisé à l’AFP Gaël Sliman, directeur de BVA Opinion.

Par ailleurs le moral économique des Français poursuit sa remontée continue depuis trois mois (+20 points) passant d’un indice de pessimisme de -55 en mars, à -47 en avril et à -35 en mai, indique le sondage.

Pessimisme des Français

« Même si les deux tiers des Français (67%) restent pessimistes en l’avenir, ce contexte plus favorable pourrait être exploité politiquement par un Nicolas Sarkozy soulignant son activisme et ses grandes réformes passées », ajoute Gaël Sliman.

« Il peut encore espérer connaître en 2012 une situation parfaitement inverse à celle qu’avait connue Lionel Jospin dix ans auparavant: plébiscité pendant 4 ans dans un contexte macroéconomique très favorable, sa popularité s’était retourné à six mois de l’échéance présidentielle en même temps que le contexte économique mondial », a-t-il rappelé.

Sondage réalisé par internet les 28 et 29 avril auprès d’un échantillon national représentatif de 1.004 personnes âgées de 15 ans et plus recrutées par téléphone, selon la méthode des quotas.

Le Nouvel Observateur – AFP

http://www.gaullisme.fr/2011/05/05/73-des-franais-jugent-le-bilan-du-prsident-sarkozy-mauvais/






Robespierre encore et toujours !

06/05/2011 09:27

Robespierre encore et toujours !


Le 6 mai 1758, il y a 253 ans, naissait Maximilien Robespierre celui qui deviendra l'Incorruptible.  

Je sais que la Droite l'a condamné depuis Thermidor et je sais aussi que beaucoup à Gauche l'ont aussi abandonné et condamné. Etre Jacobin est passé de mode dans la Gauche française toutes composantes confondues. Etre Robespierriste, il ne faut même pas y penser ! La gauche radicale comme la gauche libérale a épousé les thèses thermidoriennes qui décrivent un Robespierre, tyran et responsable de tout ! Ils rejoignent les thèses monarchistes, contre révolutionnaires voire Barruelistes !

Et pourtant, ici ou là, des citoyens anonymes, des historiens, quelques politiques, des professeurs, des étudiants, des artistes comédiens et interprêtes font rejaillir la flamme robespierriste et jacobine et s'approprient de nouveau le grand révolutionnaire !  

Il y a un an, j'ai créé ce blog pour remettre au gout du jour et au centre de la vie politique et de la gauche Robespierre et l'idéal révolutionnaire, républicain, patriote qu'est le Jacobinisme. Ce blog proposait un réarmement idéologique et programmatique de la Gauche autour des valeurs, des concepts de la république et de l'idéal démocratique qu'expriment les Jacobins robespierristes.

 

 

 

 

   Robespierre, le Député qui devient l'Incorruptible

 

Robespierre était un humaniste épris de la philosophie des Lumières et de Rousseau. Il montra de manière constante son ardeur révolutionnaire, son idéal démocratique et patriotique. Il fit du Club des Jacobins, la société politique révolutionnaire majoritaire, unifiant les sociétés populaires de provinces et le centre des débats chaque jour plus fervents et féconds. Il fût un député tour à tour constitutant, conventionnel puis il fut élu président de la Convention puis membre du Comité de Salut Public.  

 

   

Avec ses amis, Couthon et Saint-Just au Comité de  Salut public puis Lebas à celui de la Sécurité générale et Payan en tant qu'Agent Général,  il permit à la Révolution de triompher, d'être sauvée et lui fît  prendre un cours social, populaire et aussi universel.

   

   

Cette révolution sociale et populaire s'appuyait sur le peuple souverain et moblilisé. L'intérêt général, l'égalité des droits, la vertu et la morale républicaines furent les paradigmes du projet politique de Robespierre et de ses amis.

   

                

  

Cette marche en avant vers l'égalité réelle et la souveraineté du citoyen et ce cours nouveau social et populaire furent stoppés ! Ils le furent lors des journées confuses des 8 et 9 Thermidor de l'An II de la République. Le putsch des thermidoriens réussit, Robespierre et ses amis tués,  la révolution sociale et populaire pouvait être stoppée et bientôt la révolution tout court le fût ! La réaction thermidorienne, la contre révolution détruirent les Jacobins et leurs symboles et remis chaque jour un peu plus en cause la politique, les lois sociales et populaires qui furent votées et appliquées durant la période ouverte par la Convention montagnarde et le Salut public. La richesse opulante ressortie de son trou et nous vîmes muscardins, merveilleuses s'emparaient de la rue. Le Club des Jacobins fermé, les Thermidoriens qui avaient tués Robespierre et ses amis, arrêtèrent la révolution et liquidèrent la Convention.

 

______ XXX______

 

 

  Robespierre, le révolutionnaire, à la place des Grands Hommes - La Patrie reconnaissante.

   

A l'heure où Les Manuscrits inédits de Robespierre doivent revenir à la Nation ! de l'Incorruptible viennent d'être découverts et mise en vente par un descendant des Lebas, il serait utile que la Nation s'approprie ses documents  lors de leur vente qui doivent avoir lieu le 18 mai prochain. Ces documents de haute valeur historique et aussi politique doivent être portés à la connaissance des Historiens, des Chercheurs, des Etudiants, des Professeurs, des Elèves, des Politiques, de chaque Citoyen. Oui chaque citoyen doit en prendre connaissance !  

 

 

J'espère aussi que les Frères Robespierre, Saint-Just, Couthon et Lebas auront un jour leur nom sur une plaque d'une artère ou une place de Paris. Pourquoi ne pas appeler la place du Marché Saint Honoré (endroit où se trouvait le Club des Jacobins à l'époque de la Révolution) Place Maximilien  Robespierre dit "l'Incorruptible" ?  

J'espère aussi qu'un musée Robespierre verra le jour à Arras dans sa vie natale.  

J'espère aussi que les 108 Robespierristes condamnés, tués et exécutés, à Paris, lors des journées des 9 et 10 Thermidor de l'An II de la République auront une sépulture digne ! Ce ne serait que justice pour ces grands hommes qui firent la Révolution et construirent la France. Une France républicaine, jacobine et universelle, celle du peuple souverain et citoyen qui mis un terme à l'Ancien régime et à la monarchie.  

 

   

Je pense que Maximilien et Augustin Robespierre, Saint-Just, Couthon, Lebas, Hanriot et Payan doivent avoir les honneurs de la nation, de la patrie reconnaissance et entrer au Panthéon.  

Je vais terminer mon billet en vous faisant partager un lien qui permettra d'atteindre le lien du discoursde Robespierre "Sur les principes de morale politique qui doivent guider la Convention nationale dans l'administration intérieure de la République. Il fût prononcé le 17 Pluviose An II de la République (05 février 1794) à la Convention.

   

Bonne lecture.

Salut et Fraternité.

 

D-P. 

   

Le lien pour atteindre le discours :

http://manifeste-jacobin.blogvie.com/files/2011/05/discours-de-robespierre-sur-les-principes-de-la-morale-politique.pdf

  http://darthe-payan-lejacobin.over-blog.com/






Lorsque la région Poitou Charentes ouvre une ambassade à Paris

06/05/2011 09:19

Lorsque la région Poitou Charentes ouvre une ambassade à Paris


Ces derniers temps Ségolène Royale est revenue sur le devant de la scène médiatique, après de longs mois d’absence et de silences politiques. Sa dégringolade dans les sondages a obligé la candidate aux primaires socialistes à sortir de sa réserve et à faire de nouveau parler d’elle. Rétrogradée dans les côtes de popularité des socialistes derrière Dominique Strauss Kahn, Martine Aubry et même son ancien compagnon François Hollande, elle a pratiquement perdue toute chance d’emporter la primaire socialiste, mais la candidate continue à croire en ses chances et poursuit la primaire en s’en donnant les moyens. A ce propos une problématique autour de la primaire socialiste n’a été levée par aucun média, ni organe officiel ; comment les candidats à la primaire socialiste parviennent-ils à financer cette élection interne, vraie mini campagne électorale, qui implique dès lors comme toute élection un coût économique ?

Digression ; Savez vous comment sont financés les partis politiques français ? Avec vos impôts ! Epuisés par les affaires de corruption, de trucage de marchés publics, de détournements de fonds publics et j’en passe, en 1990 les parlementaires ont décidé de voter une Loi et d’autres successives par lesquelles les partis politiques recevront désormais directement un financement public ou obtiendront le remboursement de tout ou partie de leurs débours pour leur campagne sur fonds publics. Par exemple lorsque vous votez aux législatives votre voix attribuée à un parti politique permet de faire bénéficier à ce parti 1,63 euros de financement par an, pendnat 5 ans (à condition d’avoir des candidats dans plus de 50 circonscriptions et ayant réalisé un score supérieur ou égale à 1 %) … etc. Il y abeaucoup d’autres façons pour un Homme politique ou un parti d’obtenir un financement. On peut par exemple recourir à un mécène.

Lorsque le mécène Pierre Bergé lâche la candidate Royal

Lors de la dernière campagne présidentielle c’est Pierre Bergé qui a financé le courant Désirs d’avenirs de Ségolène Royale. Il était notamment le Président de l’association « Les amis de Ségolène Royal » et à ce titre il s’acquittait du loyer, d’un montant de 8000 euros, des 300 m2 des bureaux parisiens de la candidate, situés au 95 boulevard Raspail à Paris. Ce QG avait permis de créer une singularité pour la candidate Royal, à la fois dans et en dehors du Parti socialiste, rassemblant autour d’elle de jeunes collaborateurs et créant des outils politique à l’époque efficaces et nouveaux, comme le site Désir d’avenir. Au début de cette année Pierre Bergé a annoncé qu’il arrêtait de payer le loyer du QG  de Ségolène Royal, officiellement pour se conformer avec le Code électoral.

La rupture serait née d’une succession de faits. Tout d’abord Pierre Bergé n’aurait pas apprécié que Ségolène Royal entretienne la division du Parti socialiste. Au congrès de Reims, Ségolène Royal était seule contre tous les socialistes. Puis il y a eu les brouilles successives avec tous ses soutiens de l’époque, dont Vincent Peillon Surtout il y a eu l’affaire autour de son site Internet complètement raté, réalisé par son compagnon André Hadje, qui était tout de même facturé plus de 40 000 euros à Pierre Bergé. Depuis peu Pierre Bergé se serait rapproché de Martine Aubry, il ne pouvait donc plus soutenir Ségolène Royal.

La région Poitou Charentes ouvre une ambassade à Paris

Dans la perspective de la primaire socialiste, Ségolène Royal ne disposait plus de bureaux à Paris pour baser son courant, Désirs d’avenir. Il fallait surtout qu’elle trouve un financement, lui permettant de retrouver un hébergement pour son courant. Pas de problème la région Poitou Charentes a loué et payé la réfection de bureaux situés rue du départ à Paris dans le quartier XIVème arrondissement, occupés par les membres de son courant politique, Désirs d’avenir. Je ne sais pas par contre qui salarie le personnel de son mouvement. Je trouve qu’il est assez scandaleux que les deniers publics de la région Poitou Charentes servent les intérêts personnels de la candidate Royal à la primaire socialiste.

Je ne tiens pas particulièrement à jeter la pierre à Ségolène Royal, quoi que. On peut se poser les mêmes questions sur  la légalité des sources de financement des campagnes des autres candidats à la primaire socialiste. Sachez néanmoins si vous êtes picto-charentais que vous avez une ambassade à Paris auprès de laquelle vous pouvez faire remonter vos doléances.

Politoblog 

http://www.politoblog.com/?p=5936






Marine le Pen et les ressources de la crise

06/05/2011 09:14

Marine le Pen et les ressources de la crise


A ce rythme, il ne s'agit plus de voter pour décider mais de voter pour punir. Si la tendance persiste, le score de Marine le Pen s'annonce considérable car elle s'ancre comme seul vote de punition face à une gauche qui est devenue trop notabiliaire.

Le scrutin 2012 pourrait tourner à un choc entre les partis au pouvoir (UMP et PS et associés) face à la seule opposition (le FN).

La gauche de la gauche disparaît progressivement. Mélenchon a crié trop fort, trop tôt. Une cadence impossible à suivre dans le temps.

La jeune génération du PS semble attendre la présidentielle suivante.

Face aux personnalités associées aux pouvoirs nationaux et locaux, il ne reste "que" Marine le Pen pour canaliser tous ceux qui veulent sanctionner les "responsables politiques".

Elle occupe remarquablement son espace. Les valeurs sur lesquelles elle intervient sont à la hausse dans le pays. Elle se montre économe de ses attaques.

Après un lancement tonitruant de sa campagne, elle est plus discrète sur les médias pour ne pas lasser.

Si la présidentielle 2012 tourne au referendum sur la "classe politique", elle peut réaliser une réelle échappée au premier tour. De nombreuses tendances se préparent actuellement pour qu'il en soit ainsi à l'exemple de l'évolution de sa cote de sympathie.

Elle est actuellement la seule à travailler à récolter les ressources de la crise à l'exception de Ségolène Royal dans la primaire du PS mais le PS ne joue-t-il pas un effet rejet en dehors même du contenu des propositions de Ségolène Royal ?

http://exprimeo.fr/article/6774/marine-le-pen-et-les-ressources-de-la-crise.htm






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