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Pourquoi il n’y aura pas d’appel des députés pro-Hollande
04/05/2011 09:08
François Hollande est partout. On ne voit que lui et, un peu aussi parfois, sa garde très rapprochée. Les parlementaires qui soutiennent sa candidature se font en revanche très discrets. Pourquoi ces derniers ne lancent-ils pas, comme ont pu le faire une cinquantaine de députés pro-Aubry, un appel de soutien à sa candidature?
On connaissait la série pour enfants des Martine. Il va falloir désormais compter avec la série des François. Après François au Printemps de Bourges, François sur l’antenne de Skyrock et François en meeting à Clichy-la-Garenne, les médias ont eu droit dimanche, lors défilé parisien du 1er mai, à un François au tout premier rang du cortège socialiste. Un François confortablement installé entre le porte-parole Benoît Hamon et le numéro deux du parti Harlem Désir, à la place très symbolique qu’occupe traditionnellement le Premier secrétaire du PS qu’il n’est pourtant plus depuis le congrès de Reims... Bref, François (Hollande) est partout et commence à agacer ses petits camarades-adversaires.
Mais si « l’homme de Tulle » a décidé de ne pas se montrer très discret pour rattraper son retard sur « l’homme de Washington », ses soutiens, eux, devraient chercher à le rester. Du moins, les parlementaires socialistes qui lui sont favorables ne lanceront aucun appel de soutien à sa candidature comme ont pu le faire, en février dernier, de façon un peu déguisée, une cinquantaine de députés pro-Aubry. C’est en tout cas ce que jurent la main sur le cœur ses lieutenants. « On n’est pas dans un congrès du PS, explique l’ancien Ministre de l’Economie Michel Sapin, Il ne s’agit pas de désigner notre Premier secrétaire, mais un candidat à la présidentielle. Ce n’est pas la peine de cliver notre propre camp ». Le député de Seine-Saint-Denis Bruno Le Roux, lui en revanche, se fait moins diplomate et beaucoup plus… « clivant » : « Cinquante députés sur près de deux cents, très franchement, ça n’est pas sérieux. C’est puéril et ça n’a pas de sens ».
Mais au moins dans les rangs hollandistes sait-on faire preuve d’honnêteté. Si demain, un appel des députés pro-Hollande venait à être lancé, on reconnaît sans détour qu’il réunirait autant sinon pas beaucoup plus de signatures que celui auquel avait eu droit Aubry. Et que DSK, s’empresse-t-on bien sûr d’ajouter…
Gérald Andrieu - Marianne
Lire aussi l'article « La mode Hollande » et l'interview qu'il a accordée à Marianne dans le numéro 732 toujours en vente kiosque et au format numérique.
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Ben Laden est mort, Al Qaïda bouge encore...
04/05/2011 09:04
Exécuté dimanche par des commandos américains, la mort du terroriste le plus recherché de la planète ouvre des perspectives encourageantes en Afghanistan, et offre un boulevard politique à Obama dans sa course aux présidentielles de 2012. Mais ce serait faire preuve de beaucoup d'optimisme que d'affirmer que c'est un coup fatal porté au terrorisme. Depuis 2001, Al Qaïda a fait sa mue, s'est autonomisée, délocalisée et l'animal blessé est toujours dangereux.
L'ennemi public numéro 1 du monde occidental est mort ! Dans sa tradition hollywoodienne d’individualisation des menaces, le Pentagone a eu Ben Laden : l’Amérique a gagné contre le terrorisme ! C'est allé un peu vite en besogne. La traque a été longue. Une chasse à l'homme de 10 ans. Plus ou moins intense selon les périodes. A désespérer. Fin 2009, Robert Gates, le secrétaire d’Etat à la défense américain, avouait à la chaine ABC n’avoir pas recueilli d’informations fiables « pour localiser » Ben Laden depuis des années.
A la question de savoir si le Pakistan faisait suffisamment le nécessaire pour capturer le criminel le plus recherché au monde, Gates répondait même, dépité « on ne sait pas où Oussama se trouve. Si on le savait, on serait aller le chercher ».
La plupart des experts estimaient alors qu'il se terrait dans les zones tribales pakistanaises, même si certains pensaient qu'une grande ville pakistanaise pouvait être un meilleur refuge. L’histoire a tranché, Ben Laden logeait plutôt dans les zones urbaines, dans la ville d’Abbottabad à quelques 50 kilomètres au nord d’Islamabad, au Pakistan.
C’est là qu’il a été tué dimanche : « Un ensemble vraiment unique près de huit fois plus vaste que les autres résidences du quartier, et entouré de mesures de sécurité extraordinaires ». Des murs de 3,5 à 5,5 mètres de haut, surmontés de barbelés, et des murs internes aussi de protection. Autre détail, qui a confirmé à la CIA que cette résidence abritait bien des hôtes très particuliers : « La propriété vaut près de 1 million de dollars, mais elle n’a pas de connexion téléphone ou internet ». Ben Laden avait déjà été repéré, par le passé, dans les banlieues d’Islamabad ou Karachi.
Le raid live-tweeté par un "voisin"
Ben Laden tué à Abbottabad au Pakistan par BFMTV
Selon le New-York Times, c’est en septembre 2010 que la CIA a localisé le chef d’Al Qaïda et commencé à suivre cette piste de très près. A la mi-mars que Obama préside plusieurs réunions du National Security Council afin d’envisager différentes options pour capturer ou tuer Ben Laden.
L’opération Ben laden est autorisée par le président le 29 avril dernier. Baptisée « 40 minutes », l’opération est lancée le 1er mai. Des hélicoptères des forces spéciales embarquant deux douzaines d’hommes sont impliqués. « Tout à coup, des tirs ont éclaté en provenance du sol. Il y a eu des échanges de tirs intenses et j'ai vu un hélicoptère chuter », raconte un habitant, qui a suivi toute la scène du toit de sa maison - et l'a racontée sur Twitter, sans savoir ce qui se passait précisément. Les forces spéciales posent le pied à terre et s'engouffrent dans la propriété. Des militaires pakistanais empêchent tout accès à la zone de combats. Dans son live-tweet, Sohaib Athar évoque aussi la présence d’un avion. « Les échanges de tirs ont duré entre quatre et cinq minutes ».
Devenu une star du web en quelques heures, son dernier tweet après l’opération et le délire médiatique qui s’en suivra sera « Bin Laden is dead. I didn't kill him. Please let me sleep now ».
Selon CBS, aucun service de renseignement d’un autre pays n’aurait été informé du déroulement de ce raid. Seul un « très petit groupe de personnes » à l'intérieur du gouvernement américain savait qu'il allait se passer.
Des perspectives encourageantes en Afghanistan, un boulevard politique pour Obama
Si elle pose de nombreuses questions, comporte d’importantes zones d’ombres et d’incertitudes, la mort d’Oussama ouvre aussi de nouvelles perspectives :
- Un règlement de la question afghane: « En levant aujourd'hui l'hypothèque d'un retour des "Afghans arabes" en cas de retour au pouvoir des Talibans, la mort de Ben Laden ouvre la voie à une forme de règlement de la situation afghane. S'il n'y a plus le risque de voir revenir des « terroristes internationaux » dans le sillage des Talibans, rien n'interdit plus de les inviter à la table des négociations. C'est ce que souhaitent les Pakistanais qui ne veulent pas perdre la carte du contrôle pachtoun en Afghanistan » nous expliquait un expert du renseignement.
- Pour Obama, c'est à la fois un succès symbolique fort et la porte ouverte à un désengagement d'Afghanistan : « qu'ils se débrouillent entre eux maintenant que le risque international est "jugulé" » pour le dire crûment. Autant d’atouts majeurs pour l’équipe démocrate à six mois du début de la campagne des élections présidentielles américaines de 2012, qui semblent d’ores et déjà pliées !
- L ‘opération Ben Laden vient également récompenser un véritable changement stratégique : en désignant Al Qaïda comme l'ennemi permanent contre lequel il faut mener une croisade militaire, Bush n'a fait qu'alimenter « le vivier des volontaires », embarquant son pays dans des guerres interminables. Dès son arrivée au pouvoir, Obama a fait de la traque d’Oussama ben Laden une priorité alors que contrairement aux effets d’annonces, l'administration Bush a toujours tout fait pour qu'on se « hâte lentement » dans la traque à Ben Laden. Le terroriste était considéré comme très utile dans son rôle d’épouvantail international, alibi propice au déclenchement de tous les conflits.
En fait, Ben Laden est mort parce qu’il ne servait plus personne. Il a largement servi le Pakistan depuis les années 80 dans sa volonté de contrôler, maîtriser et rentabiliser les territoires afghans. « Ben Laden les a servis en cela dans les années 80 et 90. Après 2001, ils ont revendu la Qaïda par appartements aux Américains. En revanche, aujourd'hui Ben Laden ne leur sert plus à rien dans la reconfiguration afghane et il est même devenu un obstacle. Donc, vendu aussi » analyse un expert du terrorisme. Bref, la mort de Ben Laden surviendrait au moment où elle arrange tout le monde. Faut-il s'en étonner ?
Les filiales d'Al Qaïda ont proliféré
Ben Laden exécuté, le terrorisme éradiqué? Loin s’en faut. Ben Laden était « mort » depuis longtemps et Al Qaïda a fait sa mue depuis le 11 septembre. Sur le fond, à part les calculs villageois sur la scène afghane, la mort de Ben Laden, qui n'a plus depuis longtemps aucune capacité opérationnelle, ne change pas grand chose en termes de menaces. Seule la symbolique de cette mort est très forte. Pour preuve aucun des terroristes « post 11 septembre » n'a eu de contact avec l'organisation. Déjà en juillet 2003, Richard Labévière, alors rédacteur en chef international de RFI, publiait Les dollars de la terreur, une enquête sur Al Qaïda, décortiquant les mutations géopolitiques du début du XXIe siècle. Sa conclusion : Al Qaïda n'existe pas. En tout cas, pas en tant qu'organisation mondiale et centralisée. Il décrit alors un « ennemi mythologique », qu’il associe au concept deleuzien de « rhizomes » : « Le rhizome peut prendre des formes extrêmement diverses. Ces formes s'agencent selon des principes de connexion et d'hétérogénéité. A la différence des arbres ou de leurs racines, le rhizome connecte un point quelconque avec un autre point quelconque. Il n'est pas fait d'unités mais de directions mouvantes. Il n'a pas de commencement ni de fin ».
Une signature, un drapeau mythique, un label que s'attribue les terroristes eux-mêmes, une vaste nébuleuse de réseaux qui à force de raccourcis médiatiques n'est devenue que l'appellation générique d'une violence intégriste mondialisée dont les Américains ne se débarrasseront pas de si tôt. Avec ou sans Ben Laden…
Car aujourd‘hui les filiales ont proliféré, se sont délocalisées et autonomisées ( Aqda, dans la péninsule arabe; Aqmi, dans le Maghreb), Al Qaïda a su recruter dans ce que le monde du renseignement qualifie la « communauté du ressentiment ».
Si l'Occident fait un peu trop de tapage médiatique autour de cette "victoire", le risque d'énervement du côté des fondamentalistes est important et le risque de violences spontanées sera fortement accru. Il est « presque certain » que les terroristes vont tenter de venger Oussama Ben Laden, a d’ailleurs déjà prévenu Leon Panetta, le directeur de la CIA.
Régis Soubrouillard - Marianne
http://www.marianne2.fr/Ben-Laden-est-mort-Al-Qaida-bouge-encore_a205770.html
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Réforme constitutionnelle, le coup d’Etat de Sarkozy
03/05/2011 18:13
Le 3 mai 2011 marquera une date importante dans l'histoire de notre pays, le commencement du coup d'Etat le plus grave et le plus silencieux jamais organisé.
Le 3 mai s'ouvre donc à l'Assemblée Nationale le débat sur la réforme constitutionnelle visant à intégrer dans la Constitution rien de moins que la pure et simple interdiction des déficits publics.
Au début de l’année 2011, le président de la République a annoncé son intention de réformer la Constitution. Il s’agit d’y introduire l’obligation « d’équilibre des finances publiques », c’est-à-dire l’instauration permanente de la rigueur au nom de la réduction des déficits publics. Cette réforme s’inscrit dans le « pacte de compétitivité » que Sarkozy et Merkel ont fait adopter par l’Union européenne. Si elle était adoptée, cette réforme de la Constitution marquerait :
- un nouveau pas dans la subordination à l’Union européenne, donc aux exigences du capital financier ;
- la remise en cause du peu de souveraineté (du Parlement et de la nation) subsistant après les coups déjà portés par les institutions de laVe République et l’Union européenne ;
- la remise en cause de la possibilité pour les organisations syndicales de négocier sur la base des revendications des salariés, qui pourraient être décrétées « anticonstitutionnelles ».
Déjà, depuis l’adoption du traité de Maastricht (1992), en application des décisions de l’Union européenne, tous les gouvernements successifs ont organisé toutes les destructions : services publics, dés industrialisation, démantèlement de l’agriculture, déréglementation des droits du travail. Tous les budgets, à tous les niveaux, de l'État aux communes, se sont vu opposer les critères de Maastricht. Le principe de la « concurrence libre et non faussée » a imposé les privatisations.
Demain, si cette réforme de la Constitution était adoptée, un gouvernement, quelle que soit sa couleur politique, serait « contraint » — sous peine de non-respect de la Constitution — d’appliquer toutes ces exigences dictatoriales de l’Union européenne.
Ce serait une nouvelle arme pour le Medef dans son offensive pour la destruction de tous les droits collectifs des travailleurs.
Demain, la Constitution pourrait ainsi être opposée aux droits des organisations syndicales à représenter les intérêts de la classe ouvrière et à négocier sur la base de ses revendications. Ce serait donc une atteinte d’une gravité exceptionnelle contre la démocratie.
Pour mieux comprendre ce qui est en cause, voyons ce qui se passe au Portugal ou la même politique est mise en chantier :
« Les Portugais éliront une nouvelle majorité le 5 juin, mais ils n’auront pas le choix du programme de droite ou de gauche, le vainqueur devra imposer l’austérité jusqu’en 2014 au moins.Trois semaines plus tôt, chaque grand parti s’y sera engagé individuellement auprès de l’Union européenne et du FMI. Cette perte de contrôle politique est le prix à payer pour un plan (...) décidé hier dans ses grandes lignes par la zone euro, les 27 pays de l’UE et la Banque centrale européenne. » Ce plan, précise Le Figaro (9 avril) d’où ces lignes sont extraites, « vise à mettre l'État portugais au régime sec, à lancer un “ambitieux programme” de privatisation pour réduire la dette publique et, enfin, à assouplir le marché du travail ». Et Le Figaro de citer la déclaration du 8 avril : « La préparation (du plan d’austérité) devra commencer immédiatement, en vue d’un accord entre les partis à la mi-mai, et permettre la mise en œuvre sans délai du programme d’ajustement dès la formation du nouveau gouvernement. »
Dans de telles conditions, y a-t-il encore un enjeu à ces élections ? Le Figaro répond : « Pour éviter toute contestation issue des urnes, les Vingt-Sept ne concrétiseront leur aide qu’une fois acquis “le soutien des principaux partis politiques”, indique la déclaration finale. Le futur chef de gouvernement ne pourra qu’appliquer scrupuleusement le remède auquel il aura lui-même souscrit. » En France, un rapport de l’OCDE (1) félicite le gouvernement et l’encourage à amplifier les mesures anti-ouvrières — en matière de salaires, Sécurité sociale, hôpitaux, marché du travail, etc. — destinées à revenir aux critères de Maastricht. Le rapport précise : « La France aurait intérêt à se doter d’un cadre budgétaire renforcé et à valeur constitutionnelle. Ce cadre inclurait une règle de déficit structurel, une programmation budgétaire pluriannuelle détaillée et un conseil budgétaire indépendant. »
Certes, la France n’est pas le Portugal... Mais peut-on ignorer que le 3 mai, l’Assemblée nationale entame le débat sur la réforme constitutionnelle qui prétend graver dans le marbre l’interdiction des déficits publics ? Peut-on ignorer que le projet du PS pour 2012 prévoit l’adoption, au lendemain de la présidentielle, d’une « loi de finances publiques quinquennale » fixant les mesures « de maîtrise des déficits et de réduction de la dette » ? Peut-on ignorer que, d’une manière ou d’une autre, tous les candidats institutionnels sacrifient à la nécessité de « réduire les déficits »
Le plus surprenant, le plus scandaleux, la pire offense faite à nôtre peuple est le silence total, lourd et pesant qui entoure toute cette affaire.
Vous pouvez fouiller de fond en comble le blog de Jean luc Mélenchon, ou de n'importe quel candidat, les articles et les communiqués de tous les partis qui se réclament de la gauche, pas un mot, pas une allusion, alors qu'une telle infamie mériterait pour le moins un soulèvement, devrait être au centre de toute campagne contre Sarkozy et sa politiques.
Le « débat » a pourtant déjà commencé dans les commissions de l'Assemblée nationale. Consciencieusement, les députés du Parti socialiste amendent le projet de réforme constitutionnelle, qui veut graver dans le marbre la rigueur dictée par l’Union européenne, se présentant comme les plus capables de « réduire à la fois les déficits, la dette publique et les prélèvements obligatoires » Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français, est tout aussi « responsable » et décrète « indispensable (…) la maîtrise des budgets et la réduction des déficits publics » pourvu que soient préservés « les capacités d’investissement et les budgets sociaux » (sans doute prévoit-il la distribution de sandwichs et de couvertures aux plus nécessiteux
Ainsi, si cette politique devait être menée à son terme, nous devrions « choisir » en 2012 entre l'inspirateur de cette politique et son plus fidèle exécutant, entre DSK ou Sarkozy, ainsi quel que soit le candidat élu son programme est déjà écrit à Bruxelles ou Washington.
Ainsi serait mené à son terme le projet dictatorial inscrit dans les traités de l'Union européenne, priver les peuples de tous les attributs de la souveraineté, les plier par la contrainte à toutes les exigences du Capital, poursuivre jusqu'à son terme la destruction de tous les acquis ouvriers.
Ainsi, ils en ont parvenu à un tel niveau d'abaissement moral qu'ils s'imaginent que les peuples vont se soumettre et ramper comme peuvent le faire les Papandréou ou Zapatero et leurs amis de la « gauche européenne ».
Non à la réforme constitutionnelle !
par rakosky
http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/reforme-constitutionnelle-le-coup-93138
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42 Propositions UMP : Un catalogue de banalités en attendant ... le pire ?
03/05/2011 18:05
l'UMP vient de publier ses 42 propositions pour l'emploi en vue de 2012. Si le « big bang social » promis en janvier, n'y figure pas, le reste ressemble beaucoup, à un catalogue de banalité. A l'exception de quelques gourmandises offertes ... aux organisations patronales !
« (...) Après la simplification des normes, règlements et lois, après l’application des peines, après la laïcité et la liberté religieuse, l’UMP débat, dans une nouvelle convention ce mardi 3 mai, de l’emploi et plus particulièrement des mesures à mettre en place en faveur de la croissance des PME et de l’emploi (...) » peut-on lire sur le site de l'UMP.
Comme précédemment, ce sont les réformateurs du très libéral Hervé Novelli, qui sont à la manoeuvre.
Rappelons aux lecteurs que c'est le même Novelli qui s'était illustré, en janvier dernier, en appelant de ses voeux à un big bang social : « (...) Au-delà de la durée légale du travail qu’il souhaite faire sauter, Hervé Novelli prône une réforme globale des contrats de travail et de certains pans du Code du travail, par exemple les seuils sociaux (...) La flexibilité jouerait sur tous les plans (...) En contrepartie de la flexibilité sur le temps de travail et les contrats de travail, les entreprises perdraient progressivement, sur une période de cinq ans, une partie des allègements de charges correspondant à la facture des 35 heures pour l’Etat (...) Les exonérations fiscales et sociales des heures supplémentaires (près de 4 milliards d’euros) s’éteindraient également (...) »
Or, on ne trouve plus trace dans les 42 propositions d'avril 2011 : de la durée légale du travail, de la reforme des contrats de travail, des 35H00 ou des heures supplémentaires !
Cette absence des 35H00 dans les propositions de l'UMP est probablement due à l'affrontement entre Xavier Bertrand et ses troupes avec le duo Copé Novelli. Ainsi, hier, Nathalie Kosciusko-Morizet estimait que : « (...) revenir sur les 35 heures (...) reviendrait à abandonner un acquis très important du quinquennat de Nicolas Sarkozy, les heures supplémentaires défiscalisées. Ne rouvrons pas ce dossier qui épuiserait notre énergie sans donner le coup de fouet dont a besoin notre économie! (...) »
Pour en revenir aux propositions de l'UMP : Ce qui surprend le plus en lisant les constats et propositions, c'est qu'on se demande si ses élus et responsables ne sont pas dans l'opposition depuis 2007.
En effet, qu'est ce qui a empêché l'UMP, majoritaire dans les deux assemblées, de faire voter certaines des mesures qu'elle prétend appliquer dans le cadre d'un deuxième mandat présidentiel et législatif ?
Constat de l'UMP
« En France, sur 2 700 000 entreprises, à peine 5 000 ont plus de 250 salariés. 95 % de nos entreprises ont moins de 20 salariés. 920 000 comptent moins de 10 salariés. Quand l’Allemagne compte 65 000 PME et grandes entreprises entre 50 et 999 employés. Pour faire du prochain quinquennat celui des PME conquérantes, il est nécessaire de réfléchir aux moyens de renforcer la compétitivité de nos PME » page 4
Proposition de l'UMP : Si l'UMP reconnaît sa responsabilité dans le fait que : « Le dispositif ISF/PME (...) ne cible pas les secteurs les plus porteurs – en termes de création d’emploi ou de valeur ajoutée – ou alors est détourné par des intermédiaires » elle souhaite le maintenir sans autre forme de contrôle !
« (...) Les PME, en particulier en phase de lancement, manquent cruellement de fonds, et de ce fait, ont souvent des difficultés à accéder aux prêts bancaires. Le faible niveau de capital-risque en France par rapport à la moyenne de l’Union européenne explique également en partie les difficultés de développement des PME (...) »
Et l'UMP de proposer cette idée qu'elle n'a semble t-il pas eu jusqu'à présent : Faire d’Oséo la banque publique des PME. Oséo qui selon l'UMP, va tout faire puisqu'elle va : dynamiser le micro crédit des TPE, faciliter l'accès aux marchés financiers des PME ou Regrouper les aides à l’export pour les PME dans un instrument unique - pages 16, 17 et 22
Constat de l'UMP
« Fin 2008, 58 % des 16 millions de salariés du secteur marchand non agricole, soit 9,3 millions de salariés, étaient couverts par au moins un dispositif de participation, d’intéressement ou d’épargne salariale (plan d’épargne entreprise ou plan d’épargne retraite collectif) (...) ces dispositifs restent concentrés dans les grandes entreprises : seuls 16 % des salariés des entreprises de moins de 50 salariés sont couverts par un accord de participation, d’intéressement ou d’épargne salariale. En revanche, 92% des salariés des entreprises de plus de 500 salariés, sont couverts par au moins un dispositif » page 12
Lorsqu'on voit le franc succès de la prime de 1000 € ... devenue aléatoire, et dont le nombre potentiel de bénéficiaire diminue de jour en jour, on est impatient de découvrir les propositions de l'UMP dans les domaines : participation, d’intéressement ou épargne salariale !
Et l'UMP de brandir son « arme fatale » : « redistribution des fruits de la croissance : Mettre en place une loi d’application générale qui fasse que tous les salariés puissent prétendre à une prime versée sous forme de chèque vacances. Cette prime serait versée quelle que soit la taille de l’entreprise (...) » page 33
Autre nouveauté participative : la prime individuelle au mérite !
« (...) Un employeur, satisfait d’un salarié, devrait pouvoir donner une prime nette de charges salariales et patronales, avec un plafond annuel par salarié. S’il souhaitait, par exemple, donner une prime de 50 euros, cela rapporterait 50 euros au salarié et cela coûterait 50 euros à l’employeur. On pourrait plafonner cette prime à 500 euros maximum par an. Cette prime au mérite serait inscrite sur le bulletin de paie, ajoutée au salaire net. Elle ne serait donc pas forcément distribuée à tous les salariés de l’entreprise, mais concernerait bien les salariés de toutes les entreprises (...) » - page 34
Sinon, on retrouve quelques demandes récurrentes des organisations patronales, comme :
« Supprimer les effets de seuil : (...) Nous plaidons pour un doublement des effets des seuils (10 à 20, 50 à 100). Les obligations ne seraient pas applicables dès l’embauche du 20ème ou du 100ème salarié mais après un lissage (100 salariés sur les 3 dernières années…) »
« Fusionner les différentes instances de représentation du personnel : Pour une fusion des différents organes de représentation des personnels (CHSCT, comité d’entreprise, représentants du personnel) au sein d’un seul conseil d’entreprise » réclamée par le rapport Attali et plébiscité par le Medef et qui lui permettrait de court-circuiter les syndicats de salariés.
Enfin, ne pas oublier, ces passages sur l'apprentissage, cheval de bataille de Nadine Morano, porteurs de dérives et qui concerneraient si l'on en croît l'UMP des ados à partir de 14 ans !
Si l'UMP affirme qu'il : « (...) paraît nécessaire de revaloriser le statut de l’apprenti, notamment en améliorant ses conditions de vie » - page 23 - Elle propose certains aménagements qu'on ne peut qualifier de ... revalorisation !
« Abaisser l’âge minimum d’entrée en apprentissage en étendant le dispositif d’initiation aux métiers de l’alternance (DIMA) aux jeunes de 14 ans, au lieu de 15 ans actuellement, qui souhaiteraient apprendre un métier » - page 25
ou, plus insidieux, la mise en place d'un : décompte mensuel du travail pour les apprentis. C'est à dire ?
Constat de l'UMP : « Actuellement, l’apprenti de 15 ans bénéficie d’un repos quotidien de 14 heures consécutives. Le travail de nuit lui est interdit entre 20 heures et 6 heures du matin (...) »
Proposition : « Pour permettre aux maîtres d’apprentissage, en particulier les artisans, de ne pas avoir à arrêter une tâche en cours avec leur apprenti au motif que le décompte horaire journalier est épuisé, nous proposons de mettre en place un décompte mensuel du travail pour les apprentis » - page 26
Alors, entre mesures qui auraient pu être mises en place depuis longtemps et petits cadeaux délicats au patronat, rien de très révolutionnaire ! Néanmoins, ceux qui auraient la naïveté de croire que le tandem Copé Novelli a abandonné toutes vélléités sur le big bang social promis se rassurent, car comme l'expliquent Les Echos : « (...) les propositions sur les 35 heures - et corrélativement la suppression des allégements de charges - ainsi que sur le financement de la protection sociale - avec la TVA sociale - seront abordées fin juin-début juillet, à l'occasion d'une convention sur la compétitivité (...) »
En clair, le pire, reste à venir !
Slovar
Crédit photo : UMP
http://slovar.blogspot.com/
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FFF / Affaire des quotas : Des voix s’élèvent contre les inquisiteurs
03/05/2011 17:52
Alors que, sous l’impulsion des révélations de Médiapart, l’intelligentsia parisienne et la bien-pensance se déchaînent sur Laurent Blanc et la Fédération Française de Football pour ses projets soi-disant racistes, différentes voix, comme celle d’Eric Zemmour ou de Nicolas Dupont-Aignan, se sont fait entendre pour mettre en lumière le véritable scandale que représente ce procès d’intention aux arrière-goûts d’inquisition.
Le procès
On reproche à Laurent Blanc et au DTN François Blaquard de vouloir « plus de blancs » en équipe nationale. Les bons esprits s’indignent, sauf que le sujet est bien plus complexe que cela. Comme le rappelle Eric Zemmour, la FFF, qui avait dans les années 90 privilégié les qualités physiques au détriment des qualités techniques, a simplement choisi de revenir sur ce choix. Oui, la France veut redevenir le paradis des « petits dribbleurs inspirés », et plus uniquement celui des gros costaux puissants.
Et « comme le dit Laurent Blanc avec une désarmante sincérité : qu'est-ce qu'il y a actuellement comme grands, costaux, puissants ? Les blacks ». Evidemment, même si le chroniqueur de RTL rappelle qu’ « un stéréotype n'est pas forcément faux même s'il est simplificateur », le joug du politiquement correct empêche toute affirmation allant dans ce sens. Pourtant, même située bien en dehors de la pensée unique, telle est la réalité objective.
Robert Ménard l’a par ailleurs également rappelé à la Ministre des sports sur son plateau d’I>Télé. « Quand je vois les finales de 100 mètres, il y a beaucoup de Noirs » a-t-il constaté avant d’affirmer qu’il y avait un lien « de fait » entre les caractéristiques raciales et physiques. « Vous et moi on peut être vite gênés par ce raisonnement là, mais en même temps il existe » a-t-il expliqué à Chantal Jouanno, qui a elle-même admis l’évidence en rappelant toutefois que cela n’avait pas sa place dans le sport : « pour avoir fait un marathon je peux vous dire que manifestement ils courent beaucoup mieux ».
Même si ces affirmations font probablement l’unanimité dans l’esprit de chacun, il existe pourtant une terrible pression autobloquante autour de ce genre de sujet. Un pas de trop sur ce terrain miné vous vaudra immédiatement les foudres de la bien-pensance professionnelle et de l’antiracisme organisé. « L'antiracisme militant est devenu la quête obsessionnelle et perpétuelle du racisme, même et surtout s'il est imaginaire » souligne Eric Zemmour.
Deux poids, deux mesures
Au vu des faits, il devrait donc logiquement être difficile, à première vue, d’imaginer la tenue décomplexée d’un discours similaire, mais dans l’autre sens cette fois. Et bien non ! « Il y a quotas et quotas ! Les interdits et les autorisés : - Quand Martine Aubry exige 20% de socialistes venus de la diversité à la direction du parti - Quand Sciences Po réserve des places à des jeunes venus de banlieues qui entrent sans concours - Quand la présidente d'Areva promet qu'elle n'embauchera plus dans son état-major des "mâles blancs" - Quand la présidente du MEDEF fait campagne pour les quotas de femmes dans les conseils d'administration - Quand le CRAN réclame à cor et à cri plus de diversité à la télévision
Des quotas ?! Quel vilain mot, non. De la discrimination positive ! »
A l’instar d’Eric Zemmour, il est du devoir de tous de prendre conscience de cette mascarade antiraciste à deux vitesses. C’est bien connu, le racisme ne fonctionne que dans un sens aux yeux des inquisiteurs. A croire qu’il y est plus rentable…
Le problème des double-nationaux
Demeure aussi la question toute aussi révoltante des joueurs ayant la double-nationalité. Un bon nombre de ces derniers font toute leur formation en France, puis, à l’âge de leur éclosion, choisissent leur pays d’origine pour débuter leur carrière. Un souci majeur pour la France qui se retrouve alors à former des joueurs pour les clubs étrangers. Une fois de plus, soulever cette question essentielle est formellement interdit. Laurent Blanc et François Blaquard en ont fait les frais.
Pourtant, « est-ce un crime que de s'inquiéter de la dépense publique ? » s’interroge le journaliste du Figaro. D’autant que, cette fois, il s’agit de « critères nationaux d'abord ».
NDA soutient Blanc et la DTN
Comme Eric Zemmour, Nicolas Dupont-Aignan est lui-aussi parti au secours des deux prévenus. Pour lui, François Blaquard « a tout bonnement été sacrifié sur l’autel de la bien-pensance. Voilà la dernière victime d’une nouvelle inquisition prompte à crier à tort et à travers au racisme alors même que toute l’histoire du football français est un modèle d’intégration ».
« Où est la discrimination raciale ? Où est le scandale ? (...) Est-ce vraiment anormal qu’ils servent d’abord à former des jeunes joueurs qui pourront un jour jouer sous le maillot français ? Le vrai scandale est d’investir du temps et de l’argent dans des joueurs qui une fois arrivés à maturité vont faire les beaux jours d’autres sélections » a-t-il estimé dans un communiqué publié sur le site de son parti politique, Débout la République.
A travers ce procès stalinien, on ne peut que constater les conséquences de 30 ans de matraquage idéologique antiraciste. Comme en conclut brillement le député de l’Essonne : « Nous sommes devenus un pays qui a peur de défendre ses propres intérêts. Cet épisode est symptomatique de notre faiblesse dans tous les domaines (économique, culturel ou sportif) dès qu’il s’agit de faire passer l’intérêt supérieur de la France avant les intérêts particuliers ou étrangers ». Rien à ajouter.
Christopher Lings ( Le bréviaire des patriotes )
Sources : RTL, DLR, I>Télé
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/fff-affaire-des-quotas-des-voix-s-93285
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