Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux

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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Ben Laden : pas de cadavre, pas de crime?

03/05/2011 10:04

Ben Laden : pas de cadavre, pas de crime?


Ben Laden est mort, et tout le monde salue cette information à travers le monde. Mais les circonstances de ce décès ouvrent une nouvelle voie aux conspirationnistes de tout poil pour s'en donner à coeur joie. Bénédicte Charles décrypte avec ironie toutes les infos sur l’effroyable complot destiné à nous faire croire que la mort de Ben Laden est une effroyable imposture (à cause du complot américain du 11 septembre).

La nouvelle est tombée avec fracas avant de rebondir sur un scepticisme renforcé par dix années de vrais faux avis de décès : Oussama Ben Laden aurait été descendu par les forces spéciales américaines. Mouais. Depuis 2001, on nous a déjà fait le coup huit fois.

Sauf qu’aujourd’hui, c’est un peu différent puisque Obama lui-même le confirme : Oussama, l’homme à la Casio F-91W, est mort à 54 ans (même s’il faisait plus, preuve que la barbe vieillit) sans savoir ce que c’était que d’avoir réussi sa vie (la Casio étant à la Rolex ce que la Renault Clio est à l’Aston Martin).

Aussitôt, les complotistes du monde entier s’en sont donné à cœur joie : « Comment ça, on a tué Ben Laden ? Et pourquoi ne pas l’avoir capturé, hein, pourquoi ? Certainement parce que ce Monsieur devait avoir des choses à dire sur l’implication des Etats-Unis dans les attentats du 11 septembre » etc.

Mais très vite, nos amis conspirationnistes ont changé de tactique : désormais, c’est sûr, Ben Laden est vivant. De nombreux éléments permettent sinon de l’affirmer, du moins de ne pas l’infirmer. Et ça, pour un complotiste, c’est une preuve.

Tout d’abord, le fait que l’info ait été publiée en premier sur Internet, via le réseau social Twitter. Exactement
comme les rumeurs sur le couple Sarkozy-Bruni en avril 2010. C’est dire sa fiabilité.

Ensuite, la nouvelle n’a pas été annoncée par la Maison Blanche,
mais par Keith Urbahn, assistant de Donald Rumsfeld, l'ancien secrétaire à la Défense de George W. Bush. Rumsfeld, souvenez-vous, c’est le mec qui «connaissait à l’avance les plans du 11 septembre» (1) Bref, l’affaire était mal partie.

La seule preuve tangible de la mort de Ben Laden qu’on pouvait se mettre sous la dent, c’était cette photo nous montrant un Oussama qui avait tout l’air de s’être écrasé sur le pentagone, lui : boîte crânienne défoncée, sang coagulé à gogo.

Las ! Quelques heures après sa diffusion par tous les médias du globe, on apprenait que cette image était un faux grossier. Un montage réalisé à partir d’une vieille photo de Ben Laden, et qu’on nous avait déjà servi il y a deux ans. L’unité des forces spéciales américaines chargée de l’opération, la Dev Gru , a beau jurer qu’elle dispose de photos du corps, on les attend toujours.

Restait le cadavre. Ça, c’est du sûr. Seulement voilà : les forces spéciales — encore elles — se sont débarrassées du corps en le balançant à la flotte après l’avoir lesté, comme n’importe quelle bande de mafieux !

Résumons : la mort de Ben Laden a été annoncée en tout premier par un proche de l’homme politique américain le plus impliqué dans le complot du 11 septembre. Puis une photo truquée du cadavre a circulé. Puis la DevGru s’est révélée incapable de diffuser une photo pas truquée. Et en plus, le cadavre du chef d’Al Qaïda gît on ne sait où dans l’océan.

Qu’en conclure ? Qu’il existe un effroyable complot destiné à nous faire croire que la mort de Ben Laden est une effroyable imposture. Les conspirationnistes ont encore de beaux jours devant eux.

Bénédicte Charles - Marianne 
 
(1) selon le site du Réseau Voltaire (dirigé par l’auteur de l’Effroyable imposture, Thierry Meyssan).






Violence à l’école primaire: Luc Chatel en fait-il trop?

03/05/2011 10:00

Violence à l’école primaire: Luc Chatel en fait-il trop?


Luc Chatel inaugurait lundi les toutes premières assises nationales sur les phénomènes de violence et de harcèlement à l'école primaire... Paradoxalement, il s'appuie sur un rapport qui souligne le fait que les petits Français aiment l'école malgré tout !
Luc Chatel, le ministre de l’Education Nationale, a inauguré ce lundi les toutes premières assises nationales sur les phénomènes de violence et de harcèlement à l’école primaire. Deux jours de colloques aux accents dramatiques qui font suite à la publication, mi-avril, d’une grande enquête pilotée par le sociologue Eric Debarbieux. Pensez donc, on y apprenait que 10 % des écoliers seraient victimes de harcèlement de la part de leurs camarades : de là à imaginer une cour de récréation transformée en champ de bataille, il n’y a qu’un pas… que certains franchissent aisément. Pourtant, quand on y regarde de plus près, on se rend compte qu’il y a bien longtemps que l’on n’avait pas lu une étude aussi positive sur l’école de la République !

Ainsi, 88,7% des enfants scolarisés dans le primaire s’estiment heureux à l’école. Parmi eux, 52% s’y sentent même « très bien ». Ils sont 83,5% à apprécier leurs camarades de classe. Même enthousiasme quand on les interroge sur leurs relations avec leurs instituteurs : 89% d’entre eux les jugent « bonnes ». Quant à la qualité de l’enseignement qui leur est dispensé, il récolte 95 % d’opinion positives. Même les punitions sont acceptées : 75% des élèves les considérant comme « justes ». Au final, 73,3% des écoliers disent aimer aller à l’école et 90% n’ont pas spécialement peur d’y aller. On est loin des enquêtes PISA qui placent systématiquement la France en tête du peloton des pays où l’école terrorise les enfants !

Reste que 10 % des élèves de CE2, CM1 et CM2 sont victimes de brimades, moqueries, violences et mises à l’écart. « Et s’il n’y en avait qu’un sur mille, il faudrait agir pour lui », rappelle. Eric Debarbieux. Il a parfaitement raison sur ce point. Il rendra d’ailleurs une liste de propositions concrètes à Luc Chatel, le ministre de l’Education Nationale, pour qu’il puisse y mettre un terme.  Mais il est excessif de parler de fléau, comme l’ont fait bon nombre de commentateurs. Plutôt que de toujours voir le verre à moite vide, on pourrait aussi bien se réjouir du fait qu’un phénomène en pleine expansion chez nos voisins européens ne prospère pas tant que ça chez nous. Mais pour cela, il faudrait que l’on abandonne notre tendance naturelle à la flagellation qui resurgit à chaque fois qu’en France, on parle de l’école…
Anna Topaloff - Marianne
 





Premier mai: Marine Le Pen ne remue pas les foules

03/05/2011 09:55

Premier mai: Marine Le Pen ne remue pas les foules


La nouvelle présidente du FN a-t-elle réussi son test du premier mai ? Si son discours axé sur les libertés a séduit son entourage, la participation modeste et l'accueil mitigé réservé par la foule à son allocution prouvent que les intentions de vote ne se transforment pas encore en ferveur populaire.

Créditée de 19 à 20 % d’intentions de vote dans les sondages, Marine Le Pen séduirait bien au-delà de l’électorat frontiste habituel. Enquête d’opinion après enquête d’opinion, la nouvelle présidente du Front gagne des points. La semaine passée, une étude Ifop pour le JDD nous apprenait que 36% des ouvriers glisseraient un bulletin FN dans l’urne au premier tour de la présidentielle. 
Mais ses bons résultats sondagiers obtenus par la patronne du FN bénéficient-ils d’une traduction concrète ? Le premier discours officiel prononcé dimanche 1er mai par Marine Le Pen depuis sa prise de fonction à Tours paraissait constituer un bon test, permettant de prendre la température du succès rencontré. Résultat des courses, à la question : « La réussite de Marine Le Pen était-elle palpable ? », difficile de répondre par l’affirmative. 

Modeste participation
Dimanche 1er mai, devant la statue de Jeanne d’Arc, la cheftaine du Front national a déclaré vouloir « briser les chaînes des millions de Français qui se tournent vers le FN ». Mais ces millions de Français justement, étaient-ils présents en ce jour de fête nationale place des Pyramides ?
L’an dernier, la police avait compté 2 000 participants, contre 8 000 selon le FN. Une différence de taille qui paraît presque minime à côté de celle séparant, cette année, les chiffres du ministère de l’Intérieur de ceux donnés par le parti. Alors que la police a dénombré 3 200 personnes (soit 60 % de plus que l’an dernier), le Front national de son côté, affirme avoir enregistré 20 000 quidams (soit 150 % de plus que l’an dernier). « Les gens allaient jusqu’à l’entrée du tunnel, du jamais vu », assure Wallerand de Saint-Just.
Raison d’une telle exagération numérique ? La crainte qu’une faible affluence soit interprétée comme la preuve des difficultés de Marine Le Pen à susciter un réel engouement ? En tout cas, au Front, le discours est parfaitement rodé et les explications toutes trouvées. « Pour la première année, nous avons installé un écran géant donc le public était mieux réparti, moins tassé, affirme le trésorier du parti et membre du bureau exécutif. Puis, en 2011, on n’a pas pu subventionner les cars comme on le faisait avant. » De son côté, Louis Aliot, vice-président du FN, préfère souligner la présence de « nombreux jeunes ».

Enthousiasme relatif
A la controverse sur l’ampleur toute relative de la participation s’ajoute la question de l’accueil réservé par l’auditoire au discours de la nouvelle présidente. « C’est mou », murmure Laurent Ozon, conseiller politique de Marine Le Pen, venu écouter le discours au milieu de la foule. Et en effet, comme à Tours, le public ne semble pas emballé par l'allocution de la présidente et future candidate.
La liberté, axe central du discours décliné sous toutes ses formes par Le Pen fille, a laissé de marbre une bonne partie des sympathisants, apparemment plus enclins à applaudir les hommages rendus à Jean-Marie Le Pen et les critiques des traités européens. « C’était un discours de candidate à la présidentielle, pas un discours de tribun pour haranguer les foules, estime Saint-Just. Tous les mots ont été pesés, c’est un discours sérieux pour l’avenir et les médias, plus qu’un discours destiné à faire réagir le public. »
Clairement, au Front national, électeurs potentiels et intentions de vote ne riment pas -encore ?- avec militants capables de faire le déplacement pour acclamer leur leader. Si, pour l'instant, les cadres du parti refusent de constater et donc de s'alarmer du manque de vivacité du militantisme frontiste, ils devront pourtant, dans l'avenir, trouver des solutions pour attirer davantage et redonner une vie militante au FN version Marine, nécessaire pour une campagne électorale réussie.
Laureline Dupont - Marianne





Burkina Faso: «Cela fait bien longtemps qu’on sentait venir la crise»

03/05/2011 09:49

Burkina Faso: «Cela fait bien longtemps qu’on sentait venir la crise»


Depuis le 22 février, le Burkina Faso traverse une grave crise sociale. Ce week-end, les leaders de l’opposition ont appelé une nouvelle fois au départ du président Blaise Compaoré, tandis que les organisations syndicales ont profité de la fête du 1er mai pour faire savoir au gouvernement que la mobilisation est loin d’être terminée. Le point sur la situation avec Bassolma Bazié, secrétaire général adjoint à la CGT-B.


Blaise dégage », « Blaise = Ben Ali », « Non au président pyromane »… Ce week-end encore, les appels à la démission de Blaise Compaoré, président du Burkina Faso depuis 24 ans, se sont multipliés. Depuis plus de 2 mois, le pays est en proie à de violentes manifestations. La jeunesse est sortie dans les rues dès la fin du mois de février pour protester contre l’impunité. Les militaires, les commerçants, les boulangers, les magistrats, les agriculteurs et plus récemment les CRS leur ont très vite emboité le pas. Face à la colère grandissante, le président du Burkina Faso a procédé, mi-avril, à un remaniement ministériel. Le nouveau Premier ministre, Luc-Adolphe Tiao, a promis des mesures, notamment pour résoudre le problème de la vie chère. Des annonces qui n’ont pas convaincu les centrales syndicales, pour qui les racines du mal qui rongent le pays sont bien plus profondes. Les organisations syndicales ont d’ailleurs profité de la fête du 1er mai pour faire part au gouvernement de toutes leurs doléances, tant en matière de libertés démocratiques, qu’en matière d’accès aux soins et à l’éducation. Pour Bassolma Bazié, secrétaire général adjoint à la CGT-Burkina, c’est tout un système qu’il est grand temps de réformer.

Marianne : Depuis près de trois mois, le Burkina Faso traverse une des crises sociales les plus graves de son histoire. D’où vient le malaise de la population ?

Bassolma Bazié : On le sentait venir depuis bien longtemps. Bien avant que les étudiants de Koudougou manifestent après la mort d’un des leurs, Justin Zongo, dans des conditions obscures. Il y a un problème de gestion dans ce pays, qui a pour conséquence la misère.  Les responsables de l’Etat ne sont pas nommés par compétence mais par complaisance. L’intérêt privé de quelques-uns passe avant l’intérêt général. On sait par exemple que beaucoup de ministres, de militaires haut placés possèdent des entreprises, ont la haute main sur les affaires du pays. L’affaire Justin Zongo a été le déclic pour le reste de la population. Les gens vivent difficilement, payent énormément de taxes, et se rendent compte que ceux qui sont des amis du président, qui font parti du clan sont mieux lotis. Ils ont des monopoles, les ministres conservent leur salaire pendant six mois quand ils sont virés du gouvernement… Le peuple n’a plus confiance dans le comportement du gouvernement.
 
L’autre question fondamentale, c’est celle de l’impunité. Nous vivons dans un système d’injustices, de développement différentiel, de chaos. La situation est explosive et je crois que le gouvernement n’est pas capable de répondre aux préoccupations du peuple.


(Photo : Clotilde Cadu)
(Photo : Clotilde Cadu)
Marianne : La démission de Blaise Compaoré est-elle la solution ?

Bassolma Bazié : Je crois plutôt que c’est tout un système qu’il faut réformer. Le  régime peut renouveler tous les gouvernements qu’il veut, ça ne changera rien. Blaise peut démissionner, mais qu’est-ce qui nous garantit que celui qui prendra sa suite ne fera pas pire ? Changeons le système !

Marianne : Lors des mobilisations, le 8 avril contre la vie chère, samedi dernier pendant le meeting de l’opposition, des Burkinabés brandissent des pancartes où est inscrit « Blaise dégage ». Peut-on comparer la situation actuelle du Burkina et celle de la Tunisie, juste avant le départ de Ben Ali ?

Bassolma Bazié : Oui. Il y a de vraies similitudes. Comme l’implication anormale de la famille du président sur toutes les affaires de l’Etat. Le petit frère de Blaise Compaoré, François, est conseiller économique à la présidence. La Première dame, Chantal Compaoré, est impliquée dans plein de choses, tout comme la belle-mère de François Compaoré. On leur a donné des monopoles, comme celui des transports de cuirs et de peaux, des entreprises de BTP... Les proches du président ont la haute main sur les affaires du pays, c’est vraiment à la Ben Ali ! Et comme en Tunisie, ce qui a mis le feu aux poudres, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, c’est la mort d’un jeune homme. Justin Zongo ici, Mohamed Bouazizi là-bas…
 
Clotilde Cadu, envoyée spéciale de Marianne
 





Moussa Koussa a été exfiltré à Londres

03/05/2011 09:44

Moussa Koussa a été exfiltré à Londres


En pleine révolution libyenne, le Ministre des affaires étrangères de Kadhafi a fui le pays pour Londres. Après enquête, il semble bien que la France ne soit pas étrangère à cette exfiltration.

Fin du mois de mars 2011. Nous sommes en plein conflit avec la Libye. Le 30 mars, une dépêche nous apprend que le Ministre des Affaires étrangères de Kadhafi, Moussa Koussa a quitté son pays pour Londres. Pourquoi Londres ? Les journalistes informés, comme on dit, ont une explication, qui leur a sans doute été délivrée de bonne source, autrement dit off : ancien patron des renseignements libyens, Moussa Koussa aurait, en quelque sorte profité de ses bonnes relations avec les services de renseignements de Sa Majesté pour faire ses valises quand la situation libyenne a commencé à sentir sérieusement le roussi.

Ce scénario, assez crédible a surtout un mérite essentiel : celui d'éviter de révéler les très étroites relations existant entre l'ex-ministre libyen et la France. Artisan du rapprochement entre la Libye et les Etats Unis dans les années 2000, lorsque Kadhafi, effrayé par le sort réservé à Saddam Hussein, opère un virage à 180° de sa diplomatie en négociant le renoncement à l'armement nucléaire et une « autocritique » sur son soutien au terrorisme international, Moussa Koussa, qui développait auparavant des relations avec l'IRA ou le groupe Abou Nidal, est aux avant-postes. C'est lui que Kadhafi envoie négocier avec les émissaires américains. Il noue aussi, semble-t-il, une relation qui va devenir de confiance avec les services français, sans doute un peu plus qu'un « honorable correspondant ».

Au point que lorsque Moussa Koussa demande à bénéficier du statut de résident français, l'Elysée, via Claude Guéant, lui procure une adresse et une carte de résident pour dix ans (du 10 juin 2008 au 9 juin 2018, document délivré par la Préfecture de Nanterre). Le cabinet de Claude Guéant a refusé de confirmer cette information. Il semble que ce genre de privilège ne soit pas distribué à la légère : ainsi la demande de bénéficier du même genre de traitement par Bachir Saleh, directeur de cabinet du Guide, lui a été refusée. 

Comme officier traitant de Moussa Koussa, on retrouve Boris Boillon, l'un des rares conseillers à parler arabe au sein de la Sarkozie, qui était au cabinet du Ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy en 2007. Boillon a notamment négocié, ensuite, la libération des infirmières bulgares. Il est devenu injoignable depuis ses aventures tunisiennes. Mais il semble bien qu'il se soit également occupé d'exfiltrer Moussa Koussa de Lybie, l'opération ayant été menée à bien par les services français. Allié principal de la Grande Bretagne dans l'aventure libyenne, il n'était pas difficile aux Français de négocier un passage par Londres pour celui qui, entre temps, est devenu ministre des affaires étrangères de Kadhafi. Au demeurant, cette nomination, en 2009, ne semble pas correspondre à une promotion. Sur la fin de son parcours, les relations de Moussa Koussa avec le Guide se seraient dégradées. De source diplomatique, on indique que sa proximité avec un homme d'affaires libanais, notamment, a nourri quelques soupçons alimentés par l'un des fils Kadhafi. Moussa Koussa avait donc deux raisons de quitter la nacelle Kadhafi avant « l'atterrissage » de la révolution libyenne : le peu de chance du Guide d'aménager une issue positive à ses hommes et son image médiocre auprès du Guide. Et une troisième : l'existence pour lui d'un point de chute en France. Du côté de Neuilly...

Philippe Cohen - Marianne

http://www.marianne2.fr/Libye-comment-et-pourquoi-Moussa-Koussa-a-ete-exfiltre-a-Londres_a205574.html






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