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Créé le : 10/01/2011 15:32
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La nullité des élites

12/05/2011 19:45

La nullité des élites


C'est une des grandes marottes de notre démographe préféré Emmanuel Todd, déclarer la nullité des élites. Il vient de réitérer ses propos en face de Valérie Pécresse membre du gouvernement et personnage particulièrement représentative de cette nullité. Si l'on ne peut que constater la dégradation constante de la qualité des dirigeants aux seuls résultats des politiques économiques sociales ou même géopolitiques qu'ils mènent, il est par contre relativement difficile de bien cerner l'origine de cette nullité apparente. Tout ce que l'on peut faire c'est éventuellement citer les multiples causes potentielles de cette nullité sur le plan collectif des élites de la nation. C'est ce que je vais faire dans ce petit texte, un compte rendu des hypothèses expliquant la paralysie mentale des élites du pays. On peut en effet produire différentes hypothèses, mais il est malheureusement en pratique bien difficile de mesurer qu'elles en sont les plus probables. Tout ce que nous pouvons dire c'est que la rupture ne va faire que s'aggraver jusqu'au moment où il finira forcément par y avoir une rupture. Celle-ci sera d'autant plus violente que les élites auront laissé pourrir la situation.



Certains voient dans Marine Le Pen cette claque qui pourrait bousculer le système, avec un FN jouant le rôle d'une révolution par les urnes. Pourquoi pas ? Il est aussi possible que le FN soit en fait le dernier mécanisme qui permette au système de fonctionner comme nous l'avions vue dans un autre texte. Le rôle du FN étant, à l'insu de sa propre volonté, de stériliser des votes qui auraient pu ailleurs nourrir une vraie alternative crédible. Mais nous pourrions assister aussi à des mouvements de violence et d'instabilité. Les élites s'enfermant de plus en plus dans leur groupe social, avec au final le rétablissement possible de régimes non démocratiques en Europe. Nous n'en sommes d'ailleurs déjà pas loin quand on connait un peu les mécanismes de fonctionnement des démocraties européennes actuelles. Nous sommes peut-être en train d'assister à la naissance de nouveau régime dictatorial en Europe prenant des formes du type corporatiste et oligarchique.

 

 


Les hypothèses :

 

1-Elles ne sont pas nulles, mais mal intentionnées

 

 

  Première hypothèse, celle qui motive en grande partie les mouvements  conspirationnistes est celle qui consiste à penser que nos élites ne sont pas nulles au sens toddien du terme. Elles n'ont juste aucun intérêt à défendre le pays. Nos élites seraient devenues apatrides et peu intéressées au devenir de leur propre peuple. L'intellectuel le plus représentatif de cela étant un type comme Jacques Attali pour qui la France n'est rien qu'un hôtel. Dans cette hypothèse, nous devons imaginer que le corps social de nos élites s'est fondu dans celui des élites internationales, un peu à l'image des anciennes aristocraties européennes  qui n'avaient pas vraiment de nationalités. On ne se mélangeait qu'entre gens d'un même milieu social, même si cela signifiait ne pas prendre comme conjoint quelqu'un de la même nationalité. La mondialisation néolibérale alliée à la colonisation culturelle américaine dont a été victime l'Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale a peut-être créé un tel phénomène. Un dirigeant français élevé à Neuilly se sentant plus proche d'un riche américain ou allemand que d'un pauvre de la banlieue parisienne. De ce fait, cette situation a créé un phénomène de lutte des classes internationale inversé, car ce ne sont pas les travailleurs qui se sont unis, mais les riches de tout l'occident contre leurs pauvres respectifs. C'est le milliardaire américain Warren Buffet qui a le mieux expliqué cette hypothèse en une phrase "Bien sûr que c'est une lutte des classes, et ma classe est en train de gagner". Cette hypothèse d'une trahison des élites n'est pas dénuée d'arguments et peu tout à fait expliquer certains comportements de nos élites à l'image de notre pauvre président, dont la première action fut de faire un dîner au Fouquet's.

 

2-Elles sont achetées par des puissances étrangères

 

La deuxième hypothèse rejoint la première, mais sous une autre forme. Car dans cette hypothèse la trahison ne serait pas directement volontaire, mais plutôt le fruit de la corruption. Ici nous penserons directement à l'influence corruptrice des grands groupes financiers du secteur privé, mais aussi aux influences de puissances étrangères. On sait d'ailleurs que la construction européenne, qui a beaucoup fait pour couper les élites de nos nations de leurs populations respectives, est en grande partie le bébé de l'oncle Sam. Les USA ne se sont d'ailleurs jamais cachés lorsqu'il fallait corrompre les nations d'Amérique du Sud et soutenir des dictateurs allant dans le sens de leurs intérêts. On se souvient par exemple des récentes révolutions orange dans les pays de l'Est qui furent en grande partie des manipulations américaines. Il faudrait être un peu naïf pour croire qu'ils n'en ont pas fait de même en Europe de l'Ouest. Bien évidemment, ces pays étant plus puissants, il fallait prendre des chemins détournés, mais il y a fort à parier qu'ils ont largement participé à la montée d'une élite favorable à leurs intérêts et non à ceux des Français ou des Allemands. Ne disait-on pas de Sarkozy qu'il était un américain à passeport français par exemple ? Les USA ont soutenu et soutiennent encore des politiciens favorables à leurs intérêts à l'image de DSK par exemple. Ils avaient d'ailleurs tout fait pour se débarrasser de l'emmerdeur De Gaule en soutenant tous ceux qui pouvaient lui nuire. Si l'influence américaine n'explique pas tout, elle a probablement une part non négligeable dans les situations actuelles des pays européens pour ne citer qu'eux.

 

3-Nos élites ne sont pas la vraie élite du pays

 

 

Une autre hypothèse que l'on peut formuler est simplement que les élites actuelles qui dirigent le pays ne sont pas vraiment l'élite politique du pays. Il s'agit d'une hypothèse qui s'attaque directement à notre organisation démocratique et sociale. Car admettre cette hypothèse c'est admettre que notre système de sélection des élites est mauvais voir catastrophique. Par exemple, on peut affirmer que le fonctionnement des partis politiques ne permet en aucun cas de sélectionner les hommes les plus aptes à diriger le pays. En effet, les partis sélectionnent avant tout les personnes les plus aptes à prendre le pouvoir au sein du parti, ce n'est pas du tout la même chose. Tout se passe comme si notre système électoral sélectionne des gens sur des critères qui n'ont rien avoir avec les compétences nécessaires pour réellement diriger le pays. De sorte qu'en fait notre système démocratique garde les mauvais et élimine les bons, il fait donc l'inverse de ce qu'il faudrait faire. On sélectionne ainsi des gens qui ont une ambition personnelle et un égo démesuré, là où il faudrait au contraire des gens à l'ambition collective et au caractère humble.



J'écarte ici évidemment les critères purement scolaires qui n'ont rien à faire là, on en parlera dans une autre hypothèse. Le système électoral actuel semble favoriser les bonimenteurs et les escrocs du verbe, et défavoriser les honnêtes gens. On peut y voir probablement aussi l'effet non de l'évolution des mentalités, mais du système médiatique qui donne à l'image et à l'émotion un poids démesuré par rapport aux critères de rationalité. Enfin, on notera que dans le système électoral les élus passent plus de temps à défendre leur réélection qu'à défendre réellement l'intérêt de la collectivité. La nullité des élites serait donc simplement le fruit de la démocratie représentative basé sur l'élection des représentants comme nous en avions parlé avec ce texte sur la stochocratie.

 

4-Baisse générale du sens collectif dans nos sociétés

 

 

  Autre hypothèse celle qui est le cœur de l'analyse de Todd c'est celle de l'explosion de l'individualisme comme moteur de la dissociation entre les individus et la société en générale. Dans son débat avec Pécresse il met en avant la révolte des Français face aux élites, mais on sait que Todd pense que la dislocation de l'esprit collectif ne touche pas que les élites. Elle est le fruit d'un mouvement général produit par la hausse moyenne du niveau d'instruction de la population qui d'après Todd produit une poussée de l'individualisme et donc un affaiblissement naturel de la croyance collective. Si vous ne pensez plus qu'à vous même la notion même d'intérêt général disparaît et les élites ne remplissent donc plus leur rôle d'organisateur de la société. Elles ne sont plus que des individus comme les autres qui cherchent à optimiser leur propre niveau de vie au détriment souvent de l'intérêt de la société dans laquelle ils vivent. Dans cette hypothèse les élites ne seraient que le symptôme apparent d'une maladie plus large qui touche toute la société. On remarquera que cette hypothèse facilite aussi l'acceptation de l'hypothèse 2, des individus qui ne pensent qu'à eux sont plus facilement corruptibles puisqu'ils n'agissent que pour eux. Cette hypothèse peut rendre très pessimiste pour l'avenir, puisqu'il s'agirait d'un mouvement social de fond difficilement réversible.  Nous serions ici condamné à assisté à la monté indéfinie des inégalités et de l'oligarchie à l'échelle planétaire.

 

5-Baisse réelle du niveau intellectuel du pays

 

 

Une hypothèse qui contredit la précédente puisqu'ici au contraire d'un effet de la hausse du niveau scolaire générale qui induit une vision inégalitaire et individualiste de la société, c'est plutôt la baisse du niveau culturel des élites qui produirait un effet de baisse général de leur qualification. Nous serions mal dirigés parce que les élites ne seraient tout simplement plus à la hauteur de leur métier. Personnellement, je ne suis pas vraiment convaincu de la baisse du niveau scolaire, surtout chez les élites du pays. Par contre, il est certain que nous sommes confrontés à une surspécialisation de l'enseignement. Nos élites ont peut-être des formations trop cloisonnées, et une culture pas assez généraliste pour pouvoir faire correctement leur travail. On voit très peu de dirigeants ayant par exemple des connaissances scientifiques, ce qui a notre époque est assez dommageable. En matière d'économie, on entend des idioties proférées par nos hommes politiques qui ne font généralement que répéter un discours que d'autres leur ont inculqué. Ils sont souvent incapables de démontrer leur propos et leurs politiques économiques et ne font que reprendre à leur compte les émanations intellectuelles d'autres corps de la société. On est très vulnérable et influençable lorsque l'on ne maîtrise pas un sujet et c'est particulièrement vrai pour l'économie. On a peut-être aussi trop concentré les lieux de recrutement des élites l'ENA, science PO, ou le droit comme seule source de dirigeants, c'est trop limité. Il faudrait peut-être augmenter la variété de formation chez nos hommes politiques. Plus que le niveau scolaire c'est surtout le manque de variété des compétences qui fait crise. Dans les domaines essentiels de l'économie ou de la science et techniques, nos énarques se font balader par des lobbys et des groupes d'influence.

 

6-Hypothèse du phénomène dit "d’escalade d’engagement"

 

 

Cette hypothèse c'est mon collègue blogueur RST qui m'en a appris l'existence dans ce texte.  Il s'agit ici de s'appuyer sur des phénomènes liés à la psychologie de masse et à la contrainte qui s'exerce sur les individus. Il s'agit d'un principe psychologique simple lié à la peur d'être isolé. Un individu qui a participé à une action en groupe, une action qui a échoué ou qui s'est mal finie, préfèrera s'obstiner dans l'erreur avec le groupe, même s’il est conscient d'être dans l'erreur. Parce qu'il a peur d'être isolé du groupe, et qu'il ne peut s'attacher à un autre groupe. Ainsi nos élites s'enfonceraient dans l'erreur pour éviter de se retrouver seules face à leurs responsabilités et au reste de la population. Étrangement c'est le même type de comportement que l'on peut trouver dans des groupes violent et des bandes. Dans les petits groupes violents, vous avez souvent un meneur et d'autres qui savent pertinemment que ce qu'ils font est mal ou que cela se finira d'une mauvaise manière. Mais ces personnalités faibles et dominées préfèrent généralement couler et faire le mal avec le groupe plutôt que de changer et de se retrouver seule. Avec en plus dans ce cas la peur des conséquences potentielles sur la sécurité de leur propre personne. En fait cela caractérise surtout un manque de courage individuel, et cette hypothèse intéressante montre une fois de plus que l'être humain est tout sauf rationnel. Ce comportement des politiques est ici similaire à ceux des individus sur les marchés financiers dont Keynes disait qu'il valait mieux avoir tort avec eux que raison contre. Le phénomène moutonnier est un processus constant dans les sociétés humaines et il explique autant les réussites que les catastrophes. Nous avons peut-être tout simplement en face de nous un phénomène de ce type.

 

Conclusion

 

 

Il est probable que la situation réelle soit un mélange de toutes ces hypothèses. Nous subissons aussi le contre coup des changements trop rapides qu'ont connu nos sociétés en l'espace d'un demi-siècle. L'accumulation de changement a rendu impossible le raisonnement par causalité directe, nous sommes face à un nœud de fils impossible à défaire. Il est dur de trancher entre les différentes hypothèses, car les causes qui ont pu les provoquer se sont cumulées et se sont produites simultanément. La forte hausse du niveau scolaire, l'influence américaine où l'arrivée des masses média se sont produites simultanément sur le plan historique, il est donc difficile de distinguer historiquement une cause première. Cela peut paraître pessimiste ce que je dis, mais en même temps cela nous laisse un espoir. Rien n'interdit de penser que la situation ne pourrait pas se transformer pour des raisons obscures et chaotiques liées à cet imbroglio de causalités multiples. Emmanuel Todd espère tirer les élites vers la raison et le bon sens de l'intérêt général. Qui sait peut-être que l'effondrement de la puissance US et la sortie de l'euro de quelques pays pourraient réveiller les élites ou les libérer du carcan dans lesquelles elles sont prisonnières. Nous pourrions aussi avoir une explosion révolutionnaire produite par les vraies élites avec l'aide d'un prolétariat fortement agacer par la situation actuelle. En fait, rien n'est écrit, la page du futur est encore blanche, tout ne va donc pas si mal.

CSOJ : Emmanuel Todd vs Valérie Pecresse sur les... par 54fiorentino54

  Yann

(La peinture qui sert d'image de support à ce texte représente l'arrestation de Louis XVI  à Varenne, tout un symbole de la situation présente de nos élites. C'est un mélange de trahison, de couardise et d'incompétence qui mène à une catastrophe) 

http://lebondosage.over-blog.fr/article-la-nullite-des-elites-73624578.html






L'empire américain est bien un empire...

12/05/2011 19:40

L'empire américain est bien un empire...


piece-d-argent-romaine.jpg

Un lecteur a soutenu que l'empire américain n'existait pas, en réalité, c'est bien un empire, avec des traits particuliers.

- Un empire traite aussi mal, ou aussi bien les allogénes que ses citoyens. C'est le phénomène de fusion des deux statuts sous l'empire romain, que l'on connait aujourd'hui sous la forme de "politique" d'immigration, Indigénes et nouveaux venus sont destinés, en fin de compte, au statut de trou-du-cul, le système affirme sa bienfaisance à l'égard des nouveaux venus, en leur permettant d'accéder au statut de joueur de l'équipe de fouteballe national, basket aux USA...

- Le clivage se fait entre une oligarchie, et une masse de pauvre, La distribution de pain, ou RMI, ou RSA, c'est la même chose, sous une forme différente. On achéte la paix sociale, et les bouffonneries des uns ou des autres ne peuvent le cacher.

- La balance commerciale s'effondre, ce qui explique l'effondrement de la monnaie romaine pendant 2 siècles. Comme je l'ai déjà dit, les progrès de la sidérurgie romaine ont consisté pendant cette période à faire remonter l'argent métal sur le dessus de la piéce en cuivre, pendant que le progrès de la sidérurgie germanique a consisté à forger des armes totalement en acier.

Comme les romains aimaient aussi le faux dans les armes, les leurs étaient en acier aussi, mais seulement en surface. Le reste était insuffisamment forgé.

Les germains utilisaient des martinets et des moulins pour ce faire, les autres des bras de leurs esclaves.

- Comparativement aux autres empires, l'armée US est relativement faible. Elle utilise la méthode carthaginoise des mercenaires et supplétifs, sans que cela lui réussisse vraiment.

Les 1 800 000 hommes de l'armée sud vietnamienne n'ont pas servi à grand chose. Les adversaires achetés en Irak ne sont fidèles que de manière aléatoire et tant qu'ils sont payés, et en Afghanistan, la coutume s'est instaurée de payer pour que les convois puissent passer.

En outre, on peut remarquer que même à l'origine, chez les carthaginois, cette méthode était peu efficace. Elle a permis de construire des empires (la Nouvelle-Carthage en Espagne), tout aussi vite perdus que vite constitués.

- La ligne de force, toute relative de l'empire US, c'est la maîtrise des océans (Thalassocratie), encore qu'avec 12 porte-avions, elle soit toute relative.

- La plus grande ligne de force, c'est l'idéologie. Elle permet de contrôler un pays, par ses propres élites. Mais quand le pouvoir politique des pays contrôlé estime pouvoir être autonome, il est très rapidement rappelé à l'ordre, soit éliminé.

- Pour ce faire, il dispose de deux courroies de transmission que sont la Banque Mondiale et le FMI.

- Un empire s'effondre d'abord par son centre, et la périphérie vient en dernier. En effet, les agents locaux ont tellement collaboré qu'il est presque évident qu'ils seront éliminés au moment du collapsus. Ils se prolongent, c'est tout. 

Quand l'empire allemand s'effondre en 1944, il y eut épuration, quand l'empire romain est mis en liquidation judiciaire, il ne coexiste que deux autorités, celle reposant sur la force des rois barbares, et celle, démocratique, des évêques. En effet, à l'époque, c'est le mode de l'élection qui prévaut. Ce qui fait la force de la monarchie franque, c'est de s'appuyer sur ce pouvoir local, par le sacre des évêques, le roi devient l'un d'eux.

L'évolution de l'église, par la suite, sera classique, l'élection étant considérée comme bien, mais sans le peuple.

Les autres royaumes, s'ils sont effectivement d'une grande force militaire, s'effondrent à la moindre défaite.  

- Ils finissent tous de la même manière. Ne disposant pas véritablement d'ennemis à leur mesure, ils multiplient les expéditions trop loin.

En outre, le coût de ses guerres devient disproportionné, et si les premières sont rentables, elles deviennent des gouffres sans fond. La différence de coût entre un taliban Afghan, un combattant irakien et un soldat US est phénoménale.  

- L'empire américain extrait son tribut sur le monde par l'intermédiaire de son déficit extérieur, comblé à coup de dollars. Bien entendu, tous ceux qui me lisent savent mon opinion sur la question : lesdits dollars sont destinés à finir aux chiottes. Ils n'ont aucun pouvoir d'achat réel.   

- Le nombre (indéterminé) de bases US dans le monde est en constante augmentation, sans jamais de recul. L'emprise physique, donc, est bel et bien là.

Il ne s'agit pas d'une politique voulue, mais de la tendance d'une bureaucratie à grossir sans fin. Le pentagone, les lobbys, doivent justifier leur existence. Sans peine, les USA pourraient réduire des 3/4 leur budget militaire et augmenter la puissance de leur armée.

Elle dispose de beaucoup trop de gestionnaires en tous genres de multitudes de budgets et situations. Telle la fable de l'apprenti sorcier c'est un mouvement doté de sa propre dynamique. Le corps de bataille, lui s'étiole et ne représente que 10 % des effectifs, et on a vu, en Afghanistan comme en Irak, une superpuissance incapable de déployer des effectifs.

 

En 1914, 70 % des mobilisés européens étaient affectés à des unités de combats. En 1940, c'était encore 50 %.  

- Les armées impériales bien que sanguinaires sont incapables de mener des combats jusqu'au bout. Verdun ou Stalingrad sont des impossibilités pour elles.  

A un moment, la chute la teneur en argent et or des monnaies romaines amenérent les fournisseurs indiens et chinois à les refuser. On y est presque pour le $.

Par Patrick REYMOND





Nicolas Dupont-Aignan à la chasse aux signatures

12/05/2011 19:35

Nicolas Dupont-Aignan à la chasse aux signatures


Un homme politique qui vise la présidence de la République était hier en Côte-d’Or : Nicolas Dupont-Aignan. Le président de Debout la République (DLR) a lancé sa campagne de recherche des parrainages dans le département en allant à la rencontre de six maires du Val-de-Saône. « L’enjeu n’est pas d’être candidat pour être candidat. L’enjeu, c’est d’offrir une alternative gaulliste et de tout miser sur la relocalisation des emplois », a expliqué Nicolas Dupont-Aignan. « Les alternances UMP/PS ne portent aucun résultat, tout simplement parce que les dirigeants politiques ont abandonné tous les pouvoirs à Bruxelles. » Le député de l’Essonne a ajouté : « Il faut une vraie ligne politique à droite. »

Après la présidentielle, ce seront les législatives. Le président de DLR annonce d’ores et déjà « des candidats dans toutes les circonscriptions de Côte-d’Or. Nous sommes prêts et ça va surprendre ! ». En 2007, alors qu’il avait manqué de peu les 500 signatures nécessaires, huit élus de Côte-d’Or lui avaient apporté leur soutien.

C. B.

Photo : Nicolas Dupont-Aignan (à droite), en compagnie de Pascal Moriou, président départemental de DLR.

http://www.bienpublic.com/fr/accueil/article/5071476/Nicolas-Dupont-Aignan-a-la-chasse-aux-signatures.html






Mais ou est donc passé : l'Observatoire du fabriqué en france ?

12/05/2011 19:31

Mais ou est donc passé : l'Observatoire du fabriqué en france ?


Particulièrement prisés par les politiques et les milieux économiques, les observatoires ont pour utilité de calmer l'opinion tout en ayant vocation au mieux à végéter, au pire à disparaître. Il semble que c'est le cas de " l'observatoire du fabriqué en France "

Qui à part Christian Estrosi, l'éphémère ministre de l'industrie ou quelques initiés, se souviennent de : « l’Observatoire du Fabriqué en France » ? En septembre 2010, le blogueur Eugène repris par Marianne2 en faisait état lors de son lancement, rappelant que : « (...) les indicateurs du premier tableau de bord du Fabriqué en France, dévoilé le 31 août par Christian Estrosi, étaient dans le rouge »

Rappelons nous un instant les déclarations du ministre toujours
disponibles, sur le site du gouvernement : « Christian Estrosi a présenté l’Observatoire du Fabriqué en France, à Paris le 31 août 2010. Ce nouvel outil permettra de faire le point chaque année sur l’état de l’industrie française (...) En créant l’observatoire du Fabriqué en France, Christian Estrosi souhaite préparer la France d’après crise. Pour le ministre, il s’agit de redonner à l’industrie française les moyens de regagner des parts de marché et de créer des emplois, tout en augmentant la production industrielle de 25 % d’ici à 2015 (...) »

Suivaient de très sérieux indicateurs : « (...) L’Observatoire du Fabriqué en France va se fonder sur trois indicateurs, mis à jour chaque année (...) » Pour finir par ce morceau d'anthologie : « L’Observatoire que vous découvrez aujourd’hui n’a pas été conçu comme un simple outil de description statistique, mais comme un objet de dialogue, de débat, et de décision »

Les activités concernés par l'observatoire étaient : « Automobile, ferroviaire, aéronautique, construction navale, technologies et services de l'information et de la communication, industrie de la mode et du luxe, industries des biens de consommation, chimie et matériaux, industries de santé, agroalimentaire et éco-industries »

Et puis plus rien ... jusqu'au 4 avril dernier où,
on apprenait, que : « Eric Besson a annoncé qu'une double concertation serait bientôt engagée sur le marquage des produits français mis en vente sur le marché communautaire d'une part, et sur l'éventuelle création d'une indication géographique protégée industrielle au niveau communautaire d'autre part (...) le ministre a annoncé l’engagement de travaux destinés à mettre en œuvre les propositions formulées par Yves Jego, en faveur du made in France, dans le rapport qu’il a remis au président de la République en mai 2010. (...) »

Nouveauté : Eric Besson a créé en mars 2011 un : « Comité stratégique de filière des industries des biens de consommation » dont la mission sera d'examiner : « (...) La valorisation du fabriqué en France (...) »

Maintenant, en termes d'efficacité, il ne semble pas possible de connaître les résultats du : « nouvel outil qui devait permettre de faire le point chaque année sur l’état de l’industrie française » et à fortiori de ceux qui devait permettre : « à l’industrie française les moyens de regagner des parts de marché et de créer des emplois »

Mais pas d'impatience, puisque, comme
l'indiquait, le site du ministère de l'économie et des finances, le 4 mars 2011 : « Les résultats de ces travaux (Comité stratégique de la filière des industries des biens de consommation) seront rapportés devant la conférence nationale de l’industrie (CNI) »

Résultats qui, sans doute seront longuement étudiés ... jusqu'au lancement officiel de la campagne présidentielle de 2012. Pendant laquelle, il sera toujours temps de promettre de : « redonner à l’industrie française les moyens de regagner des parts de marché et de créer des emplois, tout en augmentant la production industrielle de 25 % d’ici à 2015 » !

SLOVAR

Crédit image : Portail du gouvernement





"Je serai candidat en 2012 pour faire bouger les lignes, et je les ferai bouger car je poserai les bonnes questions"

12/05/2011 19:27



Jean-Pierre Chevènement était l'invité du Talk Orange Le Figaro, mercredi 11 mai 2011. Il répondait aux questions de Judith Waintraub.

 

Verbatim express :

  • Il faut mettre l'esprit public à la hauteur des défis, et en particulier de la crise de l'euro que nous voyons devant nous
  • Quand je lis M. Sarkozy qui dit que toute sa politique d'austérité est fondée sur le triple A que la France doit conserver dans les notes de Standard & Poors, comment mieux avouer qu'il n'y a plus de souveraineté nationale ?
  • C'est Standard & Poors qui fait la politique de la France aujourd'hui.
  • En 2002, je disais déjà : "ce ne sont pas les marchés financiers qui sont l'horizon de l'humanité, ce sont les peuples et les nations". Je dis toujours la même chose !
  • Le projet du Parti socialiste n'est pas sans mérite. Il comporte des dispositions avec lesquelles je ne suis pas d'accord : par exemple une allocation d'autonomie à tous les jeunes. Je pense que c'est de l'assistanat. Il vaudrait mieux multiplier les bourses en grande quantité.
  • Le projet socialiste n'est de toute façon pas réalisable dans la logique actuelle ; il faut changer les règles du jeu !
  • On ne peut pas accepter l'austérité à perpétuité.
  • Je ne vois pas Dominique Strauss-Kahn faire en France et en Europe une autre politique que celle qu'il impulse à la tête du FMI, où il demande par exemple à la Grèce d'accélérer ses privatisations.
  • J'ai dit que je serai candidat pour faire bouger les lignes, et je les ferai bouger car je poserai les bonnes questions.
  • Sur la République, je poserai la question de savoir si on la confond avec une identité rétractée et frileuse ou si on la dissout dans un différentialisme sans rivages.
  • Il faut affirmer l'identité républicaine de la France.
  • Il faut ramener la France sur le devant de la scène en Europe et dans le monde. La France est un pays qui équilibre l'Allemagne.
  • Concernant le rapport de Terra Nova :
    C'est le social-libéralisme dans sa pureté de cristal. C'est une gauche qui oublie le peuple.
    C'est une stratégie qui a échoué partout, celle qui consiste à additionner les minorités pour qu'elles se substituent aux ouvirers et employés, qui existent toujours et habitent dans les grandes périphéries urbaines, et qui sont effectivement des classes populaires différentes de celles qu'elles étaient dans les années 1960, mais qui n'en existent pas moins.
    Il faut leur redonner un horizon d'espérance et de promotion.
  • J'entends ce que dit Terra Nova : "ils se préoccupent de tranquillité, ils veulent l'ordre, donc ils ont viré à l'extrême droite". Non mais c'est ridicule ! Ces aspirations sont tout à fait légitimes et la gauche républicaine que je représente prendra en charge ces aspirations à la tranquillité publique, à un emploi correctement rémunéré, à un emploi pour leurs enfants.

    Source :
    LeFigaro.fr.

http://www.chevenement.fr/






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