|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
[ Gaullisme local ] [ Revues des blogs ] [ Evènements ] [ TV, Radios, Journaux ] [ Lecture gaullienne ] [ Gaulliste libre ]
|
|
|
|
Les pôves vieux...
17/05/2011 18:23
Les pôves vieux de la région toulousaine vont devoir se serrer la ceinture : le prix de location baisse et cela servait de complément de retraite.
Plusieurs remarques :
- la qualité d'entretien de l'immeuble doit donc être égal à zéro,
- pense t'on aux pôves vieux qui eux, n'ont même pas les moyens d'être propriétaire de leur propre bien, à fortiori d'un bien visant à "compléter leur retraite",
- si l'immobilier leur pèse, la décision judicieuse, c'est de vendre,
- il faut avoir eu une bonne position sociale, ou être bien né pour faire de l'immobilier locatif pour "compléter sa retraite".
Merde, c'est le voyage aux Maldives qui va morfler. ça tombe bien ça commencer à bastonner dur aux Maldives.
Sans doute, pour arranger la sauce avec le FMI, il aurait fallu offrir un séjour à son président, et paf, on faisait rentrer une bonne dans la chambre.
On peut toujours essayer avec le suivant, mais ça n'a pas visiblement les mêmes chances de fonctionner.
Puisqu'entre les Maldives, Rikkers, c'est l'heure des îles, intéressons nous à l'Islande : "Islande: Fitch relève la note de la dette."
On voit donc que le double refus des islandais de payer ce qu'ils ne doivent pas à conduit à une lourde sanction : la note de leur pays a été relevé.
Les pôves retraités toulousains pourront continuer à partir "aux isles", mais en Islande cette fois (ça tombe bien, la vie y est bon marché, ils ont des hôtels et des femmes de chambre).
On voit aussi la continuité : les grecs ont beaucoup d'îles, ils pourront donc faire beaucoup, beaucoup de faillites, disposant, de beaucoup, beaucoup d'hôtels (avec bonnes).
Pour ce qui est de la France, on a de la chance, on a la Corse, et pas mal d'hôtels (avec bonnes), on pourra donc faire faillite, facile.
Finalement, les îles, c'est toujours des îles au trésor, où les liquidités disparaissent...
Par Patrick REYMOND
| |
|
|
|
|
|
|
|
Affaire DSK : le petit milieu se trompe de victime !
17/05/2011 18:13
L’inculpation de Dominique Strauss-Kahn aux Etats-Unis prouve une fois de plus que la réalité peut dépasser la fiction.
Il va de soi que les commentaires ne pourront être définitifs que lorsque l’affaire sera jugée. Il reste que les conséquences de cette inculpation sont considérables.
Alors que la plupart des commentaires ont tendance à s’apitoyer sur le sort du Directeur Général du FMI, j’ai tout de suite pensé à la victime. Contrairement à ce que j’ai pu lire, si les faits sont avérés, il ne s’agit pas d’un scandale sexuel mais d’un acte criminel. Ce n’est pas du tout la même chose.
Force est de reconnaître qu’aux Etats-Unis - à juste raison - on ne plaisante pas, comme trop souvent en France, avec ce type d’acte même s’il est commis par un personnage puissant. Laissons maintenant la Justice trancher, mais arrêtons de banaliser un tel évènement.
L’impact est aussi considérable sur l’image de la France dans le monde. Une fois de plus certains commentaires ont semblé s’accommoder de comportements scandaleux, oubliant que c’est notre pays tout entier qui est sali. Là aussi, il faudra du temps pour panser les plaies et ce n’est pas demain que la France retrouvera un des siens à la tête d’une Institution internationale.
Enfin, les conséquences sur la Présidentielle ne seront pas mineures. Contrairement à ce qui a été dit tout le dimanche, je persiste à penser que cette mise hors jeu du candidat préféré du microcosme parisien servira beaucoup plus la gauche que la droite. On le voyait bien d’ailleurs au cours des dernières semaines avec un décalage croissant entre le candidat Dominique Strauss-Kahn et les attentes des Français.
En définitive, quel que soit le jugement, cette lamentable affaire va accentuer un peu plus le fossé, je dirais le gouffre, entre le peuple français et ses élites.
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Affaire-DSK-%3A-le-petit-milieu-se-trompe-de-victime-%21
| |
|
|
|
|
|
|
|
Mauvais films politiques
16/05/2011 17:21
Hier matin, la nouvelle est tombée, stupéfiante : Dominique Strauss-Kahn a été arrêté par la police étasunienne et inculpé pour « agression sexuelle ». Même s’il convient de respecter la présomption d’innocence, cet événement bouleverse la vie politique Française.
La descente aux enfers de DSK
Il y a à peine un mois, DSK était encore l’immense favori des sondages pour la primaire socialiste et pour la présidentielle. Rien ne semblait devoir arrêter celui qui se contentait de quelques signaux pour indiquer qu’il était bien intéressé sans pour autant véritablement rentrer en campagne, de manière à rester en fonction au FMI. Aucun rival socialiste n’avait émergé, Martine Aubry et Ségolène Royal se faisant distancer alors que François Hollande restait loin. Il semblait déjà presque élu.
Dans une séquence d’à peine quelques jours, la situation a été complètement bouleversée. François Hollande, longtemps soutenu par les médias, a fini par percer et devenir son principal rival, non sans un certain succès. Mais c’est surtout une série de trois scandales qui semblent pouvoir aujourd’hui abattre le favori d’hier. Cela a commencé par la Porsche de son conseiller en communication, puis par des « révélations » sur son train de vie.
Puis, le point culminant a été atteint hier avec son arrestation pour « agression sexuelle ». Cela peut rappeler le printemps 2006 où la candidature Villepin avait été définitivement hypothéquée par les protestations contre le CPE et l’affaire Clearstream, qui avait suivi. Ce rebondissement digne d’un film de Hollywood semble avoir de bonnes chances d’abattre la candidature de DSK tant il semble improbable que l’affaire soit réglée avant les primaires.
Un climat étouffant
Et mercredi sort le film « La conquête », sur l’accession au pouvoir de Nicolas Sarkozy. Entre cinéma et réalité, tout se brouille, la politique semble être devenue un mauvais film dont on peut désormais attendre tous les rebondissements. J’avais préféré ne pas parler de la Porsche car même s’il s’agit d’une grosse erreur de communication de la part d’un conseiller en… communication, je ne pense pas que cela ait le moindre intérêt dans le débat public.
L’UMP avait sauté dessus de manière bien indécente, eux qui soutiennent un président qui avait annoncé vouloir se retirer pour « habiter » la fonction au soir du second tour, et qui avait fini sur le yacht de Vincent Bolloré. Quand des aveugles se moquent d’un borgne… La polémique sur son train de vie est aussi assez nauséabonde : oui, lui et sa femme ont de l’argent. Mais cet étalage (contesté par DSK, qui a porté plainte contre France Soir) est-il bien républicain ?
Aujourd’hui, les cartes politiques sont rebattues. Si DSK est très rapidement innocenté et qu’il le veut vraiment, il n’en reviendra que plus déterminé que jamais et pourrait s’en remettre. L’affaire Markovitch n’avait pas empêché Georges Pompidou en 1969. Mais, là, le scandale atteint des proportions inédites qui semblent lourdement hypothéquer ses chances. François Hollande pourrait bien tirer les marrons du feu étant donné le manque de leadership de Martine Aubry.
Quelle triste affaire en tout cas, quelle qu’en soit l’issue. Après quatre ans d’une présidence qui a lourdement déçu les Français, la vie politique Française vient de sombrer dans le fait divers glauque.
Laurent Pinsolle
| |
|
|
|
|
|
|
|
Le démantèlement de l’ISF qui ne dit pas son nom
13/05/2011 13:56
Nicolas Sarkozy voulait supprimer l’ISF. Mais finalement, il s’est résolu à ne pas le faire d’un seul coup. En fait, la réforme qui a été concoctée porte en germe la suppression de l’impôt sur la fortune en en divisant par deux le rendement afin de pousser à sa suppression ultérieure.
Un gouvernement malhonnête
François Baroin est d’un manque de transparence terrifiant sur la question de la réforme fiscale en court. Le gouvernement multiplie les faux semblants pour donner l’impression d’une réforme juste et équilibrée, ce qui est totalement faux. On part déjà d’une estimation de rendement minorée de l’ISF : 4 milliards au lieu de 4,5 milliards. Ensuite, comme je l’avais noté en avril, le gouvernement maquille outrageusement l’impact de la réforme qu’il propose, en le minorant.
Déjà, j’avais exprimé mes doutes sur le rendement estimé à 2,8 milliards en avril par François Baroin. En effet, la simple suppression de la première tranche va coûter près d’un milliard. Et avec la révision drastique des taux (le taux marginal passera de 1.8 à 0.5%), il semble évident que le rendement va très fortement baisser, comme le soulignait Philippe Marini. D’ailleurs François Baroin vient déjà de baisser sa prévision de recettes à seulement 2,3 milliards d’euros.
Mais devant les chiffres évoqués, je ne serais pas surpris que le rendement final soit inférieur à 2 milliards quand on fera le bilan de la réforme. Ainsi, les opposants à l’ISF pourront alors proposer sa suppression, arguant du fait (pas faux) que son rendement sera dérisoire par rapport à son coût. Ainsi, Nicolas Sarkozy pourrait arriver à supprimer l’ISF en deux temps, de manière certes assez habile, mais aussi assez malhonnête, en jouant sur des prévisions fallacieuses.
Une réforme injuste
Le ministre assure que cette réforme est autofinancée. Outre la suppression du bouclier fiscal, il avance une hausse de la fiscalité sur les successions (démantelant le dernier point du « paquet fiscal » qui ne l’avait pas été…) et une taxe supplémentaire pour les revenus de plus de 2 ou 3 millions d’euros, qui sera anecdotique. Pire, le gouvernement compte sur la lutte contre la fraude fiscale pour équilibrer ses comptes : on ne voit pas pourquoi cet argent devrait servir à baisser l’ISF…
Plus globalement, il est proprement effarant de voir le gouvernement alléger la fiscalité sur les ménages les plus riches alors que depuis trente ans, ceux-ci ont bénéficié d’une envolée de leurs revenus et d’une baisse de leur fiscalité. Cela est d’autant plus injuste que le pouvoir d’achat stagne et que la fiscalité actuelle est déjà régressive comme le montrent avec justesse Landais et Piketty. Il s’agit sans doute d’une erreur politique qui va durement peser dans la campagne de 2012.
Les opposants au président peuvent déjà affûter leurs argumentaires. Ici, lui et son gouvernement tendent le bâton pour se faire battre avec un manque de sens commun absolument incroyable. Nicolas Sarkozy ne sera pas aussi fort en 2012 qu’en 2007 car il a totalement perdu contact avec la réalité.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
| |
|
|
|
|
|
|
|
Réforme fiscale et prime aux salariés : Champagne et fumisterie ?
13/05/2011 13:50
Etonnante coïncidence : Le gouvernement espère faire voter en même temps, les textes sur la prime des salariés et de la réforme fiscale. Une habile façon de détourner l'attention des salariés sur les cadeaux fiscaux faits aux plus aisés ?
Selon l'Usine Nouvelle, le gouvernement envisage, en ce qui concerne la prime aux salariés : « (...) une adoption définitive du texte avant l’été par le Parlement. La première lecture doit avoir lieu dans la semaine du 14 juin à l’Assemblée Nationale (...) et en ce qui concerne la réforme fiscale, il : « (...) souhaite une adoption du projet de loi avant le 14 juillet. La première lecture à l’Assemblée nationale pourrait donc être effectuée début juin (...) »
Si certains diront qu'il s'agit de rationaliser le temps et l'énergie des nos parlementaires, d'autres, s'attarderont sur le machiavélisme du tempo !
En effet, ce n'est qu'en 2012 que le bouclier fiscal devrait disparaître. Néanmoins, il est maintenu pour cette année et le gouvernement a décidé, comme l'écrit l'AFP : « (...) pour plus de discrétion (...) » que « (...) le fisc n'adressera plus de chèques cette année-là aux contribuables aisés. Ils déduiront eux-mêmes, ni vus, ni connus, le montant du bouclier et celui de l'ISF dont ils s'acquittent parallèlement (...) »
Sur l'ISF en particulier, les allègements représenteront un perte de : « 900 millions pour les caisses de l'Etat que le gouvernement a promis de compenser à l'euro près (...) »
Toutefois : « (...) Selon les calculs du syndicat des impôts Snui-SUD Trésor, les 1000 ménages disposant à la fois d’un capital de plus de 16 millions d’euros et de très hauts revenus devraient ainsi économiser, chacun, près de 400 000 € par an (...) »
De quoi irriter la fameuse classe moyenne, que prétend défendre Laurent Wauquiez, le pourfendeur ... de l'assistanat social !
En effet, le site Web de L'entreprise, qui semble bien informé, donne aujourd'hui, les détails du projet de prime, que le gouvernement devrait soumettre aux assemblées. Et là, pas de quoi pavoiser !
Première information : « La nouvelle prime sera exonérée de cotisations jusqu'à 1200 € »
Quelles seront les entreprises qui y seront assujetties ?
« (...) Les entreprises (ou les groupes) de 50 salariés et plus qui ont versé des dividendes en hausse par rapport à la moyenne des dividendes des deux années précédentes (...) »
Le montant et les modalités seront-ils fixé par la loi ?
« (...) Le montant et les modalités de versement de la prime seront librement déterminés dans chaque entreprise (...) »
Quelle fiscalité lui sera t-elle imposée ?
« (...) Le salarié sera imposé sur cette prime. Pour les entreprises, elle sera déductible de l'impôt sur les sociétés (...) »
Question qui fâche : A défaut de connaître le montant que chaque entreprise acceptera, après négociations, accord avec le personnel ou tout simplement de façon unilatérale. Combien de salariés toucheront quelque chose ?
Partant du principe que : le nombre d'emplois salariés s'établissait à 16,4 millions au 3e trimestre 2010 et que, comme l'expliquait Le Monde : « (...) Une minorité d'entreprises verse des dividendes (...) » Et que seules : « 16,4 % des PME étaient concernées (...) » Rapport Cotis
« (...) environ quatre millions, seraient concernés par la prime, obligatoire dans les entreprises au-dessus de cette taille dont le dividende a progressé l'année par rapport à la moyenne des deux années précédentes. Cette annonce revient sur l’estimation effectuée par le même ministère fin avril. A l’époque, il évoquait un chiffre atteignant les huit millions de salariés concernés par les négociations (...) » explique l'Usine Nouvelle
Alors, opération de communication destinée à cacher au plus grand nombre, les petits cadeaux destinés à l'électorat traditionnel de l'UMP ?
C'est ce que pense Jean Arthuis, le très peu primesautier président de la commission des finances du Sénat (et partisan de la suppression totale de l'ISF) : « (...) Tout cela c’est de la gesticulation, cela ne fait pas une politique salariale et cela relève seulement de considérations de conjoncture politique (...) » Ce qui ne saurait, modifier l'attitude du gouvernement et de sa majorité parlementaire, qui ont d'ores et déjà décidé, des attributaires ... du champagne et de la fumisterie !
SLOVAR
http://slovar.blogspot.com/
| |
|
|
|
|