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Jean François Copé et la nouvelle cohabitation
19/05/2011 17:13
La présidentielle 2012 ouvrira-t-elle sur une nouvelle cohabitation avec une Assemblée Nationale à majorité PS ? C'est un schéma à ne pas exclure.
Si le FN reste aussi haut dans les intentions de votes, il va imposer une multiplication des triangulaires lors des législatives dans des conditions préoccupantes pour l'UMP.
Le PS peut perdre la présidentielle mais être majoritaire à l'Assemblée Nationale en raison d'une présence inhabituelle de triangulaires en présence du FN.
Dans ce schéma, la fonction de JF Copé à la tête de l'UMP est plus stratégique que jamais non seulement pendant la présidentielle mais a fortiori au-delà.
http://exprimeo.fr/article/6825/jean-francois-cope-et-la-nouvelle-cohabitation.htm
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Service civique : Futur fournisseur de salariés bon marché ?
19/05/2011 17:10
Ainsi, après Laurent Wauquiez, proposant d'imposer une contrepartie d'activité au versement du RSA. Oubliant au passage comme l'expliquait Marc Landré sur son blog, qu'actuellement ces missions sont déjà effectuées par des personnes : « (...) la plupart du temps en contrat aidé - déjà très éloignées du marché de l'emploi (bénéficiaires de minima sociaux, chômeurs de longue durée ou en fin de droits, handicapés...) et dont le petit boulot qu'elles exercent est censé les aider à leur remettre le pied à l'étrier (...) »
Ou Richard Mallié, député UMP des Bouches-du-Rhône (monsieur travail du dimanche ) qui propose, d'exiger que les détenus soient obligés de travailler, au fait que : « Un détenu est nourri, logé, blanchi aux frais de la princesse par le contribuable. Si on exige de lui qu’il fasse une activité utile, et payée en plus si c’est un travail, cela vous choque ? » - Libération C'est au tour de Jean-François Copé, d'utiliser une autre idée de son meilleur ennemi, Martin Hirsch : Le service civique, pour proposer : (...) l'instauration d'un service civique obligatoire de quatre mois pour tous les jeunes entre 18 et 25 ans (...) Originalité de la proposition : . « Après un tronc commun de quinze jours, au cours duquel chaque jeune définirait son projet personnel, le service proprement dit suivrait. Il s'agirait de missions de service public pour lesquels les jeunes seraient rémunérés 350 € par mois (...) ».
Mais qu'en est-il actuellement du service civique ?
Prenons un exemple, publié le site de la République des Pyrénées : « (...) Pour expliquer aux Billérois la gestion des espaces verts selon les principes du développement durable et la nouvelle organisation de la collecte des déchets, la municipalité a décidé de faire appel à deux personnes majeures en contrat service civique, pour une durée de 6 mois (...) L'indemnisation prévue est de 442,11€/mois auxquels s'ajoutent 105€ de chèques restaurant/mois pour une durée de travail hebdomadaire de 28h (...) »
Ou cet autre exemple d'interview publiée dans Ouest France, de la mission locale de Redon : « (...) L'avantage pour les structures, c'est le coût. Elles déboursent peu. Nous n'aurions pas eu les moyens d'engager quelqu'un en CDD. En service civique, si, affirme d'ailleurs Bruno Chéron, directeur de la Fédération d'animations rurales en Pays de Vilaine (Fédé), qui a recruté deux jeunes hommes depuis janvier dernier (...) »
En fin de compte, le service civique est un excellente affaire pour les : « associations, fondations, fédérations, ONG ou personnes morales de droit public : Etat, collectivités locales, établissements publics » - Association Mode d'Emploi qui bien que bénéficiant de moyens financiers (collectes, subventions, budget de l'état ou des collectivités) restent ... des employeurs, comme les autres !
Maintenant, imaginez une seconde ce qui pourrait se passer, si du volontariat (à peine 10.000 jeunes par an), on passait, pour les 18 à 25 ans à une obligation ?
Nous assisterions tout simplement à une mise en concurrence impitoyable entre les salariés (et demandeurs d'emplois) et ce nouveau « vivier » de main d'oeuvre bon marché. Le tout arbitré par les « bénévoles » du RSA !
Scandaleux ? Certainement ! Et, surtout inconscient, dans un contexte ou plus de 4 millions de français sont touchés par le chômage total ou partiel !
Mais dans la mesure ou pour l'UMP, des jeunes de 18 à 25 ans occupés pendant 4 mois dans des : associations, fondations, fédérations, ONG ou personnes morales de droit public, ce seraient des jeunes qui sortiraient (provisoirement) des chiffres du chômage ... Le pire est à craindre !
J-C Slovar
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DSK démissionne du FMI et ouvre sa succession
19/05/2011 17:07
Dominique Strauss-Kahn a démissionné de son poste de patron du Fonds monétaire internationale cette nuit, afin de consacrer "tout son temps et toute son énergie à démontrer mon innocence". Il rend service à l'institution. Le choix de son successeur sera crucial pour l'économie mondiale.
Dominique Strauss-Kahn aura eu une dernière élégance : démissionner du poste de directeur général du Fonds monétaire international, afin écrit-il de « préserver cette institution que j’ai servi avec honneur et dévouement ». Voici qui évite au board des 26 administrateurs du FMI, représentants les principales nations actionnaires, d’avoir à débattre de son cas publiquement et leur permet de commencer à pousser leurs pions dans la bataille de succession. Le fauteuil est convoité : un Africain du sud, un Indien, un Chinois, un Turc, une Singapourien, un Allemand et une Française, un Brésilien, une Egypto-britannique, sont déjà inscrits sur liste des « papabile ». Le choix d’un homme ou d’une femme sera, indiquera comme rarement dans l’histoire un choix dans orientation de l’économie internationale. DSK, tout social-libéral qu’il soit, avait aidé le FMI à se séparer du « consensus de Washington », la doxa économique orthodoxe qui imposait à tout pays dans la difficulté de réduire ses dépenses publiques, et ses impôts et de privatiser à outrance. En 2007, avec Dominique Strauss-Kahn, la relance keynésienne retrouvait droit au débat. La nomination d’Olivier Blanchard comme chef économiste en était le symbole, qui préconisait de laisser filer l’inflation pour permettre la reprise économique. « Il ne faut néanmoins pas surestimer la part personnelle de DSK dans ce nouveau cours . « Il arrivé à la direction du Fonds au moment où celui -ci était en pleine crise, et il lui avait permis d’évoluer », nuance l’économiste Jean Pisani-Ferry. Mais Thomas Chalumeau économiste de la Fondation Terra Nova insiste "après la séquence que nous avons vécu, le FMI ne reviendra pas au consensus de Washington avant des années".
A l’occasion de la crise, le FMI était redevenu un acteur majeur en Europe, venant à l’aide de la Lettonie, de la Hongrie, puis de la Grèce, de l’Irlande et du Portugal. Le Fonds, autrefois spécialisé dans le sauvetage à la hache des pays pauvres, est massivement engagé (à hauteur de 100 milliards d’euros de prêts) auprès de pays classés -à tort quelquefois- comme « développés ». L’histoire retiendra peut-être que l’action de DSK a contribué à sauver l’euro en 2010, puisque seule l’implication du FMI (à hauteur d’un tiers) a permis de convaincre les Allemands d’engager le plan de sauvetage de la Grèce. Ert m^me si les manifestations et grèves se multi^plient en Grèce, les solutions alternatives comme la sortie de l’euro demeurent minoritaires dans l’opinion, de l’ordre de 25% selon les sondages. Depuis l’éclatement du Sofitelgate, la presse grecque mesure à quel point le pays a perdu un soutien de poids contre les faucons allemands. Reste à savoir si le remède administré par le FMI et l’Union européenne a sauvé la Grèce ou tué le malade, ou si la donne politique changeant, les Grecs ne vont pas rejeter plus massivement le médicament… Le véritable échec du FMI, mais aussi du G20, se situe au plan des monnaies: le Fonds dont la mission depuis 1945 est de veiller à la stabilité monétaire international n'a pas réussi à rompre avec l'infernal couple dollar/yuan qui menace chaque jour, par les déséquilibres qu'il provoque, le monde d'une déflagration épouvantable.
La succession de DSK au FMI pourrait, on le voit, tout remettre en cause. D'abord parce que le poste du FMi était avant le sofitelgate promis à un "émergent" après DSK, pour que l'Europe cesse de truster la fonction. Les Européens redécouvrent d'un coup qu'ils feraient mieux de conserver le portefeuille dans leur poche. Pourquoi un économiste venu d’Asie ou d’Afrique sera-t-il aussi compréhensif aux problèmes de l’Europe, première zone économique du monde, alors que l’Egypte, la Tunisie, le Maroc, en plein processus démocratique ont bien besoin de l’argent du Fonds ? Le choix éventuel d’un européen n’est pas davantage une garantie de continuité. Christine Lagarde, souvent citée parce que très populaire dans les cercles du pouvoir européen et américain, est connue pour ses options ultra libérale. Sa candidature éventuelle est néanmoins hypotéquée par l’affaire Lagarde-Tapie, tant qu’elle sera sous la menace d’un procès en cour de justice de la République pour abus de pouvoir. Et à Paris on n'imagine pas qu’elle puisse échapper à une instruction assez longue. Le champion d’Angela Merkel, Joseph Ackermann, est le vorace patron de la Deutsche Bank, caricature de la finance à risques. … On le voit chaque personnalité incarne une ligne de politique économique avnat même d’être entendue. De tous les prétendants éventuels, celui qui ressemble le plus à DSK, on pourrait même dire son clone (sauf sur le plan personnel…), serait Kemal Dervis, ancien ministre de l’économie, brillant économiste, social démocrate et europhile. Mais qui voudra d’un Turc sur la planète des puissants? L'enjeu est tel, le concert des nations tellement divisé et indécis, que les Etats-Unis ont déjà un plan qui leur permettrait de jouer sur les ambitions des uns ( les émergents) contre els peurs des autres (les Européens), tout en gardant la main sur l'institution. Ils proposent de nommer le numéro 2 du FMI, John Lipsky, qui avait annoncé son départ du fonds en août prochain, directeur général par intérim, c'est à dire pour un an... Lipsky, lui, est citoyen des Etats-Unis.
Hervé Nathan - Marianne
Modifié à 13 heures
http://www.marianne2.fr/hervenathan/FMI-apres-DSK-le-deluge-de-pretendants_a106.html
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Les sociétés militaires privées à l'affût du business libyen
19/05/2011 17:04
La mort de Pierre Marziali, dirigeant de la société de sécurité Secopex, à Benghazi la semaine dernière, démontre que les Sociétés Militaires Privées commencent à investir le théâtre d'opération libyen au vu et au su des états engagés dans le conflit. Un marché qui s'annonce juteux compte tenu de l'absence au sol des armées d'Etat. Les SMP américaines, très liées à l'administration américaine attendent le feu vert de Washington et certaines sociétés françaises regardent de près la situation.
Délaissée par les armées régulières des états engagés dans l’opération, en Libye, les opérations de sécurité ou de formation militaire au sol pourraient bien se révéler une véritable poule aux œufs d’or (plusieurs centaines de millions d'euros) pour les sociétés militaires privées. La mort, la semaine dernière du français Pierre Marziali à Benghazi n’a d’ailleurs pas manqué de relancer le débat sur l’engagement des « mercenaires » sur les champs de bataille. Patron d'une société militaire privée (SMP), la Secopex, Marziali aurait été tué par balles « au cours d'un contrôle de police » dans la capitale de la rébellion libyenne, selon le Quai d'Orsay.
Quelle était la nature de l'activité en Libye de Pierre Marziali ? « faire de la formation » pour le CNT comme l'a assuré le vice-président de la société, Robert Dulas dans un entretien à Libération ? Ou alors, comme l’ont laissé entendre les insurgés et certains diplomates européens Pierre Marziali était-il un espion à la solde de Mouhammar Kadhafi?
D’après nos informations, Secopex ne travaillait pas pour Kadhafi mais était en Libye pour ouvrir un corridor Le Caire-Benghazi pour faire des escortes sécurisées, de la protection rapprochée pour des journalistes, des ONG, des diplomates, des entrepreneurs français, éventuellement de la sécurisation de sites pétroliers. Bref, essentiellement du business mais également du conseil militaire privé auprès des rebelles libyens.
La mort de Pierre Marziali: plusieurs hypothèses
Secopex ne travaillait pas sur service commandé de l’Etat mais le Ministère de la défense ne pouvait ignorer les démarches de Secopex. Un « feu orange » selon l’expression utilisée dans le milieu : « Secopex n’a jamais été sous le parapluie de l’Etat, contrairement à d’autres sociétés de sécurité qui ont la totale confiance de l’Etat, mais il y avait quand même des liens avec les services » assure un membre des services secrets.
Plusieurs hypothèses s’affrontent sur les circonstances de la mort de Pierre Marziali : « Il a sans doute été victime d’un accident assez banal en zone de guerre, comme il y en a eu plein en Irak, un accrochage assez houleux à un check-point et comme les rebelles qui tiennent les « kalaches » n’ont pas de formation militaire, ils sont assez fébriles, cela a dégénéré et le type a fait feu » nous explique George Henri Bricet des Vallons, spécialiste des sociétés militaires privées et auteur de Irak, terre mercenaire.
L’autre hypothèse est plus complexe. Selon la lettre Maghreb Confidentiel, «Secopex» aurait pu faire « office de «couverture» à un appui militaire réel aux insurgés libyens, puisque les forces armées régulières françaises ont déjà eu à proposer de «former» les rebelles. La démarche de «Secopex» est suivie de près par la Direction des renseignements militaires (DRM) ». Mais Robert Dulas( NDLR : l’associé de Pierre Marziali) pense fortement que les services français, très mécontents de la fuite dans Maghreb Confidentiel de cette information ont fait en sorte que Marziali et son équipe « ne soient pas accueillis à bras ouverts et en tout cas pas sur la recommandation de l'état français. La raison du contrôle qui dégénère serait celle-là » comme l'a rapporté sur son blog le journaliste de Ouest-France, Philippe Chapleau, spécialiste des questions de défense. Il avoue lui-même être très dubitatif sur cette hypothèse d'une opération de couverture en Libye pour le compte de nations frileuses à s'engager au sol.
La Libye, le nouveau terrain de jeu juteux des SMP
Le site web de Secopex
Laisser faire ? Couverture ? Tout cela est difficile à débroussailler. Selon un ancien chef des services de renseignement interrogée par Marianne2.fr : « il est inenvisageable qu’il y ait dans cette affaire une espèce de sous-traitance du Ministère de la défense vis à vis de sociétés militaires privées en Libye, cela supposerait une volonté politique qui, je pense, n’existe pas mais ce qui est sûr c’est qu’il y a du fric à se faire donc cela attire tous les vautours. L’appât du gain est assez fort. Ils venaient sans doute pour des actions de mercenariat ou de protection de sociétés privées. Aujourd’hui, nous ne savons plus trop quoi faire en Libye, ni dans quoi nous sommes vraiment engagés. Donc, tout le monde se satisfait vaguement qu’il y ait des gens au sol pour donner un coup de main aux insurgés. Et comme la législation sur les sociétés militaires privées est très floue, elles se multiplient, cela donne des incidents de ce type ».
Selon plusieurs sources Secopex, qui est la seule société française à revendiquer ouvertement le statut de SMP (Société Militaire Privée) au sens où l’entendent les américains, a sans doute sous-estimé les fractions au sein de la rébellion. Pierre Marziali et Pierre Martinet -un ancien agent du service action de la DGSE qui l’accompagnait, connu pour avoir travaillé pour le service de sécurité de la DGSE et révélé que la direction de Canal plus espionnait Bruno Gaccio- avaient un contact avec un des chefs de la rébellion mais ne logeaient pas dans le quartier de Benghazi où se retrouvent la plupart des occidentaux ce qui a éveillé les soupçons de la rébellion libyenne.
Secopex pâtit, en outre, d’une réputation quelque peu sulfureuse dans le milieu des SMP. Dans le Midi-Libre, un officier français affirme ainsi « qu’ils sont très mal vus dans le monde militaire, ils mangent à tous les râteliers, il n'y a aucune éthique. Ils accepteront de travailler pour un chef d'Etat sanguinaire comme pour ses adversaires, pourvu qu'ils soient payés ».
Une affirmation pondérée par George Henri Bricet des Vallons, auteur de Irak, terre mercenaire et spécialiste des Sociétés Militaires Privées : « Effectivement, à un moment, il y avait des types un peu sulfureux dans la structure. Ils s’en sont détachés. On pourrait croire que Secopex était une survivance des barbouzeries mais ce n’étaient pas des chiens de guerre. Pierre Marziali connaissait son métier. Concrètement, la société Secopex était en liquidation judiciaire depuis 2008, il n’y avait guère que sa filiale internationale CSA qui était encore en activité. Ils faisaient près de 100.000 euros de chiffre d’affaires par an. Essentiellement, des formations gardes du corps en Tchéquie. La seule chose douteuse c’est le décalage entre leur communication très agressive qui donnait l’impression d’un Blackwater à la française et la réalité de leur activité assez faible, en réalité. Ils affichaient 2.000 hommes mobilisables, la réalité c’était plus près de 500 ».
La marche forcée vers la privatisation des conflits
Guère étonnant que Secopex ait été l’une des premières SMP à aller tâter de ce terrain libyen qui s’annonce juteux en matière de sécurité, dans la mesure où il est complètement déserté par les armées régulières. Le plus étonnant reste encore l’absence de sociétés militaires privées américaines, jamais en retard d’un conflit, qui n’auraient toujours pas posé le pied sur le sol libyen.
« Effectivement, on peut s’étonner de l’attentisme des américains » confirme Georges Henri bricet des Vallons mais « en général, les SMP américaines arrivent dans les valises de l’Etat américain parce qu’elles sont extrêmement liées à la politique étrangère américaine. Tout bougera quand les américains se réengageront ou non dans la guerre en libye. Pour l’instant, c’est notre guerre, ils font du soutien, ils sont à flux tendu sur l’Afghanistan et l’Irak et n’ont pas les moyens de se déployer ailleurs. En revanche, il y a des rumeurs selon lesquelles une ancienne antenne d’executive outcomes (société militaire privée sud africaine de sinistre réputation, impliquée dans le maintien de l’Apartheid, dissoute en 1998) qui opérait en Sierra Leone et n’a jamais cessé ses activités, pourrait s’investir dans la formation de l’armée Libyenne. Ce sont des formations qui vont durer 6 à 8 mois donc forcément les américains et les anglais vont finir par arriver. En général, les américains étudient assez longuement le terrain, les réseaux politiques etc. ».
Plus largement, le conflit Libyen pourrait annoncer encore une nouvelle ère dans la marche forcée vers la privatisation des conflits. Réticents à engager leurs propres troupes sur des théâtres d’opérations extérieurs, les états occidentaux préfèrent sous-traiter le « boulot » à des sociétés qui engagent souvent des troupes autochtones à moindre coût.
« Nous avons vu dès le début du conflit que Kadhafi avait fait appel à des mercenaires en vue d'enrayer la menace que représentaient les insurgés. Le Colonel, voyant que la Coalition refuse une intervention au sol, pourrait renforcer ses troupes en recrutant davantage de mercenaires pour s'engager de manière plus efficace dans la guérilla urbaine, théâtre d'opérations qui sera décisif. Nous sommes donc en face d'une distorsion de concurrence entre les moyens des deux factions, les forces loyalistes pouvant multiplier leur puissance numérique en faisant appel à des forces militaires privées. On peut alors se demander si les insurgés ne pourraient pas envisager de lutter avec les mêmes armes que les loyalistes, d'autant que cette solution favoriserait leur victoire sans pour autant obliger la Coalition à se « mouiller » en intervenant sur le terrain » écrit Habib M. Sayah, un militant libéral tunisien, qui admet qu'une telle option poserait de sérieuses questions éthiques.
D'autant que la recherche par les États d’une résolution rapide des conflits s’intègre mal à la logique économique des sociétés privées pour laquelle la durée devient une composante de rentabilité et de viabilité.
En réfutant dès le départ l’engagement terrestre des armées occidentales, les Etats ont laissé le champ libre à des stratégies indirectes, la voie ouverte à un nouveau marché de mercenaires qui pourrait contraindre l’Etat français à regarder de plus près ce marché de la sécurité mondiale. Jusqu’ici la complexité du dossier de l’externalisation de la défense, le flou de la législation et l’ambiguïté de la politique française permettaient un laisser faire qui ne favorisait ni un véritable contrôle des sociétés devenu incontournable ni un développement organisé et cohérent du marché.
En attendant, d’autres sociétés françaises regarderaient de très près le théâtre d’opération libyen et seraient déjà prêts à l’investir…
Régis Soubrouillard - Marianne
http://www.marianne2.fr/Les-societes-militaires-privees-a-l-affut-du-business-libyen_a206320.html
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Sondage CSA : Nicolas Dupont-Aignan en progression
19/05/2011 16:54
Un sondage CSA pour BFM-TV, RMC, et 20 minutes publié hier accorde des intentions de votes à hauteur de 2% pour Nicolas Dupont-Aignan au premier tour des élections présidentielles de 2012.
Avec ce score, il devance Nathalie Arthaud de Lutte Ouvrière (1%), et fait jeu égal avec le NPA d’Olivier Besancenot (2%).
Hervé Morin a quant à lui disparu des radars.
Avec une plus faible présence médiatique, et bénéficiant d’un taux de notoriété par exemple deux fois moins important que celui de Dominique de Villepin, Nicolas Dupont-Aignan se retrouve pourtant à seulement 2 points de l’ancien Premier Ministre (4% d’intentions de vote). C’est dire qu’il fait en pratique jeu égal avec un candidat dont l’exposition médiatique est pourtant incomparable !
Soyons par conséquent certains qu’avec des taux de médiatisation et de notoriété en constante progression, NDA n’en finira pas de créer la surprise dans les intentions de votes comme au soir du premier tour de l’élection présidentielle de 2012.
http://www.debout-la-republique.fr/Sondage-CSA-Nicolas-Dupont-Aignan.html
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