Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux

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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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29 mai 2005 le jour où l'Europe est morte

30/05/2011 15:29

29 mai 2005 le jour où l'Europe est morte


Cette date anniversaire est importante dans le sens où les faits démontrent jours après jour les effets néfastes de la construction européenne telle qu'elle s'est faite. Il devient toujours plus difficile au système de cacher les vices de fonctionnement de l'euro ou les incohérences pratiques que produit cette structure bureaucratique. En mai 2005 j'avais voté non au TCE comme la majorité de mes concitoyens, cependant à l'époque j'étais déjà  sceptique quant à la possibilité qu'il y avait à pouvoir sauver la monnaie unique et la construction européenne. J'étais d'ailleurs déjà septique quant à la possibilité de faire du protectionnisme européen. À l'époque je participai souvent au forum de Marianne sur l'ancien site de ce célèbre hebdo. Que de noms d'oiseaux ai-je reçu avec mes idées de protection nationale de dévaluation ou de contrôle des capitaux. Même sur ce forum qui attirer des gens plus à même d'avoir des idées hétérodoxes il était bien difficile de défendre alors de telles idées sans se voir caricaturer. "Quoi vous voulez le modèle albanais ou nord-coréen? " Rares étaient ceux à lire réellement les propositions ou à penser que l'UE était une construction impossible à sauver. Six ans plus tard, et une crise économique d'une ampleur jamais vue, les choses ont changé. Il n'est plus difficile aujourd'hui de critiquer l'euro. En tous cas, ces idées sont bien moins rejetées qu'il y a deux ou trois ans. Chez les alternatifs beaucoup ont évolué et sont passées d'une critique de la construction européenne visant sa simple réforme, à une volonté de sortie pure et simple de l'euro et de la construction européenne. Je pense ici à un collègue blogueur comme Malakine par exemple. Les positions ont changé et l'impensable est devenu la seule alternative crédible à la crise actuelle. 

 

Le débat manqué

 J'ai tout de même quelques regrets quant à l'évolution du débat sur l'Europe depuis 2005. Car ce vote me semble avoir été largement gâché par les hommes politiques, mais aussi par les citoyens. Je crois que le vote de 2005 était le dernier moment pour une vraie réforme de la construction européenne. Mais les européistes ont verrouillé le débat et l'ont interdit en violant  au passage le vote français  par une félonie dont le peuple se souviendra encore longtemps, ainsi que les historiens du futur qui jugeront je crois sévèrement cette dérive oligarchique de notre régime politique. Il était pourtant encore temps de sauver l'Europe à l'époque, si seulement les dogmatiques de l'euro l'avaient été un peu moins. Si seulement ils avaient accepté de prendre en compte les incohérences de la construction européenne. Mais les extrémistes sont ainsi, ils ne reculent devant rien pour imposer leur dogme jusqu'à ce que cela les conduise à la catastrophe, nous y sommes.

 

  Mais il n'y a pas que chez les européistes qu'il y a eu des occasions manquées. Que dire du comportement des nonistes de gauche nombreux et puissants qui ont littéralement disparu après  le vote. Jean Luc Mélenchon ou encore Laurent Fabius n'ont pas profité de leur victoire pour agir. Que se serait-il passé si au lieu d'écouter leurs intérêts à court terme ils avaient fait sécession avec le PS libéral? Où en serait aujourd'hui un tel groupe s'il avait existé avec Sarkozy au pouvoir et la crise de l'euro en gestation avancée? La réponse est simple, le phénomène Marine Le Pen n'existerait pas et ils seraient en train de se préparer à monter à la tête de l'état aux prochaines élections. À l'aune de l'histoire récente, on imagine ce gaspillage qu'a été la volonté de rester au PS des nonistes de gauche. On voit bien ici le prix à payer pour la pseudo-unité de la gauche dont on sait comme elle a fini en 2007. Trahir ses idées au nom du réalisme n'est pas si intelligent que ce que l'on peut croire à long terme, en fait ce n'est guère payant. Alors Mélenchon est effectivement parti, mais c'était déjà trop tard. II aurait fallu agir avant, tant que l'évènement était frais dans la tête de nos compatriotes. Les nonistes de gauche auraient certainement perdu en 2007, et toute  la gauche avec, mais ils auraient créé une dynamique qui aurait tout écrasé pour 2012. Aujourd'hui, cette gauche protectionniste et euroseptique se fait manger par Marine Le Pen, vers qui les plus faible se tournent malheureusement. On a même failli avoir DSK comme candidat à la  prochaine présidentielle, un homme encore plus libéral que Sarkozy.

 

 Ces six années ont été gâchées, rien n’a été fait pour inverser la tendance de la construction européenne, ses contradictions se sont même largement aggravées. Nos élites s'enferment de plus en plus dans leur tour essayant d'empêcher toute forme de contradiction de les atteindre malgré les évidences et la réalité qui les entoure. Alors ils peuvent maudire ce vote sur le TCE et détester ceux qui ont rejeté leur constitution. En réalité, ce rejet était la dernière occasion qu'ils avaient pour pouvoir sauver leur construction, aujourd'hui il est trop tard. Le feu se répand, la Grèce va probablement quitter l'euro et d'autres la suivront ensuite. Chaque nation reprendra son destin en main et le rêve européen ne sera plus dans quelques années qu'un cauchemar dont personne ne souhaitera plus se souvenir.

 

  En souvenir de cette époque, voici deux textes que j'avais écrits sur le forum de Marianne. Il date de 2005 pendant la période d'avant le vote,mais vous retrouverez facilement les thématiques actuelles, elles n'ont pas changé,  sauf qu'aujourd'hui elles sont prises enfin au sérieux. Le premier texte concernait la monnaie unique et l'impossibilité qu'il y a pour la faire fonctionner. Le deuxième texte est une réponse à Emmanuel Todd et à un article qu'il avait publié en mai 2005 sur Politis. Un article qui m'avait particulièrement énervé puisque j'avais appris à ce moment-là que Todd était pour le "Oui". J'avoue n'avoir toujours pas compris son point de vue d'ailleurs. Je n'ai plus le texte original de Todd, par contre on doit surement pouvoir le trouver quelque part sur le net.

Yann

http://lebondosage.over-blog.fr/article-29-mai-2005-le-jour-ou-l-europe-est-morte-75071094.html

 






Le printemps des peuples européens, ou la belle à venir des « nonistes »

30/05/2011 15:25

Le printemps des peuples européens, ou la belle à venir des « nonistes »


Bien sûr, les perdants de 2005 ont pris leur revanche avec le traité de Lisbonne, copie quasi conforme du traité rejeté par les peuples. Mais l’impasse dans laquelle ils nous ont mise, pourrait bien hâter la fin de cette Europe supranationale et néolibérale.

Le réveil des consciences commence

Bien sûr, aujourd’hui, les Grecs et les Espagnols n’ont pas encore vraiment compris le rôle de l’euro dans les malheurs qu’ils traversent. Ils ne veulent pas mordre la main qui les a nourris si longtemps, comme je l’avais annoncé dès février 2010. Mais les manifestations à répétition à Athènes et le récent mouvement madrilène montrent que les choses pourraient bien évoluer : les peuples en ont assez de l’austérité et de la régression sociale et le discours des officiels évolue.

Les pays de la périphérie de l’Europe sont un peu dans la même situation que l’Argentine de 1998 à 2001. Le lien entre le peso et le dollar était à l’origine populaire car il avait permis de casser l’hyper inflation qui minait le pays dans les années 1980. Du coup, le pays avait accepté plusieurs années d’austérité, de régression économique, de hausse du chômage et de la pauvreté comme le prix à payer pour sauver cette forme d’union monétaire qui n’est pas sans rappeler l’euro.

Mais à un moment, la souffrance économique et sociale a provoqué une révolte populaire et une instabilité politique qui a fini par déboucher par un abandon du lien entre peso et dollar, une dévaluation de plus de 70% et un défaut sur la dette. Après une première phase difficile, le pays a vivement rebondi, enregistrant une croissance de plus de 7% en 2003, 2004 et 2005, qui a continué depuis et qui a permis de retrouver croissance et emploi, et ainsi faire baisser la pauvreté.

Jusqu’à quel niveau de souffrances, de régression économique et sociale faudra-t-il descendre pour que la Grèce ou un autre pays décide d’abandonner la monnaie unique et de recourir aux mêmes ingrédients ? Le pillage programmé de la Grèce avec le plan massif de privatisations pourrait bien être le déclencheur d’une révolte populaire contre ce qui se rapproche d’une occupation économique, comme le soutient Jean-Luc Mélenchon dans son papier consacré au 29 mai.

Nous avons perdu la revanche, nous gagnerons la belle

Certains ont voulu utiliser l’économie à des fins politiques. Quelques fédéralistes expliquaient il y a vingt ans que la monnaie unique était un moyen d’imposer à des peuples européens réticents de se construire sur un modèle fédéral et que la facture serait présentée dans un second temps. C’est ce à quoi on assiste depuis un peu plus d’un an, avec le plan de soutien aux créanciers de la zone euro, le projet d’euro-obligations ou les propositions de mise sous tutelle des budgets.

Mais aujourd’hui, l’intégration européenne est synonyme de régression sociale. La crise a montré que ce sont les grands pays qui peuvent aujourd’hui véritablement décider et plus aucune nation ne semble véritablement motivée par plus d’intégration. Mieux, les pays qui se voient imposer des politiques sauvages d’austérité et qui sont littéralement mis sous la tutelle du FMI, de la BCE et de la Commission devraient changer de perspective sur la construction européenne.

Bref, tous les éléments sont aujourd’hui réunis pour une crise majeure de cette Union Européenne, et sans doute une déconstruction rapide, à l’occasion d’une sortie d’un pays de l’euro, qui entrainerait invariablement le détricotage rapide de cette monnaie unique qui ne peut pas marcher. Et en faisant table rase des traités antérieurs, il y a fort à parier que c’est une conception radicalement différente de l’Europe qui l’emporterait, celle d’une coopération d’Etat-nations.

Nous approchons du moment où cette construction artificielle et aberrante qu’est l’euro va s’effondrer. Les peuples européens vont bientôt se rebeller contre le suicide économique du continent. Nous pourrons alors repartir dans une bonne direction. Mais que de temps perdu et que de souffrance inutiles…

Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/






Avec Christine Lagarde, l’industrie US entre au gouvernement français

30/05/2011 15:16

Avec Christine Lagarde, l’industrie US entre au gouvernement français


Inconnue des Français, l’avocate Christine Lagarde a été nommée ministre du Commerce extérieur dans le gouvernement de Dominique de Villepin. Il y a quelques jours encore, elle défendait les intérêts des multinationales états-uniennes contre ceux des entreprises françaises et européennes. Ses positions politiques s’accordent parfaitement avec son engagement militant au sein du CSIS, le think-tank du lobby pétrolier aux États-Unis.

La composition du nouveau gouvernement français, annoncée le 2 juin 2005, étonne par son incohérence. Le Premier ministre, Dominique de Villepin, un gaulliste qui a acquis une stature internationale de premier plan avec son célèbre discours contre la guerre d’Irak devant le Conseil de sécurité, est flanqué d’un ministre d’État, Nicolas Sarkozy, soutien inconditionnel des États-Unis et d’Israël.

Le ministère des Finances, lieu stratégique de la pénétration US, devient un bastion atlantiste. Le ministre de l’Économie, Thierry Breton, est membre d’un puissant think tank libéral, l’Institut Aspen, et administrateur de sa branche française. M. Breton s’est adjoint trois ministres délégués. Pour des raisons d’équilibre interne de la majorité présidentielle, François Loos est en charge de l’Industrie. Jean-François Copé est chargé du Budget et de la Réforme de l’État. C’est un « jeune leader » formé aux méthodes américaines de communication au sein de la Fondation franco-américaine par John Negroponte, actuel patron de l’ensemble des agences de renseignement US. Enfin, Christine Lagarde se voit confier le Commerce extérieur.

Madame Lagarde est inconnue en politique. Brillante avocate, spécialisée en droit social, elle a rejoint, en 1981, le cabinet Baker & McKenzie à Chicago et a poursuivi toute sa carrière aux États-Unis. Tout en menant sa vie de femme, soulignent ses attachés de presse, elle a monté tous les échelons du premier cabinet mondial de droit des affaires (4 400 collaborateurs dans 35 pays) jusqu’à devenir membre de son Comité exécutif, puis à l’automne 2004 présidente de son Comité stratégique. En outre, en avril 2005, elle entrait au Conseil de surveillance de la multinationale néerlandaise ING Groep, une des principales sociétés financières au monde.

Christine Lagarde figure en 5e position du classement des femmes d’affaires européennes établit par le Wall Street Journal et en 76e position du classement des femmes les plus puissantes du monde établit par Forbes.

Éblouie par ce parcours exceptionnel, la presse française s’est abstenue de toute enquête sur la nouvelle ministre.

Bien que cela ne figure pas sur sa biographie officielle, Madame Lagarde militait aux États-Unis au Center for Strategic & International Studies (CSIS) [3]. Au sein de ce think tank, elle co-présidait avec Zbigniew Brzezinski la commission Action USA/UE/Pologne et suivait plus particulièrement le groupe de travail Industries de défense USA-Pologne (1995-2002) et les questions liées à la libéralisation des échanges polonais. Or, dans ces instances, elle représentait les intérêts états-uniens contre ceux du Commerce extérieur français dont elle est aujourd’hui la ministre. En sa qualité d’avocate du cabinet Baker & McKenzie, elle poussait plus particulièrement les intérêts de Boeing et Lockheed-Martin contre ceux d’Airbus et de Dassault.

En 2003, Christine Lagarde est également devenue membre, toujours au sein du CSIS, de la Commission pour l’élargissement de la communauté euro-atlantique aux côtés de son ami Brzezinki et de diverses personnalités dont l’ancien directeur de l’OMC Renato Ruggiero et l’ancien ambassadeur spécial pour la restitution des biens religieux en Europe centrale, Stuart Eizenstat. Cette commission s’est occupée des investissements possibles en Pologne, Slovaquie, Lettonie, Roumanie, République tchèque et Hongrie.

Au sein de chacune de ces diverses commissions, un homme jouait un rôle central : Bruce P. Jackson, fondateur du Comité états-unien pour l’expansion de l’OTAN (US Committee for Expand NATO). Il représentait les intérêts de l’avionneur Lockheed Martin, dont il avait été vice-président. C’est au travers des relations nouées dans les commissions présidées par Christine Lagarde que M. Jackson monta le contrat du siècle : la vente, en avril 2003, de 48 chasseurs F-16 Lockheed-Martin à la Pologne pour 3,5 milliards de dollars. Cette transaction provoqua la consternation en Europe dans la mesure où le gouvernement polonais payait cette commande avec les fonds de l’Union européenne destinés à préserver son secteur agricole.

Ce contrat était disproportionné par rapport aux besoins réels de la Pologne. En outre, la logique eut voulu que Varsovie s’équipe de Mirage 2000-5 MK2 Dassault ou de Jas-39 Saab en entrant dans l’Union.

Cependant, ce contrat était indissociable de l’engagement de la Pologne dans la colonisation de l’Irak aux cotés des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’Australie. M. Jackson était d’ailleurs le principal bailleur de fonds du Comité pour la libération de l’Irak (Committee for the Liberation of Iraq).

Dans la continuité de ce marché, la Commission euro-atlantique de Madame Lagarde se donna comme mission « d’assister les entreprises polonaises pour améliorer leur capacité à devenir sous-traitants d’entreprises (notamment états-uniennes) qui ont remporté des marchés en Irak et en Afghanistan, et aussi pour la modernisation du système de défense polonais ».

En supposant que Christine Lagarde ait abandonné ses fonctions précédentes sans l’intention d’y retourner, on pourrait admettre qu’elle ne se place pas dans un conflit d’intérêts. Cependant, au vu des positions politiques défendues par les groupes de travail qu’elle a présidé, on ne peut que constater qu’elle est en totale opposition avec la position française défendue par Dominique de Villepin à l’ONU.

Enfin, les déclarations de la ministre, deux jours après sa nomination, ont choqué les syndicats français. Christine Lagarde s’est engagée à réformer le droit du travail qui, selon elle, « constitue souvent un frein à l’embauche et à un certain nombre de décisions d’entreprendre ». Toutefois, pour bien comprendre son point de vue, il importe de ne pas interpréter ses déclarations en les assimilants au discours du MEDEF, mais au regard des positions qu’elle a développées jusqu’ici. Elle fut en effet très active pour imposer le modèle anglo-saxon de droit social en Europe centrale et orientale. Son but était de promouvoir les intérêts des firmes états-uniennes, pas ceux du grand patronat de la vieille Europe.

Source : voltairenet.org

http://www.gaullisme.fr/2011/05/26/christine-lagarde-fmi/






Paris manque de Lumières

30/05/2011 15:08

Paris manque de Lumières


Cette fois-ci, c'est un  élu PC qui s'y colle:

Le Conseil de Paris rend hommage au dernier couple homosexuel exécuté en France

«Quand la Mairie de Paris va-t-elle donner le nom d’une rue ou d’une place du nom des deux derniers homosexuels brûlés sur un bûcher à Paris au XVIIIe siècle?».
Ian Brossat a présenté, au nom du Groupe communiste et Élus du Parti de gauche, un vœu «relatif à un hommage de la Ville de Paris à Bruno Lenoir et Jean Diot» lors du Conseil de Paris de mai 2011. Adopté à l’unanimité, ce vœu rappelle que «le 4 janvier 1750, à 23h30, au croisement de la rue Montorgueuil et de la rue Saint-Sauveur, Bruno Lenoir, garçon cordonnier d’une vingtaine d’années, et Jean Diot, domestique de 40 ans, ont été arrêtés en raison de leur homosexualité».
«Emprisonnés à la prison du Châtelet, leur procès et son verdict témoignent de l’acharnement judiciaire auquel étaient confrontés les homosexuels français du siècle des Lumières, poursuit le texte. En effet, chacun d’entre eux a été condamné à la confiscation complète de leurs biens avant la peine de mort par un bûcher dressé place de Grève, et la dispersion de leurs cendres. Bruno Lenoir et Jean Diot sont donc brûlés vifs publiquement. Pour le seul crime d’homosexualité(1). Il s’agit du dernier couple exécuté en France pour cette raison.»

***
Un élu met en avant le temps des Lumières sur un axiome Lumières = bûcher donc Lumières = homophobie ; est-ce un nostalgique de la monarchie absolue ? Que nenni Messire, tout juste un fils de Rousseau ; mais nul n'est responsable de ses ascendant, Jean-Jacques !
Cet élu commet déjà une uchronie. Il omet de dire que les faits dont il est question dans son « vœu » se sont passés sous le règne de Louis XV et que les encyclopédistes étaient embastillés, ou exilés (Voltaire), où l'on saisissait les imprimeurs.
Le chevalier de la Barre subit la « question », arrachage de la langue, rotules brisées puis fut exécuté le 1er juillet 1766. Dans l'acte d'accusation figurait la possession par le supplicié du Dictionnaire philosophique de Voltaire. Mis en cause dans cette affaire, le philosophe prend alors fait et cause pour le chevalier de La Barre et ses coaccusés. Il rédige la Relation de la mort du chevalier de La Barre à Monsieur le marquis de Beccaria et Le Cri d’un sang innocent pour lesquels il est ensuite condamné sans que la sentence puisse être exécutée du fait de sa présence en Suisse.
La Convention réhabilitera la Barre en 1794.
Paris a refusé récemment d'attribuer le nom de Robespierre à une voie, alors que Delanoe a paradé sur l'esplanade Jean Polski...
 
Il ya 140 ans la Commune de Paris.

Décidément Paris éteint les Lumières !


(1) Au début était le verbe !
Par Voltaire République





29 mai 2005 : On fête et puis on oublie !

30/05/2011 14:52

29 mai 2005 : On fête et puis on oublie !


6 ans après  le non au referendum sur le TCE et bien les dirigeants politiques partisans du non sont soit à l'agonie, soit sont devenus des partisans du Traité de Lisbonne, soit encore se sont reconvertis dans le commercial et essaient de nous faire croire (et de nous vendre) que la Révolution citoyenne arrive et passe par le camping urbain tout en refusant de quitter l'UE, l'euro, le traité de Maastricht et de Rome ! Les responsables politiques du non à gauche notamment ont tué l'espoir, l'alternative et l'idée même de souveraineté nationale et populaire en niant l'Etat-Nation souveraine. Bref, ils fêteront aujourd'hui, 29 mai, l'anniversaire mais oublieront vite le pourquoi de cette victoire populaire ! Aucun ne veux franchir le Rubicon et mettre en perspective la sortie de notre pays de l'UE, de l'euro afin que notre pays, notre république, État-nation, reconquiert sa pleine et entière souveraineté nationale, populaire, politique, monétaire, budgétaire, législative, financière et économique.

 

Dans leur tête, c'est un peu : "on fête puis on oublie !". 

 

A l'heure où la Commission de Bruxelles impose son diktat aux États de l'Union après s'être approprier les budgets de ces nations (Tutelle) et face à la crise d'endettement et de gestion malthusienne de l'économie et des finances publiques, puis des mauvais choix économiques effectués par les gouvernements de certains pays (Grèce, Espagne, etc..), par des comportements irréfléchis de leur peuple au prime le consommateur plutôt que le producteur, elle impose de graver dans les constitutions des ses États membres l'équilibre budgétaire et participe aux cures d'austérité qui frappe les peuples Grec, Portugais, Espagnol, Irlandais, demain celui de la Belgique. Les remèdes des "bons docteurs" du FMI sont prescrits en complément de la cure de cette austérité qui n'est que de l'économie de guerre avec son lot de rationnement des dépenses, des investissements, de la production, de la consommation, des salaires, des acquis sociaux, de l'emploi, de la solidarité et des services publics.

   

Les partisans du Non à Gauche organisent la défaite idéologique et aussi passent par pertes et profits la République et l'Etat-Nation souveraines.

  

Que font nos anciens partisans du non notamment ceux de gauche ? Et bien, ils se trouvent en retrait par rapport à 2005 et ne pronnent au mieux de se retirer du Traité de Lisbonne (PG) ou de ne pas appliquer certains articles (PCF) ou encore souhaite encore plus d'Europe fédérale et supranationale comme le NPA. Tous réclament une Europe plus démocratique, plus sociale, plus écologiste. Ils passent tous par pertes et profits la souveraineté et l'indépendance nationale et populaire comme monétaire. Aucun ne demande le retrait de notre pays de l'euro ! Ils pronnent la "révolution citoyenne" ou la souveraineté populaire mais refusent la souveraineté et l'indépendance de notre pays républicain qui est un État-Nation.

 

Consciemment ou inconsciemment, ils organisent la défaite idéologique et politique du sursaut républicain et souverain du 29 mai 2005. Il n'a fallu que trois ans pour que le TCE reviennent dans l'actualité sous la forme légèrement modifiée du Traité de Lisbonne. Déjà, les combattants s'étaient dispersés, présidentielles de 2007 et querelles d'ambitions, d'égos et de chapelles aidant, la gauche du non ne tiendra pas son rang. Le Traité de Lisbonne viendra au parlement est sera voté grâce au PS, l'UMP, le MODEM et quelques Verts. L'UE ne cessera pas depuis d'imposer son orientation libérale, contre révolutionnaire et contre républicaine, cherchant à tout prix la défaite et la destruction de l'Etat-Nation souverain !

  

  N'a-t-on pas entendu, Jean-Luc Mélenchon, le leader du PG, candidat à la présidentielle, défendre bec et ongles l'euro et l'UE dans un débat qui l'opposait, le 12 février dernier sur l'antenne de RMC/BFM TV(1), à Marine Lepen, Présidente du FN et candidate elle aussi à la présidentielle ?! Le candidat du Front de Gauche ne franchit jamais le Rubicon, préférant parler de SMIC européen, ou de démocratisation et de modification des statuts de la BCE. Il ne se rend même pas compte que pour que notre pays s'en sorte, il faut qu'il reconquiert sa pleine et entière souveraineté et donc sorte de l'UE, de l'euro, de la BCE et du GMT comme il doit sortir de l'OTAN, du FMI et de l'OMC.

 

 

La "Révolution citoyenne" comme slogan et surtout comme projet creux !

 

Le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon et maintenant le Front de Gauche se sont faits les champions de la "Révolution Citoyenne". Elle est vue partout (Amérique latine, puis dans les pays Arabes (Tunisie, Égypte,...) puis maintenant en Espagne avec les quelques milliers "d'Indignados"qui occupent les places des villes par un camping urbain dans le plus pur style soixante-huitard puéril et bobo ! On découvre alors que la "Révolution citoyenne" c'est un nouveau Club Méd et que les leaders politiques prônant la "révolution citoyenne" sont devenus des GO (Gentils Organisateurs) de colonie de vacances !

 

Nous insistons pour dire que pour que la "Révolution citoyenne" et la souveraineté populaire soient possibles puis effectives, viables, pérennes, partagée par le plus grand nombre et bien, notre pays doit rompre avec l'UE et l'Euro mais aussi tous les traités européens y compris avec le Traité de Rome et aussi rompre avec le système capitaliste transnational, le libre échange et la république décentralisée, atomisée et communautarisée qui est à l’œuvre depuis 40 ans ! Il doit engager la reconquête de sa souveraineté politique, nationale, populaire sur l'économie, la monnaie, les marchés en précédant à l'appropriation collective et sociale de l'économie, de la finance et organiser la fermeture de la bourse !

 

A l'heure où l'idée de Révolution et de souveraineté populaire est galvaudée par certains partis et dirigeants, tels que Jean-Luc Mélenchon qui font du camping urbain(2), de la lutte contre les oligarchies (mode très à la mode et très politiquement correct) et du slogan gauchard puéril,l'alpha et l'oméga de leurs projets politiques opportunistes et bien, il est temps, grand temps qu'un sursaut républicain de salut public et de souveraineté se fasse jour ! Pendant que certains s’amusent avec la "Révolution" et le camping urbain comme défouloir et posture, Sarkozy continue le laminage de la France comme République et comme État-Nation puissance économique indépendante. Un grand bénéficiaire de cette situation : le Front National et sa candidate Marine Lepen et un fort socle d'abstention dans le corps électoral !

  

Un sursaut républicain de Salut public est-il possible ?

 

Certain s s'y essaient comme nos amis de Voltaire République et du Cercle du 29 mai(3) ou de Socialisme et Souveraineté (4). D'autres initiatives sont à saluer, à soutenir et à promouvoir telles que celles du retrait de la France de l'Euro proposé par Debout la République et Nicolas Dupont-Aignan (5) ou encore celle de refus des licenciements en liaison avec une sortie de la France de l'UE que formule le POI(6). Le Blog de Darthé-payan et les initiateurs du Manifeste Jacobin Pour la République et le Socialisme(7) participeront (et proposeront) à toutes initiatives pour promouvoir une mise en perspectives de sortie de la France de l'UE et de l'euro et pour des convergences entre républicains pour un salut public. Le blog de Darthé-Payan a maintes et maintes fois appelé à des convergences pour une alternative républicaine de salut public autour notamment de la reconquête de la souveraineté nationale et populaire et par la sortie de notre pays de l'UE et de l'euro. Espérons que des convergences fécondes s'organisent dans les prochains mois même si la campagne de la présidentielle risque de fausser, de limiter et superficialiser le débat et les enjeux. L'actualité y compris la plus sordide nous le démontre amplement !

 

Nous, Républicains, Socialistes et Jacobins gardons l'espoir d'un sursaut politique, populaire et citoyen permette ces convergences républicaines de salut public ! La République nous appelle...

La République française est invincible comme la raison; elle est immortelle comme la vérité. Quand la liberté a fait une conquête telle que la France, nulle puissance humaine ne peut l'en chasser.

 

Vive la République ! Vive la France !

 

Salut et Fraternité.

 

Par Sonia Bastille, Flora Del Campos, Fabien Darthé-Payan, Gilles Fabre, Jacques Fromentin, Olivier Lecoeur, Marie Perrone et Stéphane Thilliaz. (Tous Républicains socialistes et Jacobins.)

(1) http://www.bfmtv.com/video-infos-actualite/detail/debat-jean-luc-melenchon-marine-le-pen-927898/

(2) http://www.lepartidegauche.fr/

 

http://darthe-payan-lejacobin.over-blog.com/






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