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Sortie ordonnée de l’euro : la dernière chance a sonné !
27/05/2011 18:46
L’Union économique et monétaire et sa clé de voûte, l’euro, étaient censées apporter partout la prospérité et favoriser la convergence des pays membres.
Après un an d’une irréversible dégringolade économique et sociale, le triste spectacle d’une Grèce aujourd’hui acculée à vendre dans la panique ses services publics et autres « bijoux de famille » pour faire croire à sa solvabilité, met cruellement en relief toute l’étendue de cette erreur.
Que restera-t-il à vendre après ? Des îles, des vestiges antiques, les symboles nationaux comme le Parthénon ? « La liberté ou la mort » proclamait pourtant la devise de la République hellénique…
Après avoir prétendu sauver la Grèce par d’effarantes politiques de déflation dont on connait pourtant les effets catastrophiques depuis la Grande crise des années 1930, voilà maintenant les dirigeants et banquiers européens qui réclament son pillage, sa vente par morceaux, pendant qu’il en est encore temps.
Mais ce n’est pas ce pays qu’ils veulent sauver, c’est une monnaie unique à bout de souffle et un système bancaire reposant tout entier sur « l’arnaque de l’euro », comme je l’ai décrit dans mon dernier livre. Cela ne marchera pas plus aujourd’hui qu’il y a un an car on ne résout pas une crise de surendettement par un endettement supplémentaire, prohibitif de surcroît, ce en empêchant toute dévaluation monétaire, seul moyen connu dans l’histoire pour rétablir la compétitivité et la solvabilité d’un pays au bord du défaut.
Depuis un an, les « sachants » de Bruxelles nous ont successivement assurés qu’il n’y avait pas de problème en Grèce, pas de difficulté en Irlande, pas de crise des dettes souveraines en Europe puis de l’euro, pas de besoin du Portugal en plan de soutien et, enfin, qu’il n’y aura pas de restructuration de la dette grecque. Cet ultime mensonge étant, à son tour, sur le point de tomber, il n’est que temps de saisir la dernière chance d’une sortie organisée de l’euro.
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Sortie-ordonn%C3%A9e-de-l%E2%80%99euro-%3A-la-derni%C3%A8re-chance-a-sonn%C3%A9-%21
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Candidature officielle de Christine Lagarde au FMI : DLR s’inquiète d’une tentative de mise à l’abri judiciare
27/05/2011 18:40
COMMUNIQUE DE PRESSE
Candidature Lagarde : une manœuvre pour mettre à l’abri la ministre
L’annonce de la candidature de Christine LAGARDE à la tête du FMI est une mauvaise nouvelle pour l’Europe, la France et la morale publique.
On pouvait espérer une personnalité capable de protéger les peuples et on hérite de la VRP d’un système financier à bout de souffle.
Madame LAGARDE a défendu bec et ongles les plans de sauvetage des banques qui asphyxient et ruinent des pays comme la Grèce, le Portugal et bientôt l’Espagne.
Il y a un an, elle avait promis à la représentation nationale que les 17 milliards d’euros de prêt français à la Grèce seraient remboursés.
Aujourd’hui, il est clair que les contribuables ne retrouveront jamais la totalité de leur argent, la Grèce étant totalement asphyxiée par le plan européen.
Au final, comment s’empêcher de voir dans cette candidature une manœuvre du Président de la République pour mettre à l’abri la ministre mise en cause dans l’affaire Tapie ?
Nicolas DUPONT-AIGNAN - Député de l’Essonne - Président de Debout la République
http://www.debout-la-republique.fr/FMI-NDA-met-en-garde-contre-une.html
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Espagne, Grèce : vers un printemps européen ?
21/05/2011 15:52
La crise des dettes souveraines en Europe a entrainé des plans d’austérité violents pour la Grèce, l’Irlande et le Portugal, poussant une partie de la population à manifester dans la rue. Bien que n’ayant pas encore à subir la tutelle du FMI, de la BCE et de la Commission, l’Espagne se révolte également.
Au centre, la croissance introuvable
L’Europe et la zone euro se retrouve face à une double impasse. La première concerne les pays occidentaux. L’ouverture commerciale anarchique a provoqué une désindustrialisation et une délocalisation massives, vers l’Asie comme vers les pays d’Europe orientale. Ce mouvement explique le maintien d’un chômage de masse dans l’ensemble de la zone euro et une stagnation de 90% des salaires, mis en concurrence avec des pays où le SMIC est 10 à 30 fois plus bas.
Bref, la partie occidentale de l’Europe avait déjà un gros problème de modèle de développement économique avant 2008, qui y a ajouté une crise majeure des finances publiques. En outre, le « succès » des deux pays cités en exemple pendant les années 2000, Grande-Bretagne et Espagne, a été largement relativisé. Ces deux pays ont très largement vécu à crédit et ont profité de bulles financières et immobilières et ont aujourd’hui la gueule de bois.
A la périphérie, une grande régression sociale
Mais la situation est encore pire pour les pays de la périphérie de la zone euro. Si la baisse des taux a temporairement baissé le coût de la dette publique, elle a aussi provoqué une croissance à crédit et inflationniste qui a détérioré la compétitivité de ces pays. Ils sont aujourd’hui coincés dans une situation intenable, entre une dette devenue trop lourde avec la hausse des taux et des balances commerciales déficitaires, sans possibilité de dévaluer pour la rééquilibrer.
Face à cette situation, l’Europe propose un cocktail amer de financement de la dette à la place des marchés et de plans d’austérité pour redresser les finances publiques. A défaut de pouvoir relancer la croissance en dévaluant, les plans d’austérité sont extrêmement sévères, ce qui approfondit la récession et rend plus difficile l’assainissement budgétaire : le déficit 2010 de la Grèce a atteint 10.5% contre une prévision initiale de 8.1%, qui sera dure à atteindre… en 2011.
Vers une révolte populaire
Bref, la situation semble intenable puisque les solutions aux problèmes financiers des pays aggravent ces mêmes problèmes au lieu de les régler. En outre, les peuples se voient imposer une régression sociale violente, une envolée du chômage, une baisse du pouvoir d’achat et une diminution des aides sociales. L’Espagne, qui était pourtant le bon élève de l’Europe dans les années 2000, s’impose le même régime pour éviter de demander l’aide du FMI et de l’Europe.
Mais les peuples en ont logiquement assez de payer aussi durement une crise alors que les institutions financières, largement aidées par l’argent public, sont revenues à leur indécente normalité. Le sentiment d’injustice pousse à la révolte, d’où les manifestations en Grèce et en Espagne. Et après la rue, cette révolte pourrait se retrouver dans les urnes, comme on l’a vu en Islande ou en Irlande. Ce n’est plus qu’une question de temps dans cette Europe.
Bien sûr, la comparaison avec les pays arabes peut paraître osée, néanmoins, une colère populaire se fait jour pour se révolter contre ce système économique ubuesque, inefficace, instable et injuste. Cette Union Européenne antisociale approche de sa fin.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Quand Jean-Marie Le Pen oublie qu'il a porté des menottes
21/05/2011 15:33
Debout au milieu du restaurant qui accueille les adhérents de la fédération FN de Paris ce mercredi 18 mai, Jean-Marie Le Pen, en verve et en forme, jette en pâture petites phrases et blagues graveleuses aux journalistes venus guetter d’éventuels dérapages. L’affaire DSK semble inspirer le président d’honneur, pour le plus grand plaisir de l’assistance. « C’est toujours une bonne nouvelle de voir un voyou avec des menottes ! », jubile le fondateur du Front. Rires, applaudissements, le public se régale et dès le lendemain, la saillie fait le tour du Net et des journaux.
Jeudi 19 mai, invitée sur Radio Notre Dame, Marine Le Pen n’échappe pas à la question : « Est-ce que vous souscrivez à 100 % à cette déclaration ? » Apparemment embarrassée par la sortie audacieuse de son paternel, la présidente du Front prend ses distances en déclarant : « Non mais enfin personne ne souscrit à 100% à une déclaration qu’il n’a pas prononcée, chacun s’exprime avec sa sensibilité, son parcours et son positionnement. »
Justement, Jean-Marie Le Pen aurait-il oublié « son parcours » ? En 1987, le leader frontiste participe à un voyage aux Etats-Unis avec ses compagnons de route de l’époque, Jean-Marie Le Chevallier, alors député européen, et Pierre Ceyrac, alors membre de la secte Moon et député du Nord. Objectif de cette petite escapade : rencontrer Edgar Bronfman, président du Congrès juif mondial, et ainsi normaliser les relations du Front national avec la communauté juive (ndlr : le voyage a lieu avant que Jean-Marie Le Pen ne déclare que « les chambres à gaz sont un point de détail de l’histoire de la Seconde guerre mondiale »).
Pendant son séjour, Le Pen se fait offrir par un ami américain une statuette et un revolver. Le jour du retour, le président frontiste, également président de groupe à l’Assemblée nationale et au Parlement européen, glisse l’arme dans sa valise dans l’espoir de s’éviter les tracas de la procédure classique de rapatriement d'une arme. Mais malgré les précautions prises par son propriétaire, les douaniers de l'aéroport de New-York découvrent le revolver. « Ils ont interpellé Le Pen, l'ont jeté au sol et menotté, rapporte un ancien proche. Après 24 heures passées au commissariat, il a retrouvé sa liberté grâce à l’intervention du consul de France. » De son côté, soucieux que la presse ne relate pas l’incident, Le Chevallier confisque l’appareil photo de Ceyrac contenant des clichés de Le Pen menotté.
Voilà un épisode fâcheux que Le Pen a sans doute oublié… Dommage, les militants auraient certainement apprécié le récit des aventures fantastiques du « vieux lion » en Amérique.
Laureline Dupont - Marianne
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Police, gendarmerie : des chiffres cruels
21/05/2011 15:28
Que ce soit les effectifs ou le budget, les chiffres sont en chute libre pour la police et la gendarmerie. Le budget de fonctionnement de la gendarmerie a, par exemple, baissé de de 18% entre 2006 et 2010.
( wikimedia commons - Austrian Government/Ministry of Interior - cc )
On savait que la police et la gendarmerie voyaient fondre leurs effectifs, comme toutes les autres administrations. Le budget de fonctionnement des services, celui qui permet de renouveler les voitures, d’y mettre de l’essence, d’entretenir le matériel, est lui aussi en baisse, dans des proportions qui commencent à sérieusement inquiéter le personnel. La police et la gendarmerie sont concernées, à l’heure où le nouveau ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, multiplie les plans pour colmater les brèches, notamment à Marseille.
Selon les chiffres en notre possession, le budget de la police, hors rémunérations, a baissé de 10 % entre 2006 et 2010, soit une chute de 8,5 % en quatre ans pour le seul fonctionnement. Les dépenses de fonctionnement et d’équipements des directions départementales et des circonscriptions de sécurité publique ont été réduite de 2,1 % en 2008, elles sont restées stables en 2009, mais ont été amputées de 25 % en 2010. Les moyens débloqués en début d’année ne permettent pas de tenir 12 mois. Pour combler, on rogne sur le matériel de protection, les moyens de la police technique et scientifique, la maintenance des locaux et les moyens informatiques. Des restrictions « opérées à l’aveugle, de façon très bureaucratique », affirme un haut fonctionnaire.
La baisse des budgets de fonctionnement et d’équipement a été encore plus forte dans la gendarmerie, avec une chute de 18 % entre 2006 et 2010. Bien en peine de rogner sur le fonctionnement, les patrons ont taillé dans les investissements, qui ont chuté de 60 %. En matière immobilière, les crédits manquent pour entretenir des bâtiments souvent vétustes, notamment ceux dans lesquels logent les gendarmes et leurs familles.
De quoi ramener sur terre ceux qui s’apprêtent à faire valoir leur bilan à l’approche de l’élection présidentielle !
Frédéric Ploquin - Marianne
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