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Créé le : 10/01/2011 15:32
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Le PS toujours aussi mal à l’aise avec la Tunisie de Ben Ali

13/01/2011 14:16

Le PS toujours aussi mal à l’aise avec la Tunisie de Ben Ali


Cela se passe à deux heures d’avion de la rue Solférino, mais cela ne semble guère intéresser les hiérarques du PS. Alors que la révolte persiste en Tunisie depuis le 19 décembre, malgré la répression, les socialistes sont aux abonnés absents. Pas un dirigeant (ni un seul drapeau) du parti à la rose n’était ainsi visible jeudi soir à Paris, pour le rassemblement de soutien à une insurrection aujourd’hui en péril face à l’Etat policier.
Aborder le sujet avec le secrétaire national aux droits de l’homme du PS, Pouria Amirshahi, pourrait suffire à lever les ambiguïtés, nées notamment de l’amitié ancienne unissant le dictateur avec le maire de Paris, Bertrand Delanoë. «Le problème, c’est qu’à chaque fois qu’on parle Tunisie et PS, on pense Delanoë, s’insurge-t-il. Mais j’ai publié six communiqués depuis septembre 2009, pour dénoncer les emprisonnements politiques et les dérives liberticides ou soutenir les prisonniers du bassin minier de Gafsa. Mais bon, je suis sans doute trop peu connu pour intéresser les médias.»
De fait, Amirshahi a publié un communiqué, validé par le cabinet de Martine Aubry, le 30 décembre dernier, dans lequel «le Parti socialiste appelle les autorités tunisiennes à garantir la sécurité des militants, des journalistes et des avocats, à protéger le droit à l’information et le droit de manifester pacifiquement et souhaite la libération des militants arrêtés». Au cabinet de la première secrétaire, on se dit «satisfait du ton employé», avouant avoir «tapé assez fort afin de rattraper le retard à l’allumage».
Amirshahi assure n’avoir jamais eu «aucune réflexion sur le thème “Pas d’ingérence”» de la part de ses collègues dirigeants du PS, et exhibe comme un trophée la réaction du RCD (Rassemblement constitutionnel démocratique), le parti du président Ben Ali, estimant que «Prétendre qu’il y aurait eu une quelconque “répression brutale” des forces de l’ordre dans le cadre des incidents survenus dans la région de Sidi Bouzid relève de la désinformation et de la mauvaise foi»…
Pour mémoire, après la grève générale de Gafsa en 2008-2009 et la mort d’un jeune manifestant tué par l’armée dans la ville de Redeyef, la police a de nouveau fait feu sur la foule le 24 décembre dernier, tuant Mohammed Ammari, 18 ans, et blessant grièvement Chawki Hidri, qui décédera deux jours plus tard.
Quant à la présence du RCD dans les rangs de l’Internationale socialiste, elle ne semble pas près d’être remise en cause. Secrétaire national aux relations internationales, Jean-Christophe Cambadélis réfute la vision d’un PS complice par omission des entraves tunisiennes aux droits de l’homme: «Je me fais régulièrement insulté par les membres du RCD, mais je vous fais remarquer qu’il y a aussi un parti d’opposition parmi l’Internationale, et que nous nous battons pour que celui-ci soit représenté aux élections municipales, et même présidentielle.» Même pas la peine d’envisager le moindre blâme, «l’Internationale socialiste, c’est le conseil de sécurité de l’ONU multiplié par 160, et il faut l’unanimité pour prendre une décision. Mais il faut poser la question à Ségolène Royal, qui siège au bureau», glisse Cambadélis, qui, lui, n’a pas publié un communiqué sur le sujet depuis qu’il est en poste (novembre 2008).
Difficile par ailleurs d’extirper une quelconque condamnation au nom des droits de l’homme chez «Camba», qui se borne à évoquer «des raisons structurelles et conjoncturelles» pour expliquer les événements actuels, et estime que «la répression ne servirait à rien». Selon lui, «le gouvernement tunisien a pris la mesure de ce qui se passe: pour que Ben Ali change deux ministres et se rende au chevet du jeune immolé, c’est qu’il a eu quelques échos de l’ampleur du mécontentement et qu’il a voulu donner une indication politique. Normalement, ce n’est pas le genre de la maison, et il a plutôt tendance à minimiser et à dénoncer la manipulation islamiste…».
Selon DSK, une «approche pragmatique des réformes structurelles»
Pour Pouria Amirshahi, proche de Benoît Hamon et responsable de l’aile gauche du PS, «les revendications actuelles portent davantage sur la liberté à vivre dignement que sur la liberté d’expression, mais il n’est pas interdit de penser qu’il puisse y avoir une rencontre inédite entre la colère sociale et une progressive conscientisation politique». Mais lui comme Cambadélis axent essentiellement leur discours sur les raisons essentiellement économiques de la crise tunisienne: «Ben Ali sera contraint de bouger face au sous-emploi des jeunes, qui va créer à court terme une situation explosive.» En Tunisie, les chômeurs représentaient quelque 55% des diplômés de l’université en 2008, selon l’économiste Lahcen Achy. Ce chercheur au centre Carnegie pour le Moyen-Orient a publié en novembre 2010 une étude sur «les défis de l’emploi au Maghreb»
Quant aux déclarations de Dominique Strauss-Kahn en tant que directeur du FMI, interroger un socialiste français à leur propos revient à lancer un grand concours de bottage en touche. En novembre 2008, DSK se félicitait très officiellement que «les politiques économiques mises en œuvre par les autorités et leur approche pragmatique des réformes structurelles ont produit des gains sensibles et la crise financière mondiale n’a pas eu d’impact financier direct sur la Tunisie».
Ce soutien du peut-être futur candidat socialiste à la présidentielle de 2012 semble désormais brandi comme un totem par le régime tunisien. Chaque rencontre entre Strauss-Kahn et Ben Ali ou son premier ministre (environ chaque six mois) donne ainsi lieu à des dépêches élogieuses de l’agence de presse officielle du pouvoir, faisant état de déclarations de DSK qui font froid dans le dos (et qui n’ont jamais été démenties). Comme par exemple: «La politique économique adoptée ici est une politique saine et constitue le meilleur modèle à suivre pour de nombreux pays émergents tels que la Tunisie.»
«Dominique ne parle assurément pas de modèle politique, mais de modèle économique. Et il a bien raison d’affirmer que les éléments de croissance ne sont pas tout», rétorque Jean-Christophe Cambadélis en sortant les avirons. Sur son blog, le principal lieutenant de Strauss-Kahn au PS voit d’autres raisons de s’inquiéter de la situation actuelle: «L’Europe retient son souffle car la crainte de la contagion est là. Et pas seulement au Maghreb. Les banlieues d’Europe vont se sentir concernées si le mouvement s’étend.»





36 fois le salaire minimum

13/01/2011 14:00

36 fois le salaire minimum


Si l’idée d’imposer un salaire maximum peut paraître osée dans le contexte actuel de libéralisme total et de l’individualisme roi, elle n’est en fait qu’une mesure de simple bon sens qui n’aurait jamais dû cesser d’être mise en œuvre.
En effet, l’être humain ne vit pas en autarcie, il vit en société, et il était admis depuis les Lumières et le XVIIIème siècle que toute société devait fixer ses propres règles afin de maintenir sa cohésion, garantir la liberté et promouvoir la démocratie.
Platon lui-même écrivait dès l’Antiquité : « si un État veut éviter (…) la désintégration civile (…), il ne faut pas permettre à la pauvreté et à la richesse extrêmes de se développer dans aucune partie du corps civil, parce que cela conduit au désastre. C’est pourquoi le législateur doit établir maintenant quelles sont les limites acceptables à la richesse et à la pauvreté.  » (Les lois).
Même les Etats-Unis – à l’apogée de leur puissance économique – voyaient le célèbre banquier John P. Morgan déclarer qu’un PDG ne devait pas percevoir plus de vingt fois la rémunération moyenne de ses salariés !
Henry Ford, emblématique capitaliste, estimait quant à lui que ce facteur devait être de quarante.
Alors bien sûr, on nous rétorquera qu’avec l’instauration d’un salaire maximum, les patrons les plus compétents partiront à l’étranger. Tarte à la crème. Car s’ils préfèrent l’argent à leur patrie : qu’ils partent ! D’autres bien plus compétents encore se lèveront et prendront la relève sur cette oligarchie apatride. Quelqu’un qui ne serait motivé que par l’argent ne pourrait pas être quelqu’un de tout à fait respectable.
D’ailleurs, si le salaire d’un patron était proportionnel à sa compétence, ça se saurait ! Les exemples de salaires indécents et de parachutes dorés mirobolants attribués à des patrons ayant lamentablement échoué ne se comptent plus.
Dans le même temps, ce sont en revanche des centaines de milliers de patrons de PME qui se battent admirablement sur le front de la mondialisation, des centaines de milliers d’artisans et de commerçants qui subissent un euro trop cher et qui s’octroient des salaires raisonnables. Ils sont l’honneur de la France.
On nous dira aussi que l’adoption de cette loi entraînerait la fuite des capitaux vers l’étranger. C’est bien sûr faux car la France présente une attractivité inégalée (qualité de vie, environnement, culture) : aujourd’hui, elle reste malgré les critiques des libéraux de tous poils en 3ème position pour l’accueil d’investissements étrangers.
L’instauration d’un salaire maximum, impératif évident de cohésion sociale, est également un impératif économique. Il en va en effet du rééquilibrage des pouvoirs entre les dirigeants et les salariés, au même titre que la participation.
Il en va aussi d’une meilleure répartition des talents au sein de l’économie française, et non leur confiscation actuelle par la branche qui rémunère le mieux tout en détruisant le plus de richesses : la finance et la banque.
C’est la raison pour laquelle je dépose une proposition de loi instituant un salaire maximum de 36 fois le salaire minimum (soit l’interdiction de gagner en un mois plus de 3 ans de SMIC).
Il ne s’agit ni plus ni moins – dans un contexte trouble – que d’une mesure de salut public. Je la défendrai à l’Assemblée Nationale avec force et conviction.
Nicolas Dupont Aignan





Ben Ali, c'est fini

13/01/2011 13:56

Ben Ali, c'est fini


A l'heure où la police du régime tunisien tire sur les manifestants à balles réelles, et alors que de simples citoyens tunisiens - ouvriers, étudiants ou enseignants- sont tués de balles en pleine tête, le silence de la France est coupable et me fait honte.
En effet, manifester pour sa liberté est un droit, et se révolter devient même un devoir pour un peuple lorsqu'il vit sous le joug de l'oppression. C'est l'article 2 de notre Déclaration des droits de l'homme et du citoyen qui défini d'ailleurs la résistance à l'oppression comme naturelle, inaliénable et sacrée. Les responsables français l'auraient-ils oublié ?
Les exactions commises par le régime tunisien doivent donc être objectivement qualifiées d'assassinats.
Dans ces conditions, la sortie devant le Parlement de Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères français - ministère hautement régalien - proposant au gouvernement de Ben Ali une "aide au maintien de l'ordre", ne saurait revêtir de qualificatif suffisamment sévère.
Sans parler du traitement inacceptable de la presse tunisienne et internationale, du verrouillage scandaleux du net et de manière générale de la mise sous tutelle de l'ensemble des libertés fondamentales.
Face à cette carence française, la première question qui se pose est bien entendu de savoir où sont passés les champions de l'ingérence humanitaire et politique, et qui se sont encore récemment illustrés sur l'affaire ivoirienne. La deuxième question est de savoir pourquoi les mêmes se taisent sur la Tunisie, alors qu'il ne s'agit pas ici d'un différent politique entre citoyens d'un même pays, mais bien d'une agression d'une violence inouïe d'un régime sur son propre peuple ?
Serait-ce parce que le président Ben Ali a toujours su se faire passer pour le rempart le plus efficace face à l'Islamisme ? En réalité, en soutenant un régime qui a écarté toute forme d'opposition politique, on ne laisse pas d'autre choix aux tunisiens que de se réfugier dans d'autres formes de contestation, y compris religieuse.
Serait-ce parce que la corruption de sa belle famille et la mainmise de ce clan sur les affaires du pays est quasi totale ?
Serait-ce parce que Ben Ali a su soigner les bons réseaux français pour les inciter au silence ?
En fait, je vois au contraire dans la révolte du peuple tunisien - peuple avec lequel la France entretient une relation charnelle - un symbole fort. Tout d'abord, le besoin de liberté et de démocratie. Ensuite, un malaise économique et social qui s'explique en partie par l'absence de partenariat privilégié réel avec la France et l'Europe : en refusant de bâtir un lien étroit avec le Maghreb proche, c’est-à-dire un espace économique privilégié méditerranéen, et en épousant au contraire une mondialisation totale sans zones régionales, la France a en pratique favorisé les délocalisations vers l'Asie. Dans ce contexte de mondialisation, on comprend sans être grand clerc que dans cette course au moins-disant social et environnemental, la Tunisie a été rapidement battue et dépassée par des pays n'hésitant pas un seul instant à maltraiter encore plus leurs citoyens.
Pour toutes ces raisons, j'exprime aujourd'hui toute ma solidarité avec la Tunisie, pays avec lequel - comme de nombreux français - j'ai des liens forts.
De la même façon que tout mon combat politique en France consiste à rendre sa liberté au peuple français, dépossédé par l'économie et des institutions supranationales et non démocratiques, j'exprime le souhait comme député de la nation française de voir le peuple tunisien se libérer de ses chaînes. Il va de soi que le président Ben Ali devra quitter le pouvoir et que les Tunisiens devront trouver sans ingérence extérieure une alternative solide.
Ne les insultons pas en laissant croire qu’ils ne sont pas prêts pour la démocratie.
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/BEN-ALI%2C-C-EST-FINI
 





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