Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux

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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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DSK, le meilleur ennemi

17/01/2011 10:10

DSK, le meilleur ennemi


Nous saurons dans six mois s’il quitte prématurément son mandat du FMI pour se lancer dans la course aux primaires socialistes. Il y a fort à parier qu’il soit le candidat tant il a fait le vide comme Ségolène Royal en 2006. Et si c’était la meilleure des nouvelles pour les alternatifs ?

Le candidat des sondages

Rarement les sondages ont été aussi tranchés en faveur d’un candidat. Si Ségolène Royal dominait le paysage socialiste en 2006, jamais elle n’avait été donnée aussi largement gagnante face à Nicolas Sarkozy au second tour. Aujourd’hui, DSK domine largement ses rivaux, dans le cadre de primaires, au premier tour et plus encore au second tour. Il se retrouve dans la situation d’Edouard Balladur en 1994 et il est donc probable qu’il cède à la tentation et se présente.
Il a même deux avantages par rapport à ce dernier : il se retrouverait face à un président sortant très impopulaire et il représenterait l’opposition. Bref, comme semblent l’indiquer ses interventions ou celles de ses proches, il est probable qu’il aille, d’autant plus que ses rivaux peinent aujourd’hui à distancer Marine Le Pen, comme le montre le dernier sondage de Marianne. Résultat, le PS devrait soutenir le candidat qui lui offre les meilleures chances de gagner.
Bien sûr, les sondages sont aléatoires, mais aucun de ses rivaux ne s’est imposé. Ségolène Royal s’est plutôt affaiblie et Martine Aubry ne profite pas de sa position. Les deux pourraient bien le soutenir quand il se déclarera. Arnaud Montebourg et Manuel Valls restent dans la seconde division. Et si les médias continuent à chanter les louanges de François Hollande, ce dernier s’est davantage imposé dans les rédactions (y compris du Figaro) qu’auprès des Français…

Le candidat du système

Et si finalement, c’était une bonne nouvelle ? Après tout, subsiste encore chez certains l’espoir que le PS pourrait proposer une véritable alternative à la globalisation néolibérale, du fait de l’épisode 1981-83. Pourtant, les « socialistes » ont au moins autant contribué que la droite au grand mouvement de déréglementation comme le soulignent Frédéric Lordon ou Jean-Pierre Chevènement. Du coup, la candidature de DSK pourrait doucher définitivement ces espoirs.
En effet, DSK a le mérite de présenter un programme qui ne cache pas son adhésion à la globalisation néolibérale. Il propose d’aller plus loin sur la voie de l’intégration européenne, en mettant sous tutelle les Etats d’une manière qui serait inenvisageable aux Etats-Unis. Et il ne faut pas compter sur lui pour remettre en cause le libre-échange, la libre-circulation des mouvements de capitaux, la déréglementation financière ou l’indépendance des banques centrales.
Bref, DSK est sans doute le meilleur représentant de tout ce que les gaullistes et les républicains de gauche veulent combattre. Le débat politique pourrait grandement gagner en clarté s’il était le candidat du PS en 2012 et il devrait favoriser l’émergence d’alternatives. Il est le meilleur candidat pour maximiser le score le Jean-Luc Mélenchon et Nicolas Dupont-Aignan, le meilleur ennemi que nous pourrions avoir. A défaut, François Hollande serait le meilleur substitut.
Paradoxalement, la candidature de DSK serait la meilleure chose qui pourrait arriver pour nos idées. En clarifiant le débat, elle en favoriserait grandement l’émergence. Et il n’est pas difficile d’imaginer que la campagne serait pour lui une autre paire de manches que les sondages…
Laurent Pinsolle





Désormais au peuple tunisien d’écrire son histoire

17/01/2011 10:04

Désormais au peuple tunisien d’écrire son histoire


Communiqué de presse de Nicolas Dupont-Aignan suite à la fuite de Ben Ali

Nicolas Dupont-Aignan, membre du groupe d’amitié franco-tunisien à l’Assemblée nationale et seul parlementaire français à avoir publiquement souhaité le départ du président Ben Ali, se réjouit ce soir de la victoire historique du peuple tunisien.
La fuite de Zine El Abidine Ben Ali sonne aujourd’hui comme un terrible aveu de culpabilité et il devra être tenu comme responsable de la répression sanglante organisée contre son peuple.
Mais il ne faut pas en revanche que l’exfiltration de Ben Ali ne soit qu’un prétexte au maintien du régime.
Faisons désormais confiance aux tunisiens pour assurer la transition démocratique de leur pays.
Le peuple tunisien nous donne ce soir une grande leçon de liberté, et la France doit se montrer à la hauteur en se préoccupant à l’avenir plus du sort des tunisiens que de l’exil du dictateur.
 
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne et Président de Debout la République





Trois voies pour les Etats-Unis

14/01/2011 13:37

Trois voies pour les Etats-Unis


En ce début d’année, le nouveau Congrès, vient de se réunir, avec une volonté farouche d’en découdre avec Barack Obama. Dans quelle direction les Etats-Unis vont se diriger dans les mois à venir : à droite toute, au centre ou à gauche ?

Le moment Palin ?

Il y a déjà deux ans, j’avais anticipé la possible victoire de Sarah Palin en 2012. Depuis, ce scénario a malheureusement gagné en crédibilité, comme l’atteste la très large victoire des Républicains en novembre. Les démocrates semblent dépassés par la furie républicaine anti-Etat, alimentée par des déficits gigantesques et une envolée de la dette publique. En outre, la victoire des néolibéraux dans l’interprétation de la crise renforce clairement le clan républicain.

Entre temps, Sarah Palin est devenu une véritable star politique, et les ventes de ses livres atteignent des chiffres incroyables (plus d’un million de copie pour son premier). Bien sûr, certains doutent qu’une telle candidate puisse l’emporter, mais ce que l’on dit d’elle n’est pas très éloigné de ce que l’on disait de Georges Bush Junior en 2000. En outre, elle pourrait bien se présenter comme la candidate du bon sens populaire face au représentant de la bureaucratie de Washington.

Un moment Obama 2 ?

Même si je crois que l’hypothèse Palin reste malheureusement une forte possibilité, la cote de Barack Obama ne doit pas être sous-estimée. Si beaucoup de démocrates se sont émus de l’accord passé avec les républicains, qui prolongent les baisses d’impôts de Georges Bush contre le maintien d’aides pour les chômeurs et divers stimuli financiers, cet accord pourrait bien jouer un rôle majeur lors de l’élection présidentielle de 2012, en stimulant la croissance.

The Economist a ainsi chiffré que cela revenait à un nouveau plan de soutien, qui devrait permettre à l’économie étasunienne de croître de plus de 3% en 2011 (certains envisagent même près de 4%). Si cela était vérifié, le niveau de la croissance devrait permettre un net reflux du chômage dans les deux prochaines années, dont l’administration en place pourrait tirer le crédit. Bref, Barack Obama pourrait se présenter comme le candidat qui a su gérer la pire crise économique depuis 80 ans…

Le moment Roosevelt ?

C’est malheureusement l’option la moins probable, du fait du discours très centriste de Barack Obama. Pourtant, cette option est défendue avec vigueur par de brillants économistes. Comme le soulignait Edgar, Robert Reich, ministre du travail de Bill Clinton a appelé le président à s’inspirer de Franklin Roosevelt plutôt que de l’ancien président démocrate en osant affronter les républicains sur les sujets qui fâchent, l’augmentation des inégalités, le poids des multinationales.

Paul Krugman est vent debout contre les concessions faites par l’administration Obama aux républicains, que ce soit sur le gel des salaires des fonctionnaires, ou sur l’absence de mise en place de règles plus sévères suite à la crise financière. Il s’interroge sur cet immense paradoxe qui veut que les idées qui ont mené à la crise en sortent finalement renforcées alors qu’elles auraient du être discréditées. Malheureusement, une telle issue était prévisible.

A dire vrai, la troisième option n’est pas crédible. Barack Obama est un centriste, comme l’ont montré ses réactions à la crise. Du coup, malheureusement, les Etats-Unis resteront à la merci d’une nouvelle crise, faute d’une véritable réforme de la finance.

Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/






Le monde en 2050 ? Je sais ce qu'il sera !

14/01/2011 09:34

Le monde en 2050 ? Je sais ce qu'il sera !


Avez-vous entendu parler de PricewaterhouseCooper ? Non ? Eh bien, vous ne vous en porterez pas plus mal ! Il s'agit d'une société de conseil et d'audit. Jusque là, rien de très croquant à se mettre sous la dent. Jusqu'à ce que je lise cet article. Car « PWC » (pour les intimes), entend prévdire l'ordre économique mondial en 2050, alors mêmes que personne ne fut capable de prévoir l'ordre économique de 2010 correctement (certains se rappellent-ils encore qu'en 1980, on voyait l'URSS être devant les États-Unis et le Japon en première puissance mondiale ?), et encore moins la crise économique et sociale qui nous est tombée dessus en 2008...
Ainsi, on nous apprend, avec tout le sérieux qui soit, que la France ne sera plus que au onzième rang économique mondial avec 5 344 milliards de $, contre le cinquième actuellement (2 649 milliards de $), derrière le Royaume-Uni (5 628 milliards de $), actuelle sixième puissance économique mondiale avec 2 175 milliards de $, en terme de produit intérieur brut nominal (oui, parce que franchement, le PIB à parité de pouvoir d'achat, c'est vraiment n'importe quoi alors que la puissance d'un pays par rapport à un autre se compare en terme de taux de change, c'est-à-dire en PIB nominal). À noter que la banque britannique HSBC était bien plus sympathique avec nous puisqu'elle nous offrait un royal... neuvième rang... trois rangs derrière le Royaume-Uni qui, on ne sait pourquoi, parviendrait à se maintenir à son sixième rang (sauf que HSBC veut croire encore que sa chère Patrie est cinquième alors que désolé, non, vraiment désolé, mais les « froggies » sont repassés devant en 2008). De fait, j'ai bien ri en lisant l'article et j'espère que vous en ferez autant !
Ridicule, cet article l'est dès le départ, donc. Et ça ne s'arrête pas là. Actuellement, la France a presque 500 milliards de $ d'avance en terme de PIB sur sa meilleure ennemie d'Outre-Manche, laquelle est en réalité talonnée par l'Italie (2 113 milliards de $ de PIB pour nos amis transalpins). Or, qui peut croire qu'en coupant drastiquement dans les dépenses publiques, en augmentant férocement les impôts, comme le fait l'actuel cabinet conservateur de David Cameron, au point que ce soit 100 milliards d'€ de purge budgétaire que vont subir les Britanniques en trois ans, il soit possible de maintenir une croissance forte ? Il est vrai cependant que le Royaume-Uni n'a pas sur le dos le poids de l'€ sur le dos et qu'elle peut dévaluer en toute quiétude sa £...
Mais le plus drôle, c'est encore lorsque PWC nous annonce que la France va connaître en quarante ans, un accroissement démographique de seulement 0,2%, passant ainsi de 65 447 374 habitants aujourd'hui à seulement 65 578 269 en 2050. Ainsi, les voilà encore plus pessimistes que l'INSEE, laquelle ne nous prévoit que 70 millions d'habitants, quand la majorité des démographes parient sur environ 75 millions. Mais que se serait-il donc passé en France pour que nous soyons si peu nombreux alors que nous avons la plus forte démographie d'Europe (Irlande exceptée) ? Une guerre civile ? Une épidémie ? Le retour de la Peste Noire ? Mystère et boule de gomme... D'autant plus surprenant que le Royaume-Uni, on ne sait pourquoi, aurait une croissance démographique de 0,3% sur la même période, passant donc de 61 335 234 à 61 519 240 habitants. Bon, ce n'est pas bien glorieux non plus, mais chez eux, ça peut s'expliquer, puisque leur taux de fécondité n'étant que de 1,8 environ (contre 2,01 en France) il n'est pas suffisant (le taux suffisant étant de 2,1) pour renouveler les générations sans faire appel à l'immigration. Il n'empêche, qu'on m'explique comment le Royaume-Uni aurait fait pour nous mettre 800 milliards de $ (de -500 à  +300) dans la vue en 40 ans, en menant une telle politique ultra-libérale et en ne parvenant pas à combler son retard démographique ? Là, aussi, il n'y a pas de réponse.
Moi aussi, je veux jouer à Madame Soleil !!!
Donc, après tout, puisque Pricemachinchouette s'amuse à jouer aux devins, pourquoi ne pourrai-je pas le faire également ? Ainsi, je vous annonce donc mes prévisions économiques pour 2050 pour les principaux pays, parce qu'il n'y a pas de raisons que je ne puisse pas, moi aussi, m'amuser à vous débiter des conneries :
  • La France : elle sera devenue le premier pays européen en nombre d'habitants avec une population de 77 millions d'habitants, l'immigration n'ayant été que peu contrôlée comme dans les décennies précédentes et venant s'ajouter au solde positif des naissances. Décrochant ainsi ses voisins européens, profitant d'un PIB/habitant historiquement supérieur à celui de l'Allemagne, de la deuxième superficie maritime mondiale qui en fait le cinquième pays le plus grand du monde surface terrestre et maritime confondue, de l'abandon de l'€ en 2013 lui permettant des dévaluations compétitives fondées sur un cycle inflation-désendettement-relance des exportations, et enfin d'un modèle social pas si idiot que cela lui assurant une croissance stable aux alentours de 2,5% à partir des années 2020, elle aura repris la place qui lui sied le mieux, celle de première puissance européenne, à partir de 2042. Cependant, bien que le budget sera enfin équilibré, et le chômage stabilisé aux alentours des 6% à partir de 2035, la dette publique ne se réduira pas en dessous du stade de 75% du PIB à partir de 2044, toute politique active de réduction de celle-ci étant alors abandonnée.
  • L'Allemagne : bien qu'ayant connue une embellie dans les années 2010, grâce aux lois Hartz de dérèglementation et de dumping social, l'Allemagne aura souffert d'un fort vieillissement de sa population et de sa phobie de toute politique légèrement inflationniste ou de souplesse budgétaire. Ainsi, n'ayant plus que 73 millions d'habitants, malgré l'appel à l'immigration, et un PIB/habitant inférieur à celui de sa voisine française, l'Allemagne aura dû se résoudre à devenir la deuxième puissance économique européenne. Mais l'honneur sera sauf avec une inflation limitée à 0,5% à partir de 2039, une dette publique ramenée à 60% du PIB et un équilibre budgétaire systématique dans les années 2040.
  • Le Royaume-Uni : empêtré dans son idéologie néo-libérale nocive et appauvrissant l'immense majorité de la population, le Royaume-Uni sera incapable de connaître de nouveau les années florissantes de l'époque Tony Blair. Connaissant un accroissement démographique limité (63 millions d'habitants), devant entretenir une famille régnante absolument inutile mais dispendieuse, la croissance sera limitée à 2% du PIB en moyenne, les Britanniques ne pouvant plus bénéficier de l'aide de l'€ (je ne dis pas « € fort », c'est un pléonasme) après 2013 pour doper leur croissance en dévaluant la £. Le Royaume de Sa Très Gracieuse Majesté restera donc en troisième position économique au niveau européen, avec un endettement public faible à force de « thérapies de choc » (la dernière après la crise économique mondiale de 2036-2038), mais celui privé dépassant les 200% du PIB, et un chômage légèrement supérieur à celui de la France.
  • L'Italie : minée par la corruption, la mafia, le berlusconisme et la mollesse de sa gauche, l'Italie ne parviendra pas à se relever dans le siècle qui s'annonce. Sa natalité catastrophique (faisant passer le pays à seulement 55 millions d'habitants) couplée à une politique anti-immigration, et à tout ce que j'ai dis encore dans la phrase d'avant (oui, je sais, c'est mal formulé), avec en plus un État-Providence en déliquescence et une dette publique monumentale de 130% du PIB (stabilisée à partir de 2046), ainsi qu'un chômage de plus de 10%, l'empêcheront de recoler au podium européen, et l'amèneront même à se faire dangereusement rattraper par l'Espagne.
  • L'Espagne : bien que les Espagnols aient la drôle d'habitude de ne pas travailler quand le monde entier s'active (c'est-à-dire entre 14 heures et 17 heures), ils parviendront à accrocher l'Italie, grâce à une politique d'immigration massive (car les Espagnols ne sont pas beaucoup plus féconds que les Italiens), passant de 46 951 532 d'habitants à 53 millions, sans parvenir cependant à rattraper les trois premiers (faut pas plaisanter non plus). Leur chômage diminuera de moitié pour se situer à environ 10% et leur dette publique se stabilisera à 70% du PIB dans les années 2040, même si leur endettement privé restera problématique.
  • Dans le monde autour de nous : les États-Unis déclineront au profit de l'Inde et de la Chine, abandonnant à la seconde leur première puissance économique mondiale avec la crise économique de 2036-2038, mais parvenant tout de même à empêcher la première d'être seconde (pas trop perdus ?). Le Japon, qui aura perdu 15 millions d'habitants pour passer à 111 millions d'habitants seulement, reculera en cinquième position, derrière le Brésil, nouvelle quatrième puissance mondiale, bien plus grâce à ses 250 millions d'habitants que grâce à sa productivité hors-du-commun... La Russie, elle, en n'ayant plus que 120 millions d'habitants, perdra toute chance de réintégrer le top10 économique mondial après le choc des hydrocarbures de 2041 (lié au booms des énergies alternatives) et devra se contenter de la treizième place (quelle poisse !). Enfin, la Corée du Sud que Pricemachinchouette voyait en 2000 comme la future troisième puissance mondiale en 2050 (oui, vous avez bien lu) aura presque réussi son pari en terminant... quinzième. C'est pas passé loin, comme on dit !

 

Ici, un tableau récapitulatif des dix premières puissances mondiales avec PIB nominal en 2050 :

 

Rang

Nations

PIB nominal en milliards de $

1

Chine

46 435

2

États-Unis

43 564

3

Inde

37 909

4

Brésil

10 980

5

Japon

8 234

6

France

6 744

7

Allemagne

6 221

8

Mexique

5 987

9

Royaume-Uni

5 561

10

Indonésie

5 234

 

Vous n'êtes pas d'accord avec moi ? Rendez-vous dans quarante ans, alors !

 

Posté par b_et_G
 





Brigitte Girardin au JDD:

13/01/2011 15:38

Brigitte Girardin au JDD:


Afin de se dégager le terrain en vue de 2012, Nicolas Sarkozy tenterait-il de se "réconcilier" avec Dominique de Villepin? C’est ce qu’avance Le Canard Enchaîné, mercredi, affirmant que Bruno Le Maire (Agriculture) et François Baroin (Budget), deux ministres proches de l’ancien bras droit de Jacques Chirac, ont été chargés par l’Elysée de jouer les "Messieurs Bons offices" dans cette délicate médiation. Mission impossible?
"Ils n’ont aucune chance de parvenir à leurs fins", tranche Brigitte Girardin, numéro 2 de République solidaire, le parti de l’ancien Premier ministre.
Le journal du Dimanche: Nicolas Sarkozy pourrait recevoir Dominique de Villepin à l’Elysée dans le cadre de ses consultations concernant la présidence française du G20 et du G8. Vous confirmez?
Brigitte Girardin: Nous avons déjà eu vent de cette information par la presse la semaine dernière et certains de vos collègues ont déjà annoncé que nous avions accepté cette invitation! La vérité, c’est qu’à ce jour, nous n’avons reçu aucune précision particulière de la part de l’Elysée. Au-delà de ça, Dominique de Villepin est un républicain et à ce titre il n’y a aucune raison qu’il ne se rende pas à l’Elysée à la rencontre de Nicolas Sarkozy. Je vous rappelle que cela avait déjà été le cas en 2008, dans le cadre de consultations au moment de la présidence française de l’Union européenne. C’est d’ailleurs la dernière fois qu’ils se sont vus.
Selon Le Canard Enchaîné, Bruno Le Maire et François Baroin auraient été chargés de préparer le terrain à une hypothétique réconciliation entre les deux hommes…
(elle coupe) La seule chose que j’ai à dire, c’est qu’ils n’ont aucune chance de parvenir à leurs fins! Les choses sont très claires: nous sommes déterminés à proposer une alternative au pays et nous travaillons actuellement sur notre projet politique. Il n’y a aucune raison que l’on se renie. Si Dominique de Villepin doit être reçu à l’Elysée, cela n’aura rien à voir avec des considérations de politique intérieure.
Il y a quelques mois, Nicolas Sarkozy avait tenté de se rapprocher de François Bayrou. Selon vous, l’Elysée cherche à opérer la même manœuvre avec Dominique de Villepin?
Je ne soupçonne rien du tout et je ne fais aucune hypothèse sur quelque manœuvre que ce soit. Cela fait des mois et des années que Dominique de Villepin n’a de cesse de dire ce qu’il pense de la politique menée par Nicolas Sarkozy. Il est vrai qu’à un moment, on aurait pu espérer que les orientations changent, mais cela n’a pas été le cas. Et ce n’est pas à quinze mois d’une élection présidentielle que le mode de gouvernement évoluera. Nous, notre préoccupation actuelle, c’est de faire entendre nos propositions, qui sont fortes. Nous espérons d’ailleurs que les médias vont un peu plus nous écouter que ces derniers mois…
Quelles sont vos relations avec l’UMP? Comptez-vous saisir la "main tendue" par Jean-François Copé en fin d’année dernière?
Il n’y a pas de main tendue: Dominique de Villepin voit Jean-François Copé régulièrement depuis 2007. Leur contact est certes amical, mais chacun défend ses convictions. Nous avons été les fondateurs de l’UMP et aujourd’hui, nous ne nous y reconnaissons plus. Nous ne défendons plus les mêmes valeurs. Il n’y a pas eu de rupture, car nous, nous restons fidèles à notre famille d’origine, la famille gaulliste. Or, celle-ci n’est plus audible au sein de l’UMP, d’où notre choix de faire entendre notre propre voix. Nous menons nos combats à l’intérieur et à l’extérieur de l’UMP. République solidaire est un mouvement qui se veut au-dessus des partis, qui va défendre une alternative à la politique de Nicolas Sarkozy en 2012. Et nous ne changerons pas de ligne, malgré toutes les rumeurs que certains font circuler dans la presse.
Quid du procès en appel qui attend Dominique de Villepin dans l'affaire Clearstream?
Alors là, je peux vous dire que ce procès ne nous préoccupe pas le moins du monde. Dominique de Villepin était déjà très serein en septembre 2009 (date de l’ouverture du procès en première instance, ndlr), et cela n’a pas changé aujourd’hui. Certes, cela va nous empêcher d’occuper le terrain comme nous le souhaitons une partie du mois de mai (le procès en appel s’ouvrira le 2 mai, ndlr), mais c’est tout. Cette affaire n’a jamais interféré dans notre action politique. Nous défendrons ce que nous avons à défendre, nous avons une vision et un projet, dont vous connaitrez d’ailleurs les détails très prochainement...
 
Source: Propos recueillis par Nicolas Moscovici
http://2villepin.free.fr/index.php/2011/01/13/1759-brigitte-girardin-au-jdd-aucune-raison-que-l-on-se-renie
 





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