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L’Europe : les nouveaux Etats-Unis de la Chine
21/01/2011 17:12
Cela a été un des rebondissements de la crise des dettes souveraines du début d’année. La Chine jette son poids financier considérable dans le soutien de l’euro en rachetant les dettes souveraines des pays en difficulté. Une décision aux multiples implications.
L’euro sert l’intérêt de la Chine
Ce qui est très intéressant dans le choix de la Chine de prendre le risque d’acheter des dettes souveraines qui présentent un risque de restructuration non négligeable, c’est que cela montre que l’Empire du Milieu y a un intérêt. Et si la Chine a un intérêt dans le maintien de la monnaie unique (que les Etats-Unis défendent également), on peut quand même s’interroger légitimement sur les intérêts que défend cet euro auquel tiennent tant les non européens.
En effet, en soutenant l’euro (comme elle le fait avec le dollar), la Chine maintient la surévaluation de la monnaie européenne et ses exportations. Selon les statistiques de l’INSEE, en 2009, la Chine a exporté 214 milliards d’euros vers l’UE et a importé seulement 81 milliards, soit plus de 2,5 euros d’exportation pour 1 euro d’importation. Bien sûr, les écarts de salaire jouent un grand rôle, mais des études montrent aussi que le wuan est sous-évalué de plus de 50% par rapport à l’euro.
Un mécanisme délétère
En clair, avec des parités plus raisonnables, le déficit commercial avec la Chine (qui représente plus de 100% du déficit de l’Union Européenne), serait nettement inférieur. La Chine est en train de faire avec l’Europe ce qu’elle fait avec les Etats-Unis : elle finance les déficits pour s’assurer que les consommateurs locaux continuent à acheter les produits chinois, doublement favorisés par les conditions salariales et sociales locales et le taux de change très sous-évalué du wuan.
Certains disent que la Chine préfère prendre le risque d’un défaut partiel pour financer le développement de son économie. Et il faut dire qu’avec 2 600 milliards de dollars de réserves, la Chine est devenu le prêteur de dernier recours du monde entier. Malheureusement, si la Chine cumule les excédents, c’est aussi parce qu’elle ne veut pas avoir besoin un jour du FMI, comme certains pays asiatiques dans les années 90. Cette crise a profondément nourri les déséquilibres commerciaux actuels.
Cet épisode montre deux choses : l’absurdité d’un monde où un pays en voie de développement finance la consommation des pays dits développés. Ensuite, en mettant tout son poids dans la balance, Pékin pourrait bien prolonger la vie de l’euro de quelques mois, voir quelques années.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Quand Cameron snobe Fillon Plus d’Europe pour sauver l’Euro? No thanks!
20/01/2011 14:48
En bon ancien eurosceptique pragmatique, François Fillon est un inlassable pèlerin de la cause européenne. Et le plus anglophile de tous les Premiers ministres que la France ait connus. Il a épousé une Galloise, son idole de toujours s’appelle Winston Churchill, il aime les pubs et les baked beans.
Jeudi 13 janvier, il était à Londres pour défendre l’intégration européenne et par là-même consolider sa monnaie légèrement mal en point. Le Royaume Uni n’est pas membre de l’Union monétaire me direz-vous… Certes, mais son sort est lié, que cela lui plaise ou non, à celui de la monnaie européenne. Sauver l’euro est vital pour les intérêts britanniques. Fort de cette constatation, le Premier ministre en a profité pour jouer cartes sur table et présenter aux Anglais l’approche française relookée qui désormais fait figure de credo européen à Paris. « Il faudra progressivement harmoniser nos politiques économiques, budgétaires et sociales… voire mettre en place un système de gouvernance économique pour la zone euro », a-t-il lâché. Ce n’est pas tout à fait nouveau, mais mine de rien, c’est un véritable pavé dans la mare.
François Fillon se serait-il rallié sur le tard aux thèses de Margaret Thatcher ? La Dame de fer avait en son temps à maintes reprises averti Jacques Delors des dangers d’une union monétaire sans unification politique… Même si on peut raisonnablement penser que la fourbe désirait surtout gagner du temps et enterrer dignement l’Europe, les faits semblent lui avoir depuis donné raison. Les meilleures idées du monde, et, à mon humble avis, l’unification de notre continent en est une, exigent une mise en œuvre soignée. En mettant la charrue avant les bœufs, en ignorant délibérément les disparités économiques et sociales, en bâclant la genèse de l’euro, c’est tout l’équilibre délicat de l’Union que les Etats-membres ont pris le risque de mettre en péril. Les crises que connaissent les « maillons faibles » viennent de les rappeler opportunément à l’ordre. La France qui ne propose rien de moins que de limiter le pouvoir des gouvernements nationaux, est donc désormais dans une pure logique intégrationniste pour sauver la monnaie unique.
On imagine sans peine la fin de non-recevoir cameronesque. Courtoise mais définitive. Primo, le Prime minister répondit au Premier ministre qu’il n’envisageait pas de participer à un nouveau plan de sauvetage, notamment à l’égard du Portugal. Secundo, soutenir l’euro, aider à sa stabilisation, oui… Centraliser le pouvoir en matière de fiscalité et de dépenses en diluant massivement la souveraineté pour changer politiquement la nature profonde de l’Europe, never ever. À moins de lui passer sur le corps et sur celui de soixante millions de Britanniques plus insulaires que jamais. En clair, un super-Etat fédéral et une Europe à deux vitesses, ça va pas ta tête, répliqua David à François, fidèle à ses convictions personnelles et à sa majorité très eurosceptique, allergique à tout ce qui vient de Bruxelles.
Conviction sans doute mais aussi opportunisme. Et si l’habile Cameron, plus encore qu’une opposition de principe, voyait dans cette fermeté réaffirmée une occasion conjoncturelle unique de re-cimenter sa relation avec… l’Allemagne ? Benoîtement, il a rappelé à François Fillon que la France n’était pas destinée à façonner l’Europe. Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt, nul n’ignore que son général en chef est à Berlin, et Angela Merkel n’a que peu d’affinités avec nos ambitions supranationales. Les Allemands ont fait savoir qu’ils ne souhaitent pas payer pour les Etats endettés qui n’ont pas su, contrairement à eux, endurer des années d’austérité pour maintenir une discipline économique.
Pourtant, en octobre dernier, lors d’une escapade à Deauville, Nicolas Sarkozy et la chancelière ont l’un et l’autre reconnu le besoin impératif d’une nouvelle structure. Un changement fondamental et révolutionnaire des institutions européennes qui bouleverserait profondément le traité de Lisbonne et abandonnerait les principes de Maastricht où chaque Etat est responsable de ses propres dettes.
La porte est étroite pour Cameron. Qui emportera le morceau, qui finira par convaincre Angela ? Celui-là enterrera l’euro et l’Europe ou ouvrira un nouveau chapitre assez exaltant de notre histoire continentale. Ni plus, ni moins.
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La fin de l’euro pourrait tarder…
20/01/2011 14:38
Il y a quelques jours, Jacques Sapir et Emmanuel Todd annonçaient la fin probable de la monnaie d’ici à un an, diagnostic confirmé par Jean-Luc Gréau. Le GEAB, toujours aussi sombre, annonce lui aussi un cataclysme pour cette année. Et si cela prenait plus de temps ?
Les raisons pour une crise rapide
A dire vrai, les raisons qui pourraient provoquer une crise rapide sont nombreuses. Après tout, il suffirait que les marchés s’emballent sur les taux des dettes souveraines espagnoles et italiennes pour mettre à bat l’ensemble de l’édifice de défense de l’euro mis en place au printemps 2010. Parallèlement, il suffirait qu’un peuple se rebelle contre les plans d’austérité et décide de porter au pouvoir des alternatifs pour fragiliser le château de cartes monétaire qu’est l’euro.
Quand on constate la grande divergence entre l’Islande (qui a choisi de ne pas sauver ses banques et les créanciers étrangers) et l’Irlande, on se dit que ce dernier pays pourrait bien choisir une voie audacieuse lors des élections qui sont à venir. On ne peut pas négliger la possibilité d’une sortie de l’Irlande de l’euro pour sortir de la tutelle humiliante du FMI et de Bruxelles. Concernant le GEAB, si leurs arguments sont réels, ils prédisent un peu trop souvent une apocalypse imminente.
Enfin, comment ne pas constater à quel point la situation de la Grèce est intenable. The Economist rappelle cette semaine que, du fait de la baisse de 4% du PIB en 2010, le poids de la dette a atteint 140% du PIB en Grèce, ce qui signifie que les intérêts de la dette représentent, la somme extravagante de 7% du PIB ! En 2015, malgré un ajustement budgétaire brutal de 10 points du PIB, elle atteindra 165% du PIB, un montant ingérable que l’hebdomadaire appelle dès aujourd’hui à restructurer.
Et si l’agonie durait plus longtemps ?
Malheureusement, la messe n’est pas dite. Les fédéralistes veulent sauver l’euro coûte que coûte, quel qu’en soit le prix à payer par les peuples. Ils savent bien qu’une fin de l’euro hypothèquerait pour plusieurs décennies le modèle d’une Europe supranationale qu’ils construisent depuis 25 ans. Et les pays de la périphérie de l’Europe sont sans doute retenus par le fait que l’Europe leur a apporté beaucoup de subsides et qu’ils ne veulent pas paraître ingrats aujourd’hui.
Mais cela serait insuffisant sans l’intervention de la BCE. En effet, depuis quelques mois, la Banque Centrale Européenne recourt de plus en plus à une monétisation des dettes des pays en difficulté pour éviter d’activer une nouvelle fois le fonds européen. Comme le raconte la Chronique Agora, ce ne serait pas moins de 90% des émissions de bons du trésor Portugais, Espagnol et Italien des derniers jours qui auraient été achetées par la BCE et réduire la pression sur les marchés.
Bref, les autorités européennes sont prêtes à tout pour sauver l’euro, y compris à contredire la lettre des traités. Du coup, entre les 500 milliards encore disponibles dans le Fonds, la capacité gigantesque de monétisation de la BCE, l’aide de la Chine et la possibilité de restructurations, il est possible que les contradictions de l’euro soient protégées des marchés pour quelques années. Il faudrait alors qu’un pays décide volontairement de partir pour faire exploser la monnaie unique.
Bien sûr, la crise va se poursuivre. Mais comme pour les banques, les autorités européennes semblent prêtes à tout pour sauver l’euro, quelques soient ses carences. C’est pour cela qu’il faudra sans doute attendre un peu plus longtemps pour revenir au franc…
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Mediator : un scandale d’Etat
20/01/2011 10:08
Mediator : un scandale d’Etat
Chaque citoyen devrait lire le rapport que vient de remettre l’IGAS au sujet de l’affaire du Mediator. Le délai de rédaction de ce rapport impitoyable, remis en quelques semaines, montre que tous les éléments en étaient déjà réunis et qu’il aura suffit de ces quelques semaines pour en établir la synthèse. Le tableau dressé est proprement effrayant. Il montre des autorité sanitaires, jusqu’au plus haut niveau, incapables de résister aux pressions commerciales, voire purement et simplement corruptrices, qu’une certaine industrie pharmaceutique est capable d’exercer. Les conflits d’intérêts semblent omniprésents, avec des experts émargeant aussi bien chez le juge ( la puissance publique) que chez les parties ( les fabricants de médicaments). Une “bureaucratie sanitaire” dénoncée comme telle par le rapport s’avère aussi lente qu’inefficace, et le principe de précaution, porté de nos jours à toutes les sauces, n’a jamais bénéficié dans ce scandale qu’au profit d’un médicament porté par un laboratoire qui a remplacé toute preuve scientifique par une stratégie de communication habile et complaisamment admise par des commissions au mieux abusées , au pire complices.
Tout ce scandale exige de revoir entièrement le système des AMM (autorisations de mise sur le marché), de réformer l’attribution du remboursement avec des comparateurs concurrentiels et non contre placebo, de revoir l’information médicale avec des grilles activité/prix des médicaments par classe thérapeutique, et de plus dissocier l’AMM de la reconnaissance d’un vrai service rendu par comparaison aux médicaments antérieurs.
Il exige de s’interroger au delà sur la dérive du corps médical français, qu’on a laissé s’installer dans le système des honoraires libres , générateur non seulement d’inégalités inacceptables en matière de soins et de santé, mais où les praticiens deviennent les otages non plus de patients , mais de clients exigeants de médicaments à la mode. En prônant de fait la “libéralisation”, dans les faits la privatisation rampante de la santé comme remède aux déficits, les gouvernements successifs depuis vingt ans ont découragé les médecins à participer à la santé publique, au lieu de les rémunérer correctement en échange d’un effort général de prescription rationnelle, de prévention et de dépistage.
L’affaire du Médiator est enfin emblématique d’un Etat à la dérive qui renonce à ses responsabilités face à la tyrannie des marchés et de la fusion d’une oligarchie publique et privée aux dépends de l’avenir et de la santé de la population dont il a la charge.
François MORVAN
Vice-président de Debout la République
Délégué national à la Santé
http://www.debout-la-republique.fr/Mediator-un-scandale-d-Etat.html
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Une révolution de jasmin au parfum républicain
19/01/2011 18:13
Nous jeunes du MRC, saluons le courage et la détermination de la jeunesse tunisienne. Cette dernière a été le fer de lance du mouvement qui depuis un mois secoue le pays tout entier.
Les jeunes tunisiens subissent de plein fouet le ralentissement de la croissance européenne ainsi que les conséquences du libre-échange mondial sur l’industrie locale.
Se révoltant contre cette situation inacceptable, ils se sont heurtés à une police au service d’un clan, qui n’hésite pas aujourd’hui à piétiner la sécurité et le droit à l’autodétermination du peuple tunisien.
Nous souhaitons que la Tunisie trouve la voie de l’Etat de droit lors des prochaines élections. Car cette révolution appartient au seul peuple tunisien. Cette implacable détermination dictée par une soif de liberté invalide de fait le droit d'ingérence.
La France et l’Europe, quant à elles, devront œuvrer en faveur d’un partenariat euro-méditerranéen solide, au service des intérêts partagés des peuples des deux rives de la Méditerranée, et afin de créer les conditions favorables à l'embauche des jeunes.
Pour l’heure, nous soutenons vigoureusement l’engagement citoyen et l’appel vibrant à la démocratie de la jeunesse tunisienne.
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