En affirmant dans Le Figaro qu’il a le sentiment que le Festival d’Avignon serait devenu : « Le lieu d’une secte qui rejette les grands textes » , Fabrice Luchini relance un débat nécessaire sur le in de la plus importante manifestation théâtrale au monde. En effet, la programmation « hermétique », « élitiste » voire « trop exclusivement avant-gardiste » des dernières années peut sembler trahir l’idéal originel du festival.
À partir de 1947 dans la Cité des papes, puis au Théâtre national populaire (TNP), en 1951, Jean Vilar a permis ce que Chantal Meyer-Plantureux, professeur en arts du spectacle, considère comme un « aboutissement » (1) du combat mené par de nombreuses personnalités pour le théâtre populaire. L’idée est ancienne avec ce que Jules Michelet nomme la « théâtrocratie » du temps de la Grèce antique, et que les révolutionnaires français ont désiré remettre au goût du jour. Ce concept de théâtre « par et pour » le peuple va s’affiner et s’organiser, du théâtre de Bussang de Maurice Pottecher en 1895 jusqu’au projet d’Eugène Morel en 1900, en passant par le « comité pour la création du théâtre populaire », composé notamment d’Anatole France, d’Émile Zola ou de Romain Rolland.
L’institutionnalisation d’un théâtre de qualité pour le plus grand nombre aboutit en 1920, grâce à Pierre Rameil, député des Pyrénées Orientales et auteur d’un rapport au nom de la commission des finances créant le TNP. L’homme politique catalan a alors ces mots d’une grande acuité et modernité : « L’art sous toutes ses formes, luxe de quelques-uns, cela choque péniblement notre sentiment démocratique ; mais quand il s’agit de théâtre né de la foule et fait pour la foule, l’illogisme apparaît plus flagrant. Le spectacle pour une élite restreinte est déjà un non-sens ; mais si c’est la fortune qui détermine arbitrairement cette sélection, le non-sens devient parfaitement odieux. » Cette brèche qu’a ouverte le théâtre populaire est à l’origine de toute la politique républicaine de démocratisation culturelle française, d’André Malraux à Jack Lang jusqu’aux combats juridiques et diplomatiques de la diversité culturelle au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Cependant, la question posée par Fabrice Luchini nous interpelle, car les « pères » du théâtre populaire défendaient l’idée d’une promotion de la création dramatique, mais surtout d’une offre variée pour le plus grand nombre, ce qui comprend les chefs-d’oeuvre du passé. Or, si le Festival d’Avignon a fait d’importants efforts pour retrouver son âme par une politique tarifaire plus décente en direction notamment des jeunes, et par une délocalisation (lycées, quartiers, centre pénitentiaire…), il faut malheureusement regretter une programmation monolithique qui oublie bien souvent de satisfaire les trois conditions que doit réunir le théâtre populaire d’après Roland Barthes : « Un public de masse, un répertoire de haute culture, une dramaturgie d’avant-garde. »
Olivier Amiel - délégué national du Mouvement Républicain et Citoyen - 18 Juillet 2011
C'est dans le rapport de la Cour des comptes que l'on apprend à quel point l'arrogance, l'indécence, la mégamomanie de Nicolas Sarkozy n'a pas de limite. En effet les plaisirs gustatifs du Président de la République passent outre tous les autres intérêts y compris ceux de la Nation.
La mauvaise ironie veut qu'au moment où Nicolas Sarkozy, tordant à nouveau le droit constitutionnel et la sacro sainte règle de la séparation des pouvoirs, envoie une lettre aux élus de la République française afin de les supplier d'accepter la fameuse règle d'or budgétaire, le rapport de la Cour des comptes nous conte cet extravagant caprice de gosse capricieux et dépensier (Blog de Leparmentier du Monde) : C’était pour le confort du président de la République. Et l’entourage de Nicolas Sarkozy n’a pas lésiné sur la dépense pour équiper le nouvel A330 présidentiel, livré en novembre 2010. Il a fait installer dans l’avion deux fours d’un prix de 75 000 euros pour griller -et pas seulement réchauffer comme c’est la norme- les aliments ; il a fait désactiver une porte de l’appareil située dans le bureau présidentiel et installé une isolation phonique et thermique ; enfin, des rideaux électriques ont été installés sur les hublots. Facture totale : 2,24 millions d’euros sans que l’Elysée cille.
A ces 75 000 € s'ajoutent une partie des frais d'étude (700 000 € HT !! ) pour les installations privées de Nicolas Sarkozy ("la mise en place d'une motorisation des rideaux d'occultation des hublots" (plus de 310.000 euros) et la "désactivation d'une porte de l'appareil" (près d'1,2 M). Sans compter les frais d'études pour toutes ces installations (près de 700.000 euros) Le NouvelObs). Ce qui veut dire que, si on fait un pro rata, il y a 35 000 € de ces études pour ces deux fours ce qui la amène à 110 000 € auxquels s'ajoute la TVA, puisque l'Etat par définition ne récupère pas cette TVA, soit une dépense de 131 560 € pour que Nicolas Sarkozy puisse avoir du bar grillé au fenouil. Cette indécence saute aux yeux quand on sait la date de la livraison du Air Sarko One : novembre 2010, c'est-à-dire en pleine crise économico-financière. Le triste sort des Français, la nécessité de faire des économies pour tous (cette fameuse règle d'or) n'ont pas fait trembler NIcolas Sarkozy qui a dû trépigner de joie quand il a pu faire joujou avec son Air Sarko One et se faire apporter un steack à la plancha.
Cette annonce de ce mépris absolu pour l'intérêt de la Nation arrive à un jour près où l'on découvre une explosion du chômage pour juin (Libération) : Le nombre de demandeurs d'emploi avait fortement augmenté en mai. En juin, il explose : quelque 4.103.700 personnes sont désormais inscrites à Pôle emploi en France métropolitaine. Il y a ceux qui travaillent un peu (moins de 78h dans le mois pour la catégorie B, plus de 78h pour la C) et qui voudraient bien trouver une activité moins réduite. Ceux-là sont moins nombreux en juin, respectivement -0,8 et -0,5% par rapport à mai. Pourtant, ce sont ces deux catégories qui ont explosé ces derniers mois : +9,3% sur un an.
Elle tombe aussi quand on apprend cette autre explosiion très inquiétante du déficit tant budgétaire que du commerce extérieur et surtout cette extraordinaire impudence de Christine Lagarde qui met en garde (ah ah) la France justement contre son laisser aller (Le Monde). Elle ne manque pas de culot elle qui est co-responsable de la montée du chômage et de ce déficit qu'elle fustige maintenant qu'elle a la casquette du FMI sur ses permanentes. Quelle ironie alors que Nicolas Sarkozy l'a soutenue, a fait payer par nous, pauvres bougres de Français, sa campagne aurès du FMI, elle lui envoie un direct dans les dents en accusant la France d'être un mauvais élève, un très mauvais élève (Les Echos : La note sévère du FMI à l’élève France). On voit là toute la duplicité de cette énonomiste extraordinaire, en fait elle ne peut que se plier à son rôle. Du reste ses avocats ont crié victoire avec toute la mauvaise foi dont sait user un baveux quand le Conseil d'état a rejeté trois recours, les deux de deux contribuables car ils n'étaient pas fondés à faire ce recours et celui de Courson car il était trop tardif, dans l'affaire Tapie. Ils ont transformé un jugement de forme en jugement de fond alors que rien du fond n'a été jugé.
Pour en revenir sur les caprices de Nicolas Sarkozy et ses dépenses somptuaires en voilà deux autres exemples :
La cour s’inquiète du coût des voyages en France du président, qui n’ont pas baissé. Son déplacement à Colombey-les-deux Eglises pour célébrer les quarante ans du décès du général de Gaule a coûté 284 000 euros. En septembre 2010, la visite de la grotte de Lascaux, en Dordogne, en compagnie de Carla Bruni et de son fils Aurélien, a coûté 130 000euros. Et encore, ces calculs n’intègrent pas le coût des nombreuses forces de sécurité mobilisées.
On se demande s'il ne fait pas mieux que la Cour d'Angleterre où chacun de ses déplacement vaut le Mariage de Kate et William. Du reste il lui faut trois avions pour aller à Bruxelles quand Merckel ou Cameron usent du train pour des déplacements de cette envergure (mais nous avons des raisons magiques en France qui font préférer Air Sarko One au train, raisons qui ne semblent pas convaincre les services des deux autres responsables politiques, y compris ceux de la sécurité, et pourtant le Royaule Uni et son Commonwealth et son histoire n'a rien à envier en matière de représentativé et de petite gloriole notre République). La Cour a donné un satisfecit global à la gestion de l'Elysée, sauf ces détails comme dirait l'autre, en oubliant que le transparent et très honnête Sarkozy, a déporté ses sondages vers les services du GIC dont le budget a été multiplié par deux et vers d'autres minsitères camouflant ainsi ces dépenses-là, et bien que ces sondages restent opaques au sein de l'Elysée et encore bien dispendieux (Mediapart : Pierre Giacometti et Patrick Buisson ont vu leurs contrats de conseils en communication avec l'Elysée modifiés. Mais au vu du rapport annuel de la Cour des comptes sur la présidence de la République, les coûts restent importants, et l'opacité de mise.).
Cet homme ne manque d'aucune indécence et d'aucun culot. Il se montre comme le sauveur de la Nation, respectueux de la dépense de ses moindres deniers quand parailleurs il dépense sans compter pour ses petits caprices et qu'il est responsable de nos déficits abyssaux. Il nous fait croire, grâce à la complicité retrouvée de la presse, que la Grèce a été sauvée grâce à lui, alors qu'il s'est applati devant Merckel, qu'il n'a pas agi en 2008 quand il était encore temps, que cela aurait coûté bien moins cher, et que la France était à la tête de l'Europe et que la crise était à ses débuts brutaux et que c'est à ce mement-là qu'il fallait faire en encore mieux et plus vaste et plus cohérent et plus solidaire ce qui a été fait la semaine dernière. Du reste après Moody's, Standard & Poor's vient de baisser à nouveau la note de la Grèce (Le Figaro : Après le coup de massue de Moody's, l'agence de notation a placé la note du pays à deux crans du défaut de paiement. Le plan européen « n'est pas favorable aux investisseurs », selon elle./Après sa consœur Moody's, l'agence de notation Standard & Poor's sanctionne la Grèce. Elle a annoncé ce mercredi l'abaissement de la note du pays à « CC », avec une perspective négative. Athènes se retrouve à deux crans du défaut de paiement. Le plan d'aide présenté jeudi dernier par les dirigeants européens placera de facto la Grèce en situation de « défaut sélectif », argumente l'agence. ), la bourse continue de baisser et n'a pas eu le sursaut attendu (sauf deux jours), et l'effet domino n'est pas loin avec dans son viseur la France.
Il va bien falloir que la France renvoie à Cap Nègre Nicolas Sarkozy afin que son bébé ne soit pas laissé à l'abandon et qu'il fasse son job de père.
Il nous reste un peu plus de neuf mois pour nous débarrasser de ce pouvoir. Faisons notre Révolution du jasmin.
La forte hausse du chômage au mois de juin, +1,3%, douche les espoirs du gouvernement fondés sur les relatifs bons résultats du début de l'année. Plus inquiétant : c'est surtout dans l'industrie que l'emploi régresse. Le baromètre Marianne du chômage dénombre, lui, 4,7 millions de demandeurs d'emploi
Cette fois-ci, les chiffres du chômage ne feront pas la une du Figaro, comme ils l’occupèrent au début de l’année quand la baisse était au rendez-vous. L’hirondelle printanière n’a pas passé l’été. Voilà qui avec le mauvais temps risque de gâcher les vacances du gouvernement. En juin 2011, la forte hausse du nombre de demandeurs d’emploi, +33 600, a anéanti 5 mois de recul à petit pas, portant à 2,7 millions de personnes le chômage officiel. Les seuls que Xavier Bertrand, le ministre du travail, souhaite commenter.
Pourtant « Fin juin 2011, en France métropolitaine, 4 103 700 personnes inscrites à Pôle emploi », note l’agence. Pire, si l’on y ajoute les personnes dispensées de rechercher un emploi comme les salariés mis en préretraite, comme Marianne le fait avec son baromètre. Avec 4,7 millions de personnes, cet indicateur inscrit un nouveau record. Depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy à l’Elysée notre baromètre a grossi de près de 30%, soit un million de personnes. Quand Xavier Bertrand concède des « mauvais chiffres », Martine Aubry, elle préfère parler de « chiffres catastrophiques », tout comme la CFDT. Pour l’heure, le gouvernement compte sur le « contrat de sécurisation professionnelle » ou les contrats de « prépa-apprentissage », deux meurettes qui peineront à contrecarrer cette dynamique. Pas question pour autant de mettre fin à la catastrophique politique de défiscalisation des heures supplémentaires. La dernière pierre encore debout de l’épouvantable Tepa est pourtant aussi coûteuse pour les finances publiques, 4,5 milliards d’euros, que pour l’emploi (toutes ces heures sup sont autant qui ne vont pas vers la création de nouveaux postes), comme l’a encore récemment dénoncé le rapport parlementaire du PS Jean Mallot et de l’UMP Jean-Pierre Gorges.
Et l’avenir n’a rien de rassurant. La dynamique de création d’emplois reste désespérément faible. L’économie marchande n’a créé qu’un peu moins de 59 000 postes au premier trimestre. Il manque toujours 375 200 emplois pour retrouver le niveau de début 2008 d’avant la crise. L’industrie en est la première victime. Sur cette période près de 300 000 postes ont disparu. L’hémorragie est de 330 000 emplois, sur l’ensemble du mandat de Nicolas Sarkozy, qui se veut pourtant le saint patron protecteur de ce secteur. Pour autant l’organisation estime que « la récession laissera des traces durables » sur le marché du travail. Autrement dit, malgré la bonne conjoncture, les créations d’emplois ne seront pas au rendez-vous. En tous cas, leur progression, 146 000 prévus par l’Unedic en 2011 et 168 000 en 2012, ne devrait pas permettre de reconstituer les fameux 375 000 emplois détruits sur les trois dernières années. Dans ces conditions, l’objectif de ramener le taux de chômage officiel en deçà de 9% contre 9,7% en ce mois de juin 2011, comme l’a encore promis Xavier Bertrand, ressemble d’avantage à un vœu pieux.
Dominique de Villepin : mobiliser toutes les énergies pour le redressement économique de la France
28/07/2011 14:50
Propositions de Dominique de Villepin en matière économique :
l’instauration d’une cogestion à la française pour une véritable participation des salariés aux décisions et aux profits des entreprises, la définition d’objectifs chiffrés sur l’emploi des jeunes dans les entreprises, le renforcement des liens entre les grandes entreprises et les PME, la modernisation de notre politique agricole à travers des choix d’avenir ou encore le développement de l’économie numérique.
Il faut instaurer une logique de participation des salariés à la décision comme aux profits.
Une cogestion à la française permettrait d’enclencher une dynamique de dialogue et de solidarité. Un tiers des sièges des conseils d’administration et de surveillance doivent être attribués aux représentants des salariés.
Une participation des salariés aux profits de l’entreprise est également nécessaire, en rendant plus contraignants les dispositifs mis en place par la loi de 2006. Des plans d’actionnariat salarié permettront la constitution d’une épargne de long terme encourageant la fidélisation des salariés au sein du groupe.
Une régulation de l’écart des salaires dans les entreprises par une négociation obligatoire par branche pour fixer les écarts acceptables entre les 10% de revenus les plus faibles et les 10% les plus élevés.
Il faut mobiliser la jeunesse autour d’un projet d’avenir.
L’accent sur l’emploi des jeunes et la lutte contre la précarité doit leur permettre de s’inscrire dans un projet. C’est pourquoi l’emploi des jeunes doit apparaître clairement comme une priorité en s’accordant avec les entreprises sur un taux de jeunes en emploi, en formation ou en alternance au sein des effectifs des entreprises de plus de 500 salariés, avec en cas d’impossibilité d’un accord, le recours à la loi.
Le succès, ce sont aussi des essais et des échecs dont on a tiré les leçons. Il faut une logique de deuxième chance pour les jeunes entrepreneurs, par un retour d’expérience et un accompagnement dans le nouveau projet.
Le service citoyen doit permettre la constitution d’expériences et l’accompagnement du dynamisme économique, notamment en ouvrant ce service citoyen à l’activité dans des PME françaises à l’étranger, notamment pour la prospection de marchés.
Il faut créer une dynamique de filières entre les différents acteurs : grandes entreprises, PME, banques, pouvoirs publics.
La loi doit encourager les regroupements de PME pour leur permettre d’atteindre ensemble une masse critique tout en leur permettant de conserver leur identité propre. Ces structures assureront la mutualisation et le portage de compétences.
Les grandes entreprises doivent être encouragées à parrainer et accompagner des PME françaises, dans le cadre de partenariats de développement.
Il faut mobiliser l’épargne des Français en assurant un encadrement des pratiques bancaires dans une démarche de service public pour orienter les capitaux vers le financement de l’économie réelle, notamment en mobilisant 10% des flux nouveaux d’encours d’assurance vie, soit 10 milliards d’euros par an pour le financement des PME.
Il faut renforcer l’ensemble de nos atouts
Une politique agricole volontariste orientée vers une agriculture de qualité et de sécurité. Le modèle actuel est condamné à moyen terme. Il s’agit dès aujourd’hui d’aider les agriculteurs à faire des choix d’avenir – sur l’usage d’intrants, sur les circuits courts de distribution, sur la possibilité de conversion en bio. Les relations avec la grande distribution doivent prendre en compte des facteurs d’intérêt général plus large, imposant des contraintes sur les achats de la grande distribution. La structuration des filières entre industrie agro-alimentaire et exploitants peut être davantage développée pour devenir un champion mondial de l’alimentation de qualité.
Une politique industrielle tournée vers le maintien des activités sur le territoire national, grâce à l’ensemble de l’action menée et l’anticipation des reconversions.
Misons sur l’Economie de l’avenir en développant l’économie numérique. Un programme d’infrastructures pour le développement de l’accès au très haut débit, notamment sur projet local, autour de quelques pôles de revitalisation rurale et dans les collectivités d’Outre-mer. Faisons aussi le choix d’un axe de financement spécifique pour l’économie numérique (logiciel notamment) pour favoriser l’émergence de nouvelles capacités dans un domaine où la France a de nombreux atouts reconnus à l’international. Favorisons également le logiciel libre au niveau français. Les services publics doivent ouvrir la voie en se mettant à l’heure de l’Internet mobile.
Misons aussi sur l’Economie Sociale et Solidaire en renforçant la structuration et la visibilité de ce secteur d’avenir, notamment en ouvrant les subventions publiques à la recherche à l’innovation sociale et en créant une certification claire.
Les contribuables français et allemands devront payer
28/07/2011 14:46
Lors du sommet de Bruxelles, les 17 se sont entendus sur le fait que ce sont les contribuables allemands et français qui devront payer. Les banques ont réussi à échapper à la taxation. Une boite à outil leur est offerte dans laquelle elles devront puiser pour s’acquitter d’ici 2020 d’une modeste contribution de 135 milliards d’euros. C’est très peu, eu égard aux montagnes de dette qu’il faudra résorber et, de surcroit, c’est aléatoire.
Les missions du Fonds européen de stabilité financière ont été considérablement étendues par le sommet de Bruxelles, mais à ce jour ses moyens restent inchangés. Les fonds mobilisables ne sont pas à la hauteur.
Au total le cap de l’austérité budgétaire est maintenu pour toutes les économies européennes. Les 17 se sont bien gardés de toucher aux prérogatives de la BCE. Celles-ci auraient pu être étendues au rachat partiel de la dette.
Les 17 ont préféré ne pas évoquer la réforme de la Banque centrale, ils ont choisi la voie d’une récession généralisée. Celle-ci ne résoudra pas le problème de l’euro, les décisions du 21 juillet ne permettront que de reculer un peu les échéances inévitables : soit une extension des missions de la Banque centrale, soit l’éclatement de la zone euro.