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Statistiques ethniques : un éternel et hypocrite débat
22/07/2011 16:06
Encore une fois le débat sur les statistiques ethniques revient dans l’actualité. Pourtant, des chiffres existent déjà, y compris dans les domaines les plus polémiques. Le tout est de savoir ce qu'on en fait.
n plein été, le feuilleton DSK ne remplit pas à lui seul les colonnes des journaux. Il reste alors à ressortir un bon vieux débat jamais tranché : celui sur les statistiques ethniques, par exemple. Des élus locaux, réunis sous la bannière de l’Association nationale des élus locaux de la diversité, ont relancé cette proposition, suite à un voyage aux USA.
« On n’a pas d’autres alternatives », justifie Leïla Leghmara, élue Nouveau Centre de Colombes et membre de l’association. Pour elle, la France doit « s’inspirer » du modèle américain où « on est passé du ‘I have a dream’ à ‘Yes, we can' ». Depuis l’élection d’Obama, le modèle américain fascine de nombreux élus « issus de la diversité » en quête de reconnaissance. De même, on essaie souvent de voir dans chaque politique non gaulois un tant soit peu médiatisé, un « Obama à la française » qu'il s'agisse d’Alain Dolium (tête de liste Modem en Île-de-France lors des Régionales) ou de Christine Taubira.
Dans cette optique, Leïla Leghmara souhaite établir des statistiques ethniques comme « postulat ce départ » afin de faire « un état des lieux et corriger les discriminations ». Mais l’association n’a pas encore proposé de modalités de mesure (auto-déclaration, par le nom de famille ou l'origine des parents…) : « La porte est ouverte ».
Mesurer les failles de l'intégration ?
Car le débat est houleux. Que ce soit à travers les rapports Veil, Sabeg ou Héran, l’idée de statistiques sur des critères ethno-raciaux n’a jamais pris en France contrairement aux pays anglo-saxons où il existe des catégories diverses et variées pour classer les populations, 130 aux USA, 29 au Royaume-Uni.
Mais en mettant en place un classement statistique, cela veut-il dire qu’on instaurera au final des quotas ? Leïla Leghmara écarte cette idée : « Aux USA, on ne parle plus de quotas mais d’objectifs ». Pour autant, elle admet que ses statistiques vont permettre de désigner différentes catégories de Français. « Aux USA, on est Afro-américain, Juif américain (…) mais il y a toujours un patriotisme qui existe », estime l’élue. Pour elle, « il faut arrêter avec l’assimilation (…) on peut être français et d’origine étrangère, c’est un patrimoine, une richesse qu’il faut respecter ».
C’est l’éternel dilemme sur les statistiques ethniques. Pour certains, les statistiques ethniques ne feront que renforcer le communautarisme en découpant la société en petits groupes. D’autres, comme Michèle Tribalat, signalent à l'inverse, qu’elles permettront de mettre à jour les failles du modèle social. « Si par exemple on devait s’apercevoir que beaucoup de Rmistes sont des jeunes d'origine étrangère, cela ne serait pas à mettre forcément sur le compte de leur mauvaise volonté mais sur leurs problèmes de formation », disait la démographe à Marianne2 en mars 2009.
Les chiffres sont déjà là
Sur ce point, c'est la mesure des liens entre immigration, échec scolaire et délinquance qui ont fait et font polémique. Les erreurs statistiques de Guéant et la condamnation de Zemmour n’ont rien fait pour apaiser le débat. Pour autant, s’il est permis de se demander combien il y a de Noirs à l’Assemblée sans risquer une plainte de SOS racisme, pourquoi ne pourrait-on pas faire de même pour la population de Fleury-Mérogis ? Pour Leïla Leghmara, « c’est un faux débat », ce genre d’études « se fait, il y a des chiffres sur les écoles ghettos ». En effet, sans le dire, les statistiques sur les liens entre délinquance et immigration circulent déjà et pas que sur des sites obscurs d’extrême-droite.
Par exemple, un rapport datant de 2002 issu d’une commission d'enquête du Sénat pointait une « surdélinquance des jeunes issus de l'immigration » se basant sur les travaux du sociologue Sébastian Roché. Ce dernier montrait que 22,3% des jeunes ayant deux parents de nationalité d'un pays du Maghreb avaient déjà commis plus de dix actes peu graves de délinquance contre 13,1% des enfants de Français.
A l’époque, Malek Boutih, alors président de... Sos Racisme, avait témoigné devant cette commission et noté qu'« il y a plus de "bronzés" que de blancs dans les centres de jeunes détenus ». Il avait également déclaré : « Dans les familles d'immigrés, les enfants prennent très vite le pouvoir. Déjà, d'une manière générale en France, le rapport au savoir a tendance à s'inverser en raison des modifications technologiques, des nouveaux rapports urbains, et les jeunes générations ont parfois une meilleure connaissance que leurs parents de la société. Alors, chez les immigrés, imaginez ! »
Bref, des méthodes de comptage sur les minorités existent déjà. L'Insee relève déjà les pays et nationalités de naissance des parents. Reste à savoir comment s'en servir. Les statistiques ethniques doivent-elles simplement mesurer les discriminations au travail ou en politique ? Ou alors peuvent-elle se pencher sur les liens entre immigration et problèmes sociaux ? En résumé, faut-il enfermer les minorités dans une position d’éternelles victimes ou faut-il s’interroger clairement sur les failles du modèle d’intégration français ? Avant donc de se demander dans quelle catégorie faut-il compter les métis ou les Juifs, c’est plutôt ce débat là qu’il faudrait trancher. Et de préférence noir sur blanc.
Tefy Andriamanana - Marianne
http://www.marianne2.fr/Statistiques-ethniques-un-eternel-et-hypocrite-debat_a208678.htmly Andriamanana - Marianne
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Claude Bourguignon : "Il faut commencer par cultiver"
20/07/2011 22:01
Victimes des ravages d’un productivisme débridé, la terre et les bêtes se sont appauvries. Avec elles, c’est l’Homme qui s’est tout simplement abandonné. En oubliant d’entretenir un rapport harmonieux à la nature, il tourne le dos à un véritable développement durable. C’est ce que nous explique Claude Bourguignon dans une vidéo percutante pour le site Baraka !
Claude Bourguignon, ingénieur agronome, ancien collaborateur de l’INRA et spécialiste de la microbiologie des sols, nous livre son analyse sur les errements de notre agriculture, victime d’une compétition mondiale forcenée.
Ecoutez le en cliquant sur le lien qui suit :
Discussion avec Claude Bourguignon par ASSOCIATION_BARAKA
http://www.debout-la-republique.fr/Claude-Bourguignon-Il-faut.html
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Le grand mythe de l’euro protecteur bouge encore
20/07/2011 21:53
Faut-il en rire ? Faut-il en pleurer ? Le Monde titrait la semaine dernière : « Ne l’oublions pas, l’euro est un atout » et publiait deux autres tribunes pour défendre la très malmenée monnaie unique avec des arguments souvent tirés par les cheveux et contredits par l’actualité.
L’euro, veau d’or de la pensée unique
Arnaud Clément a fait un sort à ce papier, mais il est trop caricatural pour ne pas revenir dessus. L’éditorial du Monde avance ainsi que « l’euro est un atout (…) il est l’un des éléments qui font que l’Europe a un avenir dans le monde de demain », sans préciser pourquoi. Il ne serait « pour rien dans l’état désastreux des finances publiques grecques, dans l’endettement bancaire irlandais, ni dans celui des comptes publics du Portugal », alors qu’il est la raison des taux d’intérêt trop faibles.
En fait, Le Monde essaie de faire croire qu’il s’agit seulement d’une crise de la dette. Mais du coup, on se demande pourquoi les Etats-Unis, la Grande-Bretagne ou le Japon ne sont pas touchés. Mieux, il affirme sans rire qu’il a été « un bouclier contre les chocs financiers de l’époque » : l’auteur oublie sans doute l’automne 2008 ou la crise permanente dans laquelle nous sommes depuis le printemps 2010. Evoquer les « taux d’intérêt historiquement bas » est ridicule aujourd’hui.
Mieux, le quotidien vespéral évoque les « précieux points de croissance que nous n’aurions pas eus sans la monnaie unique ». Comment se fait-ce que la zone euro ait eu une croissance si faible dans les années 2000, que la récession y ait été plus forte qu’aux Etats-Unis ou que les pays européens comparables hors zone euro s’en soient mieux sortis ? Je préfère renvoyer à ce très bon papier du Guardian qui dénonce le caractère antisocial de cette monnaie unique.
Alain Frachon évoque une Allemagne « repliée sur elle-même, d’abord attachée à la défense de ses intérêts nationaux ». On nage en pleine schizophrénie avec ces journalistes qui évoquent à la fois la nécessaire rigueur budgétaire tout en intimant à Berlin de lâcher quelques centaines de milliards pour sauver l’édifice baroque et croulant qu’est l’euro. Enfin, Jacques Delors a signé un papier très contradictoire à mille lieues de la « vision claire » qu’il prétend proposer.
L’euro, le château de cartes qui va s’écrouler
Il faut reconnaître un certain panache à Denis Clerc qui affirme dans Alternatives Economiques « Il faut que l’Allemagne paie. Et la France aussi ». Mais par-delà le fait que cette injonction est totalement irréaliste, il y a beaucoup d’angles morts dans son raisonnement. Tout d’abord, il n’est pas du tout évident que « l’Union est infiniment plus forte que chacun des pays qui la composent ». L’Allemagne seule est aujourd’hui plus forte que cette UE tellement hétérogène et dysfonctionnelle.
D’ailleurs, le Monde a ouvert ses colonnes à un économiste allemand, Hans-Werner Sinn, qui préconise une sortie de la Grèce de l’euro. Il souligne que le problème de la Grèce est double : surendettement et manque de compétitivité et que la sortie de l’euro et une dévaluation sont indispensables, ainsi que la restructuration de la dette. Il refuse absolument une « union de transferts », la seule solution pour faire tenir la monnaie unique, après le précédent de l’Allemagne de l’Est.
Plus globalement, l’Allemagne apparaît aujourd’hui comme le point bloquant. Si Berlin jetait tout le poids de son crédit financier, l’euro pourrait sans doute fonctionner pendant quelques années, mais l’opinion refuse de se porter caution à hauteur de plusieurs centaines de milliards après avoir fait tant de sacrifices pour la compétitivité du pays et l’intégration de sa partie orientale. Mieux, la Cour Constitutionnelle pourrait remettre en cause la participation du pays aux plans européens.
Il faut reconnaître aux fédéralistes de l’énergie dans la création de mécanismes de sauvetage de l’euro ou dans leur argumentation surréaliste sur les bienfaits de la monnaie unique européenne. C’est sans doute parce qu’il s’agit de l’énergie du désespoir.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Les pompiers pyromanes se réunissent de nouveau à Bruxelles...
20/07/2011 21:50
Alors que les dirigeants européens et les technocrates non-élus de Bruxelles se réunissent à nouveau demain, je tenais à réagir sur mon blog à la tragicomédie qui est en train de se jouer sous nos yeux...
En effet, ce sont les mêmes dirigeants et les mêmes technocrates hors-sol qui ont complètement échoué économiquement depuis 10 ans, les mêmes qui ont dilapidé des dizaines de milliards d’euros du contribuable européen pour sauver un système destructeur d’emplois, les mêmes qui ont refusé à l’Europe le droit pourtant élémentaire de se protéger, les mêmes qui ont été désavoués par référendum, qui prétendent aujourd’hui sauver l’Europe...
Cela serait une vaste farce si n’en dépendait pas la liberté des citoyens grecs, le sort de millions d’emplois en Europe et la concorde entre les nations européennes.
Les pyromanes prétendent aujourd’hui endosser des habits de sapeurs-pompiers pour sauver l’euro ! En réalité, il y a fort à craindre qu’ils ne continuent simplement d’alimenter un incendie qui menace de s’embraser. Car ce n’est pas en ruinant un peu plus les contribuables européens (43 milliards déjà de prêt pour les Français !) que l’on aidera la Grèce aujourd’hui, le Portugal, l’Espagne, l’Italie et la France demain, à s’en sortir.
Accorder 100 milliards d’aides supplémentaires à Athènes ne traitera pas la cause du déficit extérieur grec, fruit de l’euro cher. Les économistes sérieux le savent d'ailleurs bien : seule une sortie de l’euro assortie d’une restructuration de sa dette peut permettre à ce pays de dévaluer sa monnaie pour retrouver sa compétitivité, relancer ses exportations, relocaliser ses emplois, rembourser sa dette.
Les dirigeants font croire qu’ils sauvent l’Europe en sauvant l’euro. En vérité, c’est l’inverse. En voulant à tout prix sauver l’euro, ils mettent en danger l’Europe. Ils servent les intérêts des banques qui ont pris des risques inconsidérés, ils restreignent toujours plus la liberté et l’indépendance des peuples endettés, ils détruisent en mille morceaux la belle idée européenne.
Une autre voie est bien sûr possible, celle d’une Europe des Nations libres et prospères qui coopèrent autour de projets concrets. Mais pour cela, bien sûr, il faut oser reconnaître l’échec de la monnaie unique totalement inadaptée à des économies différentes.
Il faut préparer dans le calme un nouveau système monétaire européen rétablissant les monnaies nationales ordonnées autour d’un euro monnaie commune et non unique. L’euro-Mark, l’euro-Franc, l’euro-Lire, l’euro-Drachme, donneraient de la souplesse au système, permettant aux économies de s’équilibrer.
Mais, bien sûr, cela serait reconnaître l’échec de leur manœuvre et abandonner toutes leurs illusions fédéralistes. Car, dès le départ, ils savaient que l’euro ne pouvait pas marcher mais qu’il serait le levier de leur rêve supranational. En URSS, on imposait le fédéralisme par la violence. Dans l'Union Européenne de Barroso, c'est par la terreur économique qu'on tente de mater les peuples.
Mais depuis le référendum, le masque est tombé. Les peuples ont compris la supercherie et refuse cette construction antidémocratique. Ils savent bien que ce n’est pas en imposant un gouvernement européen autoritaire sans légitimité démocratique que l’on pourra corriger les déséquilibres entre les pays qui profitent de l’euro et ceux qui le subissent.
L'enjeu de la décennie pour les peuples européens est donc de parvenir à retrouver leur indépendance et leur liberté, sans pour autant tomber dans le piège des haines tendu par l'Union Européenne.
Je crains que les résultats du sommet de demain n'aillent pas dans ce sens. Je crains davantage que ce soit la France qui défende le triste et insoutenable projet fédéraliste alors que les allemands défendront avec raison leur souveraineté.
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Les-pompiers-pyromanes-se-r%C3%A9unissent-de-nouveau-%C3%A0-Bruxelles...
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Guerriers et boutiquiers
20/07/2011 20:44
Un monde sans armes est un monde sans âme
Georges Kaplan concluait son dernier article en citant Bastiat : « si les marchandises ne traversent pas les frontières, les soldats le feront ». Cette allégation imbécile renferme un chantage implicite qui sous-entend : « si vous ne voulez pas jouer le jeu du grand marché mondial, on viendra mitrailler vos familles ». Voilà qui vous pose un pacifiste.
On peut lui objecter que le chantage, la terreur sournoise et l’injonction autoritaire indirecte sont typiques du langage marchand. Les publicités omniprésentes nous disent en substance : « si vous n’achetez pas le dernier Smartphone, vous demeurerez une merde insignifiante ». Fort de ce constat, on vous propose la camelote dernier cri pour que vous puissiez consommer au nom de la sacrosainte « liberté ».
Il est frappant d’observer que les apôtres de la déesse Marchandise produisent une rhétorique, des réflexes et des valeurs de pisseuse. Tout cela donne la nostalgie des confrontations franches d’autrefois. Il fut en effet un temps où la guerre était à la fois considérée comme la pire calamité possible et comme la mère de toutes les vertus. Quel paradoxe ! Mais toute vérité profonde n’est-elle pas paradoxale ?
L’ethos consumériste ne déteste pas tant la guerre que les vertus militaires
A contrario, la paix marchande qui, pour paraphraser Clausewitz, n’est que la guerre poursuivie par des moyens économiques, se révèle mère de tous les vices. Car la guerre économique en cours repose sur la capacité de chaque individu à se faire acheter. Cet éthos consumériste ne déteste pas tant la guerre classique, qui peut tout aussi bien interrompre les flux commerciaux qu’ouvrir de nouveaux marchés, que les vertus militaires : honneur, sacrifice de soi et fidélités supérieures. Ce triptyque de valeurs forge des types d’hommes peu maniables, sinon réfractaires à la marchandisation.
Or, la marchandise n’a pas besoin d’hommes prêts à mourir – d’ailleurs, qui mourrait pour elle ?- mais de femelles prêtes à se coucher. Lorsque plus personne ne sera en mesure de prendre les armes pour défendre une souveraineté, donc une liberté concrète, lorsque tout aura été pris en charge par l’alliance du Droit et du Marché, la marchandise pourra pleinement étendre son empire.
Ce jour-là, le Droit totalitaire aura triomphé, permettant la poursuite incessante de la guerre économique mondiale. Un Droit totalitaire dont Eva Joly aimerait exalter le triomphe par des « défilés citoyens » dont l’exemplarité morale désignerait fatalement tous ceux qui ne savent pas suffisamment « vivre-ensemble » et autres sociaux-traîtres présumés.
Les conséquences monstrueuses de cette guerre économique étant indénombrables, ne mentionnons que ses ravages les plus visibles : inégalités comme aucune époque n’en a jamais connues, esclavage industriel dans des proportions inouïes, millions de déportés économiques qui migrent (il)légalement pour occuper des franges sinistrées des territoires autochtones avec le ressentiment et le désespoir des vaincus, colonisations culturelles nivelant par le bas la diversité des créations humaines et minant les plus anciennes et les plus hautes civilisations, etc.
Quand les hommes ont des mentalités de pisseuses
Avec désormais en ligne de mire la possible destruction de la planète elle-même, la marchandise poursuit sa course effrénée. Pour quelque idéal inatteignable brandi comme un étendard au-dessus du monde en souffrance ? Pour la gloire de quelque civilisation supérieure ? Pour le rayonnement d’un mot sacré ? Non, rien de tout cela.
Ce processus qui s’autoalimente ne vise qu’à dorer les chiottes du yacht privé de quelque boutiquier milliardaire, ou autres joyeusetés frivoles.
Alors, contrairement à la phrase imbécile de Bastiat prétendant nous préserver de grands maux grâce à un déversement massif de camelote, le 14 juillet, tandis que la circulation automobile avait en grande partie cessé et que le ciel se voyait fendu d’escadrilles, je pensais à la Justice, à la Paix et à l’Honneur de l’Homme.
Je me disais que pour préserver ces mots trop grands et trop fragiles, il nous faudrait moins d’hommes aux mentalités de pisseuses. Moins d’individus convaincus d’exister le dernier Smartphone en poche et davantage d’hommes fiers, libres, intransigeants à la mentalité de soldats. Non pas davantage de soldats mais plus d’hommes capables, pour défendre un peuple et une liberté, de partir exploser en plein ciel aux commandes d’un Rafale.
Romaric Sangars
http://www.causeur.fr/guerriers-et-boutiquiers,10666
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