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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Il y a un an DLR annonçait : le retour des farines animales autorisé par la Commission de Bruxelles

27/07/2011 15:57

Il y a un an DLR annonçait : le retour des farines animales autorisé par la Commission de Bruxelles


Il est des sujets où l’aveuglement médiatique (comme politique) est de mise, par soumission à des intérêts ou à des dogmes dominants. Loin de cette capitulation en rase campagne Debout la République fait souvent preuve de clairvoyance. Retour cet été sur une série d’articles par lesquels DLR avait vu juste avant les autres.

Deux cent mille bêtes atteintes de tremblements à en être malades. Une maladie qui a fini par se transmettre à l’homme causant plus de 200 victimes. C’était la crise de la vache folle, il y a 15 ans.

Depuis une décennie, les pouvoirs publics avaient tout mis en œuvre pour circonscrire le risque de propagation de cette maladie. Les méthodes employées au début des années 1980 par des agriculteurs mis sous une pression productiviste consistant à nourrir leurs cheptels avec des farines animales, résidus de carcasse de bovidés, avaient amené ce désastre pour les élevages européens.

L’application stricte du principe de précaution a valu une tranquillité relative aux éleveurs et consommateurs, sans pour autant parvenir à éradiquer cette maladie. En 2009, 67 cas de vaches folles ont encore été déclarés dans l’Union européenne.

Pourtant, comme nous l’indiquait déjà Laurent Pinsolle en aout 2010, porte-parole de DLR, la Commission de Bruxelles s’apprête à de nouveau autoriser le recours aux farines animales dans les élevages.

Pour ménager les opinions publiques, comme le rapportait dernièrement le Figaro cela ne concernerait pas les élevages bovins, mais les porcs et les poissons.

La Commission préférant probablement prendre le risque, pour sa communication, de poissons fous plutôt que de vaches folles.

Ces farines animales sont connues pour accélérer la croissance des animaux qui en consomment, et donc permettre de mieux rentabiliser les élevages. La Commission est prête à faire prendre des risques aux consommateurs pour développer la production des élevages, et accroitre les bénéfices de quelques industriels. Elle privilégie, comme toujours, les intérêts privés de quelques uns au détriment du bien commun.

Debout la République avait évoqué les projets de la Commission européenne dès l’été dernier, ils se sont malheureusement révélés exacts cet été.

Charles Baldini, DLR Paris

http://www.debout-la-republique.fr/Il-y-a-un-an-DLR-annoncait-le.html






Avec la règle d'or le piège Sarkozyste se referme sur le PS

27/07/2011 15:45

Avec la règle d'or le piège Sarkozyste se referme sur le PS


Dans une lettre rendue publique, Nicolas Sarkozy invite les parlementaires à approuver la modification constitutionnelle visant à plus de rigueur dans les finances publiques. Après avoir approuvé l'objectif de ramener le déficit budgétaire à 3% en 2013, les socialistes auront du mal à expliquer leur refus de voter la réforme constitutionnelle.

Une déclaration de guerre ? Une invasion d’extraterrestres ? Une épidémie de choléra ? Rien de tout cela. L’appel à l’Union nationale que Nicolas Sarkozy adresse aujourd’hui concerne la dette. Pour la première fois de Ve République, le chef de l'Etat s’est fendu d’une lettre aux parlementaires dans laquelle il les exhorte à se « rassembler sur ces questions essentielles » que sont pour la France la « remise en ordre de ses comptes publics et de son économie (…) l'assainissement de ses finances publiques (et) le renforcement de sa compétitivité ». Si la missive ne l’évoque pas littéralement, sénateurs et députés ont tous compris que le Président les invite à adopter la « régle d’or », lors d’une éventuelle convocation du Congrès chargé de le ratifier « dans les mois qui viennent ». Ce faisant, le piège tendu par Nicolas Sarkozy aux oppositions vient de se refermer.

Cela fait maintenant quelques mois que l’Elysée murit son plan. Le timing est parfait. Les rendez-vous internationaux, comme celui du G8 de Deauville ont fourni à Nicolas Sarkozy le cadre naturel de sa présidentialisation, lui permettant de gagner 6 points d’opinions favorables dans le baromètre Ifop-JDD. Surtout l’adoption du second plan de sauvetage de la Grèce durant lequel Nicolas Sarkozy campe le Président-qui-lutte-contre-la-crise a fini d’armer le piège. Le week-end précédent le sommet de Bruxelles du 22 juillet, poussés par leurs conseillers économiques munis d’une note alarmiste de Terra nova et sans doute par des coups de téléphone d’amis bien intentionnés, François Hollande et Martine Aubry ont fait leur la rigueur budgétaire. Autrement dit, les deux poids lourds de la primaire du PS ont repris à leur compte l’objectif gouvernemental de ramener à 3% le déficit en 2013, quant le programme du PS évoquait pour ce niveau l’horizon 2014.

Objectif encapsulé dans plusieurs textes et contre lesquels les parlementaires socialistes, dont le député François Hollande ont voté contre.

Première victime du piège - à moins qu'elle ne soit consentante ? - François Bayrou, qui, lui, s’était abstenu sur l'ensemble du projet de loi constitutionnelle relatif à l'équilibre des finances publiques le 10 mai dernier et avait voté contre le projet de programmation des finances publiques pour les années 2011 à 2014 en octobre dernier. Dans le Figaro, le chef du Modem a réitéré son accord de principe. L’ex candidat à la présidentielle de 2007, et probable candidat à celle de 2012 dira « oui » à la « Règle d’or » si le Congrès en est saisi. Quand à Jean-Louis Borloo, l’autre probable candidat centriste, il a carrément appelé à la convocation du Congrès....

Coté socialiste on tente tant bien que mal, et plus mal que bien de sortir du piège Sarkozyste. François Hollande a expliqué mardi 25 juillet que « Nicolas Sarkozy n'a aucune leçon à donner, il a même plutôt une repentance à avouer : c'est sous son mandat que les comptes publics se sont dégradés avec la plus grande rapidité et, hélas, la plus grande intensité. »
Oui mais il y a un souci, comme disent les jeunes. Comment dénoncer le doublement de la dette sous Nicolas Sarkozy et son mépris des rares règles d'encadrement des finances publiques existantes,comment affirmer que les deux tiers du déficit sont liés à la politique du gouvernement et pour un tiers seulement à la crise et finalement voter sa fichue règle d'or ? Du coup, les engagements de François Hollande et Martine Aubry à rester en deça des 3% en 2013 risquent d'apparaitre purement formels, ce qui n'était pas le but recherché.

Voilà donc les socialistes bien refaits. Nicolas Sarkozy a sûrement fêté ça au Cap d’Agde.

Emmanuel Lévy - Marianne






"Règle d'or" budgetaire et démocratie

27/07/2011 15:40



Figer dans le marbre de la Constitution une orientation budgétaire donnée, qui devrait relever du seul choix des urnes, est par définition antidémocratique.

Qu'en est-il de la "règle d'or" que veut constitutionnaliser Nicolas Sarkozy?

Il existe en réalité pas une mais deux "règles d'or" possibles.

La première consiste à autoriser le recours à l'emprunt pour les dépenses d'investissement et à l'interdire pour les dépenses de fonctionnement (sur le modèle de ce qui existe déjà en France pour les collectivités locales). C'est celle qui existait en Allemagne entre 1969 et 2009. C'est celle qui figurait en 2007 dans le projet présidentiel de Nicolas Sarkozy et dans le programme législatif de l'UMP.

La seconde "règle d'or" consiste à interdire tout déséquilibre budgétaire. Ce qui revient de fait à interdire toute politique keynésienne de relance par l'investissement public (de toute façon déjà rendue structurellement quasi-impossible par les engagements européens de la France: un déficit public inférieur à 3% du PIB; mais le niveau actuel de notre déficit public ne le permet conjoncturellement pas non plus). C'est la "règle d'or" adoptée en Allemagne en 2009 (déficit public inférieur à 0,35% du PIB à partir de 2016). C'est, à travers un mécanisme complexe, ce que propose aujourd'hui Nicolas Sarkozy par période de trois ans.
Si cette "règle d'or" contraignante était inscrite dans la Constitution, les marges de manœuvre des majorités politiques, c'est-à-dire la démocratie, se trouverait encore un peu plus réduite en France.

Laurent De Boissieu

http://www.ipolitique.fr/






Paul Jorion nous conte les excès du capitalisme

25/07/2011 08:32

Paul Jorion nous conte les excès du capitalisme


Après « La crise » et « L’implosion », avec « Le capitalisme à l’agonie », Paul Jorion s’attaque à une tâche plus large, l’analyse des rouages du capitalisme à travers l’économie mais aussi l’histoire et la philosophie.

La dérive néolibérale

Comme beaucoup d’auteurs, Paul Jorion attribue en partie les dérives actuelles à la chute du mur de Berlin, qui incitait le capitalisme à une certaine « décence ». Dans un écho à l’analyse de Galbraith de la crise de 1929, il pointe le doigt sur l’effet de levier, qui « démultiplie le profit potentiel et démultiplie bien entendu la perte potentielle exactement dans la même proportion ». Il dénonce l’impasse actuelle : « réduire la dette publique des Etats tout en assurant la croissance ».

Il soutient que « le secteur bancaire s’est écroulé, l’Etat s’est porté à son secours et est tombé à sa suite. La banque a alors grimpé sur les épaules de l’Etat, ce qui lui a permis de sortir du trou. L’Etat, lui, y est resté ». Pire, ce sont les citoyens qui doivent régler la note. Il dénonce la loi Franck-Dodd, qui a non seulement préservée l’activité spéculative, mais l’a même « optimisée ».

Paul Jorion revient longuement sur l’audition de Goldman Sachs par les autorités étasuniennes. Il y décrit comment, après avoir acquis des créances subprimes, « les banques refilèrent à leurs clients les pertes qui s’y annonçaient », pariant même « sur la chute de ce qui apparaissait soudain comme un secteur du crédit condamné globalement ». L’auteur dénonce « une industrie financière précipitant sa propre perte en pariant sur celle-ci et démarchant fébrilement des contreparties éventuelles ».

Retour vers le passé

L’auteur rappelle l’opposition de Keynes à l’étalon or et, comme Jacques Sapir, il souligne son opposition aux déséquilibres commerciaux et évoque son souhait de création d’un « système de récompenses et de pénalités faisant en sorte que les nations (…) soient encouragés à maintenir un équilibre entre leurs importations et leurs exportations », la charte de la Havane. Il souligne le rôle de la monnaie pour y arriver, via les dévaluations et les réévaluations.

Il rappelle que le plein emploi était pour lui un « impératif moral », l’objectif premier de toute politique. Pour Keynes, il était aussi important de distinguer les capitaux spéculatifs des authentiques investissements, qui apportent de la valeur à long terme : « aucun pays ne pourra désormais autoriser sans risque la fuite des capitaux pour des raisons politiques, pour échapper à l’impôt ou dans l’anticipation d’une évasion fiscale » dans ses « Propositions pour une Union Monétaire International ».

Paul Jorion développe également une thèse audacieuse mais qui semble faire sens sur le rôle du dollar dans le monde. Il soutient que « pour que le dollar puisse assumer son rôle de monnaie de référence, il faut que la balance commerciale des Etats-Unis soit en permanence déficitaire » car cela contribue à la dollarisation de la planète financière. En outre, cela maintient un dollar faible sans risquer l’hyperinflation et cela impose de facto les pays excédentaires à financer la dette.

Les « ventes fictives »

L’auteur revient de manière passionnante sur les évolutions du droit des produits dérivés au 19ème siècle. Jusqu’en 1885, les paris sur les fluctuations de prix étaient interdits en France, les ventes à découvert (quand le vendeur ne possède pas ce qu’il vend) étant appelées « ventes fictives ». En effet, jusqu’à cette date, la législation française les assimilait à un jeu et une ordonnance de 1629, déclare « toute dette de jeu nulle (…) et déchargée de toutes obligations civiles et naturelles ».

En clair, « le perdant (pouvait) invoquer l’exception de jeu pour tenter d’échapper à ses obligations », freinant le développement de ces « ventes fictives ». Malgré tout, se développe au milieu du 19ème siècle « la Coulisse », une Bourse illégale qui va attirer plus de la moitié des transactions du fait de ses coûts inférieurs. Mais le krach de 1882 poussa le législateur à accepter les ventes à découvert pour les faire rentrer dans la légalité, et suivre la libéralisation mise en place dans les autres pays…

Quelle meilleure conclusion que cette citation de Hegel rapportée par l’auteur dans son introduction : « l’expérience et l’histoire nous enseignent que les peuples et gouvernements n’ont jamais rien appris de l’histoire, qu’ils n’ont jamais agi suivant les maximes qu’on aurait pu en tirer ».

Source : Paul Jorion, « Le capitalisme à l’agonie », Fayard, Suite demain

Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/






Comment Guéant s'est mis les commissaires à dos

25/07/2011 08:25

Comment Guéant s'est mis les commissaires à dos


Pour la première fois depuis des décennies, les commissaires de police rompent avec le Ministre de l'Intérieur. La secrétaire général du SCPN, vient d'applaudir au rapport de la Cour des Comptes qui tirait un bilan plus que négatif de la politique de sécurité depuis dix ans.

La rupture entre le syndicat des commissaires (le SCPN) et la Place Beauvau est consommée. Majoritaire chez les « patrons » de la police, l’organisation vient de dire tout le bien qu’elle pensait du dernier rapport la Cour des Comptes, un bilan très critique de la politique menée depuis dix ans en matière de sécurité. Les commissaires, par la voix de leur secrétaire générale, Sylvie Feucher, applaudissent des deux mains une enquête largement fustigée par le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, qui n’a eu de cesse de dénoncer la partialité des magistrats de la Cour des comptes et leurs approximations. Pour ceux qui ont la mémoire de l’institution, il s’agit d’une rupture sans précédent : voilà des décennies que les commissaires sont les alliés fidèles des gouvernements les plus conservateurs.

Le syndicat des commissaires approuve la plupart des observations des magistrats de la Cour des Comptes. Il partage leur analyse quant aux dérives de la politique du résultat instaurée à marche forcée par Nicolas Sarkozy à partir de 2002. Principale « dérive » pointée, « la multiplication des objectifs et leur extrême centralisation ». « Ceci peut démotiver en brisant l’initiative et en rendant les tâches administratives omniprésentes, le plus souvent d’ailleurs sans retour d’information, écrit Sylvie Feucher. Quel sens donner à 48 actions prioritaires imposées ? »

La baisse des moyens humains ? Les commissaires « partagent » là encore l’analyse de ces magistrats tant décriés au sommet de l’Etat (le premier président de la Cour des Comptes, Didier Migaud, nommé par Nicolas Sarkozy, est socialiste). Des effectifs ont bel et bien été affectés à la seine Saint-Denis, département test du sakozysme policier, mais ils bénéficient aux unités départementales et très peu aux commissariats. Les moyens budgétaires ? « Il est exact qu’ils ont subi une raréfaction », écrivent les commissaires, disant tout haut ce que seuls affirmaient jusque-là les organisations syndicales représentant la « base » policière, à commencer par Unité Sgp Police. Et de déplorer « l’absence d’étude d’impact de la diminution des crédits de fonctionnement et d’équipement sur l’activité opérationnelle des services », soulignée par la Cour. Une spirale qui se traduit par une paupérisation générale dont les commissaires sont les témoins impuissants et attristés. Comme ils sont inquiets, eux aussi, devant le « rôle grandissant » des polices municipales, pointant plusieurs dangers : une sécurité à plusieurs vitesses selon que les communes sont riches ou pauvres, une rupture du contact de la police nationale avec la population…

Une attaque aussi virulente qu’argumentée qui a dû en désarçonner plus d’un Place Beauvau. La totale, comme on dit, pour un ministre de l’Intérieur en train de rôder son discours en vue des prochaines échéances électorales ! Les commissaires allant jusqu’à compatir avec les magistrats de la Cour des Comptes qui ont du rencontrer bien des difficultés pour mener leurs enquêtes sur le terrain… On n’ose imaginer les prochaines réunions paritaires, quand le ministre, de retour d’une délicate intervention chirurgicale, retrouvera les « patrons » face à lui…

Frédéric Ploquin - Marianne

http://www.marianne2.fr/Comment-Gueant-s-est-mis-les-commissaires-a-dos_a208811.html







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