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Hollande et Aubry tombent dans le piège de la rigueur
19/07/2011 19:28
Les deux principaux candidats PS ont fait leur l'objectif de déficit de 3% en 2013. Reprenant à leur compte, l'engagement du gouvernement, les deux candidats se lient les mains en assumant plus de 40 milliards d'euros de réduction des dépenses publiques entre 2012 et 2013.
Le piège de Nicolas Sarkozy s’est donc refermé sur le parti socialiste. Ce week-end, l’un après l’autre, les deux candidats à la primaire ont adopté l’objectif de ramener le déficit public sous la barre des 3% dés 2013. Objectif qui est précisément celui du gouvernement, quand le projet du PS évoquait l’horizon 2014, sans pour autant trop s’y attarder.
Cette mise au point des socialistes n’a rien d’anodin. Si, la crise grecque constitue l’arrière fond de leur déclaration, comme François Hollande puis Martine Aubry l’ont chacun souligné, le théâtre de notre politique nationale n’est pas loin. Depuis le printemps, ce ne sont pas moins de trois textes encapsulant cet objectif de déficits à moins de 3% en 2013, le chiffre d’or embarqué dans le traité de Maastricht, sur lesquels les parlementaires ont été amené à s’exprimer. Successivement présentés par le gouvernement, tous ont été adoptés sans les voix des députés socialistes qui comme François Hollande ont voté contre.
Point d’orgue de ce tir en batterie : le texte modifiant la constitution pour mettre en place des « lois-cadres d'équilibre des finances publiques », qui comme le rappel l'exposé des motifs, « programmeront l'évolution de l'ensemble des finances publiques ».
Malgré le peu d’entrain des parlementaires de la majorité, il a été finalement adopté en termes conformes par les deux Assemblées le 13 juillet dernier. Ne reste plus au chef de l’Etat qu’à convoquer le Congrès à Versailles. Lequel, « compte tenu de l'aggravation de la situation des marchés financiers », pourrait se réunir à l'automne, comme l’a estimé François Fillon sur Europe 1. C’est précisément sur ce texte que Nicolas Sarkozy a fondé son piège à plusieurs coups. « C’est l’épreuve du feu pour les socialistes, on verra parmi eux, ceux qui sont responsables et qui voteront ce texte, et les autres », se félicitait un parlementaire UMP. « Ce n’est pas un piège. C’est en votant pour que les socialistes l’éviteront », se délecte le sénateur maire de Compiègne Philippe Marini.
En faisant la course à l’échalote sur l'air « de plus-rigoureux-que-moi-tu-meurs », les deux candidats socialistes semblent pourtant bel et bien être tombés dans le piège. Comment désormais expliquer leur opposition à un texte qui, non seulement prône cette rigueur, mais l’impose constitutionnellement ? « C’est la parole de la France qui s’est engagée auprès de ses partenaires que nous devons honorer. Cela ne nous empêchera pas de voter « non » au Congrès, si Congrès il y a », défend le député du Lot et Garonne Jérôme Cahuzac. « L’équilibre des finances publiques est davantage une question de volonté politique que de règle. En la matière, Nicolas Sarkozy n’a de leçon à donner à personne. Non seulement, il a bafoué par trois fois les rares règles qui existaient, mais sous son quinquennat la dette de la France a doublé passant de 900 milliards d’euros à 1800 milliards », poursuit, le président PS de la commission des finances, par ailleurs soutien de François Hollande.
Voilà pour l’imperium. Quid des modalités ? Sur le papier envoyé à Bruxelles le gouvernement mise sur une trajectoire de déficit partant de 5,7% fin 2011 à 4,6% en 2012 puis 3% en 2013 et enfin 2% en 2014. Mais, comme dans le tour de France, à chacun des cols l’effort est plus intense. D’autant qu’il manque déjà 6 à 10 milliards d’euros pour l’objectif 2012, portant la réalité du déficit cette année là de 4,6% à 5%, selon les documents de Philippe Marini. Pour passer à 3%, l’effort est proche de 2% de PIB : 40 milliards d’euros que le gouvernement au pouvoir en 2012, quelque soit sa couleur, devra mettre en musique budgétaire. Pour en apprécier l’intensité, 40 milliards d’euros équivalent à une année pleine de recette de l’impôt sur les sociétés (IS) !!!!
Qu’importe, les socialistes misent eux sur une vaste réforme fiscale. « Il faut impérativement stopper l’hémorragie fiscale. Nous devons remettre de l’ordre sur lIS. Comme l’a montré le rapport de Gilles Carrez, les 36 sociétés privées du CAC ne payent que 2 milliards d’impôt sur les sociétés. Cela doit changer », explique Jérôme Cahuzac. Pas de quoi cependant atteindre les 40 milliards Il faudra donc trouver des marges via des coupes dans les dépenses, alors même que la croissance reste incertaine.
Une situation qui n’a pas échappé à Thomas Piketty. Auteur lui aussi d’une proposition de réforme fiscale, proche de Martine Aubry, l’économiste s’inquiète de la tournure du débat : « Jouer à plus rigoureux que moi tu meures n’a aucun sens. Est-ce vraiment une bonne idée d’ouvrir la question du retour à l’objectif des 3% en 2013 ? C’est une décision qu’il faudra prendre en automne 2012, quand nous connaitrons la réalité de la conjoncture. Mieux vaut se concentrer sur la question de la future réforme de la fiscalité. Qui paye et combien ! »
Si le mot rigueur n'est pas prononcé, il est cependant dans tous les esprits. Ce lundi matin Benoit Hamon a tenté de l'exorciser sur RTL. Le porte-parole du PS, soutien de Martine Aubry et tenant de «l'aile gauche du parti », a ainsi effectué une ultime pirouette : « Nous disons que ces règles, dès lors que la France s'est engagée, nous les prenons, mais nous mettrons tout en œuvre pour les changer (…) il faut sortir l'investissement du calcul des déficits.» En gros, il s’agit de ne pas comptabiliser les dépenses en recherche et développements, comme celles dans l'éducation ou la formation. Des dizaines de milliards, rien que ça qui viderait justement de sa vocation de rigueur l'engagement français. Les promoteurs du nombre magique de 3 % n'en veulent pas, et personne rue de Solférino ne l'ignore.
La rigueur n'est pas seulement un piège sarkozyste, c'est aussi celui de l'Europe : voilà trois ans que les plans de rigueur grecs, portugais, italiens et anglais, loin de redresser les finances de ces pays, plombent leur croissance. Le travail des socialistes n'est-il pas de proposer une alternative sérieuse à un politique économique qui nous emmène droit dans le mur ?
Emmanuel Lévy - Marianne
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A Montmorillon, Minute déclenche la chasse aux conseillers «gaullistes»
19/07/2011 19:23
A la suite d'un article de Minute mal informé, le Maire de la ville finit par limoger son dircab que l'hebdomadaire accusait de collaborer à la confection des discours de Marine Le Pen.
La politique n’est pas toujours un milieu de « planqués » que croient deviner un certain nombre d’électeurs. A 25 ans, après déjà sept ans de carrière, Gaël Nofri, qui vient d’être brutalement limogé de son poste de directeur de cabinet à Montmorillon, une petite commune de 7500 âmes située dans la Vienne, prépare déjà sa reconversion. Pour lui, une chose est claire : si l’on a des idées en politique il convient d’abord de ne pas en vivre.
La politique, Gaël Nofri est tombé dedans tout jeune. Il milite dès 16 ans au RPF (Rassemblement pour la France) de Charles Pasqua. A 19 ans, le voici candidat tête de liste des Alpes Maritimes des listes RPF qui tentent un baroud d’honneur aux élections régionales de 2004. En face, son épouse est sur la liste Front national, qu'elle quittera ensuite.
Nofri adhère ensuite au petit parti de Paul-Marie Couteaux, le RIF (Rassemblement pour l’indépendance de la France). Remarqué par Jacques Peyrat, il entre à son cabinet jusqu’en 2008, date de la chute du Maire de Nice. A la suite d’un contact établi par un cabinet de recrutement, il déménage alors à Montmorillon, où il devient directeur de cabinet du maire, Yves Bouloux, un notable centriste sans appartenance politique. Gaël Nofri sépare sa réflexion politique –passionné d’histoire il publie un livre sur Napoléon III – de sa vie professionnelle, au service de son maire. Il réanime le Salon du Livre local, créé » vingt plus tôt par Régine Desforges, développe, avec son épouse un festival de musique classique.
Bref, tout baigne, jusqu’à la publication de cet entrefilet dans l’hebdomadaire Minute le 25 mai 2011 :

Mais Minute, qui n'a pas souhaité répondre à nos questions, repart à l'attaque par un article à charge encore plus long sur Nofri :Gaël Nofri tombe des nues. Il est certes, gaulliste dans l'âme depuis qu'il pense politique. Mais jamais, jure-t-il, il n'aurait pu travailler pour le Front National en parallèle avec sa mission auprès du maire de Montmorillon. Apprenant la publication de cette brève avant même la parution de l'hebdomadaire - des gens l'ont fait circuler sur des blogs d'extrême droite - son avocat somme Minute de supprimer de son édition cette information fausse. Avant d'exiger un droit de réponse.
Dans un premier temps, le Maire défend son dircab : « Ses opinions politiques ne sont pas les miennes. Mais elles sont respectables. Jusqu'à preuve du contraire, ces rumeurs sont calomnieuses. ». Le 15 juin, il réitère son soutien à Nofri, toujours dans La Nouvelle République : « Je n'ignorais pas que Gaël Nofri se réclamait d'un gaullisme « souverainiste » avec des amitiés politiques allant de Charles Pasqua à Max Gallo en passant par Dominique de Villepin. Je ne partage pas certaines de leurs positions, notamment sur l'Europe, mais cela ne m'a jamais gêné dans mon action. »
La polémique prend mauvaise tournure pour le dircab. Les médias locaux s'en mêlent, à la faveur du salon du livre local.

Le 9 juin quand il arrive à son bureau, Gaël Nofri a des messages de Radio France et la Nouvelle République. Si bien que le Maire finit par virer l'impétrant. Voilà comment un maire centriste se débarrasse d'un collaborateur sur la base d'une source plus qu'improbable : il est bien entendu totalement improbable, voire impossible que Marine Le Pen - qui affirme n'avoir croisé l'impétrant qu'une seule fois dans sa vie - attende les lumières d'un jeune homme de 25 ans pour écrire ses discours...
Bien sûr, ce n'est pas l'affaire du siècle, et d'aucuns diront que Gaël Nofri n'est pas si loin de Marine Le Pen qu'il faille plaindre son sort. Mais le déroulé de l'histoire ne plaide pas en faveur de son employeur. Après avoir défendu son dircab, Yves Bouloux finit en effet par céder aux pressions en déclarant que ses opinions n'étaient pas compatibles avec sa fonction. Si Gaël Nofri comprend parfaitement ce que les informations publiées sur son compte et les prolongements qu'elles ont connus localement peuvent gêner le Maire, il n'accepte pas que ce dernier change d'avis aussi vite et reprenne contre lui les charges de ses adversaires et les ragots d'un journal qui ne semble pas vérifier ses sources. Nofri envisage d'ailleurs de porter l'affaire devant le Tribunal administratif. Yves Bouloux, qui n'a pas souhaité répondre à Marianne, n'a pas fait honneur au concept de la ville, « la Cité de l'écrit ». Il est vrai que l'écrit n'est pas toujours un rempart contre l'hypocrisie sociale...
Philippe Cohen - Marianne
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La fausse conscience des élites
18/07/2011 22:50
"Défiez-vous de ces cosmopolites qui vont chercher au loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent de remplir autour d'eux" (Jean-Jacques ROUSSEAU, Ém. I)
C'est, je crois, la phrase qui décrit le mieux ce que l'on peut ressentir en écoutant parler une certaine gauche. C'est ce que l'on peut déduire en tous cas des comportements et des propos multiples qui sont tenus par la gauche officielle et institutionnelle. D'Eva Joly qui ne trouve rien de mieux à proposer que de supprimer les derniers marqueurs identitaires la nation française en éliminant le défilé du 14 juillet. Comme s'il n'y avait pas réforme plus urgente et nettement plus dans les préoccupations des Français moyens que la question du défilé militaire. C'est curieux de proposer la suppression du défilé du 14 juillet au moment même où l'on parle de l'éclatement éventuel de l'euro d'ailleurs. Au propos de François Hollande qui part en guerre contre l'économie française en se déclarant plus libéral encore que les libéraux,et à droite de DSK pour le situer économiquement. Pour l'occasion le site fdesouche (dont je suis loin de partager les fantasmes, mais qui a au moins le mérite d'avoir de la mémoire) vient de remettre en ligne une vidéo où l'on voyait ce même François Hollande déclarer, devant Emmanuel Todd, qu'il n'était pas là pour défendre ses (con)citoyens... Une affirmation pour le moins curieuse pour quelqu'un qui est un élu de la république, mais qui à mon avis traduisait malheureusement une véritable sincérité. Rappelons tout de même à ce bon François que les Indiens ou les Chinois ont déjà des élites pour les représenter et que si personne ne défend les intérêts des Français en France, il y a peu de chance pour que les élites d'autres nations s'en préoccupent.
Cependant Hollande, par ses propos, a dit tout haut ce que finalement la majorité de nos élites institutionnelles pensent tout bas. La France on s'en fout tant qu'on a l'ivresse que nous octroie notre statut social. Bien évidemment le Hollande, qui n'est pas si idiot, se défend en prétendant vouloir défendre le prolétariat indien, mais comme le sous-entend la phrase de Rousseau qui peut donc croire un instant qu'un homme incapable de solidarité avec ses proches ou ses voisins, pourra en faire preuve avec des inconnus lointains. Il est évident ici que cet esprit contradictoire est le fruit d'une fausse conscience au sens de Marx. On prétend faire de la solidarité avec le lointain pour en réalité justifier son égoïsme local. Et les différentes propositions de François Hollande et plus généralement d'une grande partie de la gauche comme de la droite ne font que confirmer cette intuition. L'aide au plus démuni du lointain est une excuse de plus en plus ridicule justifiant les plus immondes saloperies pratiquées sur notre propre territoire. De l'inégalité des richesses en pleine explosion, aux avantages multiples ou aux dérogations de droit pour certains Français bien nés. La France ne compte plus les multiplications d'injustices que la génération Hollande (et je mets notre cher président dans le lot) a produit. Toutes les plus grandes horreurs se sont faites au nom du progrès, de la solidarité internationale, de la morale, ou de la liberté. On détruit tout au nom de principes creux, qui ont le plus souvent été largement détournés de leur définition de base à fin de soutenir les plus bas instincts d'une élite en perdition. On a justifié la destruction de l'état providence au nom de sa sauvegarde, on a détruit l'instruction publique au nom de son amélioration. Et l'on a soutenu la destruction de l'industrie française et la mise au chômage d'une grande partie de notre population au nom de la solidarité internationale et de la liberté de chacun. On a présenté l'euro comme une chance pour la France et aujourd'hui que le chaos s'installe dans cette zone monétaire l'on déclare que la catastrophe s'abattrait sur la nation qui oserait rompre avec la monnaie inique.
La démolition de la solidarité nationale par la destruction de la nation, justifiée par des considérations simplistes d'aide supposée à l'étranger. Voilà bien la fourberie la plus grande qui soit. La France avait naguère le christianisme pour endormir les imbéciles, elle a aujourd'hui le socialisme qui est bien devenu le nouvel opium du peuple. On peut critiquer Sarkozy, il a au moins le mérite de ne pas faire semblant de s'intéresser aux plus pauvres. De plus comme je l'ai expliqué à de multiples reprises sur ce blog le malheur des ouvriers français ne fait pas le bonheur des ouvriers chinois, il fait surtout le bonheur des multinationales et des intermédiaires. Mais on fait fi du réel et l'on invente des effets qui n'existent pas pour donner de bons sentiments à ceux qui bénéficient de la mise au rebut d'une part croissante de nos concitoyens. Il détourne le revenu du travail de ceux qui produisent les richesses vers ceux qui détiennent le capital pour reprendre une terminologie que nos amis socialistes utilisent souvent sans vraiment comprendre le sens des termes qu'ils emploient. De la même manière que les considérations du futur et des prévisions les plus fantasmagoriques sur notre avenir lointain servent bien souvent à justifier des injustices exprimées au présent. Les œuvres de solidarité avec le tiers-monde ne servent le plus souvent qu'à justifier un égoïsme de classe qui a de plus en plus de mal à se cacher, malgré ses multiples sophismes verbeux.
François Hollande, un irresponsable en costume trois-pièces
L'habit ne fait décidément pas le moine et dans le cas de François Hollande on atteint les limites de la contradiction. Le pauvre François pense ainsi que la priorité pour la France est certainement de sauvegarder sa sacro-sainte note triple A auprès des investisseurs internationaux. Il faut dire aussi que le François, il considère que le fait que l'état emprunte sur les marchés est une bonne chose pour empêcher la méchante inflation de manger le panier de la ménagère Africaine. Oui Africaine parce que la ménagère Française de base çà ne l'intéresse pas même si elle est encore largement majoritaire dans le pays. Dire que l'on s'intéresse à la ménagère de base blanche et française çà fait trop TF1. Et puis cela permet au passage de justifier la défense des sans-papiers et de motiver les troupes à défendre un sous-prolétariat armé de réserve pour le capitalisme, permettant la baisse constante des salaires pour les emplois non délocalisables.
Donc on le voit bien le Hollande, il est tout à fait constant dans son analyse. Il est contre le protectionnisme, officiellement parce qu'il est solidaire des esclaves chinois qui fabriquent les iPhone de ses gosses. Il est contre l'emprunt public officiellement parce que ça limite l'inflation, ce qu'il oublie de dire c'est que l'inflation n'est pas forcement mauvais pour les salariés. Donc très logiquement il nous annonce aujourd'hui qu'il est pour la rigueur. Mais sans préciser que c'est surtout pour les autres parce que la rigueur lui il ne connait pas. C'est bien évidemment pour le commun des mortels français que sa rigueur rédemptrice sera. Et bien sûr pour François Hollande l'euro c'est formidable et en sortir serait une folie.
Le plus grave dans tout cela c'est que finalement Hollande pense sérieusement que toute proposition en dehors de ces contraintes libérales serait une pure folie démagogique. C'est bel et bien un effet de fausse conscience, car en réalité c'est bien au contraire ces solutions dites "raisonnables" qui ne le sont pas. Car la vraie démagogie consiste à donner de fausses solutions qui ne résolvent pas les problèmes tout en mettant en avant leur propre inéluctabilité. Les solutions de contraintes telles que ce que propose François Hollande sont incapables de résoudre la crise que nous traversons. C'est d'autant plus vrai que tous les pays d'Europe font les mêmes politiques créant ainsi un cycle infernal de contraction de la demande continentale avec l'aveugle Allemagne pour guide. La démagogie est de faire croire que la contrition est toujours plus sérieuse que la dépense, que le libre-échange c'est toujours mieux pour tous le monde parce que l'on achète des produits moins cher. La démagogie à l'heure actuelle cela consiste surtout à vendre une politique qui défend des intérêts particuliers, ceux de la rente sous toutes ses formes, en prétendant qu'elle défend l'intérêt général. Car c'est très exactement ce que fait François Hollande.
La chimérique solution européenne
Mais le comble de la démagogie est surtout dans le fait d'affirmer l'existence d'une possible solution politique européenne alors même que les divergences atteignent des sommets en Europe. De plus, je rappelle que la proposition de François Hollande, faire racheter les titres de dette grecque et autres par la BCE, ne résoudra pas le problème des déficits commerciaux. Or ce sont ces problèmes qui sont à la base du gonflement de la dette des nations. Ces nations qui sont aujourd'hui attaquées par les marchés financiers après avoir sauvé les systèmes bancaires de la faillite. Le fait est qu'il n'y a pas dans la boite à outils du petit François Hollande de mécanisme capable de résoudre le problème des déséquilibres commerciaux. Si ce n'est le fait de faire payer ad vitam æternam les pays en excédent les déficits des pays plus faibles. Or ce type de solution Hollande, à moins d'un fieffé crétin, sait pertinemment que les pays en excédent ne l'accepteront jamais. Il fait donc bien de la démagogie en prétendant pouvoir résoudre les problèmes des déséquilibres européens par ce tour de passe-passe comptable consistant à effacer les dettes et à les enterrer sous un platane à Francfort.
L'effacement de la dette et son rachat aurait un sens, si le problème de base des déficits commerciaux courants était résolu. Il n'en sera rien avec les solutions de Hollande. Ce faisant, les pays en déficit se retrouveraient donc rapidement avec un seul prêteur, la BCE, les acteurs privés ne voulant prendre aucun risque à long terme. Mais peut-être est-ce là le vrai objectif d'Hollande, utiliser la crise pour définitivement démembrer les nations européennes et leurs peuples avec. On le voit déjà préparer le terrain à la mise sous tutelle de la nation française. Grâce à la dette et à son remboursement, la BCE aura tous les droits sur le peuple français du moins jusqu'à ce que ce dernier comprenne enfin que la légitime violence est sienne et que rien ne nous interdit véritablement la violence face à ce type de politique. Avec François Hollande à la tête du pays nous pourrions finir par l'avoir notre révolution, car elle serait la seule solution face au dogmatisme démagogique d'un PS en perdition. Ce que je viens d'écrire aurait pu l'être également pour la plupart des candidats dominants qui sont potentiellement les futurs représentants de la gauche aux prochaines élections présidentielles.
Par Yann
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Les Verts n'ont jamais aimé le kaki
18/07/2011 22:31
L’affaire Joly-Fillon a sans doute été l’un des derniers "buzz" avant la traditionnelle atonie estivale. De fait, il a fort bien rempli son office en animant le week-end prolongé du 14 juillet, habituellement trop calme. Chacun s’y est tenu à sa juste place. Dans le rôle de la gauchiste libérale-libertaire à la limite de l’irresponsabilité militarophobe, la verte Eva Joly proposa d’abord la suppression du défilé militaire du 14 juillet. Faisant fi de toute décence, elle vilipenda la "France guerrière" à l’heure même où nous déplorions six morts en Afghanistan. Dans le rôle du "dedroite" tendance "France moisie" et congédiant toute prudence, François Fillon mit immédiatement en cause la bi-nationalité de la pasionaria franco-norvégienne, en émettant des doutes sur l’authenticité de sa "francité". Enième épisode de notre saga nationale préférée: Superdupont contre l’Anti-France.
Mais il est une autre séquence dont curieusement, on a peu reparlé. Car en remontant le temps de 365 jours, on s’aperçoit que les écolos n’en sont pas à leur coup d’essai. Certes, nul candidat à la magistrature suprême n’était impliqué à l’époque. Néanmoins, les élus Verts de Paris s’étaient fait remarquer à la veille du 14 juillet 2010 en faisant parvenir au président de la République le "vœu" d’une suppression du défilé militaire, jugé trop coûteux et trop…polluant. Eva Joly a eu le bon goût de nous épargner au moins cela, mais les écolos parisiens n’avaient pas craint d’oser le ridicule en affirmant: "(le défilé) n’est pas seulement un gaspillage financier, c’est également une aberration écologique. La quantité de produits polluants, de CO2 et de décibels relâchés dans l’atmosphère est en effet considérable".
Les décibels lâchés à l’époque pour riposter contre cette inénarrable billevesée étaient essentiellement venus de petites formations politiques. Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT) avait dénoncé une "bobo écologie verte". L’ancien ministre Georges Sarre du Mouvement républicain et citoyen (MRC), avait renchéri@: "cette part de la "gauche", qui n’en a que le nom(…) vise, une fois de plus, la Nation, à travers ce qui n’est, bien sûr, que l’un de ses symboles".
Loin d’être un stigmate de la "norvégité", une tare propre à l’âme nordique ou un travers réservé aux binationaux, il semble bien que la défiance envers l’idée de Nation citoyenne et le mépris pour ce que la révision générale des politiques publiques (RGPP) nous a laissé des "ors de la République", soit plutôt une constante de l’ADN écolo. Tenons-nous le pour dit.
Coralie Delaume Lire et relire:Fête nationale, la gravité au centre CLICK
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Qu’ils s’en aillent tous… en vacances !
18/07/2011 22:25
Alors que la trêve estivale approche, tandis que la France et l’Europe vivent des heures historiques sur le front de l’euro (où la censure fait rage comme jamais, à mesure qu’approche le coup final du destin), la petite politique politicienne bat son plein.
Tout d’abord, la France stupéfaite a été gratifiée d’une invraisemblable (et tellement urgente) proposition de la candidate des Verts à l’élection présidentielle : supprimer le défilé militaire du 14 juillet ! On connaissait l’étrange capacité des Verts au suicide politique collectif, voilà que leur candidate, aussitôt investie, se sent dans l’obligation de se carboniser individuellement ! Car enfin, comment admettre cette proposition ubuesque et, disons-le franchement, insultante pour la République et ses symboles, qui fleure bon l’antimilitarisme et le pacifisme de principe d’une toute petite minorité d’extrême-gauche ?
Les Verts ignoreraient-ils que ce défilé, loin de symboliser un bellicisme martial, pour le coup totalement fantasmé, incarne tout simplement le lien positif entre la nation et son armée, en ce jour de célébration de la prise de la Bastille et de la Fête de la Fédération ? Oui, le mythe révolutionnaire de la Nation armée, de l’armée au service de la Nation, est au cœur de la République. Et lorsque ce ne fut pas le cas au cours de notre histoire, de lourds malentendus aux conséquences tragiques ont pu s’insinuer, comme par exemple l’impréparation de l’armée à la veille de la guerre de 1870, ou le défaitisme désastreux de l’esprit munichois après septembre 1938. Oui encore, cette armée française, cette armée de la nation et à son service, mérite qu’il lui soit rendu hommage ce jour-là, surtout après les pertes cruelles essuyées en Afghanistan.
La façon ras des pâquerettes dont droite et gauche ont mis la main sur cette polémique, n’a pas été davantage glorieuse : au « retourne en Norvège » de quelques uns à l’UMP, a répondu les cris d’orfraie d’un PS ravi qu’on lui offre cette porte de sortie providentielle, cette occasion inespérée de se rabibocher avec son allié vert après avoir été obligé de critiquer en traînant les pieds la proposition absurde de sa candidate.
Décidément, rien ne tourne plus rond dans notre vie politique, dont on finit par croire que ses principaux acteurs font tout pour l’enfoncer à des profondeurs inédites ! Dernier exemple en date, Ségolène Royal qui se pose en candidate de rassemblement de la droite gaulliste en sus de la gauche. Pathétique de la part d’une ex-candidate à la présidentielle qui n’avait cessé, pour tout nouveau traité européen, de promettre un référendum au printemps mais avait retourné sa veste, ni une ni deux, dès l’automne venu en appelant les parlementaires socialistes à voter pour le traité de Lisbonne au Congrès ! Ségolène championne des gaullistes, de qui se moque-t-elle au juste ? !
Mais, là encore, la réponse de l’UMP a été aussi minable que d’habitude. Xavier Bertrand a cru fin de l’accuser de récupération électorale en mettant « son aspirateur en marche », élégant sous-entendu à la figure de la ménagère. Car, bien sûr, derrière chaque femme politique, il y a une ménagère qui s’ignore, n’est-ce pas Xavier Bertrand ?
Décidément, il est plus que temps que nos animaux politiques prennent quelque repos et nous avec. Qu’ils s’en aillent tous… en vacances, et vite !
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Qu%E2%80%99ils-s%E2%80%99en-aillent-tous%E2%80%A6-en-vacances-%21
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