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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Les anglo-saxons veulent-ils la fin de l’euro ?

07/07/2011 09:42

Les anglo-saxons veulent-ils la fin de l’euro ?


C’est un des arguments les plus intéressants des soutiens de la monnaie unique : les Etats-Unis et la Grande-Bretagne souhaiteraient sa fin pour assurer la prééminence du dollar et de la City. Et par conséquent, il faudrait donc tout faire pour la protéger.

Pourquoi peut-on le penser ?

En effet, récemment, Georges Soros a exprimé ses doutes sur la monnaie unique et un certain nombre d’économistes ou de journalistes anglo-saxons (Paul Krugman, Joseph Stiglitz, Nouriel Roubini, Martin Wolff) expriment leurs critiques à l’égard de cette construction baroque. Pire, on pourrait déduire de la spéculation des marchés contre les dettes souveraines de la zone euro une volonté de détruire in fine la zone euro puisque c’est bien ce à quoi cela pourrait mener…

Mais tous ces éléments mis bout à bout ne prouvent pas cette théorie. En effet, parmi les critiques de la monnaie unique, il y a deux prix Nobel plutôt progressistes qui ne me semblent en aucun cas animés par une volonté de domination de leur pays et ils ne recommandent pas forcément la fin de l’euro. En outre, la spéculation des marchés peut être justifiée par les simples indicateurs actuels sur le niveau de la dette ou des déficits publics et non par une volonté de casser l’euro.

En effet, quand on voit la situation de la Grèce, avec sa dette qui s’envole à 160% du PIB, une croissance en berne et un déficit qui devrait atteindre péniblement 7.6% du PIB en 2011, il n’est pas anormal que les marchés en déduisent une décote probable de la dette de 50% comme ils le font aujourd’hui. On pourrait même dire que le niveau de décote induit par les marchés est très raisonnable étant donnée la situation des différents pays de la zone euro…

La monnaie unique n’est pas en cause

Alors, bien sûr, on peut voir la menace que représente l’euro pour le dollar, dans le sens où la monnaie unique européenne pourrait devenir un rival et faciliter l’évolution du monde vers un multipolarisme monétaire qui ferait perdre aux Etats-Unis le privilège exorbitant du dollar, monnaie nationale et monnaie de réserve du monde. Cependant, il faut noter que la fin de la monnaie unique ne serait pas forcément la fin de l’euro, qui pourrait être conservée comme monnaie commune.

Pire pour les Etats-Unis, cette monnaie commune pourrait s’étendre au-delà de la simple zone euro et remettre en question plus encore la domination du dollar. D’ailleurs, il est tout de même extrêmement intéressant de constater que les administrations étasunienne et chinoise soutiennent fortement la monnaie unique, ce qui devrait amener à se poser la question inverse, à savoir si l’euro monnaie unique ne sert pas davantage les intérêts des Etats-Unis et de la Chine.

En effet, Barack Obama est intervenu plusieurs fois pour pousser les dirigeants européens à adopter les plans de sauvetage, poussant Angela Merkel à accepter le fonds européen au printemps 2010. En effet, la monnaie unique, par sa cherté structurelle, profite aux Etats-Unis, poussant Airbus, par exemple, à acheter de plus en plus de composants outre-Atlantique. Et il en va de même pour la Chine, qui soutient la monnaie unique en achetant des dettes souveraines.

Loin de vouloir la fin de la monnaie unique, les anglo-saxons semblent au contraire s’en satisfaire, de même que la Chine. Cela devrait amener à se poser la question légitime de nos intérêts car il paraît douteux que l’euro dans sa forme actuelle puisse leur être favorable, ainsi qu’à nous…

Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/






Medef : La flexibilité « équitable » expliquée aux salariés

07/07/2011 09:34

Medef : La flexibilité « équitable » expliquée aux salariés


Savez-vous en quoi consiste la « compétitivité équitable » du Medef ? Réponse : supprimer l'horaire légal de travail, ne plus payer d'heures supplémentaires, conserver les allègements de charges et ne pas augmenter les salaires !

Au Medef, on a le chic pour éviter les mots qui fâchent au profit d'expressions nébuleuses mais ... nettement plus élégantes. Ainsi, Laurence Parisot dans sa conférence de presse du 5 juillet ne parlait pas de « flexibilité accrue » mais « d'adaptabilité » et de « compétitivité équitable »

Et oui, le mot flexibilité c'est évocateur, mais laid ! Et pourtant, c'est bien ce qu'a décrit Laurence Parisot au cours de sa conférence de presse.

Il faut savoir que dans le raisonnement du Medef, le salarié est une sorte de « partenaire » qui a d'immenses devoirs, mais doit être conscient que ses droits doivent être minimes, sous peine de voir son entreprise pérécliter.

Donc, selon Laurence Parisot : « (...) Les 35 heures continuent à faire des dégâts, notamment parce que le dispositif 35 heures a créé dans les esprits l’idée que la base horaire était devenue une finalité dans le travail. Alors que cela doit être d’abord un moyen (...) »

En clair, salariés, la dolce vita est terminée. Oubliez vos RTT, investissez-vous, autant qu'il est nécessaire, mobilisez-vous, mais ... à titre quasi gracieux !

Car, dixit Laurence Parisot : « (...) un tel mouvement doit profiter à la fois à la question du coût du travail avec une baisse de la cotisation employeurs, mais aussi profiter au salaire net des salariés, avec une baisse de la cotisation des salariés (...) »

Profiter au salaire net des salariés, mais de combien ?

Pour en connaître le montant, il est bon de se référer à une
intervention du Medef, en mars 2011 : « (...) la contrepartie offerte aux salariés est expliquée par le chef de file de la délégation patronale, Patrick Bernasconi : (...) La réduction maximale de cotisation est fixée à 0,4 point. Le taux de cotisation est actuellement de 6,40% : 4% sur la part employeur et 2,4% sur la part salariale (...) La baisse prévue représente (...) 60 à 70 euros de pouvoir d’achat en plus pour un salarié (...) »

Au delà de ce pourboire, Laurence Parisot nous confie comment elle entend rénover les relations entre salariés et employeurs, dans le cadre de la « compétitivité équitable » : « (...) du point de vue de la durée du travail, cela veut dire que nous gagnerions en adaptabilité si la durée du travail devenait une durée conventionnelle. Une durée conventionnelle, cela veut dire une durée qui se négocie au niveau de l’entreprise, éventuellement au niveau de la branche. Cela, c’est un apport en souplesse qui nous rend plus compétitif ou plutôt également compétitif au sens de aussi compétitif et c’est bien de la compétitivité équitable car dans équitable, il y a le respect de chacun et notamment des salariés de nos entreprises (...) »

Revenons deux secondes à la définition de la « laide » flexibilité,
proposée par la Banque de Ressources Interactives en Sciences Economiques et Sociales. Elle en définit plusieurs types, dont deux, sont bien connues des salariés

« (...) La flexibilité quantitative externe se réalise par le recours au marché du travail. Elle consiste à faire varier les effectifs de l'entreprise en fonction des besoins par le recours aux contrats de travail précaires et les licenciements. (
Plus de 600 000 ruptures conventionnelles depuis sa création )

La flexibilité qualitative externe consiste à remplacer le contrat de travail par un contrat commercial plus facile à rompre. On peut citer le recours aux travailleurs intérimaires (...) » (
Lire : les effectifs intérimaires sont en hausse de 17 % depuis le 1 er janvier )

Et une qui ressemble à s'y méprendre à « l'apport en souplesse » vantée par madame Parisot !

La flexibilité quantitative interne s'obtient par la variation de la durée de l'activité en fonction de la production : variation des horaires de travail, utilisation de temps partiels, annualisation de la durée du travail : les creux dans l'activité de l'entreprise sont compensés par les périodes de boom ce qui évite le recours aux heures supplémentaires plus onéreuses (...) »

Cette souplesse ne saurait bien entendu mettre fin aux allègements de charges qui : « (...) ne sont pas un cadeau. Les allégements de charges sont une nécessité. Sans ces allégements de charges, la situation de notre commerce extérieur serait bien pire encore (...) »

Résumons nous : Plus de flexibilité et de productivité des salariés cumulé au maintien des allègements de charges. Donc plus de profits à distribuer aux actionnaires ! Maintenant, pour ce qui concerne les dits salariés, ce serait à l'état de prendre en charge ou
transférer sur le consommateur/salarié cette baisse de cotisation. CQFD !

On pourra regretter que Laurence Parisot n'ait pas eu le temps de de nous expliquer en quoi les 35H00 ont été si désastreuses pour les profits des entreprises du CAC 40 et ses actionnaires ?

2007 : « (...) près de 95 milliards d'euros (...) »
2008 : « (...) près de 85 milliards d'euros de bénéfices (...) »
2009 : « (...) 49,6 milliards d'euros de profits (...) »
2010 : « (...) Plus de 80 milliards d'euros de bénéfices (...) »

Entreprises qui, au demeurant, payent
infiniment moins d'impôts, sur les sociétés que les PME, voir, pas du tout !

Quant aux rémunérations des dirigeants exécutifs des entreprises du SBF 120. Indice qui comprend les 120 principales sociétés cotées en France et donc celles du Cac 40, on pourra constater, que la vie
n'a pas été trop dure en 2009 comme en 2010.

Mais comme le dit Laurence Parisot : « (...) La France a changé. L’Europe a changé. Le monde a changé (...) » Et c'est pourquoi, elle affirme sans rire que : « (...) Dans une telle approche globale, sans limite dans le temps, sans contrainte, nous pouvons avoir l’espérance de remplir cet objectif d’une meilleure compétitivité au service de tous (...) »

Reste à savoir la définition exacte du : Tous ... de Laurence Parisot !

SLOVAR

http://slovar.blogspot.com/







Pour Juncker, la Grèce devra se résoudre à perdre une grande partie de sa souveraineté

07/07/2011 09:24

Pour Juncker, la Grèce devra se résoudre à perdre une grande partie de sa souveraineté


Après le déblocage d'une nouvelle tranche d'aide internationale de 12 milliards d'euros pour la Grèce au cours du week-end, le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a prédit que le pays sera confronté à de sévères limitations de sa souveraineté, comparant la situation d'Athènes à celle de l'Allemagne de l'Est après la réunification.

Dans un entretien publié dimanche dans le magazine allemand Focus, M. Juncker explique que "la souveraineté de la Grèce sera énormément restreinte" en raison de "la vague de privatisations à venir" d'un montant de 50 milliards d'euros. "Il serait inacceptable d'insulter les Grecs mais il faut les aider. Ils ont dit qu'ils étaient disposés à accepter le savoir faire de la zone euro", a observé Jean-Claude Juncker.

Dans le cadre des mesures d'aide financière de la part de l'UE et du FMI, le Parlement grec a notamment voté la création d'une agence de privatisation. Cette agence, pilotée par des experts européens, sera fondée, selon les dires de M. Juncker, "sur le modèle de la 'Treuhand' allemande", cet organisme qui avait vendu 14 000 firmes est-allemandes de 1990 à 1994. Des privatisations qui doivent commencer "immédiatement", selon le ministre des finances allemand, Wolfgang Schauble.

"LES SALAIRES ONT AUGMENTÉ DE 106,6 % EN 10 ANS"

La Treuhand était censée revendre les actifs publics en faisant un bénéfice mais elle a clôturé ses comptes sur un énorme déficit de 270 milliards de marks (172 milliards de dollars ou 118,4 milliards d'euros). Quatre millions d'Allemands étaient salariés des entreprises passées dans le giron de la Treuhand en 1990. Seulement 1,5 million d'emplois demeuraient lorsque l'agence ferma en 1994.

Dans les colonnes de Focus, Jean-Claude Juncker souligne néanmoins que la Grèce est pour une bonne part responsable de sa crise. "De 1999 à 2010, les salaires ont augmenté de 106,6 % alors même que l'économie ne se développait pas au même rythme. La politique des revenus était totalement hors de contrôle et ne reposait en rien sur [les gains de] productivité".

Désormais, l'Eurogroupe envisage un second plan d'aide à la Grèce, dont les grandes lignes ont été discutées samedi. Le secteur financier, par la voix de l'Institut de la Finance internationale (IIF), a fait savoir qu'il était prêt à s'engager dans un effort "volontaire, coopératif, transparent et large" pour soutenir la Grèce, via un "rollover" de la dette grecque. M. Juncker s'est dit convaincu que les mesures prises pour aider la Grèce "résoudrait la question grecque".

lemonde.fr - 3 Juillet 2011

http://blogrepublicain.hautetfort.com/






Paso Doble n°191 : Dominicains, Franciscains et martinet…

07/07/2011 09:16

Paso Doble n°191 : Dominicains, Franciscains et martinet…


Les primaires du Parti Socialiste débutent et déjà, deux scuds sont braqués vers les principaux candidats.

The talented Mr Strauss-Kahn 

Le premier, dont on parle abondamment ces jours-ci, c'est l'encombrant M. Strauss-Kahn. A peine semi-blanchi outre-atlantique, Dominique redevient suspect avec l'affaire Banon. Outre le fait que cette affaire affaiblit la posture morale du PS sur la conduite personnelle du Président actuel, les affaires DSK sont une mauvaise affaire pour François Hollande : l'avocat de Banon a prévenu, il obligera l'ex-Premier secrétaire du PS à reconnaître ses responsabilités.

Hollande est accusé d'avoir été mis au courant de la supposée agression et d'avoir conseillé de porter plainte contre DSK.

En niant, François Hollande affaiblit lentement sa crédibilité : il montre qu'il redoute de passer pour celui qui a "couvert" les affaires précédentes. C'est d'autant plus curieux qu'à mon sens, je comprendrai qu'il assume avoir conseillé à Mle Banon de porter plainte… Sauf s'il estime qu'il vaut mieux mentir à la rue pour ne pas s'aliéner les dominicains. 

Martine pourrait se réjouir : n'est-ce pas là une excellente nouvelle ? François Hollande va braquer les derniers strauss-kahniens, ce qui lui laissera le champ libre. 

Je vois la vie en rose : si t'es gai, rie, nie !

Et non ! Car le second missile s'appelle "l'Affaire Guerini". L'étau judiciaire se resserre autour du Président de la Fédération PS des Bouches-du-Rhône. S'il était mis en examen dans les mois qui viennent, ce sera pour Arnaud Montebourg, lui-aussi candidat aux primaires, un formidable argument-massue contre les éléphants complices. La première victime en sera Martine Aubry, qui a été élue grâce à Guerini lors de la guerre des Roses, et qui jusqu'ici a tout fait pour enterrer l'affaire. Si Guerini tombe, lui succèdera probablement Patrick Menucci, dit Segolin, car il a autrefois soutenu Royal, s'est récemment déclaré pour François Hollande

Autant dire que ces deux boules puantes seront maniées avec soin par les états-major. Aubry va tenter de tenir le plus possible dans l'affaire Guerini, la chute de celui-ci étant extrêmement préjudiciable à sa sélection. A l'inverse, Hollande, empêtré dans l'affaire DSK, a tout intérêt à pousser ses feux du coté de Marseille. Montebourg sera son allié objectif, et Menucci pourrait être l'artisan d'un TSM (Tout Sauf Martine), réunissant son ex-Egérie et son nouveau patron. Ce sera la fin de "l'autre" guerre des Rose

Contrairement à ce qui était espéré, ces primaires risquent donc de déraper. Sexe, mensonge, vidéo. Sarkozy va peut-être gagner par défaut, comme Chirac en 2002, car le PS va perdre la bataille de la crédibilité et de la responsabilité. 

Toréador

http://www.toreador.fr/






La France rend payantes ses nationales

07/07/2011 08:54

La France rend payantes ses nationales


Le 28 juillet 2011, pour la deuxième fois, la France renie ses propres règles sur les concessions autoroutières payantes censées se limiter exclusivement au fait de doubler un itinéraire existant.

Puisque ce n'est plus une exception, on peut donc maintenant affirmer qu'en France on peut rendre payante une nationale prééxistante. Quelles seront les limites de cette nouvelle donne ?

Il y a eu un préalables avec la nationale 20 transformée en autoroute A20, mais ouvrage d'art mis à part, le tracé est resté gratuit parce qu'il ne doublait pas un tracé existant et pour la mission d'ordre publique de désenclaver le Massif central.

Mais la donne est nouvelle maintenant, après une portion de la nationale 10 devenue A63, c'est une portion de la route dite "Centre Europe atlantique," plus communément RCEA qui est appelée à être non pas doublée, mais transformée en autoroupe payante, plus précisément 160km d'un tracé dont la mise en 2x2 voie.

Déclaration officielle

Ironie singulière de cette histoire, cette proposition de mise en concession a fait l'objet d'un débat public (du 4 novembre 2010 au 4 février 2011) dont les conclusions sont tout sauf clairement pour la mise en concession. Un chapitre entier du compte rendu explore la question de l'intérêt particulier de l'Etat et de la maîtrise d'ouvrage (4.2 Le recours à la concession, nécessité ou solution de facilité ?) et la conclusion en toute lettre est la suivante :

La commission émet le souhait que les propositions alternatives de montage financier, les propositions d’aménagement de sécurité et les principaux amendements soient examinés de façon contradictoire, au besoin chiffres contre chiffres, afin que les ministres disposent de tous les éléments d’appréciation avant leur prise de décision, mais également afin que les auteurs de ces propositions aient le sentiment d’avoir été respectés, conformément aux principes du débat public.

Compte rendu de débat consultable en ligne ici

Le Conseil général de Saône et Loire a déclaré remettre une proposition de mise en 2x2 voies pour deux fois moins cher qu'en passant ces portions au statut autoroutier. Ceci avait comme date butoir le 4 juillet.

Proposition consultable ici

Résultat ? L'Etat a tranché pour "son" projet de mise en concession même pas une semaine avant cette date butoire, avant surtout que tout examen contradictoire puisse être effectué comme le préconisait ses propres mandataires sur la bases du débat publique commandité.

Quelle que soit la couleur politique, on peut assez bien comprendre que, je cite " Pour Arnaud Montebourg, président de la Saône-et-Loire, ce choix est « un déni de démocratie » qui ne prend pas en compte les six mois de débat public et la proposition du Département visant à financer les aménagements avec le produit de l’écotaxe poids lourds. "

Article du Conseil général de Saone et Loire http://www.cg71.fr/jahia/Jahia/ 

Une nationale coute moins cher si elle sort de la responsabilité direct de l'Etat, moins cher relativement aux caisses budgétaires nationales, ça va de soi.

Suffira-t-il désormais à l'Etat de laisser tomber ses propres projets et déclaration d'utilité publique (comme ce fut le cas ici) pour, sous couvert de manque de moyens, transformer des nationales en autoroutes payantes ?

Si ce glissement devient récurrent comme ça semble se mettre en place, jusqu'où peut-il conduire ?

par emmanuel muller

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-france-rend-payantes-ses-97128






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