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Ce qui fait marcher Villepin envers et contre tous
04/07/2011 09:45
Les sondages en berne, les amis qui vous lâchent et les doutes de ceux qui restent. Les chemins qui mènent à l'Élysée ne sont pas de tout repos, mais Dominique de Villepin ne s'en formalise pas.
À l'en croire, il savourerait presque "le chemin de muletier" qu'il compte "emprunter".
Les sondages d'intention de vote, qui le placent entre 3 et 5%, Villepin assure ne pas y prêter attention. "Tout cela est virtuel", estime l'ancien premier ministre.
Non, assure-t-il, ses soutiens ne l'abandonnent pas. Jacques Le Guen, l'un de ses grognards à l'Assemblée, exprime dans Marianne ses "désaccords"? "Nous avons discuté: ça va, il n'y a aucun problème."
Aucun problème non plus à mener une campagne avec peu de moyens et pas beaucoup plus d'adhérents: Villepin tweete, chate, blogue et considère cela comme plus efficace que le "barnum" PS ou UMP.
De toute façon, estime-t-il, "les Français ne seront dans la campagne que lorsqu'on connaîtra le candidat PS, celui des Verts et si Sarkozy se représente, explique-t-il. En attendant, je suis le seul à avoir un projet et il va infuser."
Il est aussi l'homme politique de droite à qui le plus de Français reconnaissent la stature d'homme d'État, selon Ipsos: 9 points devant Jean-Louis Borloo et 4 points devant Nicolas Sarkozy. Villepin trouve cela "normal": "Je connais l'État comme fonctionnaire, d'en haut pour avoir été secrétaire général de l'Élysée, en praticien depuis que j'ai été ministre, comme coordinateur à Matignon."
"Les mises en scène, les stratégies de com, y compris les déplacements présidentiels qui sont tous minutés - même si on ne peut pas éviter une main qui se balade -, ce n'est pas là qu'on apprend le plus", assure Dominique de Villepin.
"Nicolas Sarkozy a envie d'affirmer un nouveau rapport à la fonction présidentielle. Mais il ne peut pas le faire seul. Il y a besoin de renouvellement: ce n'est pas Fillon qui va le faire gagner, ni Copé, ni Le Maire. Il a besoin de gens différents du marigot dans lequel il baigne, qui lui disent autre chose que ce qu'il a envie d'entendre."
"Moi, j'étais capable de dire non à Jacques Chirac", raconte-t-il, avant de brocarder le "conte de fées" d'une France qui "va finir par découvrir que le quinquennat est très réussi". "Enfin, si c'est Alain Minc qui le dit…, soupire Villepin. Sarkozy ferait mieux d'écouter X, Z ou Y!" Ou, pourquoi pas, V comme Villepin?
Source: Le Figaro
http://2villepin.free.fr/index.php/2011/07/03/1955-ce-qui-fait-marcher-villepin-envers-et-contre-tous
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Il faut dévaluer l’euro par rapport au dollar
04/07/2011 09:42
Il y a un peu plus d’un an, la Grèce était sur le point de faire défaut sur sa dette. La Commission de Bruxelles et la Banque centrale européenne (BCE) élaborèrent alors un plan qui devait éviter ce défaut. Ce plan comportait deux volets. Le premier, destiné à couvrir le besoin de liquidité de la Grèce, consistait en un prêt de 110 milliards d’euros, dont 80 milliards étaient accordés par les Etats de la zone euro et 30 milliards par le Fonds monétaire international (FMI). Le second était constitué par un ensemble de mesures budgétaires restrictives (hausse de la TVA, baisse du salaire des fonctionnaires, gel des retraites et des embauches etc.). Ce volet visait à restaurer la solvabilité budgétaire de la Grèce afin qu’elle puisse à nouveau emprunter sur les marchés.
Un an plus tard, la Grèce est toujours au bord de la faillite, mais dans une situation économique détériorée par la rigueur qui lui a été imposée et un endettement qui a encore augmenté. Face à cette situation dramatique que croit-on que la Commission et la BCE proposent à la Grèce ? De rejouer le même scénario, avec le même plan en deux volets : premier volet, les Etats de la zone euro sont invités à remettre environ 100 milliards sur la table. Second volet, les Grecs sont priés de se serrer encore davantage la ceinture et de vendre une partie du patrimoine de leur pays à l’encan.
On peut sans difficulté prévoir que ce plan échouera comme on pouvait prévoir que le premier échouerait. Ce parce que la Grèce n’est plus solvable structurellement. La Grèce n’est plus solvable, parce qu’elle a perdu sa compétitivité. Et elle a perdu sa compétitivité parce que la monnaie européenne est surévaluée en raison de la politique de change adoptée par la BCE. On voit donc que la clé du problème de la Grèce ne se trouve pas dans la poche des contribuables des pays européens, ni dans de nouveaux sacrifices imposés au peuple grec ou dans la liquidation de son patrimoine.
En vérité, la clé du problème se trouve entre les mains de la BCE. Car, de même que par sa politique monétaire, la BCE est la responsable, non pas unique mais essentielle, de la crise grecque, de même peut-elle, en changeant sa politique monétaire, résoudre la crise grecque et sauver l’euro. Ce changement doit comporter deux aspects : d’abord mettre fin à la surévaluation de l’euro, et la BCE a tous les moyens de le faire à condition d’en avoir la volonté. Ensuite, elle doit intervenir sur le marché des titres grecs de façon à faire baisser les taux d’intérêt sur la dette.
Ici encore, elle a les moyens de le faire en pratiquant une politique d’assouplissement quantitatif, comme l’ont fait la Réserve fédérale ou la Banque d’Angleterre. La détente sur les taux grecs se transmettrait immédiatement aux taux des autres pays périphériques (Irlande, Portugal, Espagne) et allègerait ainsi la contrainte budgétaire pesant sur eux. Par ailleurs, une baisse substantielle de l’euro créerait une accélération considérable de la croissance de toute la zone euro, ce qui, entre autres effets favorables, constituerait un second moyen permettant de réduire le poids de la dette publique dans tous les pays européens.
Certes, la baisse de l’euro conduirait à un accroissement du taux de croissance des prix. Mais cet accroissement serait très limité, étant donné le niveau élevé du chômage. La Grande-Bretagne, qui a dévalué sa monnaie d’environ 20 % par rapport à l’euro depuis le début de la crise financière au mois d’août 2007, enregistre un différentiel d’inflation par rapport à la zone euro limité à 1,6 %. Une légère accélération de l’inflation contribuerait également à réduire le poids de la dette publique.
Par conséquent, le seul moyen efficace d’aider la Grèce consiste à amener la BCE à changer sa politique monétaire. Pour cela, la France doit refuser le plan proposé par la banque. Elle doit refuser de prêter son concours à un plan qui va enfoncer encore davantage le peuple grec dans le marasme et le dépouiller d’une partie de son patrimoine, ce qui compromettra ses chances futures de rétablissement. Comme elle doit refuser de continuer à donner des garanties à fonds perdus avec l’argent de ses contribuables.
Par ce refus, la France doit mettre la BCE en face de ses responsabilités : changer de politique monétaire afin de résoudre la crise de la dette européenne ou accepter la désintégration de l’euro. Le changement de politique monétaire de la BCE correspond aussi à l’intérêt objectif de la France. Les industriels français savent que le taux de change correct de l’euro devrait être de 1,15 dollar pour 1 euro à plus ou moins 10 cents près. En fait, le taux de change actuel de l’euro ne convient qu’à l’économie allemande et aux quelques pays qui lui sont liés.
Il est devenu insupportable pour la France, mais aussi pour l’Italie et pour l’ensemble des pays périphériques. Il est donc temps que la BCE adopte une politique monétaire qui ne soit plus au seul service de l’Allemagne et de ses alliés, mais qui soit au service de toute la zone euro.
Lorsqu’il était candidat à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy avait jugé que le taux de change de l’euro était trop élevé et que la BCE devait s’efforcer de le faire baisser. Ce taux était alors de 1,36 dollar pour 1 euro. Près de cinq ans plus tard, malgré la crise de la zone euro, ce taux a encore progressé à 1,43 dollar, soit un gain supplémentaire de 5 %.
Aucune action n’a été entreprise au cours du quinquennat pour faire baisser l’euro. La crise grecque donne donc au président et au Parlement français l’occasion de changer le cours de la politique monétaire de la zone euro et de servir ainsi les intérêts de la France et de la Grèce.
Nous devons saluer le peuple grec d’avoir le courage de se révolter contre le plan sans issue auquel la Commission et la BCE veulent le soumettre et d’affirmer sa volonté de rester libre. Que les Grecs se souviennent que ce sont leurs ancêtres qui ont inventé le mot de liberté sans lequel la civilisation européenne n’existerait pas et que c’est l’un de leurs historiens, Thucydide, qui a écrit : « Il n’y a pas de bonheur sans liberté, ni de liberté sans vaillance ».
Jean-Pierre Vesperini, professeur des universités, membre du Conseil d’analyse économique
http://www.gaullisme.fr/2011/07/02/il-faut-devaluer-leuro-par-rapport-au-dollar/
Article paru dans l’édition du 24.06.11 
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Pâtes aux truffes pour la 1e soirée libre de DSK
04/07/2011 09:34
Pour sa première soirée libre, Dominique Strauss-Kahn est allé dîner vendredi soir avec sa femme Anne Sinclair et deux amis dans un restaurant italien de New York où il a mangé des pâtes aux truffes noires avant de sortir, souriant, sous les flashs des photographes.
Depuis son arrestation le 14 mai, DSK a passé une nuit dans un commissariat de police, une nuit au tribunal, quatre nuits en prison et le reste du temps assigné à résidence dans des conditions strictes. Vendredi, la justice l'a libéré sur parole, le rendant libre de ses mouvements aux Etats-Unis.
L'ancien patron du FMI a profité pour la première fois de cette liberté en sortant de chez lui, en début de soirée vendredi. En costume sombre, il est apparu très souriant devant la presse avant de s'engouffrer avec sa femme Anne Sinclair, un homme et une femme dans un grand 4X4 noir aux vitres teintées.
Les quatre amis sont allés dîner au "Scalinatella Ristorante", un restaurant italien de l'Upper-east side, situé en sous-sol au coin de la 61e rue et de la troisième avenue, où la star de la pop Madonna a ses habitudes, selon le serveur Diego Argudo et une cliente.
"Je l'ai vu à la télévision ce matin donc je l'ai tout de suite reconnu. Ils sont installés dans un coin, lui, tournant le dos au reste de la salle", a raconté Silvia Grottola, 48 ans, une Canadienne interrogée par l'AFP à sa sortie de l'établissement.
"Il avait l'air de très bonne humeur. Sa femme, très belle, rigolait; elle a l'air très drôle. Le sourire sur son visage m'a remplie de joie. Quand ils sont arrivés, un couple les a reconnus et s'est levé pour les saluer et leur souhaiter bonne chance", dit-elle.
Vin rouge Brunello Di Montalcino
Après des hors d'oeuvre à base de prosciutto, melon et antipasti, Dominique Strauss-Kahn a mangé des pâtes pappardelle aux truffes, qui sont affichées à 100 dollars sur la carte du restaurant. "Ce n'est pas le plat le plus cher, les pâtes aux truffes blanches sont à 180 dollars", précise le propriétaire du restaurant qui n'a pas souhaité donner son nom.
La tablée a bu du vin rouge Brunello Di Montalcino (116 dollars) sous le regard de plusieurs gardes du corps, avec oreillettes, qui se trouvaient debout aux abords de la table. L'ancien chef du FMI a fini par un "cheese cake" et un espresso. L'adition tournait autour de 600 dollars, selon le propriétaire.
"Ma fille a pris des photos de lui. Quand le flash s'est enclenché, il s'est tourné pour regarder d'où ça venait", raconte Silvia Grottola, alors que sa fille fait défiler ses photos floues sur son appareil numérique.
D'autres couples venus dîner au Scalinatella, et qui n'ont pas reconnu Dominique Strauss-Kahn, tentaient de comprendre pourquoi une vingtaine de journalistes étaient postés devant le restaurant situé en sous-sol, en cette fin de soirée estivale.
Les quatre convives sont sortis par une porte dérobée du restaurant, sans se cacher, pour accéder plus facilement à leur voiture avec chauffeur. Mitraillé par les flashs des photographes postés derrière des barrières de chantier de part et d'autre de l'ancien ministre, DSK, le pas léger, affichait un large sourire. Anne Sinclair, en veste blanche, était tout aussi souriante.
Avant de rentrer dans le 4X4 noir, quand des photographes lui ont crié "Dominique, Dominique!" pour qu'il les regarde, Dominique Strauss-Kahn a ralenti le pas et s'est tourné de bonne grâce, disponible.
ladepeche.fr - 02 Juillet 2011
http://blogrepublicain.hautetfort.com/
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Sarkozy "agressé", DSK "innocenté" : cela ne fait que commencer...
04/07/2011 09:31
Divertir le peuple à tout prix :
Pour l'instant, il faut convenir que mes craintes se confirment : le pire est possible, même vraisemblable pour cette année électorale décisive qui commence bien tôt, et sur les chapeaux de roues !
Après l'annonce d'une grossesse présidentielle, et quelques autres nouvelles sans importance mais qui pourtant mobilisent l'ensemble des médias, nous voilà entraînés dans un rythme bien peu habituel en cette saisie caniculaire, où les nouvelles, les faits divers montés en épingle et les éditions spéciales se succèdent à un rythme de plus en plus rapide.
L'enjeu est suimple et pour l'instant rempli : il faut à tout prix confisquer le débat public, et empêcher que les vraies questions de fond ne soient discutées.
Il faut dire que les choix n'étant plus fait dans les instances démocratiques légitimes, mais dans d'autres cénacles de décision, il est important qu'ils ne soient pas remis en cause par des citoyens incompétents et manifestement incapables de voir que leur intérêt est de continuer çà se faire "tondre" et à sacrifier l'avenir de leurs enfants pour sauver les banques (et autre riches créanciers privés).
Et pour cela tout est bon.
Nous avons d'abord les "habituels" faits divers, certes dramatiques, mais qui n'en demeurent pas moins de simples "faits divers", malheureusement inéluctables dans une communauté de presque 70 millions d'habitants (d'ailleurs, qui pose la vraie question statistique de savoir si ces crimes atroces ne sont pas plutôt rares par rapport à l'ensemble de la population ou d'autres époques ? personne dans les médias "mainstream", même si les spécialistes sont unanimes à relever la baisse du nombre d'homicides en France, baisse d'autant plus remarquable que la délinquance violente augmente).
Je dis "habituels" non pas parce qu'il faut les accepter mais simplement car les faits divers ont une présence surdimensionnée dans les médias, alors même qu'ils ne sont pas représentatifs (et des exceptions ne sauraient normalement fonder une politique publique), mais parce qu' "on" nous a déjà fait le coup en 2007 et surtout en 2002 (souvenez-vous ces faits divers dramatiques qui ont fait l'ouverture des jorunaux TV à 3 jours du premier tour - et qui sont aujourd'hui classés sans suite dans un assourdissant silence...).
Et il est toujours désagréable de voir la ficelle de plus en plus grosse continuer à fonctionner à plein régime.
Maintenant, nous avons les flashs et éditions spéciales (3 en deux jours : les otages, "l'agression" du président et maintenant DSK innocenté) qui se mutliplient.
Or, rappelons que si d'un point de vue des principes ces affaires peuvent appeler commentaires et analyses, l'urgence est plutôt ce qui s'est passé sur la place Syntagma et dans d'autres lieux tenus soigneusement secrets, où se décident dans une opacité et une illégitimité la plus complète, l'avenir des peuples vivants dansx une démocratie en train de mourir.
Les vrais problèmes sont ailleur :
Car finalement, que DSK soit coupable ou innocent importe moins que cela, dès lors qu'il est écarté de la course présidentielle (et du FMI - la désignation de Mme Lagarde est d'ailleurs complètement "démonétisée" ce matin, un comble pour le Directeur général d FMI !).
Ce qui compte, c'est de savoir comment nos dirigeants et les partis politiques qui briguent le pouvoir offrent comme politique pour sortir le système d'une contradiction majeure :
- il faut réduire la dette publique pour éviter aux créanciers privés de perdre de l'argent ;
- réduire la dette publique, suppose réduire la croissance et donc faire perdre de l'argent aux créanciers privé
Ce tableau simplifié à l'extrême ne serait pas complet si l'on ajoute que lesdits créanciers privés ayant trop joué et trop perdu à des jeux spéculatifs dangereux, ne sont plus en état de pouvoir supporter des pertes, sauf si l'Etat s'endette pour les aider (impossible puisqu'il faut "réduire la dette").
Je ne vais pas ici reprendre les tenants et les aboutissants qui nous ont amenés dans cette situation, et la nécessité de sortir du cadre idéologique "classique" pour trouver les solutions (pourtant simples et connues). Je ne vais pas non plus développer le fait que selon moi, à ce jour, personne parmi les hommes (et les femmes) en mesure de conquérir et d'exercer efficacement le pouvoir (ce qui exclut donc pour l'instant le Front national), n'offre les capacvités intellectuelles de sortir de ce cadre idéologique.
Je pourrai aborder également une information passée inaperçue et pourtant symbolique :la prise en compte des fêtes religieuses juives par l'administration pour fixer les dates d'examen "au nom de la laÎcité" suivant une instruction officielle écrite du Ministre de l'intérieur Claude Guéant. C'est une nouvelle étape de la déconstruction du socle républicain au nom d'intérêts communautaristes qui passe inaperçue...
En revanche, mon propos est de bien distinguer les deux mécaniques implacables à l'oeuvre :
- un verrouillage médiatique sans précédent du débat, qui ne recule devant aucun mensonge ni aucune manipulation ;
- une distraction permanente des vraies questions, en appuyant notamment sur les plus bas instincts et les émotions les plus puissantes pour empêcher les gens de penser.
Ces mécaniques à l'oeuvre me rendent très pessimiste sur la suite, et ne permettent pas d'espérer une sortie de cette crise venant de l'intérieur d'un système déliquescent moralement et devenu fou. Pourtant, le niveau encore élevé des compensations accordées par ce système ne laisse pas préjuger d'une réaction salutaire dans un bref délai, et il faudra vraisemblablement attendre encore pour que la majorité des citoyens réagisse (si elle réagit un jour).
Enfin, DSK donc...
Je concluerai ce billet par quelques premières analyses sur le retournement de la situation de DSK.
D'abord, sa mort politique pour les élections présidentielles paraît difficile à contester, même si sa carrière n'est pas terminée et rien n'interdit donc de penser à un nouveau poste ministériel, voire Premier Ministre. Il est trop tard pour les primaires, et le doute insidieux le poursuivra encore longtemps, mais la vie politique montre qu'une "résurrection" est possible dès la fin de l'instance.
En ce 1er juillet, la situation reste donc largement favorable à Nicolas Sarkozy qui a vu sortir du champ le plus dangereux de ses adversaires.
Ensuite, la parole de DSK va avoir un poids important et va décider des primaires. Pour faire simple, s'il se déclare pour l'un des candidats, il lui apportera un soutien décisif.
Enfin, ce qui s'est passé est un de ces coups du sort dont l'histoire a le secret (souvenons-nous du coma brutal de Sharon au moment où il changeait de politique vis à vis des palestiniens), qui va largement influer sur le destin de notre pays et de l'Europe.
DSK aurait-il pu être l'homme qui sort du cadre idéologique pour enfin apporter des solutions pérennes à la Crise ? Je l'ai envisagé sans y croire trop. Dans tous les cas, une potentialité s'est refermée, et les souverainistes vont à nouveau se retrouver dispersés, enfermés dans une logique ultraminoritaire incompatible avec le mode de fonctionnement de la Vème République, et condamnés à la défaite en 2012.
Si la situation économique et sociale va encore évoluer (et de manière importante : l'alerte est rouge sur l'immobilier en France et cela va "tanguer" dès l'automne 2011), je ne vois rien changer avant fin 2012 et 2013.
Par Verdun
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Jésus reviens, Jésus reviens parmi les tiens…
04/07/2011 09:02
Il descendit aux Enfers, et le troisième jour, il ressuscita conformément aux Ecritures...
DSK était l'imam caché : désormais, il est Jésus. Après avoir connu la passion, la crucifixion, après que ses apôtres l'aient abandonné (Saint Pierre Moscovici : cet homme-là ? Je ne le connais point !) avant que le coq ait chanté trois fois, une nouvelle parcourt la Galilée : le tombeau politique est vide, comme un dossier d'accusation. Alléluïa, il est ressuscité !
Diantre. Je ne pense pas, malheureusement, que DSK puisse revenir dans la course, et ceci pour plusieurs raisons :
1/ Ce n'est pas parce que son accusatrice a déjà menti par le passé, qu'elle a menti cette fois-ci. En d'autres termes, DSK ne sera peut-être pas condamné à de la prison, mais le fond de l'affaire subsiste, tant qu'on n'explique pas comment cette femme a pu se retrouver avec le bas-ventre bleui et les bas déchirés.
2/ L'affaire a réveillé les mauvaises langues. Subitement, le Tout-Paris s'est laissé allé à ses petites révélations, un peu comme on dévoile la fin du film à quelqu'un en pensant qu'il l'a forcément vu. Les Français auront donc appris quand même beaucoup de choses sur l'ex-Premier de la classe, et notamment qu'il n'était pas aussi chaste que Jésus. Je ne pense pas que les femmes de France oublieront ce que certaines d'entre elles ont commencé à révéler sur la face sombre de DSK. Le doute subsistera toujours…
3/ DSK a dépensé des millions de dollars pour se défendre, ce qui l'a considérablement éloigné d'un peuple qui craint pour ses fins de mois. Difficile désormais de parler aux smicards ou même de faire la leçon à Sarkozy.
4/ Je ne suis pas certain qu'il en ait envie. Je crois qu'il a pu peser la fidélité des uns, et doit avoir quelques comptes à régler. Je serais DSK, je me dirais que l'important, dans la vie, c'est Anne Sinclair. Et j'arrêterais tout pour finir ma vie heureux.
Le Mistigri
Si DSK se jette quand même dans la course, ce sera le scénario du pire au PS avec tous les éléphants dans le même marigot. Même si DSK se contente de s'aligner derrière Aubry, elle le traînera comme un boulet : les Français respirent un peu car, au fond, on l'aime bien Dominique.
Mais sa crédibilité est irrémédiablement écornée : qu'on le veuille ou non, il a été désacralisé.
Bref, après avoir été longtemps l'Arlésienne, DSK est le Mistigri.
Quand il reviendra, il fera grand jour
Pour fêter celui qui inventa l'amour Au fond d'une étable, il naquit de Marie Personne n'avait voulu de lui
Jésus reviens, Jésus reviens, Jésus reviens parmi les tiens Du haut de la croix, indique nous le chemin Toi qui le connais si bien
Toute sa vie, il prêchait le bonheur, la paix La bonté, la justice, et le savoir Quand il reviendra, il nous pardonnera Comme il avait fait pour Judas
Jésus reviens, Jésus reviens, Jésus reviens parmi les tiens Du haut de la croix, indique nous le chemin Toi qui le connais si bien
Dans une grande clarté, il apparaîtra Comme il le fit pour Marie de Magdala Le monde entier laissera éclater sa joie En chantant Jésus est là
Jésus reviens, Jésus reviens, Jésus reviens parmi les tiens Du haut de la croix, nous suivons le chemin Pour toujours faire le bien
Jésus reviens, Jésus reviens, Jésus reviens parmi les tiens Du haut de la croix, nous suivons le chemin Pour toujours faire le bien
Jésus reviens, Jésus reviens, Jésus reviens parmi les tiens Du haut de la croix, nous suivons le chemin Pour toujours faire le bien
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