Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux

VIP-Blog de rgrs

Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

1263 articles publiés
dans cette catégorie
2 commentaires postés
1 visiteur aujourd'hui
Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

Garçon (54 ans)
Origine : Hénin Beaumont
Contact
Favori
Faire connaître ce blog
Newsletter de ce blog

 Juillet  2025 
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
30010203040506
07080910111213
14151617181920
21222324252627
282930010203


| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |

[ Gaullisme local ] [ Revues des blogs ] [ Evènements ] [ TV, Radios, Journaux ] [ Lecture gaullienne ] [ Gaulliste libre ]

Banderille n°369 : 12 heures que nos confrères téléspectateurs sont retenus prisonniers…

30/06/2011 08:47

Banderille n°369 : 12 heures que nos confrères téléspectateurs sont retenus prisonniers…


Heureux les journalistes, car la télévision est à eux !

Cela faisait déjà 500 jours que la petite élite médiatique du monde germano-pratin avaient élevé la cause d'Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier en grande cause nationale. Sans qu'on s'interroge ex ante sur le degré d'intérêt du téléspectateur pour le long film de leur prise d'otages, on nous avait asséné, jour après jour, le décompte implacable des jours de captivité. Avec la libération des deux hommes, la chaîne publique France 2 n'a pas hésité à consacrer 50% de son Jité à ce grand évènement national : interviews de Juppé, et de la famille des deux journalistes ; réactions émotives des collaborateurs et amis ; grandes analyses creuses sur les circonstances de l'Evènement. 

L'information pure tient en deux lignes : deux journalistes, retenus depuis 18 mois en Afghanistan, ont finalement été libérés sains et sauf, moyennant probablement rançon. 

Sancto Subito !

Tout le reste n'est que pure émotion, livrée sans pudeur à l'écran. Le téléspectateur, un peu gêné, assiste à ces effusions entre soi. Il assiste impuissant au détournement de son poste par une petite centaine des personnes qui choisissent ce jour là de devenir les héros de leur outil de travail. Pour les otages non-journalistes ou non-boboisants, aurait-on fait autant de buzz ? Hervé et Stéphane viennent grossir les rangs des martyrs journaleux, entre Sainte Florence et Sainte Ingrid. 

On a assisté au cours du procès en béatification à une enfilade de perles – la meilleure étant celle du père de l'un des deux otages qui considère que c'est "la mobilisation populaire" qui a joué. Mieux vaudrait remercier la DGSE et l'Etat qui a dû raquer… Le pompon a été gagné haut-a-main par le maire de la petite commune d'où est issu l'un des deux otages, et qui en a profité pour raconter "comment la mairie avait été tous les jours aux cotés de la vieille mère de l'otage, en lui faisant même du jardinage et ses courses…". A quoi ça tient, une réélection !

Toute à leur joie, la petite bande du paf, ignorant superbement les évènements plus mineurs – la victoire de Tsonga ? le remaniement ministériel ? – ont simplement oublié qu'ils n'étaient que les concessionnaires d'un service public et que, même si leur joie est compréhensible, la télévision ne leur appartient pas…

Toreador

http://www.toreador.fr/






Anatomo-pathologie de la Dette

30/06/2011 08:40

Anatomo-pathologie de la Dette


Le service de la dette en France : 125 millions d’€uros par jour ! Des chiffres qui donnent le vertige et la mesure de la criminelle incurie de notre classe dirigeante. Mais la France est si riche que les équarrisseurs peinent à dépecer la bête agonisante. 

Selon les calculs d’A-J Holbecq[1] « les soldes primaires (sans intérêts) des budgets des Administrations publiques sont, en euros constants à la valeur de 2010, sensiblement en équilibre moyen sur la période 1980-2008. Or les déficits actuels des budgets des Administrations publiques sont dus aux intérêts qu’il a fallu payer et qui représentent maintenant en France le second poste budgétaire après l’enseignement. Fin 1979, la dette, déjà injustifiable, atteignait 243 Md€ (21% du Pib) ; décembre 2010, la dette s’établit à 1591 Md€ soit 82% du Pib ! Entre 1980 et 2010 la dette a donc augmenté de 1348 Md€. Et nous avons sur cette période payé 1 408 Md€ pour les seuls intérêts : 125 millions par jour en moyenne, 5 millions par heure ! Ces intérêts - que nous avons dû évidemment emprunter - ont, par effet boule de neige, démesurément grossi la dette. Or, si nous n’avions pas eu à payer ces intérêts la dette publique ne serait que de 194 Md€, à savoir 10% du Pib, autrement dit aussi faible en 2011 qu’en 1979 ! ». 

Autres chiffres illustratifs de l’état de déshérence de la France et de sa dépendance à l’égard des charognards du pillage agissant en bandes légalement organisées : le « service de la dette » inclut le remboursement du capital emprunté et représente pour l’État – il ne s’agit ici que d’un ordre de grandeur – un montant identique à la totalité de ses recettes fiscales directes, ou encore de ses rentrées liées la TVA, sachant que celles-ci se montaient en 2009 à 169,3 mds d'€ sur un total de recettes fiscales de 325,9 mds d'€ !

Ajoutons que la dette publique désigne l’ensemble des dettes contractées par l’Administration française auprès de prêteurs privés français ou non, mais qu’en réalité cette dette avouée masque les engagements hors bilan. De cette façon, l'application des normes comptables utilisées par les entreprises privées indique un surcroît de dette publique n’apparaissant pas à première vue d’environ 790 à 1 000 milliards d'€uros, soit une créance globale frisant les 3000 mds d’€… Précisons qu’en décembre 2008 la dette par habitant était déjà estimée à 20 600 € et d 47 400 par actif, le service de la dette publique étant à cette date de 850 € par tête de pip et 1950 par actif ! Chiffres à la fois éloquents et très équivalents à ceux qui justifient à présent de tirer à boulets rouges sur la Grèce en l’accablant de tous les mépris en raison de l’impéritie et du laxisme de ses gouvernements… Mais c’est ignorer délibérément la partie immergée de M. Iceberg.

Une dette irremboursable.

Nous sommes, il est vrai, passés d’une économie de l’épargne à une économie de l’endettement, autrement dit au règne sans partage des créanciers qui au prétexte de Crédit ont légalisé, banalisé et systématisé la pratique ignoble d’une usure qui ne dit pas son nom et qui pourtant a fait objet d’un bannissement millénaire de la part des trois grandes civilisations que sont l’Hindouisme (Lois de Manou), la Chrétienté et l’Islam.

Nous savons tous que les généreux crédits à la consommation se mutent trop souvent d’un coup de baguette magique en usure rapace exigeant chaque mois son dû de chair fraîche à la vilaine façon du Marchand de Venise de Shakespeare… L’attachement à la glèbe des anciens serfs n’étaient peut-être finalement pas plus odieux que le fil à la patte d’une dette perpétuelle (à croissance exponentielle et transmissible à ses héritiers) dont seule la mort ou la misère noire sont parfois susceptibles de vous délivrer… Songeons à ces pauvres gens qui, dans la libre Amérique, se sont laissés berner par des propositions mensongères et qui, ayant abandonné leur demeure continuent pourtant à en payer les mensualités !

Qui en effet parmi nous n’a fait, à titre personnel, l’expérience poisseuse de ces « crédits revolving » que des employés de banques, abusant d’une prétendue relation de confiance, avaient à charge de fourguer à leurs clients en mal de trésorerie ? Des prêts miraculeux qui s’avéraient très rapidement irremboursables aux maigres revenus. C’est le fascinant paradoxe purement arithmétique du grain de riz déposé initialement sur la premier carreau d’un échiquier et que l’on double chaque case suivante jusqu’à la 64e et dernière [1]… ainsi va la dette gonflant exponentiellement jusqu’à ce qu’elle - comme toute « bulle » - implose avec fracas. Or c’est d’abord cet effondrement que les dirigeants européens veulent éviter, ce n’est donc pas les économies en faillite qu’ils veulent prioritairement sauver, mais les banquiers et financiers qui n’ont pas su modérer leurs voraces appétits… Qu’on se le dise !

Or ce qui arrive aux individus advient également aux États : l’empilement des grains de riz de la dette en creusant des déficits abyssaux, édifie par contrecoup d’invraisemblables Himalaya de créances obligeant les pays à se vendre en pièces détachées dans le futile espoir d’un illusoire remboursement… Illusoire parce que les dettes de certains États sont à ce point colossales qu’elles sont à jamais irremboursables, et cela dans l’impunité absolue pour les trafiquants de l’ombre qui manipulent la Dette à leur gré et savent s’en servir pour faire plier dans le bon sens les hommes de paille placés aux postes de commande.

La chasse aux banksters et à ceux qui les servent est ouverte !

Les chiffres qui ont été donnés en préambule nous aident à mieux comprendre qu’ainsi, aucun des trois États en faillite officieuse (Grèce, Irlande, Portugal) et structurellement « économiquement faibles  » ne pourront jamais sans sortir seuls du marasme où ils se trouvent plongés. Et cela quelques soient les plans d’austérité et les sacrifices consentis qui aujourd’hui mettent en outre en péril le branlant édifice de l’€uro. [2]

Car à partir de là les Européens sidérés, lorsqu’ils en seront réduits à la mendicité, et il deviendra aisé de leur présenter le Fonds monétaire international ou la Banque centrale européenne, toutes deux « filiales » de la Banque des règlements internationaux (cette tête de la pieuvre aux mille bras dont le repaire est à Bâle, (berceau des apocryphes Protocoles !) comme les sauveurs ultimes, quand bien même ils sont les institutions et représentants visibles de leurs créanciers [3]. Au bout de mécomptes, le levier de la dette servira à faire accepter et même désirer pour l’Europe une totale intégration fédérale, et au-delà, chemin conduisant à grands pas vers l’instauration d’une redoutable gouvernance mondiale.

Enfin, rappelons que si la création monétaire était entre les mains de l’état, si l’émission du crédit était administrée pour le bien collectif, l’inflation monétaire serait contrôlée et l’insupportable charge des intérêts n’existerait pas. L’homme de la rue ajoutera avec bon sens, que cette Dette qui gangrène la vie des Nations, est par essence une « dette détestable », laquelle n’a par conséquent pas vocation à être remboursée.

Par deux fois, les É-U ont refusé de payer une dette déclarée « détestable », à Cuba et en Irak. Les Islandais mis sur la paille par des gouvernants incapables, entendent faire de même. Le petit Équateur a pour sa part déclaré un moratoire unilatéral sur sa dette, la ramenant de trois mds de $ à 800 millions. À nous donc de refuser que des minorités financières s’enrichissent insolemment aux dépens des Nations, des individus et des peuples. Et plus encore, il s’agirait non seulement d’envoyer balader les Shylock qui prospèrent sur le terreau putride de l’idéologie ultralibérale (s’écroulera-t-elle comme le fit sa sœur jumelle marxiste-léniniste ?), mais en outre, il s’agirait de réclamer aux établissements bancaires le remboursement des intérêts indûment perçus. Et qu’ils crèvent, peu nous chaut, le monde ne s’arrêtera pas pour autant de tourner.

Camus

1 - A.J. Holbecq - http://monnaie.wikispaces.com/Arnaque 

2 - L’€uro, la BCE ne possédant pas la capacité de création monétaire, est en réalité une monnaie dérivée du Dollar dans la mesure où la FED est le prêteur de dernier ressort pour les banques européennes. Donc quand on parle d'injections de liquidités par la BCE, il faut entendre que la FED a accordé des prêts aux banques européennes via la BCE, cela pour s’efforcer de sauver l'€uro !

3 - Les marchés ont cependant acté la restructuration de facto de la dette grecque acceptant volens nolens une dévaluation de leurs portefeuilles obligataires en raison de l’allongement des délais de remboursement.

[1] 264 – 1 = 18.446.744.073.709.551.615 grains, soit 4 millions de millions de T de riz, ou encore 80 années en utilisant la totalité des surfaces arables existant sur la planète.

http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/anatomo-pathologie-de-la-dette-96720






Le FMI, la BCE et nous

30/06/2011 08:32

Le FMI, la BCE et nous


L’intervention de la Banque Centrale Européenne et du FMI


Jean-Pierre Gérard est Président du club des N°1 mondiaux français à l'exportation, Ancien membre du Conseil de la Politique Monétaire, Président d’IMI. Il nous livre ici un implacale et juste réquisitoire contre les 2 institutions.


Je me souviendrai toujours de la crise asiatique dont nous avons eu à connaitre lors de mon passage au Conseil de la Politique Monétaire. Le plan de soutien du FMI, était comme il est normal subordonné à un certain nombre de conditions. Ce n’est pas le principe d’une aide subordonnée à une remise en ordre de son économie que je remets en cause. Si effectivement l’on veut mener une politique de son choix, il convient d’assurer son indépendance.


Ce n’est pas donc le principe que je critique, mais la nature même de la remise en ordre. La Malaisie en 1997 a eu la sagesse de ne pas écouter les conseils du FMI, et s’en est bien tirée. Mais l’Argentine, la Thaïlande, et tous les autres pays qui ont eu affaire au FMI sur cette période, n’ont pas eu la capacité de résistance, ni la volonté de s’opposer aux diktats de la « Firme ».


Je reproche fondamentalement aux experts du FMI et de la Banque Centrale Européenne de ne pas s’intéresser à la vitalité de l’économie et de ne s’appuyer que sur un ensemble de recettes plus ou moins éprouvées mais en tout cas éprouvantes, si ce n’est mortelles  pour le corps social des pays considérés. Ils appliquent systématiquement  la même doctrine que l’on soit à Bagdad, Katmandou, ou Questembert. Cette doctrine se définit comme suit :


-          Règle 1 le libéralisme est supérieur à tout et est le seul à pouvoir assurer le bien être des populations.
-          Règle 2 On réduit les dépenses publiques à tout va
-          Règle 3 On privatise tout ce qui peut l’être.


Je dois dire que chaque fois que je vois l’un de ces plans j’ai un haut le cœur. Comment des prix Nobel d’économie peuvent ils à ce point méconnaitre les fondements de l’action humaine. Comment ces supers diplômés parlant couramment plusieurs langues sont ils à ce point incapables de comprendre ce qui fait la richesse des nations.


J’ai souvent rencontré cette même attitude, chez des Chefs d’entreprise  dont l’entreprise avait quelques difficultés. Leur première réaction était de « chercher de l’argent frais » et de dire il me suffit de 2 ou 3 millions d’€ et tout sera résolu. A prendre le problème de cette manière rien n’était résolu et 5 ou 6 mois plus tard il fallait recommencer. Avant de mettre de l’argent, il faut savoir ce que l’on veut et ce que l’on peut faire, alors seulement si cette politique est digne de crédibilité peut on, si l’on est investisseur, accorder le financement attendu, et comme chef d’entreprise aller solliciter les créanciers  en leur montrant que le programme est digne de confiance.


Il n’y aucune raison de procéder différemment avec les pays et si l’on veut que la Grèce renoue avec une situation vertueuse il est indispensable d’analyser plus en détail la situation.


Dès lors le chemin à suivre peut se définir de manière simple, même si l’exécution peut en être difficile :


1-      Réduire les dépenses qui sont des gaspillages, et par là même cela élimine la mesure macroéconomique globale de gel du salaire des fonctionnaires, ainsi que  la suppression sans discernement du nombre de fonctionnaires. Au contraire il convient de préciser quelles sont les actions de l’État à préserver et à organiser plus efficacement.


2-      Augmenter les recettes en libérant les énergies productives (j’y reviendrai),  et ne pas hésiter à promouvoir l’amnistie fiscale totale et sans arrières pensées.


3-      A prendre ses pertes par la privatisation  des foyers de pertes récurrentes en laissant aux entreprises privées le soin de re-rentabiliser un capital dont l’obsolescence  ne peut se traduire que par une diminution de valeur.


4-      Développer et investir dans des infrastructures de nouvelle génération.


Mais libérer les énergies est sans doute l’acte politique majeur par lequel on devrait commencer. Cela commence sans doute par supprimer ce qui est le plus stérilisateur de l’activité humaine, à savoir l’assistanat généralisé que nos pays européens ont systématiquement mis en place et tout particulièrement en Grèce.
Un des moyens à mettre en œuvre pourrait être de demander à un Commissariat du Plan de réunir toutes les forces sociales de la nation et de leur donner la mission de sélectionner les actions à promouvoir, en même temps que des États Généraux politiques (opposition et majorité) définiraient ensemble le plan à 5 ans qu’il est indispensable de mettre en place pour retrouver la maitrise de son destin sur la base des propositions à mettre en œuvre préconisées par le commissariat.
Comment voulez vous en 3 ans récupérer tout ce qui a été perdu au cours d’une lente dégradation de la situation économique, si ce n’est par un programme collectif sérieux et accepté ?


Enfin pour que cette politique ait quelque chances, permettre l’établissement temporaire d’un certain protectionnisme pour favoriser l’émergence de nouvelles activités et d’assurer le renouvellement du tissu des entreprises pendant une période de 3 à 5 ans, et retour de nouveau par palier sur une période de 5 ans,  au libre échange avec les autres pays d’Europe.
Je n’ai jamais compris pourquoi  les prêteurs n’exigeaient pas avant tout la mise en place d’un programme économique, avec l’engagement de la totalité de la nation.


Au fond plutôt que de dire à la Grèce ce qu’il faut faire, demandons-lui de s’engager sur ce qu’elle compte faire et qu’elle veut réellement faire. Cela m’étonnerait beaucoup que la fierté nationale ne donnerait pas à nos amis grecs la volonté et le courage de faire.


Alors là peut être n’investirons nous pas dans une cause perdue d’avance.


Au  lieu de miser des milliards que nous n’avons pas, sur une économie qui doit se réformer en profondeur, misons sur les hommes et leur capacité à vouloir leur avenir, et n’investissons qu’après nous avoir démontré que leur politique a des chances raisonnables.
                                                                                           Jean-Pierre Gérard

http://voltaire.republique.over-blog.com/article-le-fmi-la-bce-et-nous-78098387.html






"Je n’ai qu’un maître : le peuple français"

29/06/2011 21:13



Dans les habits du président de la République, Nicolas Dupont-Aignan a fait pour l’émission "Bonsoir Monsieur le président" un remarquable exposé du bien-fondé de notre ambitieux projet pour la France et a démontré le sérieux de nos propositions.

Dans ce court extrait, il nous explique pourquoi il a tenu à effectuer toute l’émission devant le seul drapeau français.

"Je n’ai qu’un maître : le peuple français"... par dlrtv

http://www.debout-la-republique.fr/Je-n-ai-qu-un-maitre-le-peuple.html






Marine Le Pen, la pire avocate du protectionnisme et du retour aux monnaies nationales

29/06/2011 21:02

Marine Le Pen, la pire avocate du protectionnisme et du retour aux monnaies nationales


Avec son changement de discours sur l’économie et l’arrivée de Marine Le Pen, le FN a pu apparaître pour certains comme le meilleur moyen de combattre la mondialisation néolibérale. Par delà le côté encore obscur de ce parti, il pourrait bien être le meilleur allié de l’ordre économique actuel.

Le débat impossible

Depuis l’automne dernier et plus encore ce printemps, c’est une constante : toute personne qui parle de protectionnisme, de frontière ou de fin de l’euro se voit invariablement renvoyé à la position du Front National. Quand une conférence de presse est organisée au sujet d’un sondage sur le protectionnisme réunissant des économistes de renom, de gauche comme de droite, il y a toujours une journaliste pour leur signaler que c’est la position du Front National.

Il y a quelque chose d’assez stupéfiant à ce que des personnes qui ont défendu depuis des années des positions se voient interroger sur leur proximité avec Marine Le Pen du fait qu’elle ait sensiblement modifiée la position de son parti. Si quelqu’un devait être interrogé, ce devrait plutôt être elle. C’est un peu comme si on demandait à un mathématicien de justifier que 2 plus 2 font bien 4 parce que le FN aurait écrit cela dans son programme. Bref, le débat s’en trouve totalement perturbé.

Une bien mauvaise avocate

En général, Marine Le Pen est plutôt une bonne oratrice et une débatteuse assez douée. Elle garde son calme tout en étant ferme. Elle a beaucoup d’aplomb, même si cela la conduit parfois à ne pas répondre aux questions posées (mais c’est un défaut commun chez les politiques). En revanche, sa prestation dans l’émission de France 2 la semaine dernière, qui confirme celle de son débat avec Jean-Luc Mélenchon sur RMC, confirme une vraie carence en économie.

Bien sûr, on ne saurait demander aux hommes politiques d’être experts en tout ou même d’être économiste. Mais tout de même, une telle émission suppose une préparation assez standard qui consiste à imaginer les questions qui vont lui être posées, une séance d’entraînement et un calibrage des réponses à ces questions. Si Marine Le Pen a su présenter sa philosophie générale, elle s’est montrée incapable de répondre à la plupart des questions du journaliste en économie.

Elle n’a pas su répondre aux chiffres de croissance avancés par le journaliste alors qu’il s’agit d’un basique et qu’il y a de multiples contre-exemples (Suède entre autres). Elle a beaucoup tardé à répondre sur la dette en lâchant que son plan revenait à une augmentation de quelques centaines de milliards d’euros (ce qui est faux puisque le nouveau franc resterait à parité avec l’euro avec la sortie concomitante de l’Italie ou de l’Espagne). Mais surtout, elle a fui le débat sur l’économie.

Un minimum exigible absent

Et cela n’est pas possible pour une candidate qui propose des solutions aussi radicales. En effet, l’écueil pour les alternatifs est l’incertitude que représentent ces changements majeurs que sont le protectionnisme, la dé financiarisation ou la sortie de l’euro. Une majorité de Français ne pourra être réunie sur un tel programme que si les citoyens ont le sentiment que cette aventure n’est pas trop risquée, qu’elle apportera plus de bénéfices que d’inconvénients et qu’elle sera bien gérée.

Or Marine Le Pen ne donne pas le change sur ces questions et elle a été mise en difficulté par un journaliste pourtant pas très féroce ni très difficile à contredire. Or le moindre doute va bénéficier au système en place : on sait ce que l’on perd mais pas ce que l’on gagne. C’est d’autant plus incroyable que Marine Le Pen a placé ces questions au cœur de son programme (c’est la première chose qu’elle a changé sur le site du FN et elle fait de nombreuses conférences de presse sur le sujet).

Malheureusement, les tenants de la globalisation néolibérale ont trouvé leur meilleure alliée : en faisant de Marine Le Pen la porte-parole de la démondialisation et de la sortie de l’euro, ils pourront la coincer sur les plateaux pour « démontrer » le manque de sérieux de ces propositions…

Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/






Début | Page précédente | 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 | Page suivante | Fin
[ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact RGRS ]

© VIP Blog - Signaler un abus