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Ségolène Royal et l'idéal socialiste
29/06/2011 15:37
"L'idéal socialiste" existe-t-il encore en France et si oui en quoi consiste-t-il ? C'est probablement en répondant à cette question de fond que la Présidente de Région peut espérer engager un rebond bien aléatoire désormais.
Le mot socialiste a disparu de la quasi-totalité des démocraties comparables à la France. Il a été supplanté par le mot "social démocrate".
Pourquoi la France reste-t-elle attachée à ce symbole et que recouvre-t-il précisément ?
Au moment où Hollande et Aubry fond la course largement en tête, c'est probablement la question de fond que se posent les électeurs à la primaire du PS.
En cas d'échec, il est d'ailleurs pas évident que le PS résisterait.
Par conséquent, il serait judicieux de définir ce que le mot peut signifier en cas de victoire.
Désormais distancée, donc contrainte à tous les risques pour rebondir, il serait intéressant d'entendre Ségolène Royal sur ce sujet majeur.
http://exprimeo.fr/article/6971/segolene-royal-et-l-ideal-socialiste.htm
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Déficit américain : une Grèce par mois !
29/06/2011 15:29
Alors que tous les regards se tournent vers la Grèce et les 120 milliards qu'il lui faudra en 2014 pour faire face au défaut de payement, Flore Vasseur rappelle que c'est exactement la somme dont les Etats-Unis - qui ont perdu 6,6 milliards de dollars en Irak - auraient besoin chaque mois pour combler leur propre déficit.
C'est cette semaine que le Parlement Grec doit voter son nouveau plan d’austérité, déclenchant alors le déblocage de la cinquième tranche du plan de sauvetage par la Troïka, soit 12 milliards de dollars. Toute cette semaine, on va nous revendre la soupe de ce vilain petit canard de l’Europe, ce nain de 2% de l’économie mondiale qui menace à lui tout seul, l’ensemble du si vertueux système financier mondial. Si les chiffres sont effrayants, ils ne viennent pourtant pas de Grèce, ni même d’Europe. La Grèce, c’est un amuse-bouche pour anorexique, par rapport à ce qui nous attend. Ou plus exactement, c’est un trompe l’œil : quand la Grèce a besoin de 120 milliards en 2014 pour éviter le défaut de paiement, les Etats-Unis auront besoin, à partir d’août - et sur la base des projections du déficit fédéral actuel - de ce montant -120 milliards donc – mais CHAQUE MOIS !
La semaine dernière, Nouriel Roubini, le Monsieur catastophe des Subprimes et Georges Soros ce dimanche jugent inévitable la sortie de certains pays de l’Euro, voire l’implosion de l’Union monétaire. « Il n’y a pas de plan B. C’est pour cela que les autorités s’accrochent au statu quo et insistent pour préserver les accords existants plutôt que de reconnaître leurs défaillances » déclare le grand manitou de la finance internationale, celui-là même qui fit fortune en spéculant contre la livre en 1992. Mais de qui précisément parle-t-il : de la Grèce, de l’Europe, ou de son pays, les USA ? Car de fait, c’est la question, la vraie : d’où vont sortir les 120 milliards mensuels dont l’Amérique a besoin quand la Chine n’achète plus de dette américaine depuis février dernier, que la FED est en faillite et que le pays a atteint son plafond de dette. Aux Etats-Unis, l’argent n’est pas seulement roi. Il n’a plus aucune valeur.
C’est ce que m’inspire cette histoire ubuesque de dollars, 6.6 milliards pour être précise, évaporés sous le soleil de Bagdad entre 2003 et 2005. C’est le Los Angeles Times qui racontait ce week-end l’événement. Nous sommes en 2003. George W Bush veut réussir sa guerre en Irak. Il envoie hommes, armes et beaucoup, beaucoup d’argent. C’est comme tout, pense-t-il, la paix s’achète. Bush veut remettre les ministères au travail et convaincre les élites locales que la vie post Saddam Hussein a du bon.
Il débloque 6.6 milliards en coupure de 100, tout droit sortis des coffres de la FED de NY dans le New Jersey. Stockés par palette comme de vulgaires pot de beurre de cacahuètes, ils sont emmenés par une noria de fourgons blindés jusqu’à un aéroport militaire du Maryland ; ils sont alors chargés dans des avions, 21 avions cargo Hercule 130. Arrivés à Bagdad, ils sont répartis dans des coffres de la ville, dans d’anciens palaces de Saddam Hussein ou sur des bases militaires. Et à partir de là, pendant deux ans, c’est « open bar ». Tout va très vite, l’argent, 6,6 milliards de dollars donc, est distribué par des fonctionnaires américains à des ministères irakiens ou des prestataires occidentaux oeuvrant tous pour la fameuse « reconstruction ». L’argent transite dans des sacs de sports placés à l’arrière de 4X4 filant pied au plancher dans une ville en feu. Les agents américains n’ont pas le temps, disent-ils de tenir une comptabilité. A sec dès 2005, le Pentagone jure que si on lui donne du temps, il retrouvera l’argent. La commission d’enquête vient de passer 6 ans sur le dossier. Elle n’a pas retrouvé le moindre billet de 100. Pour Stuart Bowen, l’inspecteur général à la reconstruction de l’Irak, « c’est le plus grand vol de l’Histoire ». Cela reste à prouver : à l’heure où les Etats-Unis se retirent d’Afghanistan, on va pouvoir commencer à faire les comptes. Une chose est à peu près sure : le peuple irakien n’en a jamais vu la couleur. C’est d’ailleurs en son nom que le gouvernement irakien, assurément blanc comme neige, vient de réclamer son argent.
Flore Vasseur - Blogueuse associée Retrouvez Flore Vasseur sur son blog.
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De l’Union soviétique à l’Union européenne
28/06/2011 14:05
"Ils ne veulent pas que vous soyez Anglais ou Français. Ils veulent faire de vous tous une nouvelle entité : des Européens". Ainsi Vladimir Bukovsky définit la volontée prométhéenne des quelques commissaires de Bruxelles qui briment la liberté de nos Etats-nations.
Vladimir Bukovsky, pour s’être opposé à l’URSS fut emprisonné 12 ans dans des camps, des prisons ou des hopitaux psychiatriques.
Témoin privilégié de ce système destructeur, son opinion sur l’évolution récente de l’Union européenne n’en prend que plus de valeur.
Ecoutons-le. sur le lien qui suit :
Union européenne : la nouvelle union soviétique ?
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Marine Le Pen sur France 2 : aplomb, esquives et incompétence
28/06/2011 14:02
La semaine dernière, Marine Le Pen était l’invitée de « Des paroles et des actes », la nouvelle émission du service public en vue de l’élection présidentielle (une belle réussite sur le concept). L’occasion de mieux cerner la personnalité de la présidente du Front National.
Vraiment pas au niveau en économie
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Marine Le Pen a de l’aplomb. Elle a su garder sa contenance pendant les deux heures de l’émission, plutôt une réussite vu le ton de certains intervenants... Cependant, sa prestation globale n’a pas été excellente. D’une part, elle a très souvent esquivé les questions qu’on lui posait. Elle partait souvent dans des grandes digressions pour, au final, ne pas répondre à la question qui lui était posée, malgré les nombreuses relances.
Ensuite, sur toute la partie économique du débat, la présidente du Front National a été extrêmement faible. Elle était incapable de sortir de ses discours pré écrits pour commencer un début de débat avec le journaliste qui lui était opposé. Elle manquait de la plus élémentaire connaissance de l’économie, étant incapable de répliquer aux chiffres de croissance trimestriels ou aux objections sur l’Etat stratège en évoquant Airbus, Ariane, le TGV ou le nucléaire...
Une politicienne comme les autres ?
Tout ceci pose un double problème. Tout d’abord, elle ne semblait clairement pas à la hauteur, ce qui est tout de même extrêmement gênant pour une candidate dont le programme comporte autant de propositions de rupture. Il est important de susciter la confiance et cette émission ne risque pas de rassurer sur les capacités du FN à gérer solidement une sortie de l’euro. Et cela permet aussi de s’interroger sur la sincérité du changement de programme économique tant il est mal assimilé.
En fait, Marine Le Pen m’est apparu comme une politicienne assez classique, avec un sacré aplomb compensant un manque de maîtrise patent de certains dossiers, une sorte de Nicolas Sarkozy inculte en économie. Si ses propositions tranchaient évidemment avec celles des autres partis, en revanche, son comportement rappelait beaucoup les travers classiques des hommes politiques : non réponse aux questions, noyage de poissons et maîtrise limite de certains dossiers.
Candidate dans un environnement hostile
Malgré tout, il faut reconnaître que Marine Le Pen a su affronter ses interlocuteurs avec une vraie courtoisie (à défaut de bonne foi), ce qui n’était pas vraiment leur cas à son égard. Cela était patent face à Cécile Duflot, et Laurent Joffrin. Nous n’étions plus dans le débat politique mais dans l’étalage d’une véritable haine et dans un combat de boue. A ce titre, je vous invite à lire le très bon papier de Yann : « Si t’as pas insulté un Le Pen à 50 ans, t’as raté ta vie ».
On peut se poser la question de la pertinence d’attaques aussi agressives couplées à une forme détestable où les intervenants passaient leur temps à lui couper la parole. Le moins sympathique n’était pas forcément la personne visée… En outre, Marine Le Pen a tout de même un certain sens de la répartie, en citant un député communiste ou Jacques Nikonoff sur l’euro ou en répliquant vertement sur les affaires quand on lui a évoqué certaines casseroles d’élus frontistes.
Malgré tout, au final, mon opinion de Marine Le Pen est encore plus négative à la sortie de cette émission. Si elle sait très bien se tenir, à toutes les limites déjà évoquées, j’ajoute une incompétence en économie qui dépasse ce que je pouvais imaginer et qui fait douter de la sincérité de son virage…
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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L’Europe qui rit, l’Europe qui pleure
28/06/2011 00:10
La commande historique de 900 appareils qu’a engrangée Airbus lors du salon du Bourget consacre son triomphe. Face à Boeing, bien sûr, l’éternel concurrent américain, dont la défaite prouve que la puissance économique des Etats-Unis, loin de ce qu’affirment les atlantistes de tout poil, n’est pas nécessairement invincible dès lors qu’on se donne les moyens de l’affronter.
Mais, plus discrètement, cet énorme succès est aussi le triomphe de l’Europe des nations, traditionnellement portée par la France jusqu’au traité de Maastricht, face à une intégration supranationale européenne aujourd’hui en pleine capilotade avec l’interminable agonie de son fleuron, l’euro.
Quel contraste saisissant, en effet, entre l’excellente santé des consortiums multinationaux européens (Airbus, Ariane, Eurocopter,…), qu’avait portés de Gaulle avec une résolution sans faille et qui produisent après quelques décennies de persévérance tous leurs résultats, et la déconfiture d’une monnaie unique à vocation politique (obliger à la création d’une Europe fédérale par la gestion monétaire) qui n’a pas davantage assuré la prospérité des peuples, la bonne gestion des finances publiques, que la stabilité monétaire du continent.
Les euro-réalistes que nous sommes, volontiers caricaturés en « europhobes » par les jusqu’au-boutistes du dogme européiste parce qu’osant contester leur projet grandiose d’abolition de la nation (comme si c’était possible !), ne doivent pas bouder aujourd’hui leur plaisir ni s’interdire de donner de la voix.
Voilà notre Europe, cette Europe qui rit face à leur Europe qui pleure ! C’est cette Europe, nullement incompatible avec ses nations – au contraire, elles sont la première de ses richesses - que nous aimons et voulons promouvoir : ce sont 25, 50, 100 coopérations industrielles, scientifiques, technologiques, éducatives, culturelles,… que la France, l’Allemagne, et tous les pays qui voudraient s’associer à ce couple franco-allemand réconcilié, devraient lancer sans tarder pour assurer à l’Europe, comme aux pays partie prenante, en 2025 ou 2050 le rang qu’elle mérite !
Bien sûr, à plus court terme, ces investissements massifs garantiraient à l’Europe une victoire décisive sur le chômage de masse, cancer de nos sociétés.
Dans le contexte de l’Europe supranationale d’aujourd’hui, dont les partisans ne cessent de prétendre qu’elle fait la force de ses pays-membres, jamais l’effort de recherche-développement, jamais l’investissement industriel, n’aura été en tendance aussi insuffisant. Pendant ce temps, les Chinois, les Indiens et les autres ne nous attendent pas. Il n’est pas encore trop tard mais le temps presse…
C’est cette profonde réorientation de l’Europe, qui passe aussi par un renforcement de son pacte social, le rétablissement de ses barrières douanières, une transformation complète de sa monnaie unique en monnaie commune, ou encore l’assouplissement de son dogme de la concurrence, que je vous proposerai lors de la prochaine élection présidentielle.
Pour que nous habitions enfin l’Europe qui rit, plutôt que l’Europe qui pleure
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/L%E2%80%99Europe-qui-rit%2C-l%E2%80%99Europe-qui-pleure
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