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Ségolène Royal et les limites du vote.com
04/07/2011 08:28
Les réseaux sociaux peinent à s'installer comme outils majeurs pour la présidentielle 2012. La campagne de Ségolène Royal en est un exemple parmi d'autres.
Les réseaux sociaux devaient être l'instrument du contournement des appareils classiques. Ségolène Royal, Dominique de Villepin, Nicolas Hulot ... ont été les annonciateurs de cette perspective.
Seulement voilà, les réseaux sociaux peinent actuellement à concrétiser cette "vocation".
1) Presque tous les candidats ont la même panoplie de moyens : site Internet + blog personnel + facebook + twitter.
Aucun d'entre eux n'a pris une longueur d'avance apportant une valeur ajoutée désormais déterminante.
2) La campagne électorale française reste très centralisée. Les réseaux sociaux sont alors le fil conducteur des militants davantage que l'attrait pour les indécis.
3) Mais surtout la logique d'ensemble est de placer les réseaux sociaux comme vitrine et / ou bibliothèque des annonces faites par ailleurs.
C'est ce volet là qui les prive de valeur différenciée donc de trafic.
Les opérations "live" (notamment lors des déplacements) sont faibles voire inexistantes. Les reportages ("dans la coulisse") sont rarissimes alors qu'ils constitueraient des apports importants.
La présidentielle française 2012 à ce rythme risque de ne pas permettre de contourner les forces classiques des appareils politiques traditionnels.
http://exprimeo.fr/article/6979/segolene-royal-et-les-limites-du-vote-com.htm
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Brigitte Gruel ou la face cachée de l'affaire Tron
04/07/2011 08:18
Surnommée « la Pompadour de Draveil », Brigitte Gruel, 53 ans, est l'autre visage de l'affaire Tron. L'adjointe à la culture du maire a également été mise en examen pour « viols et agressions sexuelles en réunion ».
C' est un pavillon sans charme, calé comme un lego dans un quartier résidentiel de Draveil (Essonne). Le store du premier étage est baissé, une voiture bouche l’entrée. A l’intérieur, Brigitte Gruel, adjointe à la culture à la mairie de Draveil, ne répond plus au téléphone. Elle n’a pas mis un pied dehors depuis la fin de sa garde à vue, le 23 juin dernier. Quarante-huit heures durant lesquelles l’élue et son patron, Georges Tron, ont dû répondre aux accusations proférées par deux anciennes employées municipales dans les locaux de la PJ de Versailles. L’ex-secrétaire d’Etat à la Fonction publique a ensuite été mis en examen pour « viols et agressions sexuelles en réunion par personne ayant autorité ». Brigitte Gruel, 53 ans, est également poursuivie pour « viols et agressions sexuelles en réunion ». Cassée, elle est ressortie du TGI d’Evry au bras de son époux, cadre retraité et ravagé.
Deux jours plus tard, Georges Tron inaugurait une base nautique de la commune. Brigitte Gruel, elle, ne trouve même plus la force de se rendre au marché. Cette belle blonde au brushing impeccable, sportive et toujours apprêtée, est en effet au cœur de toutes les rumeurs.
Ses « amis » de la majorité municipale, jaloux des relations privilégiées qu’elle entretient avec le maire, la surnomment « la Pompadour ». En ville, leur proximité fait jaser : « Elle lui sert de factotum, le conduit partout en voiture, l’écoute parler et fait passer les messages… » raconte un élu. Georges Tron et son adjointe déjeunent fréquemment au Gibraltar, un restaurant chic en bord de Seine. L’avocat du maire, Olivier Schnerb, admet « une immense complicité » entre son client et Brigitte Gruel. Mais, pour les élus de l’opposition, il ne fait aucun doute qu’elle est, depuis des années, la maîtresse de Georges Tron. Ainsi expliquent-ils l’ascension de cette mère au foyer, férue d’art contemporain, qui ne s’était jamais mêlée de politique auparavant. Vice-présidente de la communauté d’agglomération en 2001, puis chargée des marchés publics, elle est adjointe à la culture et à la vie associative à la mairie de Draveil depuis 2008.
Virginie Faux et Eva Loubrieu, les deux plaignantes, vont beaucoup plus loin. Selon elles, Brigitte Gruel, dont l’avocat, Franck Nathali, n’a pas souhaité répondre à Marianne, était la « rabatteuse » de Tron, une « perverse » qui n’hésitait pas à les pousser « à prendre une baby-sitter » en prévision des soirées de débauche…
Voici comment la première, ex-contractuelle, a raconté à la police les deux agressions dont elle avait été victime, à chaque fois en présence de l’adjointe à la culture. Le 12 novembre 2009, dans le bureau du maire, cette dernière lui aurait « caressé les épaules, la poitrine tout en [la] dégrafant […] M. Tron [lui] a pris la main pour [qu’elle] caresse la poitrine de Brigitte. [Elle a] entendu Brigitte faire une fellation à M. Tron ».
Quand elle évoque devant Marianne le deuxième viol, le 4 janvier 2010, Virginie Faux précise qu’il a eu lieu « au domicile de Brigitte Gruel, sur un canapé en cuir rose saumon. Il n’y avait pas de conversation entre eux, il ne lui demandait rien. Elle était active, prenait des initiatives sans trembler ».
Eva Loubrieu, elle, avoue aux policiers s’être « laissée caresser par Georges Tron sur la promesse d’être embauchée comme attachée territoriale », en janvier 2007. Puis, précise-t-elle aujourd’hui, elle en a « eu marre ». « C’est là qu’il m’a mis entre les pattes et sous la coupe de sa maîtresse, et que je suis devenue leur objet sexuel. Ça se passait une fois par mois, souvent chez elle, après qu’on eut déjeuné d’un plateau de fruits de mer et qu’ils m’eurent fait boire beaucoup de Sancerre. Ou encore à la communauté de communes, le soir… »
Eva Loubrieu a été licenciée en 2009 à la suite d’une procédure disciplinaire. La mairie de Draveil l’accusait d’avoir détourné la régie dont elle avait la charge. Après le remboursement des sommes (745,85 euros d’achats effectués chez Ikéa) réclamé par le procureur d’Evry, la plainte avait été classée sans suite. Virginie Faux, elle, a été remerciée en 2010, « suite à des problèmes d’alcoolisme » explique la maire adjointe chargée du personnel communal, Florence Fernandez de Ruidiaz. Selon maître Olivier Schnerb, qui considère que les deux femmes sont animées par « un désir de vengeance » suite à ces licenciements, et il ne fait aucun doute qu’« elles sont proches de l’extrême-droite de Draveil ». De fait, Eva Loubrieu s’était confiée, dès 2009, à François-Joseph Roux, ex-directeur de cabinet de Georges Tron, désormais salarié de la mairie de Vigneux. Selon lui, c’est parce que le maire savait qu’il « était au courant » qu’il l’a licencié. Dans l’entourage de Georges Tron, on livre une autre version : Roux entretient depuis les municipales de 1995 des relations avec les frères Jacques et Philippe Olivier (ce dernier est un ancien du MNR de Bruno Mégret, et le mari de Marie-Caroline Le Pen), installés sur la commune et en conflit ouvert avec le maire. Les frères Oliviers démentent, bien entendu, ces accusations.
La procureur d’Evry, Marie-Suzanne Le Quéau, a néanmoins estimé que les plaintes de Virginie Faux et Eva Loubrieu devaient être prises au sérieux. Aujourd’hui, les deux femmes en veulent autant à Georges Tron qu’à Brigitte Gruel : « Elle n’a pas réalisé le mal qu’elle a fait. Elle serait prête à suivre son grand homme jusqu’aux enfers », assurent-elles.
Stéphanie Marteau - Marianne
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La nomination de Christine Lagarde
01/07/2011 09:36
C'est finalement Christine Lagarde, qui a été nommée, ce mardi 28 juin, directrice générale du FMI à “l'assentiment général“. Elle est ainsi la première femme à prendre la tête d'une institution financière internationale. On s'est penché sur les candidatures, pour un choix qui s'est finalement rapidement porté, en faveur de Mme Lagarde. Il est vrai qu'après l'affaire DSK, ce n'était pas gagné. Au jeu des pronostiques, Christine Lagarde paraissait d'ailleurs, loin d'être la favorite.
On pensait que l'on était pas prêt de revoir un Français, à la tête du FMI. Les Américains en avaient souper et les grands pays émergents d'Asie souhaitaient installer un de chez eux, pour s'occuper un peu plus de leurs problèmes, et un peu moins de ceux de l'Europe. Mais nous faisons encore illusion, nos élites ayant conservé un je ne sais quoi, sans doute l'avantage d'avoir été une grande puissance, dans le passé, héritage abatardi des raffinements d'un Talleyrand. Mais avant d'être française, Christine Lagarde est surtout une femme. Et elle parle aussi anglais, “fluent english“, parfaitement, mieux elle parle l'anglo-américain, la langue de l'empire… C'est une Française, dans une enveloppe anglo-saxonne. Certaines mauvaises langues ont même dit, qu'en dépit de ses nombreuses gaffes, lors de son passage à Bercy, Christine Lagarde auvait été sauvée par l'excellence de son anglais. Surtout, si on le compare à celui de Nicolas Sarkozy, ce qui permettait à Mme Lagarde de tailler le bout de gras, de faire la conversation dans les enceintes internationales, où elle aimait à se faire photographier, en compagnie de ses collègues étrangers.
Jusqu'à la guerre de 14-18, il fallait parler le français pour être compris dans les rencontres internationales. Aujourd'hui, les successeurs potentiels de Christine Lagarde, à commencer par François Baroin, seront surtout jugés sur leur niveau d'anglais. Et le passage de Christine Lagarde à Bercy, a montré que le titulaire du portefeuille n'était plus réellement le ministre des finances, mais ne faisait qu'appliquer une politique appliquée ailleurs, en bon petit soldat, à savoir à l'Elysée, mais aussi à Bruxelles et à Berlin. Au FMI, elle appliquera une politique, là adoptée à la Maison Blanche. La presse américaine l'avoue crûment, malgré les compétences de juriste de Christine Lagarde, les dirigeants français et surtout allemands, comptent sur elle, pour puiser dans les fonds du FMI, afin de sauver un euro au bord du gouffre, suscitant la fureur des pays émergents, qui ont eux aussi leurs petits soucis.

La France a su conserver certains postes prestigieux, à l'image de la direction de la Banque Centrale Européenne, à la tête de laquelle est placée Jean-Claude Trichet, qui arrive à la fin de son mandat. Auquel l'on peut rajouter Pascal Lamy, qui entame son dernier mandat, à la tête de l'Organisation Mondiale du Commerce… Au début du XXe siècle, les grands pays émergents, de l'époque (Empire ottoman ou Russie), faisaient déjà appel à des Français, pour organiser leur administration. Cette prédominance hexagonale s'expliquait sous des approches diverses : la qualité de notre système de formation des élites, l'ancienneté de notre Etat, longtemps vénéré comme un Dieu tutélaire, la clarté de pensée et d'expression de la langue française (jusque dans l'après-guerre, la langue de la diplomatie), et notre universalisme issus du catholicisme et de la philosophie des lumières. Depuis le siècle dernier et les deux guerres mondiales, s'ajoute chez les élites françaises, le sentiment que la France n'a plus la taille adéquate, dans ce monde de géants, et que toutes les grandes questions économiques, financières, écologiques, démographiques et sécuritaires, n'auraient de solution qu'à l'échelle planétaire.
Aristide Briant fut l'instigateur de l'éphémère S.D.N., comme après-guerre la construction de l'Europe du fer et du charbon, puis le Traité de Rome, furent impulsées par le duo Monnet / Schumann. De nos jours, c'est cette conviction des élites françaises, que l'on retrouve dans la thèse d'un gouvernement mondial, cher à Jacques Attali, par exemple, et qui n'a pas d'égal réel, dans les autres pays. Jacques Attali est ainsi le point de jonction idéal et parfait, entre l'universalisme hexagonal et l'internationalisme de la gauche. Pas étonnant que les socio-démocrates, tels Strauss-Kahn, Lamy et etc., y soient comme des poissons dans l'eau. Mais le FMI est surtout situé à Washington, et tout le talent de DSK en son temps, n'en empêche pas pour autant, que les véritables leviers décisionnels de l'institution sont à la Maison Blanche. “Mais nos brillants esprits font semblant de ne pas voir, que cet idéal correspond aussi, aux intérêts des grandes entreprises globalisées. Qui ont imposé la loi du marché, sous la férule discrète, mais jamais prise en défaut de la puissance dominante“, en empruntant l'analyse d'Eric Zemmour. L'intérêt général mondial est largement un mythe, une utopie. Les égoïsmes nationaux, comme on dit, sont après tout les intérêts des peuples, soumis à la démocratie.
Ce choix prouve que les Etats-Unis ont décidé de sauver l'euro, pour des raisons multiples. Alors doit-on se réjouir ou se plaindre de cette nomination de Mme Lagarde. Un grand diplomate anglais, ancien commissaire européen, Christopher Sommes, un jour, a apporté la réponse : “Dans une organisation internationale, disait-il, il faut toujours mettre un Français, à la tête. Car les Français sont les seuls, à ne pas défendre les intérets de leurs pays“… Alors quand il s'agit de plus d'une Française, ayant de surcroît, mené une carrière d'avocate dans les plus grands cabinets d'affaires new-yorkais…
J. D.
http://llanterne.unblog.fr/
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“Z comme Zemmour” - Sarkozy et le sablier du retrait
01/07/2011 09:33
Sur RTL, les deux chroniqueurs Vincent Parizot et Eric Zemmour revenaient sur la fin de l'engagement français en Afghanistan, désormais amorcée, à un an de la présidentielle. Cette annonce d'un retrait progressif décidé par l'Elysée, vient dans la foulée du rapatriement programmé d'un tiers des forces américaines, annoncé par la Maison Blanche, d'ici à août. Gérard Longuet a annoncé que le retrait interviendrait, juste après l'été. Mais ce qui est certain, c'est que l'on ne regrettera pas l'Afghanistan, où 4000 hommes sont encore présents et où 61 soldats français ont été tués depuis 2001. A savoir ce conflit, dont on savait depuis le début, qu'il n'était pas le nôtre, plongé sans liberté de manoeuvre, ni vision d'ensemble, au milieu d'un inextricable guépier ethnico-tribal, avec en toile de fond, la présence américaine en Asie centrale et ses enjeux. Sarkozy est le président le plus américanophile de toute la Ve République. Mais l'Amérique d'Obama, est désormais travaillée par un courant isolationniste très fort. Et le “départ d'Afghanistan et la prudence en Lybie ne serait que les premiers signes de cette nouvelle ère“, que la France subit malgré son président.
http://llanterne.unblog.fr/
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François Hollande et le précédent Eva Joly
01/07/2011 09:29
Les primaires sont-elles adaptées à la vie politique française ? Le précédent des Verts permet d'en douter. Qu'en sera-t-il demain après la primaire PS ? François Hollande n'est-il pas à son tour trop "bleu" pour le PS militant ?
L'actuel débat sur la "surprise Joly" dans la primaire écolo montre combien les médias peuvent être déconnectés de certaines réalités. Ce résultat est d'une grande logique. Dès le 10 juin, nous l'avions annoncé dans nos billets (voir billet à cette date).
1) Les sondages n'ont jamais sondé le véritable collège : les militants. Pour sonder les militants, il faut qu'un parti ouvre ses fichiers, permette la composition d'un échantillon représentatif et, sur cette base, donne ensuite ses fichiers et laisse un Institut contacter les militants pour connaitre leurs votes à partir d'un échantillon représentatif. C'est impossible pratiquement, donc jamais fait. Les chiffres donnés sont ceux de l'opinion et / ou des sympathisants déclarés. Ces chiffres ne sont pas représentatifs des militants.
2) Quand il y a 25 000 votants sur le plan national (score des écolos), cela représente 260 votants par Département de métropole. Où est la représentativité ? Aux USA, en 2008, près de 50 millions de citoyens ont participé à la primaire démocrate en cumulant les votes pro-Obama + Clinton, Edwards, Biden... C'est une autre dimension. Hillary Clinton a été battue en collectant 18 millions de suffrages ...
Les primaires ne sont pas adaptées à la culture française. Elles amènent des choix sur des bases très partielles.
La même "découverte" risque de se produire dans la primaire PS avec une large victoire de Martine Aubry qui "tient" les fédérations les plus influentes.
Quand la vie politique française veut copier la vie politique américaine, elle tombe vite dans le ridicule.
Si la primaire PS reste d'abord la primaire des militants PS, avec la carte PS, la victoire de Martine Aubry pourrait alors montrer toutes les limites de ce dispositif appliqué à la vie politique française et le décrochage considérable entre la vie des partis et les volontés de l'opinion publique.
La victoire de François Hollande réside peut-être dans les inscriptions ponctuelles ?
http://exprimeo.fr/article/6973/francois-hollande-et-le-precedent-eva-joly.htm
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