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Syrie : la révolution étouffée dans l'indifférence internationale
13/04/2011 07:28
Les manifestations et les grèves se poursuivent, notamment à Deraa et à Banias. En face, les snipers des milices du régime provoquent le chaos pour démontrer que seul Bachar peut protéger le pays du désordre. Mais la diplomatie mondiale ne réagit guère.
La révolte continue de plus belle derrière le rideau de fer de Bachar el Assad. Le 11 avril, les étudiants se sont rassemblés sur le campus de l’université de Damas pour un sit-in en hommage aux morts des derniers jours. Mardi 12 avril, en début d’après-midi, à Deraa, près de la frontière jordanienne, première ville à s’être embrasée il y a un mois, des milliers de manifestants se sont regroupés sur la place principale rebaptisée « Place de la Dignité ».
Sur la côte, au sud de Lattaquié, la ville de Banias qui pleure de nombreux morts, est encerclée par la police, la population est en grève générale. Il n’y a plus de pain, l’électricité est coupée. Banias est une ville à la population mixte, alaouite , sunnite et chrétienne. Les manifestants y crient le mot Unité, et c’est précisément pourquoi le régime syrien tire dans cette foule-là. Pas question de laisser entendre la voix d’un peuple rassemblé au delà des clivages confessionnels. A Banias, et à côté, dans les villages voisins de Bayda et Beit Jnad, les hommes des « Chebiha », les milices du régime sèment donc la terreur. L’objectif de ces snipers est clair : provoquer le chaos pour accréditer la thèse du régime selon laquelle seul Bachar protègerait la Syrie du désordre. Déclencher, à coup de provocations, des troubles entre les communautés unies par leur détestation du régime baasiste.
Les « Chebiha » n’hésitent pas à tirer sur l’armée, pour faire croire que les révoltés sont en réalité des gangsters. Fait troublant : selon un témoignage recueilli par l’AFP « ce sont les forces de sécurité qui ont tué les militaires à Banias parce qu’ils ont refusé d’attaquer la ville ». L’armée syrienne est en effet constituée de jeunes gens du peuple, même si le haut-commandement reste évidemment entre les mains d’officiers fidèles au régime. Rien à voir avec la garde présidentielle dévouée corps et âme à Assad. Si ces faits se répétaient, on pourrait y voir les indices d’une première fissure du système. On a déjà pu déceler des failles politiques dans la forteresse baasiste. C’est ainsi que la rédactrice en chef du quotidien gouvernemental Techrine, Samira al Massalma, a été limogée après avoir dénoncé sur Al Jezira les tirs contre la population. « S’il y a eu des violences, il faut les sanctionner » avait-elle déclaré. Pour une raison simple : Samira al Massalma est originaire de Deraa et certaines victimes seraient apparentées à sa famille. De même, un cousin... du propre vice-président syrien Farouk al Charra vient de mourir à l’hôpital de Deraa ! Blessé par des tirs dans la rue, Mohammad Abdel Razeq Al-Sharra a été achevé par les flics qui ont fait irruption dans l’hôpital et fait feu sur tous les blessés.
C’est dire que l’extrême violence décrétée par Bachar el Assad peut à terme le couper d’une partie de ses fidèles. Il y a quelques années, en reportage à Damas, alors que les journalistes pouvaient encore entrer en Syrie, nous avions noté, cette fois à propos des alliances militaro-stratégiques, les graves divergences sur le choix « iranien » d’Assad. Au sein de la diplomatie syrienne, l’alliance avec Téhéran était secrètement contestée. Aujourd’hui, au plus fort de la répression, l’inévitable Mahmoud Ahmadinejad, faux président d’une république islamique iranienne confrontée, elle aussi, à la colère d’un jeune peuple traqué mais à long terme majoritaire, clame son soutien au président syrien, victime « d’un complot occidental ».
On peut donc craindre que Bachar ne suive l’exemple de son bon maitre iranien et massacre les manifestants. En actionnant, comme tous les dictateurs, provocations et milices à sa solde. Cette stratégie est archi-connue : elle a été utilisée, cette fois sans succès, par Ben Ali en Tunisie et Moubarak en Egypte. On se souvient des snipers de l’avenue Bourguiba et des banlieues de Tunis, des hordes se ruant à dos de chameau sur les manifestants de la place Tahrir, des tabassages et des lynchages des milices du défunt régime du Caire. Mais les journalistes étaient là, comme témoins, voire comme cibles. C’est sous les yeux du monde que les révolutions arabes ont fait entendre leur voix puissante.
Mais en Syrie, personne ! On ferme, on boucle. Deux journalistes de l’agence Associated Press viennent encore d’être expulsés aujourd’hui. De nouvelles personnalités de l’opposition ont été arrêtées hier : il s’agit du journaliste Fayez Sara, de l’écrivain et militant des droits civiques Najati Tayara, de Georges Sabra, dirigeant d’un parti d’opposition interdit et proche des communistes, et de Ghiat Ouyoune al-Soud, secrétaire général du parti du peuple démocratique syrien. Les organisations des droits civiques évoquent désormais le chiffre de 200 morts mais chaque jour apporte son lot de nouvelles victimes.
C’est dans l’indifférence du monde que se déroule pourtant cette révolte historique dans une Syrie, enjeu clé sur l’échiquier moyen-oriental. Comme si Bachar El Assad avait réussi à isoler radicalement son peuple, confondu faussement et à loisir avec un patchwork de tribus. La Syrie est un pays de haute culture, nos compatriotes y voyagent parfois en se souvenant que Damas eut un passé français au début du 20ème siècle. La liberté ne doit pas y mourir en silence.
Martine Gozlan - Marianne
http://www.marianne2.fr/Syrie-la-revolution-etouffee-dans-l-indifference-internationale_a205002.html
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Après Frédéric Lefebvre, Nadine Morano déchaîne les calembours sur le net
12/04/2011 17:17
Un peu plus d'une semaine après Frédéric Lefevbre évoquant "Zadig et Voltaire" comme son livre de chevet, c'est au tour de Nadine Morano de devenir la cible de dizaines de calembours plus ou moins inspirés sur le net après avoir confondu le chanteur Renaud et le groupe automobile, mardi.
Lors de la matinale sur Canal+, la ministre de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle devait répondre en fin d'entretien par "j'aime" ou "j'aime pas" à différentes questions.
A la question "Renault, tous coupables, sauf Carlos Ghosn?", elle a répondu: "J'aime Renaud sur certaines chansons, celle-là je ne peux pas vous dire, je ne l'ai pas entendue".
Cette "grosse bourde", comme l'intéressée l'a elle-même qualifiée quelques instants après, a immédiatement circulé sur internet, plus particulièrement relayée sur twitter. A tel point que "Nadine Morano" est vite devenu un "trending topic" en France, c'est-à-dire un des sujets du jour sur le site de micro blogging.
Plusieurs internautes ont ainsi imaginé d'autres questions sur lesquelles la ministre aurait pu se tromper.
Par exemple: "Le médiator? Je ne joue pas à la guitare"; "Fukushima? Je ne connais pas toutes les chansons de Tokio Hotel"; "Un mot sur la Libye? Il est solide et blanchit clairement M. Ghosn dans cette affaire" ou "Voile intégral? Je ne connais pas tous les sports".
Il y a une semaine, le secrétaire d'Etat au Commerce, Frédéric Lefebvre, avait lui aussi été la cible de très nombreux calembours et détournements après avoir transformé "Zadig", le conte philosophique de Voltaire, en marque de prêt-à-porter, "Zadig et Voltaire".
AFP
http://news.fr.msn.com/m6-actualite/insolite/article.aspx?cp-documentid=156995998&page=3
Voir aussi :
Avec "Zadig et Voltaire", Frédéric Lefebvre fait le bonheur du net
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FN : la faute politique de Sophia Aram
12/04/2011 17:09
La polémique consécutive à la chronique de Sophia Aram, qui avait traité les électeurs du Front National de « gros cons » rebondit. L’humoriste chroniqueuse de France Inter revient dans le Monde sur les critiques qu’elle a affrontée et prend les mêmes accents que Laurent Joffrin ou Nicolas Demorand.
De la normalisation du Front National
Pourtant, je suis assez d’accord avec le titre du papier publié par le journal vespéral. Oui, il y a une « banalisation médiatique du Front National ». Marine Le Pen est extrêmement habile et a parfaitement réussi à vendre sa transformation, y compris sous la plume d’Olivier Ferrand, dans le même journal qui a publié ce papier, lui accordant un blanc seing assez stupéfiant. Bref, ce traitement n’est pas uniquement cantonné aux médias qu’elle attaque.
Et, étant également surpris par cette banalisation bien hâtive du FN, que je considère toujours d’extrême-droite et comme n’ayant que très marginalement changé, j’ai souvent pris la plume pour dénoncer les dérapages de Marine Le Pen ou de ses troupes : sur sa complaisance avec les dérapages de son père, sur « l’Occupation », sur le congrès du FN, sur ses mensonges sur l’immigration, sur le nazillon candidat aux cantonales, sur l’éloge de Bastien-Thiry sur Nations Presse Infos…
L’autisme d’une certaine gauche
Mais la tribune de Sophia Aram est extrêmement symptomatique de cette gauche qui finit par mépriser un peuple dont elle n’entend pas la souffrance. D’ailleurs, elle ne répond pas aux critiques qui lui sont faites. Guy Carlier critique l’emploi du terme « gros cons », tout comme Philippe Bliger, qui note justement qu’elle « manifestait une haine de l’autre ». Bref, elle fait aux électeurs du FN exactement ce qu’elle reproche au FN de faire aux étrangers et immigrés, dans une triste ironie.
Son argumentation est particulièrement malhonnête puisqu’elle écrit qu’on lui reproche de « manquer de courtoisie » à l’égard de Jean-Marie Le Pen, ce qu’aucun des chroniqueurs cités n’a soulevé, chacun insistant sur l’insulte faite aux électeurs. Se faisant, elle en profite pour faire un énième procès à Philippe Cohen et Elisabeth Lévy, qui semblent décidemment être dans le collimateur d’une certaine presse, après le Nouvel Observateur, Libération ou Bruno-Roger Petit.
Tout ce petit monde dresse en effet un procès à tous ceux qui pensent différemment d’eux en les accusant d’être des rabatteurs du FN. Pourtant, ils n’ont pas compris qu’ils sont au contraire des remparts en montrant que certaines idées peuvent être défendues par de parfaits républicains. Au contraire, c’est l’indifférenciation qui sert le FN, le mélange du bon grain et de l’ivraie qui favorise alors cette dernière, comme le soutiennent Philippe Cohen, Elisabeth Lévy ou Laurent de Boissieu.
Il faut distinguer les électeurs du parti
Attaquer les électeurs du FN (un signe de « prolophobie » ?) est sans doute le meilleur moyen de le renforcer. Même si on s’oppose radicalement à Marine Le Pen, il faut chercher à comprendre pourquoi tant de Français votent ainsi. Emmanuel Todd a eu cette très belle formule : « les Français ne sont pas racistes, ils sont malheureux ». Non, Sophia Aram, Jean-Marie Le Pen n’est pas « le thermomètre fiché dans le derrière des Français pour mesurer leur xénophobie ».
Le vote FN n’est pas principalement un vote xénophobe, il est surtout un vote de rejet de la droite et de la gauche, de l’UMP comme du PS, des partis qui ont trop déçu. Et le vote Front National est un vote profondément social : près de 40% des ouvriers déclarent vouloir voter pour Marine le Pen en 2012, un immense signe d’échec pour la gauche, qui ne parvient pas à apporter des réponses à leurs problèmes de chômage, de pouvoir d’achat et d’insécurité.
Et oui, ce genre de chronique a toutes les chances de faire monter le FN, ce qui explique la vive réaction d’un Guy Carlier qu’on ne peut pas soupçonner de complaisance à l’égard de ce parti. Car une telle chronique ne va pas convaincre un électeur hésitant de ne pas voter FN. Bien au contraire, le mépris, l’agressivité et l’outrance de ces attaques ont toutes les chances de lui faire passer le Rubicon.
En attaquant bêtement et agressivement les électeurs du FN, Sophia Aram a mérité des réactions très vives, d’autant plus qu’elle utilise les mêmes généralisations que celles du parti qu’elle dénonce à l’égard des immigrés ou des musulmans. Ce faisant, elle a fait une faute politique qu’elle ne semble pas comprendre.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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François Bayrou face à la marque Borloo
12/04/2011 17:01
François Bayrou est confronté à un enjeu majeur : comment marquer sa valeur ajoutée sur un espace progressivement sur-encombré ? C'est la primaire d'octobre 2011 avec pour sélectionneur : les sondages.
Le centre est supposé ne pas exister. Le besoin de centre n'existe dans aucune enquête d'opinion. Le label "centre" n'a rencontré aucun succès depuis 2007. Et pourtant, face à cette réalité, les candidats "centristes" se multiplieraient dont le dernier né en date : Jean Louis Borloo. Ces candidats sont-ils une bulle médiatique ? Comment Bayrou peut-il garder sa différence dans un tel "climat" ? Pour le moment, les frémissements des sondages n'ont guère de signification. Sarkozy espère se reconstituer en pratiquant le "contre" et en dénonçant les incohérences des projets des uns et des autres pour franchir de nouvelles étapes dans ce qui devrait d'abord être une course à ... l'élimination.
Borloo qui n'avait pas les qualités pour Matignon aux yeux de l'opinion aurait les qualités pour ... l'Elysée. Incohérence manifeste. Où est l'erreur ? Sur l'appréciation de l'opinion pour Matignon ou pour l'Elysée ? Bayrou souhaite montrer que lui vient de la province, des profondeurs du pays et pas du microcosme parisien. Qu'il porte la littérature en lui donc l'histoire et pas le droit des affaires. La bataille des styles sera bientôt lancée. Elle sera la clef des partages.
http://exprimeo.fr/article/6680/francois-bayrou-face-a-la-marque-borloo.htm
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Burqa : elles arrêtent maintenant ? (et on passe à autre chose ?)
12/04/2011 16:56
Je voulais écrire un billet sur la colère que j'ai eu en voyant, hier soir, ce reportage de ces provocatrices qui déambulaient en burqa ou niqab sur le parvis de Notre Dame de Paris... J'avais un sentiment extrêmement désagréable, celui d'être agressé., celui qu'on venait ouvertement se foutre de moi... J'avais envie d'en écrire un billet...
Et puis ce matin, j'ai lu mon ami Nicolas qui a écrit avec talent tout ce que j'ai pu ressentir. Le titre est très bon : "Provocatrice, cassez vous". Un billet plein de bon sens...
Comme je ne dirais rien de mieux que lui, il m'excusera que je le cite en deux paragraphes. Le premier d'abord :
Imaginez que je me promène en caleçon, avec une chemise, ma célèbre cravate à chier et une coiffe de bigouden sur la tête. Il est probable que je me fasse arrêter par la police et que je finisse au cabanon. En France, on ne s’habille pas n’importe comment. Il y a des règles, non écrites souvent. Par exemple, une serveuse de bistro préfèrera avoir un décolleté plutôt qu’un col roulé. Le bon sens. Le savoir-vivre.
Et la conclusion...
On est en France, au 21ème siècle. On ne s’habille pas ainsi. Tous vos prétextes sont mauvais.
La loi est peut-être mal faite (...). Pourtant cette loi reflète la société, ma France, mon quartier : on ne s’habille pas ainsi chez moi.
La loi est entrée en vigueur la semaine qui a suivi la fin du pénible débat sur la laïcité. Aidez-nous à faire en sorte qu'on change de sujet, en une des journaux, avant avril 2012.
Quand on a des copains qui écrivent magnifiquement bien ce que l'on pense, on les cite...
Et sur cette histoire là, que la loi, même si elle est imparfaite, soit appliquée. Et d'une manière générale, que les lois qui existent le soient également : ça évitera d'en créer des nouvelles qui ne le seront pas plus, et de faire s'écouler dans la société un sentiment malsain et désagréable...
Falcon Hill
http://falconhill.blogspot.com/2011/04/burqa-elles-arretent-maintenant-et-on.html
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