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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Cote d'Ivoire : les militaires français n'ont pas arrêté Gbagbo

12/04/2011 07:28

Cote d'Ivoire : les militaires français n'ont pas arrêté Gbagbo


Pour Jean-Dominique Merchet, il ne faut pas se fier aux apparences et à la présence dhélicoptères français : no militaires n'ont pas directement participé à l'arrestation de Laurent Gbagbo.
L'action de la Force Licorne a toutefois préparé le terrain aux forces de Ouattara.

Sur la base d'informations fiables, ce blog confirme que les militaires français, et notamment les forces spéciales, n'ont pas participé à l'arrestation du président sortant Laurent Gbagbo. Les rumeurs et déclarations qui en font état sont sans fondement. Les ordres reçus par les militaires de Licorne étaient d'une grande clarté, avec l'interdiction totale de pénétrer dans la résidence.

Ce sont environ 200 hommes des troupes d'Alassane Ouattara, qui ont donné l'assaut de la résidence et ont capturé Laurent Gbagbo et son épouse Simone.

Le soutien et l'appui que l'armée française a fourni sont des tirs depuis les hélicoptères de combat qui ont sérieusement "attendri" les dernières défenses de Gbagbo. En ce sens, les militaires de Licorne ont bien aidé à l'arrestation du président, mais il est inexact de dire qu'ils y ont procédé. Comme le dit justement le ministre de la Défense Gérard Longuer, "c'est une opération in fine entre Ivoiriens "

Commentaire : Malheureusement, la réalité des faits ne comptera pas beaucoup, tant la représentation que l'on se fait du réel est plus importante que celui-ci... et pas seulement en Afrique ! Ceux qui veulent croire que Gbagbo a été arrêté par les Français le croiront, quoi qu'on dise. Il est vrai que les images d'hélicoptères de combat français ouvrant le feu (plusieurs dizaines de missiles quand même...) sur des sites officiels et une présidence africaine resteront dans les mémoires. Nous voilà bel et bien replongé dans les affres des conflits africains. Il n'est pas sûr que la cause que nous défendons officiellement - la démocratie et le droit international - suffise à nous en épargner les désagréments.








Pour abattre Gbagbo, l'argent a été plus efficace que la canonnière

12/04/2011 07:25

Pour abattre Gbagbo, l'argent a été plus efficace que la canonnière


C'est en substance ce que l'on peut retenir de l'arrestation de Laurent Gbagbo par les soldats français.

Arrêté par les forces spéciales françaises, et remis aux Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI)- bien que des diplomates français font savoir que ce ne sont par les forces françaises qui ont procédé à l’opération-, l'arrestation de Gbagbo marque la fin du conflit politique, il n’est pas sûr, pour autant, que cette reddition marque la fin des combats.

Dès le 7 avril,
La lettre du continent racontait « comment le soldat Gbagbo avait perdu sa guerre ».  Outre les nombreuses défections subies par le clan Gbagbo, la perte de ses derniers soutiens politiques, notamment l’Angola, les offensives menées par l’Onuci, et l’appui décisif de la force « Licorne », c'est d’abord une « guerre du cash » que Gbagbo a perdu. Car c'est en grande partie l'économie qui a été l'arbitre du bras de fer qui opposait Gbagbo à Ouattara. 

Dès le début du mois de décembre 2010, le FMI fait savoir qu'il ne collaborerait pas avec un pouvoir non reconnu par l'ONU. Si Gbagbo parvient encore à retirer encore 664 milliards de Francs CFA (1000 francs CFA=1,52 euro) de la BCEAO (Banque Centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest) entre le 22 et le 27 décembre 2010, « son régime était financièrement exsangue » explique La lettre du continent. Des rentrées fiscales divisées par huit, et des rentrées non fiscales divisées par trois. Soit un manque à gagner qui s’élève à 4444 milliards de francs CFA. Rapidement les comptes de la Côte d'Ivoire à la BCEAO seront soumis à l'approbation de Guillaume Soro. 
Recettes des douanes, des impôts, payement des salaires de la fonction publique et de l’armée, fonctionnement des ports, c’est toute l’activité économique de la Côte d’Ivoire qui est plongée dans l’incertitude dès le début de l'année 2011.
« Les sanctions financières prises contre Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire sont en train de porter leurs fruits », assurait dès la mi-mars Alain Juppé. « Nous avons pris toute une série de mesures qui, peu à peu, donnent des effets. Les sanctions financières, ça ne marche pas à quinze jours, ça marche à plusieurs mois. On voit bien aujourd'hui que Laurent Gbagbo est progressivement asphyxié. Nous ferons tout pour que la légalité l'emporte et que Ouattara, qui est le président légalement élu, exerce réellement le pouvoir et c'est ce qui est en train, petit à petit, je pense, de se passer en Côte d'Ivoire ». 
Gbagbo réduit à mendier de l'argent à ses derniers soutiens
Une stratégie payante, en effet. Car après la crise financière, viendra la débâcle militaire. Déjà en décembre 2010, Philippe Mangou, le chef d’état major des armées  confiait « n’avoir pas assez de munitions pour se battre pendant trois jours ». Il tiendra, malgré tout, trois mois. 

Gbagbo perdra beaucoup d’argent dans des tentatives avortées d’achats d’armes  et d’équipements en Biélorussie ou en Bulgarie, payant ses factures rubis sur ongle, sans jamais recevoir ses armes. D’où la perte de dizaine de millions de dollars, allant jusqu'à mendier de l'argent en Guinée-équatoriale et en Angola. Le président ivoirien aurait sollicité des millions d’euros en compensation de puits de pétrole et de contrats d’exploitation et de gestion de sociétés étatiques. 
C'est alors la décision de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) de fermer le robinet de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest qui affaiblit le clan Gbagbo. Acculé, Gbagbo ne parvient plus à payer ses mercenaires, miliciens, avocats, mais aussi les  salaires des fonctionnaires. La mesure de suspension des exportations de café et de cacao prorogée jusqu'au 31 mars sera un autre coup dur.

Enfin, c’est l’Angola qui précipitera la chute de Gbagbo en décidant de rappeler ses 130 soldats logés au Palias présidentiel. « Malgré sa dette morale vis à vis de Gbagbo, en remerciement de sa lutte contre l’Unita de Jonas Savimbi en Côte d'Ivoire, l'Angola a dû se raviser sous la pression américaine » relate encore La lettre du Continent.
Dans le même temps, les forces françaises et américaines et françaises apportaient leur soutien en matière de renseignement aux forces de pro-Ouattara qui infiltrent les Forces de Défense et de sécurité de Gbagbo, parvenant à obtenir le ralliement de nombreux de ses fidèles. Au titre de président élu, la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest débloque alors 467,27 milliards de Francs CFA. Avec l'intervention de la force Licorne, c'est le coup de grâce. L’argent est le nerf de la guerre…
Régis Soubrouillard - Marianne

MàJ (11-04-2011 à 20h50): Gérard Longuet affirme que Laurent Gbagbo a été arrêté par les forces pro-Ouattara soutenues par l'OnuCi et la force Licorne. Alain Toussaint, le porte-parole de Laurent Gbagbo affirme, au contraire qu'il a été arrêté par les forces françaises et « remis aux chefs de la rébellion ». Selon des témoins cités par RFI, c'est une trentaine de chars et de blindés de l'Opération Licorne qui ont mis le cap sur Cocody ce lundi matin et se sont positionnés dans le quartier autour de la résidence présidentielle, épaulés par des hélicoptères français. Les tirs ont été violents selon des habitants.
Parallèlement, les forces pro-Ouattara étaient elles aussi reparties à l'offensive.





Nicolas Hulot et l'âge des dieux

12/04/2011 07:19

Nicolas Hulot et l'âge des dieux


La Vème République a commencé dans la logique de l'homme providentiel. Elle évolue vers les "dieux médiatiques" dont Nicolas Hulot peut devenir l'un des symboles quasi-extrêmes au moins au stade de la candidature.

Imaginer que le représentant des Verts puisse être venu à l'écologie par la télévision du groupe TF 1 : c'est une perspective pour le moins singulière.

Jusqu'à maintenant, les écologistes ont connu des scientifiques qui, par souci de vulgarisation, sont allés sur les terrains médiatiques.

Là, le parcours est différent, à l'opposé.

Bien davantage, ce parcours est intervenu au sein du groupe Bouygues et du fleuron TF1.

La présidentielle a souvent été résumée par une question dans la logique de monarchie présidentielle : élire un Président ou honorer un dieu. La question pourrait revêtir une nouvelle forme : " ... ou honorer un dieu médiatique".

C'est une nouvelle étape dans la logique des marques que sont devenus les leaders politiques. Si cette évolution n'était pas portée par les Ecologistes, les commentaires nombreux fuseraient ...





Radicalement pas grand chose à dire sur ... Borloo

11/04/2011 15:52

Radicalement pas grand chose à dire sur ... Borloo


De retour au travail… Le matin, les radios nationales dissertent sur les déclarations politiques du weekend, sur le paysage qui se met en place en vue de présidentielle 2012 qui vont être disputées… Et donc il y a cette offre, à droite, qui semble se diversifier. Avec en plus de Villepin, Dupont-Aignan et Bayrou (que je continue à considérer de droite), l’arrivée d’un Jean-Louis Borloo tout bien coiffé…

Je ne sais pas quoi penser de cette nouvelle offre, en fin de quinquennat. Certains trouvent qu’on ne change pas de parti politique au milieu du gué. Je remarque qu’à un an de la fin d’une législature, on arrive plus à la fin qu’au milieu, même si cinq ans, c’est court finalement.
Et aujourd'hui, je ne vois pas trop ce que cela va apporter de plus. Borloo a été pendant presque
4 ans le numéro 2 d’un gouvernement Sarkozy, et je ne le vois pas incarner une « rupture ». Surtout étant accompagné de, par exemple, Rama Yadé, qui malgré ses qualités reste une des incarnations du sarkozysme.

Pour autant, je suis content de voir la création d’un autre pôle à droite. Certains moquent le
retour de l’UDF. Mais je suis de ceux qui ont toujours pensé, dès la création de l’UMP, que la droite ne pouvait et ne devait pas être organisée au sein d’un même parti. Crée un Parti Socialiste de droite, avec des courants et un premier secrétaire, ce n’est pas dans la culture des partis de droite et du centre. Et le seul dénominateur commun qui est de mettre son chef à l’Elysée n’est pas suffisant pour que l’attelage me soit séduisant.
Donc voir à coté un
Bayrou entre 2002 et 2007, et aujourd’hui un Borloo, une Boutin, un Villepin ou un Dupont-Aignan, tenter de proposer une autre offre, cela pourrait être séduisant...

Aujourd'hui, la candidature Borloo me laisse franchement de glace.
Parce que le
printemps dehors peut être, et que j’ai du mal à me sentir passionné par l’actualité politique. Mais aussi et surtout parce que je ne vois pas ce que peut apporter Borloo de neuf. Peut être aussi car je me sens finalement assez peu « centriste », et que j’ai du mal à vibrer pour le personnage et sa tentative d’émancipation.
Dont j’ai aussi du mal à être convaincu par la sincérité : je me souviens de ce billet que j’avais écrit : «
une candidature Borloo, si le Président le veut bien... », qui témoignait de toute la force de caractère du personnage… C'était en Avril 2010...

Bref, aujourd’hui, je n’ai rien à dire sur Borloo. Je regarde, sans passion, sans enthousiasme. Sans comprendre aussi, sinon que la faiblesse importante du président actuel fait éclore des ambitions personnelles et légitimes. A droite comme à gauche, et même au centre…

Cette semaine, il parait qu’Hulot va se déclarer. Bientôt DSK sans doute. Villepin veut proposer son projet aussi. Les choses vont bouger. Attendons la suite…

 Falcon hill

http://falconhill.blogspot.com/






Le Deux-centième Paso Doble : la Curée

11/04/2011 15:47

Le Deux-centième Paso Doble : la Curée


Les Rats Dicaux quittent le Navire

La curée ou l'hallali. L'idée est la même : le départ de Jean-Louis Borloo de l'UMP est le dernier tournant du quinquennat. Après l'Omni-président (acte I), le Président Bling-Bling (acte II), puis la régence de l'Omnifillon (Acte III), c'est l'heure des comptes. Selon que l'on considère que Sarkozy est un atout ou un boulet, on trahit, on se repositionne. Le jeu politique redevient fluide.

Jusqu'ici, le superchampion de 2007 faisait peur : personne ne s'avisait à le contredire ou l'affronter directement, sauf quelques snipers isolés. La rebellion se chuchotait, désormais elle se clame, et tant pis si tout cela a un arrière-goût de trahison électorale. Comment expliquer que Borloo, qui il y a encore 4 mois faisait des ronds-de-jambe pour être le valet de pied de Sa Majesté se découvre désormais de vraies divergences de principes avec le Président actuel ? Le discours de Grenoble, c'était bien à l'été dernier ?

Après Borloo, le mouvement s'est accéléré : Villepin fait connaître ses ambitions; le MPF menace de quitter la coalition gouvernementale. Comme une voûte gothique, la fragilisation de la clé-de-voûte du système de Droite menace d'emporter la totalité du plafond. Il semblerait qu'il y ait deux Droite, pas tant celle qui aime le FN et celle qui le déteste, mais plutôt "la bande à Nico" (Gueant, Morano, Lefebvre…) et l'ancienne Droite, celle que Sarkozy a su habilement putsher entre 2002 et 2007. 

 

La mort de l'UMP

Depuis 7 ans, Sarkozy est le pôle (voire le mâle) dominant de la vie politique Française : tout s'organise autour de sa propre candidature, les autres prétendants se positionnant comme pouvant le battre ou pas – on les appellera des "pôles femelles". Un second pôle est en train de naître. Il s'appelle Marine Le Pen, et tout porte à croire qu'il est susceptible de désosser le premier. 

Jean-Louis Borloo, l'électron libre qui vient de s'arracher au pôle mâle de la Droite, prend un risque : celui d'être le Chevènement de la Droite, l'Homme par qui le Front National arrive. En provoquant un arc électrique ravageur, il pourrait arriver au résultat exactement inverse de celui espéré. Car si Marine affronte la Gauche au second tour, la digue républicaine ne tiendra pas. Il est plus facile pour le PS de voter Chirac que Le Pen, car Jacques est plus à Gauche que Jean-Marie. Organisez un Besancenot/Aubry, et vous verrez que l'UMP votera sans hésiter Aubry. Mais un Le Pen/Aubry ?

 Si Marine affronte Martine, elle fera donc 35 à 40% et la France se réveillera, éberluée, dans un hexagone où le parti de l'extrême-droite pèse un tiers des votants. L'UMP a hérité des idées de l'UDF et de l'appareil du RPR : il risque de périr écrasé entre le renouveau des Centres et la gauchisation du FN.

Toreador

http://www.toreador.fr/ 






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