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Typologie politique des départements
15/03/2011 10:08
J'ignore (à l'image de Monsieur Jourdain) si c'est ou non du "datajournalisme", mais voici appliqué aux présidences de conseils généraux le travail de typologie politique que j'avais déjà réalisé en 2007 pour les circonscriptions législatives.
Pour ce travail, j'ai utilisé mon fichier de l'ensemble des présidents de conseils généraux depuis 1961 (données que j'ai renoncé à mettre en ligne sur mon site france-politique.fr par ras le bol du pillage par Wikipédia). Je n'ai toutefois retenu que les élections cantonales depuis 1976, c'est-à-dire depuis la bipolarisation de la vie politique française.

(données calculées par mes soins)
Ce tableau montre que 32 conseils généraux ont un président de droite depuis 1976 contre 18 de gauche.
À noter que sur les 8 conseils généraux de gauche depuis 2008, 6 étaient à droite depuis 1976; et que sur les dix conseils généraux de gauche depuis 2004, 6 également étaient à droite depuis 1976. Ce qui signifie que la progression de la gauche s'effectue aussi dans d'anciens bastions de droite.
Rappel:

(données calculées par mes soins)
Laurent de Boissieu, journaliste politique
http://www.ipolitique.fr/
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«L'emploi industriel ? On dirait qu'ils s'en foutent...»
15/03/2011 09:50
Francis Journot et ses amis ont tenté de proposer aux pouvoirs publics un projet de réindustrialisation dans l'industrie textile résultat de cinq années de travail. On ne les a pas écoutés et ils racontent pourquoi.
L’incohérence du financement de l’assistance au lieu du financement de l’activité
Nicolas Sarkozy prétend que la suppression de l’ISF évitera les délocalisations et la fuite des capitaux comme il l’avait également promis lors de l’instauration du bouclier fiscal, mais aujourd’hui la production de la plupart des secteurs de l’industrie est déjà délocalisée ! Par ailleurs, les Français ne sont plus dupes et selon le sondage IPSOS du 25/11/2010, 70 % de nos concitoyens ont compris que la crise ne faisait que commencer et 59 % d’entre eux pronostiquent une accélération des délocalisations qui s’accompagnera inévitablement d’une importante hausse du chômage. Aujourd’hui, les investisseurs s’intéressent surtout aux pays à bas coûts et qui peut encore croire que ceux-ci reviendront un jour financer l’industrie manufacturière française ou que les banques multinationales vont subitement décider d’investir massivement dans un pays au coût de main d’œuvre élevé. Cela n’arrivera probablement jamais et nous pensons que l’état ne doit pas soumettre l’avenir de l’industrie et de millions de nos concitoyens, au bon vouloir des investisseurs. De même, Il est anormal que la CDC (Caisse des Dépôts et Consignations) principal pourvoyeur de fonds du capital investissement et gestionnaire de 250 milliards d’euros d’argent public, n’investisse pas dans des projets manufacturiers créateurs d’emplois en France. Si le Gouvernement veut réellement relancer la croissance et faire baisser le chômage, il doit pour cela, financer de grands projets industriels manufacturiers, seules activités potentiellement créatrices de centaines de milliers d’emplois, au lieu d’entretenir la précarité avec plus de 100 milliards d’euros de dépenses pour l’emploi par an (voir « Tableau des dépenses pour l’emploi et allégements généraux » ci-dessous). En effet, un financement de l’état par l’intermédiaire de la CDC, permettrait de repenser notre industrie et de contribuer au financement des nouveaux outils de fabrication et de distribution de demain. Par ailleurs, le coût des dépenses par demandeur d’emploi est supérieur à 25 000 euros par an et l’économie pour la collectivité serait considérable. En outre, la CDC, pourrait rester propriétaire d’une part de ces nouvelles moyennes ou grandes entreprises jusqu’à leur rachat par l’entrepreneur ou par des tiers, comme dans la plupart des opérations de financement de création d’entreprise par capital investissement.
Selon vous, l’Etat peut-il continuer à dilapider l’argent des contribuables dans le puits sans fonds de l’assistance comme il le fait depuis de nombreuses années ou doit-il dès maintenant changer de politique et privilégier l’activité en permettant l’émergence de projets industriels manufacturiers créateurs d’emplois ?
Le NAIRU est il partiellement responsable de notre taux de chômage élevé ?
Le NAIRU (non accelerating inflation rate of unenployement) est le taux de chômage minimum indiqué pour chaque pays par l’OCDE afin d’éviter l’inflation. Le taux de chômage minimum préconisé pour la France oscillait ces dernières années entre 8.3 % et 9 %. En clair, l’OCDE et la BCE indiquent que le gouvernement doit maintenir au moins entre 8.3 % et 9 % de nos concitoyens au chômage. Plus le nombre de chômeurs, travailleurs à temps partiel et intérimaires est élevé avec pour conséquence des salaires qui stagnent ou reculent, plus les capitaux sont valorisés et à l’abri de l’inflation. Le taux de chômage français est depuis de nombreuses années très élevé et faut-il penser qu’une attitude zélée de notre gouvernement puisse être l’une des causes de ces chiffres alarmants ?
Il est légitime de s’interroger : pourquoi le gouvernement n’a t-il pas davantage lutté ces dernières années contre les délocalisations ? Pourquoi ne favorise t-il pas non plus l’émergence de projets industriels manufacturiers comme celui que nous lui soumettons depuis 2 ans et qui pourtant pourrait créer des milliers d’emplois ? Aujourd’hui notre pays est confronté à une crise de l’emploi sans précèdent avec 2 millions de personnes au RSA, 4.9 millions d’inscrits à Pole Emploi et Il serait peu compréhensible que le gouvernement continue à suivre encore des recommandations de NAIRU. Alors incompétence ou volonté de maintenir du chômage ? Si le gouvernement avait mené une politique sérieuse pour l’emploi, il est probable que le taux de chômage ne serait pas aussi éloigné du taux structurel que les économistes estiment généralement à 5% de la population active.
L’absence d’une vraie politique de l’emploi
Lorsque l’on examine le bilan de l’action du secrétaire d’Etat à l’Emploi depuis 2007, on ne voit qu’un recyclage de vieilles recettes d’aides à l’embauche qui n’ont jamais permis de freiner le chômage. Le bilan du ministre de l’Industrie, Christian Estrosi ne semble pas meilleur et on cherche en vain des mesures qui aient permis de créer ou sauver des emplois industriels. Pourtant, celui-ci a déclaré « Je suis fier de mon bilan »
Laurent Wauquiez, qui s’est également délivré un généreux autosatisfecit pour sa politique de l’emploi, s’est surtout employé durant sa mission, à édulcorer constamment la situation dramatique du marché de l’emploi.
Cette attitude politicienne a surtout eu pour effet de sous-évaluer les besoins financiers et matériels de Pôle Emploi. L’établissement public administratif qui n’a jamais bénéficié d’une image d’efficacité auprès des demandeurs d’emploi, a donc vu de surcroît ses effectifs submergés par une charge de travail multipliée par 2 ou 3 et des chômeurs plus que jamais confrontés à une administration qui les radient arbitrairement de plus en plus souvent et ne dispose que de très peu de temps pour les recevoir.
Nous avons adressé à Laurent Wauquiez, notre projet industriel et commercial de textile-habillement, potentiellement créateur de nombreux emplois à Troyes et Romilly sur Seine, mais sans doute peu soucieux du chômage des ouvrières du secteur de l’habillement, celui-ci à expédié notre projet à un autre ministère.
Laurent Wauquiez a semble t-il préféré se consacrer à la signature d’accords dans les secteurs de la vente directe et de la sécurité, aussi incongrus qu’inutiles qui selon lui, devaient créer 100 000 emplois de vendeurs à domicile de produits « Herbalife », « Tupperware » ou abonnements divers et 100 000 emplois de vigiles.
Si l’emploi, et plus particulièrement l’emploi des jeunes et des seniors est réellement la priorité absolue du gouvernement ainsi que Nicolas Sarkozy et François Fillon l’ont encore affirmé en novembre 2010, il semble évident que l’état doit mobiliser des capitaux vers des projets industriels manufacturiers créateurs d’emplois, susceptibles de former un public jeune et de réemployer des seniors expérimentés au lieu de financer par le biais de la Caisse des Dépôts et Consignations, des projets qui ne créent la plupart du temps que des emplois dans les pays à bas coûts ou l’achat inutile d’une chaîne de restauration rapide comme « Quick » pour 800 millions d’euros.
Les états généraux de l’industrie de 2010, qui nous apparaissent plutôt comme des états généraux de la désindustrialisation, ont défini des priorités qui précisément ne créent pas d’emplois industriels manufacturiers en France et condamnent à une disparition certaine, l’industrie du textile-habillement, autrefois secteur industriel offrant le plus grand nombre d’emplois, au profit du secteur du luxe et de celui de la création qui n’est pourtant qu’une composante de l’industrie de l’habillement.
Le luxe est surtout représenté par des grands groupes qui, malgré des marges déjà indécentes, ont déjà délocalisé une part très importante de leur production et accélèrent encore ce rythme. Déjà, dans un article de challenges.fr du 28/08/2007, Maxime Koromystov, professeur à l’Institut commercial de Nancy et spécialiste des délocalisations dans le luxe, dévoilait : « le champ des marques de luxe »Authentiques » se réduit comme peau de chagrin. La part de la production délocalisée reste cependant impossible à chiffrer, 30 % ? 60 % ? 70%, voire plus ? Les estimations varient énormément selon le segment d’activité concerné. ».
La délocalisation massive du textile habillement
Il semble que le gouvernement ait renoncé à sauver ce qu’il reste de nos industries manufacturières françaises qui employaient autrefois des millions de salariés. Il parait se satisfaire aujourd’hui de la vente de quelques Airbus ou centrales nucléaires à la Chine ou à l’Inde dont le transfert de technologie leur permettra à l’avenir de les fabriquer eux même. Pourtant il eut été plus avantageux pour notre économie et notre balance commerciale de garder nos usines au lieu de nous contenter aujourd’hui de quelques contrats qui ne compensent pas la délocalisation massive de notre industrie car le déficit commercial de l’Europe avec la Chine s’élève à 200 milliards d’euros.
De même, Il est parfaitement illusoire et quelque peu naïf de penser que la Chine va offrir généreusement son marché intérieur à des entreprises françaises qui importeront leurs produits chez elle. La Chine a besoin d’emplois et de croissance et demain encore davantage qu’aujourd’hui, ce seront des entreprises chinoises qui produiront ses biens de consommation. Actuellement, les entreprises françaises qui veulent s’installer sur le sol Chinois sont obligées de signer un « joint-venture » avec plus de 51 % de parts consenties à leurs associés locaux et de nombreuses entreprises françaises ont été évincées après avoir livré leur savoir-faire. Les quelques grands groupes français bien implantés, fabriquent avec de la main d’ oeuvre locale et payent leurs impôts et taxes sur place et cela ne rapporte rien à la France.
Il faut remonter quelques années en arrière pour comprendre comment l’industrie du textile-habillement a pu être réduite à néant en quelques années.
En 2002, Guillaume Sarkozy, fervent partisan des délocalisations, Président de l’UIT (Union des Industries Textiles), Vice-président du MEDEF et dont le frère, Nicolas Sarkozy occupait alors, le poste de Ministre de l’Économie, déclarait « Je suis fier d’être un patron industriel qui délocalise, assez de faux semblants : la perte d’emploi, la déstabilisation industrielle, c’est normal, c’est l’évolution. » (L’Expansion 28/11/02).
Une telle déclaration ne pouvait qu’encourager les dernières entreprises de textile et d’habillement à délocaliser.
En avril 2004 à Shanghai, au moment où l’industrie du textile s’apprêtait à perdre encore 17 000 emplois lors de la fin des quotas textiles de janvier 2005, Jean Pierre Raffarin (UMP), alors Premier ministre estimait que la Chine était « un acteur responsable de l’économie mondiale », laissant ainsi entendre qu’elle pourrait auto limiter ses exportations textiles en pleine expansion. (Source : TF1 news 24 avril 2005). Six ans et demi plus tard, les dizaines de milliers d’ouvrières licenciées ont pu apprécier !
L’ami candide de la Chine, ne devrait cependant pas ignorer que ce concurrent économique qui a broyé notre industrie avec l’aide des industriels français et la bénédiction des derniers gouvernements, ne s’arrêtera pas en si bon chemin.
Le dévoué VRP de l’empire du milieu entend maintenant nous faire partager la conception des droits de l‘homme du pays de l’esclavage capitalo-communiste et tente de nous convaincre que seule l’Asie sera capable d’offrir un avenir aux jeunes générations et aux entreprises françaises.
Sans doute ne sommes nous pas tous prêts à voir la France devenir un pays vassal, même si les dirigeants Chinois pensent déjà que nous sommes un pays faible, prêt à lui obéir et à renier nos valeurs pour obtenir quelques contrats.
L’indifférence du Gouvernement face à un projet de création de plusieurs milliers d’emplois
Nous travaillons depuis plus de 5 ans sur ce projet de textile-habillement dont le modèle économique pourrait permettre de redonner rapidement du travail à plusieurs milliers d’ouvrières et pourrait créer à terme encore plusieurs dizaines de milliers d’emplois en France. Cela peut paraître ambitieux, mais il faut rappeler que ce secteur d’activité réalise actuellement un chiffre d’affaires annuel de 41 milliards avec des articles majoritairement importés et employait auparavant 1 million de personnes en France. Depuis 2 ans, nous avons présenté notre projet à plusieurs ministères, secrétariats d’Etat, ainsi qu’au département de capital investissement de la Caisse des Dépôts et Consignations.
Nous avons également rencontré des élus et des hauts fonctionnaires, mais malgré l’intérêt ou la curiosité que le projet a suscité, ces nombreuses démarches n’ont pas permis une avancée significative. Aussi, dans un courrier du 10 septembre 2010, nous avons demandé à Nicolas Sarkozy, de soutenir notre projet auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations, mais l’Elysée à préféré « botter en touche » en adressant notre projet à un secrétariat d’Etat. Nous doutons que le Gouvernement veuille vraiment créer de l’emploi dans l’industrie manufacturière et accepte de financer l’activité. Le manque de suivi de notre projet industriel et commercial, nous porte à croire qu’il est plus probable que le gouvernement choisisse de continuer à financer l’assistance, qui pourtant a pour effet de maintenir les gens dans la précarité et la pauvreté, sources principales de délinquance et d’insécurité. A n’en point douter, la sécurité servira encore de thème central et récurrent à la prochaine campagne présidentielle, au détriment de l’emploi, première préoccupation des français.
Francis Journot - Hexaconso
* Francis Journot est à l’origine de " Vêtements Made in France " , un projet important de fabrication française dans le domaine du textile et de la confection.
Retrouvez d'autres articles sur le site Hexaconso
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Pendant ce temps-là, le monopoly des terres arables continue
15/03/2011 09:33
Chaque semaine, de nouveaux investisseurs annoncent qu'ils s'apprêtent à faire main basse sur des milliers d'hectares. A l'heure où les flambées des prix des matières premières sont toujours à craindre, ce petit atlas Google Maps donne une idée de la « guerre des terres arables » dans le monde.
La souveraineté alimentaire des États est un sujet récurrent de la politique internationale, et a toutes les raisons d'alarmer lorsque les prix des matières premières repartent à la hausse. En 2008, du continent africain aux Etats asiatiques, des émeutes de la faim ont éclaté en raison d'une flambée des prix des denrées alimentaires. Une hausse des prix sur laquelle les spéculations connaissent un bref ralentissement, bien qu'elles se maintiennent à un niveau important, comme l'explique le site d'information et de recherche économique Gecodia.
En lien avec ce problème, la possession des terres. Ces terres arables qui font l'objet de la convoitise d'investisseurs étrangers privés aussi bien que de fonds souverains d'Etats ne disposant pas eux-mêmes de suffisamment de surfaces cultivables. Ces transactions, plus ou moins compliquées selon les Etats (certains bradent leurs hectares de terres tandis que d'autres demandent au moins un accord formel des communautés locales) sont loin d'être toujours bien acceptées. Les raisons de l'acquisition de terres dans un pays étranger sont diverses mais souvent perçues comme une confiscation par la population locale. Et même quand une partie de la population peut s'y montrer favorable en raison de la création éventuelle d'emplois pour les locaux, de nombreuses ONG protestent contre ce qui est souvent vécu comme un « accaparement ». On peut donc parler d'une sorte de « guerre des terres arables », comme Virginie Raisson dans son ouvrage de 2010. (1).
< height="350" marginheight="0" src="http://maps.google.fr/maps/ms?hl=fr&ie=UTF8&t=h&msa=0&msid=207052834436727157907.00049d053afb95bad591e&ll=5.615986,26.015625&spn=153.235694,298.828125&z=1&output=embed" frameborder="0" width="425" marginwidth="0" scrolling="no">> Afficher Atlas du rachat des terres arables sur une carte plus grande
Ce petit « atlas du rachat des terres arables » ne peut être exhaustif. Il rend simplement compte de quelques exemples récents du « Monopoly des terres cultivables » qui se joue quotidiennement dans le monde. Il distingue les acquisitions de multinationales et d'investisseurs privés (marqueurs bleus placés dans les pays vendeurs), de pays très gros acquéreurs de terres (2) via des fonds souverains (marqueurs rouges placés dans les pays acquéreurs), et de cas particuliers que l'on pourrait qualifier de « philanthropisme écolo » (marqueurs jaunes). La nature des exemples cités ici varie tout autant que les superficies en jeu, mais tous sont représentatifs de cette bataille des terres, les gouvernements étant contraints de trouver l'équilibre entre la prédation des investisseurs étrangers et les apports économiques que ceux-ci peuvent amener.
Maxime Bellec - Marianne (1) 2033, Atlas des futurs du Monde, Robert Laffont, 2010. (2) Au-delà du livre de Virginie Raisson, plusieurs sites web s'intéressent de près au problème, tels que Grain et Farmlandgrab. La provenance des chiffres repris ici est indiquée à la fin de chaque petit paragraphe. (3) Ici encore, les informations proviennent de l'ouvrage de Virginie Raisson.
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Les hommes n'existent plus
15/03/2011 09:19
J’ai 31 ans et je suis célibataire. Pas que je ne trouve pas d’homme à qui je convienne, ou plutôt si, car les hommes n’existent plus. J’ai 31 ans et mon ex faisait un régime macrobiotique, le précédent m’expliquait que les lingettes imprégnées de Monsieur Propre étaient une aberration écologique et qu’il convenait de récurer l’évier avec une éponge et du Cif, celui d’avant encore avait décidé de troquer sa pause déjeuner contre une séance de fitness à la salle de sport.
Portrait de l'homme des années 2000
Lorsque je promène mon braque au bois de Boulogne, des pères célibataires, bébés-poussette au bout des bras, m’expliquent l’inconvénient de la couche Pampers sur les fesses irritables du petit schtroumpf de onze mois. Ils continuent sur le bilan carbone de la chose à scratch et concluent sur leur probable retour imminent à la bonne vieille version tissu lavable de la chose. « Oui, peut-être, je ne sais pas, je n’ai pas d’avis sur la question », c’est tout ce que je sais répondre.
Au restaurant, rares sont ceux qui assument l’entrée-plat-dessert mauvais pour la ligne, car quand ils ne sont pas complètement à la diète, ils se « surveillent ». L’homme de 2011 est une femme comme les autres, une femme au foyer modèle, une femme fatale parfois, une femme-objet même…L’homme des années 2000 est toutes les femmes, dans ce qu’elles ont de pire !
Tanguy et la vie dure
Les familles pullulent de « Tanguy » qui squattent chez papa-maman avant de migrer directement chez mademoiselle, qu’il transformeront en Madame sans nécessairement trouver bon d’apprendre à gagner leur vie entre-temps, après tout « ma femme a une bonne situation, et il faut bien quelqu’un pour garder les enfants ». Pourquoi personne n’est-il surpris que les « Tanguettes » n’aient pas fait leur apparition dans le langage courant au même titre que leur homologue masculin ? Parce que l’homme est aussi une femme entretenue quand la femme a gagné son indépendance en réclamant le droit au travail. La dernière fois qu’un homme m’a accosté vulgairement et sans finesse dans la rue, le garçon qui m’accompagnait n’a pas bronché, « la violence ne sert à rien » m’a-t-il dit. Mon chien, lui, a montré les crocs. J’ai failli demander mon chien en mariage !
Où sont les hommes ?
Avant, c’était dans un autre siècle, une autre civilisation, c’était avant mai 68 et la libéralisation de la femme, en ce temps reculé, les hommes protégeaient les femmes qui acceptaient, en échange, un rôle bien à elle. Est-ce revenir au machisme et au sexisme d’antan d’avouer que les hommes relativisent beaucoup plus les problèmes d’argent quand les femmes gèrent plus aisément l’intendance du quotidien ? Bien sûr, des choses devaient changer, et tant mieux qu’elles l’aient fait. Bien sûr, ces mesdemoiselles devaient s’imposer dans les milieux professionnels, politiques, sportifs. Bien sûr tout ça. Mais quand je vois que la femme gagne toujours, à poste égal, un salaire bien inférieur à monsieur qui ne prend même plus la peine de l’inviter au restaurant pour la draguer car ça serait une sorte de machisme, « nous sommes égaux, payons à deux » ; quand je vois ça, je ne suis pas certaine que nous ayons gagné au change.
Mesdames, poussons le vice jusqu’au bout : pour 2011 c’est trop tard, mais pour 2012 soyons reconnaissantes pour toutes ces femmes à barbe et instaurons la journée de l’homme !
Tristane Banon - écrivain et journaliste - atlantico.fr - 7 Mars 2011
http://blogrepublicain.hautetfort.com/
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Message de soutien de DLR au peuple japonais
14/03/2011 19:22
Depuis 7h vendredi matin, le monde entier a les yeux rivés sur le Japon.
Comme vous le savez tous, l’archipel nippon a été frappé d’un séisme de magnitude de 8,9 sur l’échelle de Richter : il s’agit en pratique du plus violent de toute l’histoire du Japon, pourtant habitué aux secousses sismiques.
En outre, nous redoutons des conséquences dramatiques suite aux dégâts engendrés sur différents réacteurs nucléaires.
Le bilan humain sera donc terrible pour le Japon.
Face à cette situation de crise, DLR et son président Nicolas Dupont-Aignan apportent leur soutien à la population japonaise en lui témoignant leur plus sincère et profonde sympathie.
Les pensées de l’ensemble des responsables et adhérents DLR vont vers les victimes, les blessés et leurs les familles.
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