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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Les anti-nucléaires surfent sur le séisme japonais

15/03/2011 17:38

Les anti-nucléaires surfent sur le séisme japonais


Quelques jours après le séisme au Japon, les inquiétudes se concentrent sur le risque d'accident nucléaire. Pour Jack Dion, si la récupération de la catastrophe par les Verts est indécente, c'est surtout le problème de la maitrise de plus en plus importante de l'énergie nucléaire par des acteurs privés qui doit être posé.

Que l’accident nucléaire au Japon, provoqué par le Tsunami, créée une émotion dans le monde entier, cela paraît légitime. Tout le monde a en mémoire des précédents spectaculaires, et pas seulement celui de  Tchernobyl. De là à danser sur le séisme nippon pour demander un référendum sur la sortie du nucléaire en France, il y a un pas que les Verts ont franchi sans l’ombre d’une hésitation.
 
Alors que l’on ne connaît même pas l’ensemble des fait qui ont ébranlé la centrale de Fukushima Daiichi, les talibans anti-nucléaire rêvent de rayer l’atome de la carte industrielle. Ce n’est ni sérieux ni décent.
Reconnaissons aux écolos le mérite historique d’avoir mis la planète face à ses responsabilités environnementales alors que d’autres continuaient de surfer sur l’aventure productiviste. La catastrophe écologique est une indéniable réalité. Les techniques de production épuisent les ressources naturelles (pétrole, eau, terres agricoles…), tandis que les organisations de l’habitat et du transport  conduisent à des émissions de CO2 dans des proportions encore jamais atteintes dans l’histoire.
 
En fait, tôt ou tard, il faudra bien se résoudre à revoir toute l’organisation du monde : les trajets insensés des marchandises à l’échelle de la planète, les modes de productions dans chaque nation, ainsi que les aménagements des territoires. Dans ce cadre, le nucléaire pose des questions réelles de transparence et de sécurité, comme en témoigne la situation actuelle du Japon. Mais proposer d’en  finir avec cette énergie sous prétexte d’un accident, aussi spectaculaire soit-il, serait aussi sérieux que de prôner l’abandon de l’aviation civile après le crash d’un Boeing en pleine mer.
 
En ce domaine comme ailleurs, le risque zéro n’existe pas. Il faut seulement se donner les moyens nécessaires pour limiter les risques au maximum sans tomber dans la panique générale et allumer des bougies en chantant : « Le nucléaire tue l’avenir ».
 
Bien maîtrisé (et il n’y aucune raison qu’il ne le soit pas), le nucléaire ne tue personne. Encore faut-il assurer la prééminence publique sur cette filière, afin de ne pas la livrer à la course à la rentabilité en vogue dans le privé, en assurant un contrôle démocratique, et en assurant une formation de haut niveau au personnel.
 
Certes, le nucléaire civil ne règle pas tout. Il serait judicieux de regarder de valoriser toutes les productions d’énergie renouvelable ( solaire, éolien, hydraulique…) Mais on ne voit pas au nom de quelle diabolisation il faudrait tirer un trait sur l’atome.
 
Grâce à EDF, au CEA, et à Areva, la France dispose en la matière d’acquis historiques qui assurent son indépendance énergétique et la maitrise nationale d’un secteur essentiel. 70% de l’électricité du pays est d’origine nucléaire. A priori, donc, on pourrait être tenté de saluer le plaidoyer pro nucléaire civil délivré par Nicolas Sarkozy. Ce serait oublier que le Président, nonobstant ses bonnes paroles, a fait éclater le front nucléaire national en donnant le feu vert à Henri Proglio, PDG d’EDF, pour se lancer dans une aventure internationale incertaine,  en laissant GDF-Suez venir marcher sur les platebandes nucléaires, et en filialisant l’approvisionnement du pays en uranium au détriment d’Areva.
 
Ajoutons que la France, sous prétexte d’appliquer l’hymne à la concurrence en vogue à Bruxelles, a mis en place un processus de libéralisation du secteur de l’énergie, la fameuse loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité). Or c’est un véritable coup de poignard dans le dos d’EDF, contraint de faire une place à ses concurrents pour des raisons purement idéologiques (le marché, c’est bien ; le public, c’est mal).
 
En vérité, la véritable urgence consisterait à arracher le nucléaire des  griffes du privé pour réorganiser une filière publique en passe d’être démantelée. Pourquoi pas un référendum sur le sujet ?   
Jack Dion - Marianne
 





Joffrin débusque deux nouveaux crypto-lepenistes : Taddeï et Todd

15/03/2011 17:31

Joffrin débusque deux nouveaux crypto-lepenistes : Taddeï et Todd


Décontamination acte II. Laurent Joffrin poursuit sa croisade à la poursuite de ceux-qui-notabilisent-les-idées-du-Front-National, comprenez ceux-qui-ne-pensent-pas-comme-moi. Après une attaque en règle contre la cheffe de ces lieux, Philippe Cohen, Eric Zemmour et quelques autres confrères, le voici qui se saisit du « cas » Taddéï. Dans un billet finement titré « France 3 : c’est Le Pen ou jamais « , il dénonce sur le site de l’Obs, un « déferlement de clichés anti-musulmans. Une opération de propagande lepéniste. » Avec différents arguments : il critique le thème de l’émission (montée dans les sondages de Marine Le Pen et sentiment national), la conduite des débats et surtout le casting des invités. Paul Marie Coûteaux, William Goldnadel, Emmanuel Todd (très fatigué dixit Lolo puisque postulant « la mort de l’antiracisme et de « la pensée unique » démocrate et européenne » ) ou Alain-Gérard Slama, (l’éditorialiste du Figaro, qui seul a l’insigne honneur d’être sauvé par Lolo – pas du tout sûr qu’il s’en sente flatté). Bref, la liste des notabilasateurs crypto-lepenistes s’allonge, gageons qu’Emmanuel Todd lui garde un chien de sa chienne…

Toujours selon notre chroniqueur-lyncheur télé d’un jour, le plateau de Taddeï est d’ailleurs ouvertement frontiste puisque Taddéï a invité Christine Tasin dans l’émission : « Dame Tasin, organisatrice des apéros saucisson-pinard, se présentant ouvertement comme islamophobe », dit Joffrin. Oups, oups, oups. Là Laurent Joffrin a peut-être parlé un peu vite : le 2 mars dernier, Libération, sous le délicieux titre « Bouffeuse d’Islam » offrait son portrait de dernière page à la même « Dame Tasin » qu’il reproche à Frédéric Taddeï de médiatiser. Laurent Joffrin était alors encore à Libé, et au moins comme patron du journal a dû valider la commande d’un tel portrait quelques jours avant. Mais à l’époque l’opération décontamination n’avait pas commencé, sans doute.

Aimée Joubert

http://www.causeur.fr/joffrin-a-debusque-deux-nouveaux-crypto-lepenistes-frederic-taddei-et-emmanuel-todd,9191






Les leçons d'une catastrophe

15/03/2011 15:46

Les leçons d'une catastrophe


La catastrophe nucléaire au Japon prouve une nouvelle fois qu’il n’est jamais bon d’occulter les débats sur les sujets graves.
Au moment où nos concitoyens s’inquiètent, je trouve stupide de refuser une vraie concertation nationale sur ce sujet clé pour notre avenir. Je ne partage pas le point de vue des écologistes, mais je pense les Français suffisamment mûrs pour pouvoir aborder toutes les questions.
Il ne s’agit pas, dans mon esprit, de se prononcer simplement sur le choix du nucléaire mais d’évoquer la question essentielle de la gestion des centrales nucléaires. Il y a quelques années en France, les centrales nucléaires étaient exploitées par une entreprise publique EDF/GDF. Le critère de rentabilité n’était pas le seul critère de gestion, la sûreté était à son maximum, la maintenance était correctement assurée et la confiance régnait.
Depuis l’ouverture du capital, il est de notoriété publique que la recherche de dividendes est le nouvel objectif central de la société. Il va de soi qu’EDF se préoccupe toujours et encore de sécurité. Mais il est évident aussi que des compromis se font, comme en témoignent les inquiétudes de certains salariés sur l’importance croissante de la sous-traitance. Tout cela n’est pas sain.
L’Etat est plus préoccupé de toucher les dividendes de sa participation majoritaire dans l’entreprise plutôt que de veiller au maintien d’une organisation publique exigeante.
On peut faire le choix du nucléaire à la condition bien sûr d’être irréprochable dans son suivi compte tenu des dangers qui existent.
L’exemple japonais révèle combien une entreprise privée est vite conduite à faire prendre des risques à l’ensemble de la collectivité. A l’inverse, l’exemple de Tchernobyl montre qu’un pays non démocratique peut conduire au risque identique par manque de transparence.
Voilà pourquoi, je maintiens que nous avions raison de nous opposer à la libéralisation du secteur de l’énergie en Europe qui a mis par terre une entreprise comme EDF/GDF qui réussissait à concilier une expertise exceptionnelle et une efficacité liée à l’effet d’échelle avec un contrôle de l’Etat rigoureux. Avec la scission avec GDF et l’ouverture du capital, le résultat est là déjà devant nous : - Augmentation ahurissante des tarifs de l’électricité et du gaz - Perte de contrôle de l’Etat sur la gestion des filières - Augmentation des dividendes versés d’ailleurs à l’Etat qui détient encore 80% d’EDF - Suspicion de la société civile à l’égard de la rigueur de l’entreprise.
Il est heureusement encore temps d’arrêter le processus. Mais pour cela, bien sûr, il faut s’exonérer des accords européens qui détricotent tous nos services publics.
L’énergie sera, à l’avenir, toujours plus rare et plus chère. Raison de plus pour ouvrir un grand débat dans notre pays sur la capacité de l’Etat, au nom du peuple, à s’assurer de la pérennité des investissements, de la sécurité des approvisionnements, de l’égalité des tarifs sur les territoires.
Seul un monopole public bien géré par une entreprise transparente et sous contrôle est en mesure de garantir ces exigences.
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Les-le%C3%A7ons-d-une-catastrophe
 





Un référendum sur le nucléaire, oui. Mais sur la vraie question !

15/03/2011 15:38

Un référendum sur le nucléaire, oui. Mais sur la vraie question !


La catastrophe nucléaire d’ampleur dramatique qui se profile au Japon ne doit malheureusement rien au hasard. En effet au Japon, l’électricité nucléaire est ultra majoritairement gérée par un secteur privé qui a accumulé les fautes graves : falsifications de rapports d’inspection, incidents à répétition cachés au grand public, maintenance insuffisante, etc.
Et pour cause : une structure privée cherche prioritairement à maximiser sa rentabilité (et donc à minimiser ses coûts) et secondairement seulement à remplir sa mission d’intérêt général.
C’est pourquoi en France - plutôt que de se déchirer sur la question de savoir s’il faut maintenir ou pas le nucléaire (il faudrait 20 ans pour en sortir) - il est impératif d’ouvrir tout de suite le débat sur la gestion des centrales nucléaires.
Je propose de stopper la libéralisation du secteur de l’énergie, qui a trouvé son apogée avec le vote par le parlement de la loi NOME qui entrera en vigueur le 1er juillet 2011.
L’intérêt général ne peut être servi de manière satisfaisante - particulièrement dans un secteur aussi sensible que le nucléaire - que par des entreprises ayant vocation à le servir, et non prioritairement à engranger des bénéfices. Depuis l’ouverture du capital d’EDF, de nombreux salariés et syndicats s’inquiètent de la multiplication des sous-traitants en matière de maintenance pour réduire les coûts.
Le gouvernement, plutôt que de défendre bec et ongles la filière, ferait mieux de soumettre par référendum au peuple français la question du nucléaire, afin de décider si la libéralisation doit être poursuivie ou si nous devons au contraire le confier de nouveau à un secteur public qui disposerait de l’ensemble des moyens nécessaires à une sécurisation et une efficacité maximale des sites.
Nicolas Dupont-Aignan,
Député de l’Essonne et président de Debout la République





FN : Nicolas Sarkozy joue avec le feu, et se brûle

15/03/2011 15:35

FN : Nicolas Sarkozy joue avec le feu, et se brûle


Mais à quoi joue le président de la République ? Bien sûr, il veut provoquer un nouveau 21 avril car ses chances semblent faibles de battre Dominique Strauss-Kahn au second tour. Mais jusqu’à présent, cette stratégie se retourne contre lui.
Un suicide politique inconscient
En fait les mouvements des sondages sont assez simples. En quelques mois, Nicolas Sarkozy a perdu 10 points au premier  tour… et Marine Le Pen en a gagné 10. En effet, jusqu’à quelques mois le président de la République pouvait compter sur un socle de fidèles proche de 30% au premier tour. Voilà que le dernier sondage CSA lui donne 19%, derrière la candidate du Front National, à 21%, qui a gagné les dix points que le président de la République a perdus en six mois.
Pourtant, Slate nous conte par le menu la stratégie présidentielle. Persuadé que la société vire à droite sur les questions d’immigration et de sécurité, Nicolas Sarkozy veut insister sur ces thèmes car il pense se retrouver au bon centre de gravité, entre le laxisme traditionnel des socialistes et les excès xénophobes de l’extrême-droite. Mais si cette stratégie pourrait avoir du sens pour essayer de battre DSK au second tour, elle se heurte sur l’écueil du premier tour…
En effet, entre un Front National qui se modère et un gouvernement qui se radicalise, les différences se troublent. En fait, Nicolas Sarkozy coupe la branche sur laquelle il se repose puisque les innombrables polémiques qu’il a déclenchées (débat sur l’identité nationale, sur la burqa, sur les roms et maintenant sur l’Islam) poussent ses électeurs à rejoindre en masse Marine Le Pen, car l’agitation présidentielle les inquiète mais son action ne les rassure pas...
Une campagne idéale pour Marine Le Pen
Bref, la nouvelle présidente du Front National n’a pas grand-chose à faire, PS et UMP se chargeant de faire sa promotion en s’agitant sans produire le moindre résultat. Nicolas Sarkozy, dans une bulle encore plus fermée que celle de Valéry Giscard d’Estaing, ne se rend pas compte que sa stratégie est un échec total. Pourtant, il persiste, lançant une réforme qui va baisser l’ISF qui semble elle aussi suicidaire, et promettant un nouveau débat sur l’Islam qui est du pain béni pour le FN.
En outre, la gauche fait tout ce qu’il faut pour renforcer le FN, consciemment ou pas. La candidature de DSK, plus que jamais certaine (s’il a pris sa décision et qu’il ne le dit pas, c’est bien qu’il sera candidat, sinon, il n’y aurait aucun intérêt à ne pas dire qu’il n’est pas candidat), est la meilleure pour Marine Le Pen, lui qui est l’opposé de tout ce que le FN combat. Et les affaires de PACA ou la proposition d’annuler les primaires ne vont contribuer à améliorer l’image des socialistes.
En outre, la gauche bien-pensante a la mauvaise idée de chasser tous les déviants (Eric Zemmour, Elisabeth Lévy ou Philippe Cohen) qui ont le malheur d’ouvrir leurs colonnes à des personnes qui ne pensent pas comme eux ou pour qui la nation a encore du sens. Ces procès en « lepénisation » contribuent à la montée du FN car, pour des personnes qui les apprécient, l’assimilation abusive de ces républicains à Marine Le Pen peut les pousser à passer le Rubicon.
En outre, DSK a-t-il grand-chose à perdre ? Les sondages disent déjà que les ouvriers ont choisi Marine Le Pen. Le PS a déjà perdu l’électorat populaire : il ne pourra pas le perdre une seconde fois. Et les gesticulations sécuritaires et islamophobes du gouvernement ne feront pas perdre une voix à DSK mais beaucoup plus à l’UMP. En outre, les bons sondages du FN devraient assurer la discipline d’une gauche toujours traumatisée par le 21 avril 2002.
Bref, le scénario qui se dessine aujourd’hui est bien un second tour DSK – Marine Le Pen, avec Nicolas Sarkozy dans le rôle du Lionel Jospin de 2012. On ne pourra pas dire que ce n’est pas mérité, même si cela n’est guère réjouissant…
Laurent Pinsolle





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