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FN : vote d'adhésion ? Non, vote de crise !
21/03/2011 07:12
Le Front national est en tête dans une quarantaine de cantons. Pour Marine Le Pen, les résultats flatteurs obtenus par son parti témoigneraient d'un vote d'adhésion. Une affirmation précipitée ?
« Les résultats du FN sur l’ensemble du territoire français se lissent, ce qui confirme, je le crois, que le vote FN n’est plus exclusivement, comme on entend le dire trop souvent, un vote de protestation, mais bel et bien un vote d’adhésion, que ce vote d’adhésion confirme l’adhésion qui a été enregistrée par les derniers sondages. » Suite à l’annonce des résultats du Front national au premier tour des élections cantonales, Marine Le Pen jubile. Si avec 15,23 % des suffrages (selon les chiffres donnés par le ministère de l'Intérieur à 23h) sur l’ensemble de la France, la poussée du parti frontiste est, certes, difficilement contestable (NDLR : en 2004, le FN avait obtenu 12,13% des suffrages en moyenne France et 12,79% là où il était présent), l’analyse de sa présidente paraît, elle, un peu hâtive.
Premièrement, le lissage des résultats reste encore à vérifier sur la foi d'une analyse plus précise. Selon Jérome Fourquet (IFOP), le Front national progresse partout et il n'y a pas réellement de phénomène de rééquilibrage. Simplement là où le FN faisait 5% dans l'Ouest, il se situe aujourd'hui entre 10 et 15%. Mais d'un autre côté, le parti de Marine Le Pen passe de 20-25% à 30 ou même 35% dans ses bastions comme Noyon ou Perpignan.
Deuxièmement, le lissage des résultats ne suffit pas à prouver l’existence d’un vote d’adhésion. Un chômeur de longue durée, un patron de PME en faillite, un petit commerçant en difficulté ou un ouvrier en voie de licenciement pour cause de mondialisation, croit souvent que le vote FN est la seule façon d'exprimer sa révolte. Tout ça ne ressemble guère à une adhésion à un programme de gestion locale puisqu'il s'agit bien de cela lors d'une élection cantonale : pour qu’il y ait adhésion, encore faudrait-il qu’il y ait programme ou candidats sortants. Or le FN n’a ni conseiller général, ni programme mis à jour. Sur le site du Front demeurent les restes du projet de Jean-Marie Le Pen. Mais en coulisses, la nouvelle patronne chuchote ses envies de changement. En attendant une refonte du programme frontiste, à quelles idées les électeurs pourraient-ils adhérer ? Ils voient certes, d'un côté « une femme moderne et sympathique », mais en même temps une dame Le Pen qui va à Lampedusa exiger le retour dans leurs pays des candidats arabes à l'émigration. D'un côté, des signes de changement (mais peu de propositions réellement visibles pour le grand public), de l'autre un discours qui rappelle quand même beaucoup celui de son père.
Les bons résultats du FN seraient-ils dus à la personnalité et à l’ancrage local de ses candidats ? Peu probable. Malgré les sondages favorables à sa présidente, le Front manque encore de cadres locaux, condition sine qua non d’un solide maillage territorial. Preuve en est l’appel à candidatures envoyé par mail aux adhérents par Steeve Briois, nouveau secrétaire général du parti, à seulement 15 jours du dépôt des candidatures.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si sur les affiches de campagne ne figurent pas les photos des candidats frontistes mais celle de Marine Le Pen.
Finalement, si vote d'adhésion il y a, il porte sans doute davantage sur la personne de Marine Le Pen que sur le programme de son parti encore dans les limbes. Mais pas question, pour la présidente du FN de le reconnaître : le score flatteur du Front national doit cacher la très grande fragilité de l'appareil politique sur lequel doit s'appuyer Marine Le Pen.
Laureline Dupont - Marianne
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En Libye, Kadhafi continue à faire le zouave
21/03/2011 07:09
En partance pour la frontière tuniso-libyenne, notre reporter Guy Sitbon nous envoie un premier reportage d'ambiance. Pour le moment, l'armada occidentale plane à des milliers de km tandis que les troupes de Kadhafi sont au ras du sable.
Quand on aime, on ne compte pas et les ados libyens adorent Sarkozy. Ils lui prêtent les exploits d’un Superman des déserts. D’une seule main, Sarko bombarde le Quartier Général de Kadhafi, met en déroute les colonnes loyalistes, dégage Benghazi assiégé et pulvérise l’aviation ennemie. L’hymne des sarkolatres est devenu un tube martelé sans trêve : « One, two, three/ thank you Sarkozy. » Les trois couleurs flottent comme jadis le drapeau rouge de l’Internationale Communiste, la France est portée aux nues.
Hélas, ces hauts faits d’arme n’ont été observés que dans l’imaginaire des jeunes gens. Nos Mirage ont cepednant réellement mis le feu à une concentration de chars et de véhicules kadhafiens aux environs de Benghazi et les locaux, les doigts en V, ont fait de cette bataille un Austerlitz à leur actif.
Jusque là, on se battait au lance-pierre, ou presque. Les soldats improvisés de la liberté trainaient leurs kalachnikovs comme des fusils de bois. L’armée gouvernementale faisait à peine mieux avec ses armements hors d’âge, ses effectifs en perdition, ses officiers ventrus infichus de disperser une rébellion anémique. Les kadhafistes massacraient en masse mais avaient du mal à concrétiser leur suprématie.
Soudain, samedi dernier, les Occidentaux s’amènent. Destroyers impressionnants, sous-marins dernière génération, débauche de numérique, porte-avions, Mirage, missiles de croisière tomahawks. En un clin d’œil, on passe de la guerre du feu à la guerre des étoiles. Les généraux américains se donnent des allures de Mac Arthur dans la bataille du Pacifique. On va voir ce qu’on va voir.
On n’a pas vu grand-chose. Beaucoup de bruit, images de sinistre mémoire, conférences de presse au Pentagone du genre « je sais tout mais je ne dirai rien ». Et le lendemain, Kadhafi était toujours vivant. Il continue à faire le zouave et à amuser la galerie. Pour ne pas perdre la main acquise avec les infirmières bulgares, il enlève par-ci, par-là des journalistes.
Quand aux Libyens, ils ne savent plus comment ils s’appellent. Ils s’attendaient à des opérations de commandos discrètes. Des livraisons d’armes. Quelques vieux routards de tous les champs de bataille. Des coups de balai propres à mettre en déroute une armée déjà à moitié écroulée. Et ils ont vu arriver une armada aérienne hallucinante, une marine ultrasophistiquée et personne pour mettre un pied sur terre. Comme il se trouve que Kadhafi et les siens résident au ras du sable, la rencontre devient problématique. On en est là. Mais les choses vont vite changer.
Guy Sitbon - Marianne
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Le score du FN fait ressurgir la question du front républicain
21/03/2011 07:06
Marquées par un fort taux d'abstention (56%), les élections cantonales enregistrent un fort recul de l'UMP (22,54% en comptant les listes majorité présidentielle) en partie masquée par le score des divers droite (9,52%), une poussée de la gauche (48%) provoqué par les bons scores de l'écologie (8,5%) et du Front De Gauche (9%). Enfin la percée du FN (15%) qui sera présent dans 400 cantons au second tour, repose la question du Front républicain dans des conditions nouvelles par rapport au passé.
Peut-on encore parler de « cordon sanitaire » ? Il est loin le temps où gauche et droite pouvaient s’allier contre le FN. Paradoxalement, c’est au moment où le FN marque une nette progression que les partis de gouvernement rechignent à s'unir pour le contrer. Pour l’heure, le FN serait en position de se maintenir au second tour dans de nombreux cantons, soit contre l'UMP, soit contre le PS. Les candidats UMP ou PS déchus seraient alors mis au pied du mur : appeler à voter pour leur rival ou passer pour un « allié objectif » du FN.
Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a laissé, au soir du premier tour, les électeurs UMP « libres de leur choix » en cas de duel « gauche/extrême droite » refusant à la fois le vote FN et le « front républicain ». Bref, la consigne officielle de l’UMP est d’aller à la pêche. Eric Raoult a sorti lui une formule bien choisie : « Ni les fachos, ni les cocos ».
A l’inverse, certains UMP acceptent de s’unir avec la gauche en cas de duel PS/FN. Christian Jacob, patron des députés UMP, pourtant proche de Copé, a, lui, appelé à « faire barrage au FN ». Nathalie Kosiciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie, avait été encore plus claire en début de semaine: « S'il y a un 2e tour Front national/Parti socialiste dans un canton, on ne considère pas que la politique est un continum et que tout se vaut. Moi, dans ce cas-là je dis clairement: on vote PS ». Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur, a elle menacé d’exclusion tout élu « qui s’allierait avec le FN ».
Pour Aubry, UMP et FN, c'est (presque) pareil
Même division au PS. Martine Aubry avait déjà rejeté tout appel à voter UMP. « L'UMP et l'extrême droite tiennent dans certains domaines quasiment le même discours », avait-elle déclaré. Au soir de ce premier tour, son message n'est pas plus clair : pas d'appel à voter UMP, mais une volonté de faire barrage au FN. Dans l'entourage de Jean-Luc Mélenchon, on refuse également tout appel à voter UMP face au FN : « Ce n'est pas avec des pyromanes qu'on combat un incendie ». Au PS, Elisabeth Guigou a été, de son côté, plus ambigüe : « Je n’aime pas le mot ‘Front républicain’ mais je comprends le combat ».
François Hollande a lui été beaucoup plus direct : « Si les socialistes sont éliminés, il faut faire barrage au FN et donc voter pour le candidat UMP pour qu'il n'y ait aucun risque d'élection du FN ». Même son de cloche pour Cécile Duflot, secrétaire nationale d’Europe Ecologie : « C'est sans hésitation aucune que nous appelons tous les électeurs à faire barrage au FN avec leurs bulletins de vote partout où il sera présenté ».
Le premier tour des élections cantonales semble donc rendre moins automatique l'idée même de front républicain. Y penser peut-être, l'avouer jamais. Pourquoi ? Pourquoi ce qui apparaissait hier comme une évidence de la politique démocratique - unité contre le Front national - ne s'impose plus aujourd'hui à tous les hommes et femmes politiques ?
La première raison tient à la nature de l'élection : ce n'est pas la même chose de voter pour le Président de la République et de voter pour un conseiller général qui sera, de toute façon minoritaire dans l'assemblée élue. En effet, une chose est sûre : le Front national n'aura le pouvoir dans aucun des 2026 cantons.
La deuxième raison concerne l'avenir, et plus précisément la campagne de 2012. Les responsables politiques de droite comme de gauche sont sans doute en train de comprendre qu'une politique dite de Front républicain pourrait offrir un boulevard encore plus large au Front national et à sa présidente qui dénonce « l'UMPS » chaque fois qu'elle ouvre la bouche. Ce qui ne présage de toute façon en rien ce qui se passerait réellement en cas d'accession de Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle : il sera toujours temps, à ce moment-là de se mobiliser contre elle. Mais fonctionner dès aujourd'hui comme si nous étions déjà au lendemain du premier tour de 2012 serait sans doute dangereux pour les partis de gouvernement. Pour tâcler le Front national, la peur ne pourra sans doute plus constituer un argument électoral.
Enfin, un front républicain n'est pas facile « à vendre » aux électeurs. Il est moins concevable que jamais pour de nombreux électeurs de droite chauffés par les discours radicalisés des Sarko-Guéant-Jacob. A gauche, la situation est moins claire, mais le souvenir du 21 avril 2002 et du vote Chirac fonctionne comme un repoussoir.
Tefy Andriamanana - Marianne
Dessin : Louison
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Un boulevard pour la gauche? Non, une vaguelette!
21/03/2011 07:03
Au soir du premier tour des cantonales, la gauche est en tête (avec près de 48% des voix). Mais on est tout de même loin du raz-de-marée attendu face à une droite si discréditée. Le PS stagne, les écologistes et le Front de Gauche, eux, progressent.
Comme lors des dernières régionales, l’argument du « bouclier social » au niveau local contre un gouvernement adepte du « bouclier fiscal » à l’échelle nationale a fonctionné pour le PS. La formation emmenée par Martine Aubry vire en effet en tête de ce premier tour des cantonales en recueillant 25% des suffrages (chiffres du ministère de l’Intérieur), près de 31% si l’on y ajoute les voix recueillies par les Radicaux de gauche et les candidats dits « divers gauche ». Mais si la performance est bonne (dopée par un très grand nombre de candidats : environ 1 500 candidats pour le PS contre près de 1 100 seulement pour l'UMP), elle n’a finalement rien d’extraordinaire. Ce n’est pas le raz-de-marée que certains pouvaient attendre face à une droite si discréditée. En 2004, le Parti socialiste avait d’ailleurs fait un tout petit peu mieux en attirant à lui 26,25% des voix lors du premier tour, un peu plus de 33% voix avec les « divers » et Radicaux de gauche.
Même constat du côté d’Europe écologie – Les Verts. Il y a quelques jours encore, dans les rangs de l’état-major écologiste, certains se demandaient — à voix très basse, évidemment — si leur formation pouvait bénéficier d’un « effet Fukushima », tout en surfant — à voix très haute — sur la catastrophe nucléaire japonaise. Au final, Europe écologie affiche un score de 8,23% (selon le ministère de l’Intérieur). Ramené aux 1 200 cantons dans lesquels EELV présentait des candidats, cela donne un résultat aux environs de 14% des suffrages. 14%, c’est un score supérieur à celui qu’appelait de ses vœux Jean-Marc Brûlé, le « Monsieur élections » d’Europe éco il y a quelques jours. Supérieur de 4 points. Là encore : point de tsunami donc, mais une belle petite vaguelette tout de même qui devrait conforter les écologistes dans leur idée de présenter un candidat à la présidentielle.
Reste le Front de gauche. Là encore, les chiffres du ministère de l’Intérieur ne permettent pas d’y voir très clair. Si l’on additionne les scores attribués séparément (et stupidement) au Parti communiste et au Parti de gauche, on s’approche des 9% au niveau national. Mais dans l’entourage de Jean-Luc Mélenchon, même si l’on se refuse à se montrer précis, on préfère parler de « score à deux chiffres ». Si l'on ne s'intéresse qu'aux 1 700 cantons dans lesquels il présentait des candidats, le Front de gauche semble en effet se situer au-dessus de 10%, voire aux alentours des 11%.
La gauche progresse donc dans son ensemble. Mais pas le PS. Et pour elle, tout commence finalement ce soir. Car il va lui falloir en effet trouver des accords dans un grand nombre de circonscriptions pour faire, soit barrage à l’UMP, soit au FN. Martine Aubry, Cécile Duflot et Pierre Laurent se sont retrouvés dès ce soir pour en discuter. Une réunion sur une péniche boudée par Jean-Luc Mélenchon. L’union est un combat dit-on…
Gérald Andrieu - Marianne
Dessin : Louison
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Voter, un effort insurmontable pour 56% des électeurs
21/03/2011 07:00
Ce qui devait arriver est arrivé, l'abstention a atteint les niveaux records attendus. Sur les 21 millions d'électeurs qui étaient appelés à se déplacer, seuls un peu plus de 7,6 millions ont fait l'effort. Difficile de se perdre en conjectures politiques, même si un tiers de l'électorat aura toujours plus de sens qu'un échantillon représentatif.
Les cantonales, à quoi ça sert ? A beaucoup de choses, à en juger par les compétences des conseils généraux mais pas à mobiliser les intermittents du vote. Le dernier scrutin au suffrage universel avant la présidentielle pouvait valoir « répétition générale » avec pourquoi pas une valeur « prédictive ».
L’abstention record réduit cette espérance à pas grand chose. En 2009, les élections européennes avaient vu l’abstention friser les 60% (59,35% précisément).
Certes, les cantonales n’ont pas atteint ces sommets. Mais alors qu’un électeur sur deux était appelé à se déplacer pour renouveler la moitié des conseillers généraux. Seuls 36,38% des électeurs ont fait l’effort. Un recul de 20 points par rapport au scrutin de 2004. Difficile, partant de là de tirer des leçons pour 2012, à partir d’un scrutin qui aura vu se déplacer environ…18% du corps électoral total.
Le galop d’essai politique qui devait ouvrir la grande séquence politique des présidentielles relève plus du petit trot. Sur ce plan là, comme le veut la formule « tout le monde a perdu ». La démocratie, les partis de gouvernement et d’opposition, incapables de mobiliser.
Certes l’actualité (Japon, Libye etc.) n’était pas à la mobilisation. Et une fois n’est pas coutume, les cantonales sont découplées de toute autre élection. Il n’empêche, élections locales par excellence, elles n’ont absolument pas mobilisées quand experts et politologues répètent en boucle que l’électeur français n’envisage la politique que par le prisme de la vie locale. Après le scrutin des régionales, où l'abstention avait été supérieure à 53%, tous les espoirs sont désormais placés dans les nouvelles élections territoriales de 2014 pour clarifier le sens politique de ces scrutins locaux tellement peu politiques.
Pas à la fête, la droite a tôt fait de minimiser toute interprétation expéditive des résultats: « L'abstention est telle que c'est impossible de tirer d'enseignement national du scrutin » a déjà souligné Jean-François Copé. Voilà un scrutin -trop- rapidement balayé. Ne rien dire, c'est déjà exprimer beaucoup de choses. Le Front est à la fête. Preuve qu'il y a un électorat qui se mobilise. Elections locales ou pas. Actualité propice ou non... Dans leurs fiefs, les « vedettes » nationales n’ont guère mobilisé. Dans les deux-Sèvres, chez Ségolène Royal, la participation est en recul de 24 points d'une élection sur l'autre ! 38,54% des électeurs se sont rendus aux urnes à 17 heures, contre 62,60% à la même heure en 2004.
En Corrèze, terre de lutte entre Bernadette Chirac et François Hollande. L’abstention atteint 47%.
Dans les Bouches du rhône, le taux de participation a chuté de 15 points (35,6%) contre 50,84%. La Seine et Marne est le département qui a le plus voté en ile de France avec 36% de participation !
Espérant un score à deux chiffres, Mélenchon estimait le 7 mars que les cantonales seraient « le seul sondage qui puisse avoir une valeur politique sérieuse ». Alors certes, un suffrage aux résultats à relativiser compte tenu du peu d’engouement des électeurs. Il n’en demeure pas moins que 7,5 millions d’électeurs auront toujours plus de sens qu’un petit millier de personnes représentatives…
Régis Soubrouillard - Marianne
Dessin : Louison
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