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Cantonales: la valse des étiquettes
22/03/2011 06:48
Un jour, la France sera une grande démocratie: ses citoyens iront voter ...et son ministère de l'Intérieur fournira de véritables statistiques électorales!
Pour le Cevipof comme pour mon site Europe-politique.eu, j'ai été fréquemment amené à travailler des résultats électoraux dans d'autres État européens. Autant j'ai toujours eu des interlocuteurs efficaces et rapides au bureau des élections Place Beauvau, autant les étiquettes politiques retenues pour les statistiques officielles ne sont pas dignes d'une grande démocratie...
L'enjeu n'est, il est vrai, pas que technique: les gouvernements se sont souvent servis des "divers" comme variable d'ajustement des résultats électoraux...
En ce qui concerne les élections cantonales sous la Ve République, l'étiquette "Action locale" a d'abord brouillé les pistes entre majorité et opposition en 1961, 1964 et 1967.
Puis, pour le second tour des cantonales de 1970 (et en 1973), le ministère de l'Intérieur a subitement distingué les "divers gauche", les "divers modérés favorables à l'opposition" et les "divers modérés favorables à la majorité". Un vrai progrès pour l'intelligibilité des statistiques électorales.
"Artifice de présentation destiné à compenser la faiblesse des partisans organisés de la Majorité?, décryptait à l'époque Alain Lancelot. En partie sans doute, mais qui ne fait guère violence à la réalité; car les modérés sans étiquette sont certainement plus proches aujourd'hui de la vaste coalition de Centre droit qui soutient M. Pompidou que du petit noyau centriste d'appellation contrôlée que l'idéologie, l'humeur ou la fidélité rejettent dans l'opposition [NDLR: toute ressemblance avec des personnes ou des situations existante ne saurait bien entendu être que fortuite]. Quoi qu'il en soit, cette présentation est très significative des relations nouvelles qui tendent à s'établir entre la vie politique nationale et la vie politique locale puisque le ministère de l'Intérieur d'un gouvernement qui s'est pourtant attaché à dépolitiser au maximum la consultation cantonale considère qu'aucun candidat à un siège de conseiller général ne peut échapper à la summa divisio qui s'établit à l'occasion des élections législatives et présidentielles [NDLR bis: toute ressemblance avec des personnes ou des situations existante ne saurait bien entendu être que fortuite].
Aux élections cantonales de 1976, la majorité giscardienne invente un sigle nouveau et éphémère: "centre gauche majoritaire", qu'il convient en réalité de classer à droite. Concrètement, il s'agissait en effet de fournir un refuge aux ex-socialistes (Emile Muller, Max Lejeune, Éric Hinterman) et aux ex-radicaux de gauche (Henri Caillavet) ralliés à la majorité de droite - ce sont en quelques sortes les ancêtres de la Gauche moderne de Jean-Marie Bockel. Pour ces mêmes élections, la nuance est toutefois subtile entre les "divers modérés favorables à la majorité" (catégorie qui, de fait, disparaîtra en 1982 après l'alternance) et les "divers droite".
Si les catégories "divers gauche" et "divers droite" (puis divers écologistes et divers extrême droite) se sont imposées, elles n'en posent pas moins un double problème:
1) Elles ne permettent pas de savoir combien de suffrages ont obtenu les partis politiques ainsi agrégés. Deux exemples.
C'est en 1988 que le FN est extrait de la catégorie "extrême droite", ce qui signifie que l'on ne sait pas combien de voix le parti lepéniste avait précédemment obtenu aux élections cantonales de 1982 (première émergence) et 1985. Pis, dans l'attente de me pencher sérieusement sur cette question, j'offre un verre à celui ou celle qui m'identifie l'unique élu d'extrême droite en 1982 (il n'est pas FN, j'ai toutefois une piste) et le second en 1985 (en sus du premier conseiller général FN, là je n'ai aucune piste).
Pour les cantonales de 2011, le ministère de l'Intérieur a rejeté la demande du Front de gauche de prendre en compte cette étiquette dans le classement des candidats par nuance politique: "Cette grille des nuances est régulièrement mise à jour pour tenir compte de la création de nouvelles formations politiques, explique la Place Beauvau. Elle a notamment pris en compte la création du Parti de Gauche. Elle ne peut en revanche s'adapter pour prendre en compte les alliances électorales entre partis politiques au risque de ne plus permettre d'analyser les scrutins sur le long terme. Ainsi, la création d'une nuance Front de Gauche aurait conduit à faire disparaitre la nuance Communiste présente dans les grilles d'analyse du ministère de l'Intérieur depuis plusieurs décennies." Un argument fallacieux, puisqu'il suffisait de détailler au sein du Front de gauche les candidats PCF, PG, etc. Or, avec les statistiques du ministère de l'Intérieur, nous pouvons bien additionner ces deux catégories mais pas ajouter les candidats "divers gauche" du Front de gauche".
C'est pourquoi, j'essaye de prendre le temps à chaque scrutin (cf. les élections européennes de 2009 et les élections régionales de 2010) de retravailler les statistiques du ministère de l'Intérieur en affinant les étiquettes. J'espère trouver le temps de m'y atteler pour ces cantonales (combien de suffrages exprimés et d'élus éventuels pour le NPA, DLR, Cap21, l'AEI, etc.?) mais ce n'est pas gagné...
2) La bipolarisation de la vie politique française depuis le milieu des années soixante-dix avait au moins simplifié les analyses en ce qui concerne les grands équilibres politiques. Or, la renaissance, autour de François Bayrou, d'un centre véritable (c'est-à-dire au centre et pas à droite) est revenu compliquer les classements pour ces cantonales. Pour l'UDF, c'était simple: elle était à droite. Pour le MoDem, en revanche, nouveau centre d'opposition, les choses se compliquent...
C'est ainsi que, sans donner leurs noms mais seulement leurs départements, le MoDem revendique sur son site huit élus au premier tour (en fait neuf en croisant avec un autre communiqué du parti centriste, dans un département non cité). Or, le ministère de l'intérieur n'en comptabilise que deux: Philippe Rochoux (48) et Michel Dennemont (974). Les autres élus revendiqués par le MoDem (d'après mes recoupements) sont ainsi catalogués "divers droite" (cinq), "M" (un "Autres candidats majorité présidentielle") et "M-NC" (un "Majorité présidentielle-Nouveau Centre"). Ce dernier (Jean-François Leclet, Ardennes) était étiqueté UMP en 2004, et il me semble donc effectivement être proche du positionnement du Nouveau Centre. Mais, pour les cinq "divers droite" ou "divers majorité présidentielle", la classification et plus problématique: il s'agit certes d'élus se revendiquant d'une majorité départementale de droite, mais ce sont des membres (ou apparentés: groupe Forces 64! des Pyrénées Atlantiques; groupe Centriste, Écologiste, Démocrate, Régionaliste et Européen - CEDRE - du Bas-Rhin) du MoDem qui mériteraient donc davantage d'être classés "divers centre" que "divers droite"...
Laurent De Boissieu
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Libye-Côte d’Ivoire: l’ingérence à géométrie variable
22/03/2011 06:39
Trois jours à peine après le début des attaques sur la Libye, une partie de la presse africaine et le camp Ouattara dénoncent l'abandon de la Côte d'Ivoire par la communauté internationale. Un deux poids-deux mesures dans l'engagement des puissances occidentales qui démontre que, du fait de leur complexité, les opérations de paix médiatico-démocratiques ont vécu.
En côte d’ivoire, on a pas beaucoup de pétrole, mais on a du cacao. Les esprits taquins souligneront que le pays se cherche également son BHL susceptible de focaliser l’attention de quelques grands de ce monde à coups d’éditos et d’interventions en direct-live. Passons. La côte d’ivoire n’est pas la Libye. Loin de la géopolitique Libyenne, le pays ne fait pas le poids.
A peine la résolution permettant la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne votée au conseil de sécurité de l’ONU, les premiers éditos polémiques affluaient dans la presse africaine : « La communauté internationale a-t-elle abandonné la Côte d’Ivoire ? C’est la question que bon nombre d’Ivoiriens se posent actuellement. Les ivoiriens ont l’impression qu’ils ont été oubliés par l’ONU, l’Union Européenne, les Etats-Unis d’Amérique, la France, etc. au détriment des révolutions arabes. Ils s’expliquent difficilement la promptitude avec laquelle la communauté internationale avec la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis en tête, a réagi dès l’éclatement de la crise libyenne » écrit Le Patriote. Consacré par l’ONU, on le voit, le droit d’ingérence est à géométrie variable. Certes Kadhafi utilisait des avions et des chars contre son peuple, mais cela fait désormais 4 mois que la crise couve en Côte d’Ivoire. Massacres, charniers, guerre civile, connectionivoirienne.net parle de 500 morts, des milliers de blessés et des millions de déplacés. Bombarder Tripoli pour mieux ignorer Abidjan, cibler Kadhafi et épargner Gbagbo, telle est la « logique » d’engagement des puissances occidentales.
Une attention plus grande aux crises lucratives
« Tous les critères légitimant une plus forte intervention de la communauté internationale sont réunis mais celle-ci, au-delà de sa première salve de sanctions, est tétanisée alors que la guerre dont on parle au futur est déjà au présent » estime Christian Brazzin, spécialiste des organisations internationales qui dénonce le fait que « les grandes puissances démocratiques, France, USA, Grande-Bretagne sont déjà passées à une crise plus « lucrative », laissant en Côte d’Ivoire un sillon de mots et de déclarations vides. C’est normal, la Côte d’Ivoire n’est pas « à deux heures de Paris » au cœur de l’Europe, elle ne borde pas la méditerranée, elle n’est pas le pays d’en face avec 3% de la production mondial de pétrole haut de gamme ».
Constatant ce « deux poids, deux mesures », le camp d’Alassane Ouattara réclame ouvertement que, sur le terrain, l’Onuci joue plus efficacement son rôle de protection des populations civiles. Et là aussi, pour le camp Ouattara, l’exemple Libyen est un argument massue : « On ne peut pas comprendre que la communauté internationale se soit mobilisée pour la Libye et qu'elle ne puisse pas prendre des décisions fermes sur la Côte d'Ivoire. Il faut le faire immédiatement, c'est une question de vie ou de mort », a insisté Anne Ouloto, porte parole de Ouattara.
La fin des opérations de démocratisation faciles
Imparable à première vue: si l’on est favorable au droit d’ingérence, il ne doit souffrir aucune exception. La Libye certes, mais pourquoi pas la Tchétchénie, la Côte d’Ivoire, le Yémen, Bahreïn, l’Arabie Saoudite, la Corée du Nord. Tous les pays arabes et tous les Etats africains -qui se font très discrets dans leur pseudo-soutien à ce qui ressemble de plus en plus à une opération occidentale- encore sous le joug d’une dictature. Et la Chine, si le cœur vous en dit… Le conseiller pour la sécurité de Barack Obama y est allé de ses explications estimant que les situations en Libye et à Bahreïn « n’étaient pas comparables. Manama (NDLR : la capitale de Bahreïn) est un allié de longue date des Etats-Unis. La magnitude de la violence en Libye, où il y avait un dirigeant qui était en train de mener une campagne militaire de facto contre son propre peuple, excédait celle des situations dans d'autres pays du Moyen-Orient » a expliqué Ben Rhodes.
Théâtre de graves violences la semaine dernière entre le pouvoir et des manifestants conduits par les chiites, un chef de l'opposition a affirmé que 100 personnes étaient toujours portées disparues depuis le début de la contestation le 14 février, au cours de laquelle 16 personnes, 12 protestataires et 4 policiers, ont été tuées et des centaines blessées. Pour taper sur sa population et mater ses révolutions, mieux vaut donc quand même être un allié des USA avec quelques barils de pétrole à refourguer à la première puissance mondiale. Démonstration par l’absurde que les « expéditions démocratico-médiatiques destinées à faire avancer la démocratie au son du canon » selon l’expression du philosophe Marcel Gauchet, relèvent plus de l’arbitraire que d'un quelconque « droit » qui s'imposerait à tous. Tout engagement de la communauté internationale dans une action démocratique est le résultat d’un savant dosage aux ingrédients le plus souvent mystérieux. Depuis le Kosovo, la guerre d’Irak et encore plus l’Afghanistan, tout ce qui pouvait être « démocratisé » facilement l’a été. Toute intervention de la communauté internationale est aujourd’hui la promesse contraignante d’un engagement coûteux humainement et économiquement, sur une longue période. Un coût de moins en moins accepté par les opinions occidentales. D'où des opérations loin d’être toujours populaires quand elles se prolongent et d’autant plus délicates à négocier politiquement et diplomatiquement. Le tout sans garantie véritable de résultats. L'ingérence démocratique, très en vogue sous Reagan et Bush reprend du poil de la bête. Si elle se justifie dans les cas extrêmes de guerre civile ou de génocide, les bombardements de modèles politiques démocratiques prêts à l'emploi n'ont jamais fait la preuve de leur efficacité.
Régis Soubrouillard - Marianne
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Marine Le Pen surfe sur la démission de la République
22/03/2011 06:35
La montée du FN est l'expression d'une perte de repères, une « jacquerie » des laissés pour compte de la mondialisation. Elie Arié en appelle à restaurer l'élitisme républicain, conception originelle du projet des Lumières, en passe d'être broyé par le capitalisme financier.
Donc : Marine Le Pen en tête du premier tour des présidentielles de 2012, après Jean-Marie Le Pen en deuxième place à celles de 2002. Le monde qui se construit : l'Europe, la globalisation, la transformation des modes de production, le développement des forces productives se feront avec nous ou sans nous. Personne n'attend personne pour la construction du monde. On est dans le coup, ou hors du coup.
Le vote Le Pen est caractéristique de cette révolte populaire, une quasi jacquerie, contre le pouvoir des puissants. Ils attendent la Révolution qui n'a jamais existé pour eux, y compris celle des avantages acquis dont ont été exclus tous ceux pour qui l'idéal de la Révolution passe toujours sous le nez, à un moment ou à un autre, dans le mouvement du monde. Ils ne sont pas l'élite républicaine, ils ne sont pas pris en charge dans le mouvement du monde, ils ne participent pas à ceux qui ont le pouvoir corporatiste, comme les « régimes spéciaux », de détourner l'intérêt général pour la préservation de leurs avantages acquis. La France des laissés pour compte de la mondialisation en cours, de plus en plus nombreux, vote Le Pen.
L'élitisme républicain a-t-il été à ce point affadi, lui qui savait à chaque génération repérer et élever ses enfants les meilleurs pour en faire des modèles et des guides pour l'avenir, ou bien cela n'a-t-il pas de sens dans le monde complexe où nous vivons ?
Car le rêve conséquent des Lumières est le pouvoir pour ceux qui peuvent agir au nom de la Raison, comme citoyens : et l’élitisme républicain se nourrit de cette conception. Les commissaires de la République, le centralisme, ne sont pas des avatars des siècles anciens. Ils sont à la source de cette conception qui fonde l'État moderne.
En cela, les Révolutionnaires français ont une conception différente des Révolutionnaires américains qui ont fondé dix ans avant eux la démocratie américaine, et proclamé les premiers les droits de l'Homme. Ils ne veulent pas pour la France, du modèle américain qui ne leur parait pas adapté à un pays nombreux, avec 80 % de paysans illettrés ou presque. Seuls ceux qui savent lire et écrire, qui peuvent payer l'impôt (pas les pauvres), qui sont libres de leurs opinions (pas les femmes, pas les domestiques) sont dignes d'être des citoyens de la République.
Le peuple pour la bourgeoisie, n’est pas différent du peuple suivant l’aristocratie : ils ont connu ensemble tout au cours de l’époque classique, la peur du peuple, et la connaîtront ensuite de nouveau : en 1848, lorsque la bourgeoisie a maté le peuple qui a voulu se mêler de la IIème République (80 000 fusillés sans jugement : on en parle très peu, dans nos manuels d'Histoire), ou lors de la répression de la Commune par Adolphe Thiers, prélude à l'instauration de la IIIème République dont il fut le premier Président.
Ceci explique que la Révolution française ait commencé par interdire toutes les formes de solidarité professionnelles ou territoriales, avec la loi Le Chapelier et le découpage départemental du territoire, tout en laissant l'espace paroissial pour l'expression de la démocratie locale pour définir le territoire qu'est la Commune, institution de base de nos civilisations occidentales.
Ceci explique que les Grandes Écoles aient été fondées dans les premières années de la Révolution pour que se dégagent des élites républicaines qui agiraient au nom du Peuple et de la Raison pour détruire l'ordre ancien et gouverner la France.
Ceci explique qu'il fallait constituer une éducation nationale qui permettrait à chaque citoyen de savoir lire et écrire pour comprendre individuellement sa situation et repérer les élites futures parmi les meilleurs éléments.
Or, la mondialisation fait aujourd'hui exploser cet État-Nation, et Internet participe largement de la vision du « village global » et de « la fin de l'Histoire » de Fukuyama, c'est-à-dire au capitalisme financier néolibéral qui fait table rase de tout le passé culturel propre des sociétés aux passés différents, pour les réduire à un mode d'expression d'individus isolés, tous égaux, tous également « experts » (finies, les formations, les expériences et les compétences longuement acquises, désormais sans aucun intérêt !), tous également et identiquement cultivés (finies, les « cultures », terme péjoratif synonyme de prétention et d'archaïsmes artificiels !), ramenés à leur fonction de consommateurs individuels et de producteurs de lieux communs, du plus petit dénominateur commun, garantie d'une humanité enfin docile.
Face à ce bouleversement et à la perte de nos repères dont le vote Le Pen est la traduction, ce n'est pas de davantage de pseudo-démocratie (« cause toujours ») que nous avons besoin, mais de davantage de République.
Elie Arié - Tribune
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Réactions de Jacques Le Guen aux résultats du premier tour des cantonales
22/03/2011 06:30
A l'issue du premier tour des élections cantonales, Jacques Le Guen, député villepiniste du Finistère, déclare prendre "acte des résultats décevants de la majorité présidentielle" qui, selon lui, "va droit dans le mur".
Communiqué de Jacques Le Guen, député villepiniste du Finistère
"Au terme de ce premier tour des élections cantonales, je prends acte des résultats décevants de la majorité présidentielle.
Il n’est pas indispensable d’attendre le second tour de ces élections cantonales pour analyser le message d’inquiétude et d’impatience que les Français viennent de nous adresser.
Le taux record d'abstention qui est nettement supérieur à celui des élections régionales de 2010 témoigne d’une crise profonde dans laquelle est plongé notre pays. De plus, une très forte majorité des électeurs qui se sont déplacés l’ont fait pour mettre dans l’urne un bulletin de vote contre le gouvernement. La majorité présidentielle va droit dans le mur.
Face à ce vote de défiance des Français pour la majorité, le vote de ce soir doit renforcer la détermination de la majorité à améliorer la vie des Français et préparer l’avenir de notre pays.
Les Français en ont assez des déclarations incantatoires et de la multiplication des dérapages verbaux, ils attendent des résultats concrets. La forte poussée du Front National est un avertissement extrêmement préoccupant.
(...)
A travers notre pays, le second tour doit être celui du rassemblement et du désistement en faveur du candidat républicain le mieux placé pour battre la gauche."
Source: Blog de Jacques Le Guen
http://2villepin.free.fr/index.php/2011/03/21/1839-reactions-de-brigitte-girardin-et-de-jacques-le-guen-aux-resultats-du-premier-tour-des-cantonales
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Réactions de Brigitte Girardin aux résultats du premier tour des cantonales
22/03/2011 06:26
A l'issue du premier tour des élections cantonales, Brigitte Girardin, secrétaire générale de République Solidaire, a rappelé l'attachement du parti de Dominique de Villepin aux "principes républicains": "à partir du moment où dans un deuxième tour, vous avez un candidat du FN et un candidat d'un parti républicain, quel qu'il soit, notre choix ira toujours vers le candidat républicain".
Réaction de Brigitte Girardin, secrétaire générale de République Solidaire
Brigitte Girardin, secrétaire générale de République solidaire, a expliqué lundi que le parti de Dominique de Villepin choisira toujours de soutenir un candidat républicain, quel qu'il soit, s'il est opposé au second tour d'une élection à un candidat FN.
"Aux cantonales, on n'a investi ni soutenu aucun candidat. Donc, on ne va pas prendre position entre les deux tours sur cette élections en particulier", a expliqué Mme Girardin à propos de la question d'un front républicain face au FN.
"Mais il est clair que République solidaire défend les principes républicains. Et, pour nous, il n'y a pas photo. A partir du moment où dans un deuxième tour, vous avez un candidat du FN et un candidat d'un parti républicain, quel qu'il soit, notre choix ira toujours vers le candidat républicain", a-t-elle expliqué.
"C'est pour nous une question de principe", a-t-elle ajouté.
Interrogée sur la position exprimé dimanche par le secrétaire générale de l'UMP Jean-François Copé "ni vote FN, ni front républicain", Mme Girardin a estimé qu'elle se démarquait de celle exprimée par l'ancien président Jacques Chirac.
"C'est un changement de position", a-t-elle insisté en regrettant que "toute la politique menée depuis quatre ans par Nicolas Sarkozy" ait conduit à un Front national aussi haut.
Source: Agence France Presse
http://2villepin.free.fr/index.php/2011/03/21/1839-reactions-de-brigitte-girardin-et-de-jacques-le-guen-aux-resultats-du-premier-tour-des-cantonales
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