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Dominique de Villepin sur Canal+
28/03/2011 11:06
Dominique de Villepin était, ce lundi matin, l'invité de La Matinale de Canal+. Il a estimé aujourd'hui que le revers de l'UMP aux cantonales était "un avertissement très solide" à Nicolas Sarkozy et sa majorité qui, selon lui, ont eu tort de "braconner sur les terres" du Front national.
Vous pourrez revoir l'émission en cliquant ici.
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Cantonales/UMP: "un avertissement"
L'ancien premier ministre Dominique de Villepin (RS) a estimé aujourd'hui que le revers de l'UMP aux cantonales était "un avertissement très solide" à Nicolas Sarkozy et sa majorité qui, selon lui, ont eu tort de "braconner sur les terres" du Front national.
Pour éviter le scénario d'un FN présent au 2nd tour de la présidentielle, "on fait différemment. D'abord on évite d'encourager le Front national, c'est-à-dire de braconner sur ses terres, on évite de céder à la tentation d'une surenchère identitaire sur des sujets comme l'immigration ou la sécurité", a déclaré le président fondateur du mouvement République solidaire sur Canal+.
Il faut "aborder ces sujets au fond et pas à travers de faux débats, des polémiques qui ne font que favoriser le Front national", a-t-il dit. Et "on revient surtout aux préoccupations des Français : le logement, l'emploi, le pouvoir d'achat...". "Cela fait quatre ans que j'avertis la majorité et le gouvernement de ce qui est en train de se passer. Aujourd'hui, je ne suis plus tout seul à dire ce que je dis. Au sein même de la majorité, on voit les Radicaux prendre fermement position contre ces surenchères identitaires stériles qui ne font qu'agiter les électeurs sans pour autant faire progresser ni la république, ni la démocratie", a aussi déclaré M. de Villepin.
Quant à dire que Nicolas Sarkozy serait le seul candidat valide pour la droite en 2012, "je crois que c'est une vision un peu simpliste. Aujourd'hui, ce que je vois c'est que le candidat de l'UMP perd dans tous les cas de figure" dans les sondages, a souligné l'ex-chef du gouvernement. Selon lui, seules "des réponses alternatives à la politique qui a été menée" peuvent "permettre de contrer une progression du Front national". Les deux sièges obtenus par le FN "c'est pas le Pérou", a-t-il relativisé, "mais une forte progression en voix, ça c'est beaucoup plus inquiétant".
Source: AFP
http://2villepin.free.fr/index.php/2011/03/28/1849-dominique-de-villepin-sur-canal
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La France et la Grande-Bretagne, un pôle pour faire exister l’Europe dans le monde multipolaire
28/03/2011 11:04
Original en français de la tribune de Jean-Pierre Chevènement parue dans The Guardian, 26 mars 2011.
Deux grands choix qui ont modelé la politique étrangère française depuis soixante ans ont écarté la France et la Grande-Bretagne l’une de l’autre : celui de la construction européenne, selon la conception de Jean Monnet au lendemain de la seconde guerre mondiale, et celui de l’indépendance nationale voulue par le Général de Gaulle après son retour au pouvoir en 1958. Ces deux choix étaient d’ailleurs contradictoires : le premier, celui d’une Europe intégrée, n’est compréhensible que parce que la France, ayant failli périr deux fois dans la première partie du XXème siècle (en 1914-1918 et en juin 1940), en était arrivée à douter si profondément d’elle-même qu’elle a voulu faire de l’Europe un substitut à la nation (1). Or la Grande-Bretagne ne pouvait accepter de s’effacer ainsi dans une « Europe supranationale ».
Ce n’était d’ailleurs pas non plus la conception du Général de Gaulle qui ne croyait pas à la supranationalité, mais voulait bien faire « l’Europe des nations ». Au-delà, il définissait son objectif comme étant l’émergence d’une « Europe européenne », actrice de son propre destin. C’est là que le bât blessait avec la Grande-Bretagne attachée à sa « relation spéciale » avec les Etats-Unis d’Amérique.
Les cartes sont en train d’être rebattues : La crise de la monnaie unique aujourd’hui, reflète l’impasse de l’Europe supranationale. L’Allemagne se disait fédéraliste à l’époque où elle était divisée. Le projet français de noyer la réunification allemande dans une Europe fédérale (c’était l’objet du traité de Maastricht), a aujourd’hui fait long feu. Cela était prévisible depuis longtemps. Curieusement, c’est le moment historique qu’a choisi le Président Sarkozy pour faire réintégrer la France à l’organisation militaire de l’OTAN, au prétexte bizarre de faciliter l’émergence d’une « défense européenne ».
La diplomatie française a donc doublement « la gueule de bois » comme disent les amateurs d’alcool: l’Allemagne a entraîné l’Europe (en tout cas la zone euro) dans une surenchère de rigueur qui conduit à une régression économique et sociale dont on ne voit pas l’issue. La France n’ose pas contester vraiment la politique de Madame Merkel, parce qu’elle hésite à remettre en cause des règles du jeu des traités européens d’essence néo-libérale que François Mitterrand a acceptées au départ en pensant pouvoir les changer le moment venu, mais qui se révèlent aujourd’hui tout à fait inadaptées et impossibles à modifier substantiellement : la monnaie unique est une monnaie surévaluée qui asphyxie toutes les économies européennes, en dehors de celle de l’Allemagne. L’euro est une variable d’ajustement entre le dollar et le yuan chinois : la zone euro est prise dans les tenailles du G2 (la « Chinamérique »). Il est tout à fait improbable que le G20 arrive à desserrer cette tenaille : l’Europe, marché offert, se désindustrialise et, à l’échelle mondiale, se marginalise.
De même, en vertu des règles posées à Maastricht, la Banque Centrale Européenne ne se croit pas autorisée à intervenir sur les marchés de la dette pour casser la spéculation et sauver l’euro. Celui-ci semble condamné, si les règles du jeu n’en sont pas profondément modifiées. Peut-être n’est-il pas trop tard pour réfléchir à une organisation monétaire de l’Europe qui organise la coopération entre la Grande-Bretagne et l’Europe continentale. Mais cette occasion viendra à son heure…
Au moment où son projet européen bat de l’aile, la France s’est mise à la remorque de la politique extérieure américaine. Mais les Etats-Unis se soucient de moins en moins de l’Europe. Ils sont de plus en plus tournés vers le Pacifique et obsédés par la montée inéluctable de la Chine. La diplomatie française a provisoirement perdu ses marques par rapport aux deux grands projets qui l’avaient vertébrée depuis un demi siècle, mais elle pourrait les retrouver assez vite si elle revenait à la conception d’une « Europe des nations » à la mode gaulliste, l’ « Europe européenne » n’ayant plus aujourd’hui le même sens qu’à l’époque de la guerre froide.
Est-ce ce chemin que dessinent les accords franco-britanniques de Londres de novembre 2010 ? Il est sans doute trop tôt pour le dire, si souhaitable qu’en soit la perspective. Les relations avec les Etats-Unis d’Obama ne sont pas vraiment une pomme de discorde entre nos deux pays. La Grande-Bretagne cherche à les influencer en se tenant proche d’eux. Et la France poursuit le même objectif par une démarche inverse : l’indépendance, mais dans l’alliance. L’OTAN oui, mais à condition de ne pas compromettre notre influence dans les pays arabes.
Les Etats-Unis n’ont accepté que de donner un « coup de main » limité à la France et à la Grande-Bretagne en Libye. Nos deux vieilles nations doivent, ensemble, relayer le leadership américain en prenant soin de rester dans le cadre de la légalité internationale (la protection des civils) et en rassemblant le maximum de pays arabes, africains et plus généralement émergents, autour d’une politique dont le but ne peut être que de réunir les conditions de l’autodétermination du peuple libyen. Respectons la volonté de démocratie qui s’exprime dans le monde arabe. C’est ainsi que nous préparerons au mieux l’avenir d’une grande Europe démocratique des nations allant de la Méditerranée jusqu’à la Russie. La Grande-Bretagne et la France peuvent jouer ensemble un rôle moteur, non pas tant pour maintenir notre statut que pour permettre à l’Europe d’exister comme « pôle » dans le monde multipolaire de demain.
------ 1) « La France est-elle finie ? » par Jean-Pierre Chevènement - Editions Fayard - Paris - Janvier 2011 => voir l'article en anglais
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France recherche désespérément une autre alternative
28/03/2011 10:52
Une sanction sans précédent pour l’UMP
Mais malgré les sondages incroyables de Dominique Strauss-Kahn ou les bons résultats du second tour, il n’y a clairement aucun enthousiasme pour le Parti Socialiste. Non seulement le PS a perdu des voix par rapport aux élections cantonales de 2004 ou de 2008 mais, hormis DSK, ses candidats peinent à dépasser 20% au premier tour dans les sondages pour les présidentielles, malgré le rejet massif du président sortant, signe qu’il est un choix par défaut, et rien de plus.
Le Front National, une vraie percée et des limites
Néanmoins, ce scrutin montre aussi les limites du parti frontiste. Tout d’abord, il n’a que deux élus, ce qui augure mal de ses capacités pour les élections législatives. Ensuite, son score n’est peut-être pas si élevé dans un contexte aussi favorable (crise, effondrement de l’UMP, PS peu convaincant). Après tout, il n’a fait que 3 points de plus qu’en 2004 et les sondages pour les présidentielles ne le placent que marginalement au-dessus des 19% du duo Le Pen – Mégret de 2002.
Ni UMPS, ni FN
En effet, si Marine Le Pen fait à peine plus que le score de l’extrême-droite en 2002, on pourra se poser la question de la capacité du Front National à représenter une réelle alternative. En-dessous de 25%, le score de sa nouvelle présidente montrerait que le parti se heurte à un plafond de verre particulièrement solide, signe que si beaucoup de Français sont prêts à utiliser ce vote pour exprimer leur colère, une large majorité refuse absolument de lui confier les rênes du pouvoir.
En fait, les Français expriment clairement leur volonté de tourner la page de l’UMP et de Nicolas Sarkozy. Mais il n’y a aucune véritable envie du Parti Socialiste qui pourra, au mieux, gagner ces élections par défaut en suscitant moins de rejet que l’UMP et le FN. Bref, les Français ne veulent plus de l’UMPS, mais pas non plus du Front National. Ils veulent une véritable alternative à la globalisation néolibérale conduite par les grands partis au pouvoir mais sans les scories du FN.
A un an du premier tour des élections présidentielles, les Français ont exprimé leur rejet de Nicolas Sarkozy et un manque d’enthousiasme pour le Parti Socialiste. Mais ils sont loin de se jeter dans les bras du Front National malgré un contexte qui lui extrêmement favorable. Bref, ils attendent autre chose.
Laurent Pinsolle
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Le puits sans fond
28/03/2011 10:44
110 milliards pour la Grèce, 85 milliards pour l’Irlande et maintenant 75 milliards pour le Portugal ! Les pays de la zone euro sont aspirés dans un puits sans fond et croient pouvoir sauver leur monnaie inique en dépensant toujours plus - pour en réalité sauver les banques qui ont prêté aux Etats.
Cette nuit à Bruxelles, en catimini, ils se sont mis d’accord pour augmenter la capacité effective de prêt du fond de soutien de 250 à 440 milliards d’euros. Ces milliards sont débloqués en une nuit, comme s’ils venaient de nulle part ! Mais ils seront puisés dans la poche des contribuables, notamment français : c'est bien cela la réalité de ce nouveau plan de "sauvetage" européen.
D'ailleurs, si cet argent pouvait véritablement sauver les pays qui affrontent une crise de la dette, cela ne serait pas nécessairement choquant. Mais tous savent bien que cet argent ne permettra pas aux pays de s’en sortir car d’une part il s’accompagne de plan de rigueur - je dirais même de récession - qui ressemble à de véritables saignées affaiblissant leurs économies. Et d’autre part, on n’enlève pas la cause du mal, l’infection qui gangrène leurs économies : l’euro trop cher.
Les dirigeants européens sont vraiment les nouveaux Diafoirus de Molière. Ils dépensent en pure perte leurs énergies, ruinent les épargnants des pays les plus compétitifs et condamnent à la mort les pays du sud de l’Europe.
En vérité, l’euro, comme je l’explique dans mon livre à paraître le 31 mars - L'euro, les banquiers et la mondialisation : l'arnaque du siècle - est en train d’exploser sous nos yeux, tout simplement car on ne peut pas avoir la même monnaie pour des économies aussi différentes comme l’Allemagne, la France, l’Italie, la Grèce ou le Portugal.
Une telle absurdité économique cache nécessairement un piège ! Avec l'euro, c'est la gouvernance économique européenne, une nouvelle étape vers un fédéralisme européen anti-démocratique.
Et si les Etats-Unis d'Europe resteront grâce aux révoltes des peuples un cauchemar, le scénario de la crise que nous vivons est malheureusement écrit d’avance. Les peuples asphyxiés ont commencé de se révolter (tensions en Grèce, refus par le Parlement portugais du plan de rigueur, résultat des élections cantonales en France) et les pays qui dominent le système, notamment l’Allemagne, voit sa population de plus en plus inquiète à l’idée de déverser sans fin de l’argent sans jamais résoudre le problème.
Prochaine étape, l’Espagne, l’Italie et la France. Mais le fameux fond de soutien élaboré hier soir ne pourra jamais suffire compte tenu des sommes en jeu. La sortie de l’euro sera la seule solution viable : nous en reparlerons bientôt !
Nicolas Dupont - Aignan
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Cantonales 2011 : Dormez bien...
28/03/2011 10:31
Le PS pavoise… Jean Marie Picque est passé. A la salle des fêtes de Montigny en Gohelle, après la proclamation des résultats, régnait une certaine euphorie chez les militants socialistes en service commandé. Le FN est battu, le Front des Républicains ( ?) l’a emporté. C’est déconcertant autant de niaiserie ! Car soyons lucide, cette soirée marquera mais pas dans le sens auquel le P.S. (Parti des somnambules ???) veut nous le faire croire ! Premier vainqueur : l’abstention ! Prés de 60 % des Héninois n’ont pas daigné s’exprimer par les urnes ce qui est bien révélateur de la fracture réelle entre eux et les élus censés être leurs représentants. Second vainqueur : Le F.N. ! N’en déplaise à l’intelligentsia socialiste, c’est bien le FN qui sort grandi de cette élection. Il est en tête dans la commune qui ne représentait que 7 bureaux sur 18, et en plus des bureaux qui lui étaient pas des plus favorables. Nous vous laissons imaginer ce que seront les résultats pour la totalité des bureaux héninois lors des prochaines municipales ! Dormez brave gens, le PS et sa filiale locale (Alliance Républicaine) veille ! Le péril brun ne passera pas ! Enfin, ils en sont convaincus !
Sergent Pepper
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