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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Le protectionnisme, outil du développement économique

31/03/2011 13:37

Le protectionnisme, outil du développement économique


Mon collègue de Causeur Georges Kaplan, vient de signer une tribune « le protectionnisme ne protège pas, les délocalisations d’aujourd’hui peuvent être les emplois de demain ». Mais cette ode au libre-échange se heurte aux faits et aux analyses d’économistes, y compris d’origine libérale.
La désindustrialisation n’est pas un mythe
Georges est assez habile dans sa présentation des faits. En effet, en soulignant l’énorme progression de la production industrielle depuis 1950 ou même sa hausse significative depuis 1990, il montre en effet que la valeur ajoutée industrielle progresse, comme il l’avait souligné dans un précédent papier, auquel j’avais déjà répondu. Dans ce nouveau papier, il relativise ces chiffres en soulignant sa stagnation depuis 10 ans et son très fort déclin en proportion de notre PIB.
Cette fois, Georges Kaplan souligne bien que le nombre d’emplois industriels diminue. Mais il sous-entend que cette baisse est la conséquence de l’externalisation d’emplois de service autrefois internalisés (agents d’entretien, comptables, chauffeurs…) en faisant le parallèle entre le nombre d’emplois industriels perdus (2,3 millions) et le nombre d’emplois créés dans le service aux entreprises (2,6 millions). Mais le service aux entreprises ne se limite pas aux entreprises industrielles.
La balance globale des emplois industriels est bel et bien négative. Il suffit de prendre le cas de l’industrie automobile, autrefois fleuron de notre pays, et qui contribuait de manière très positive à notre balance commerciale jusqu’en 2005. Malheureusement, la production automobile de PSA et Renault a été divisée par deux en France de 2005 à 2009. Nos constructeurs ont décidé de délocaliser en masse leur production pour bénéficier des coûts plus faibles, notamment en Europe de l’Est.
Quand le libre-échange détruit l’emploi
Mais au-delà de l’interprétation des chiffres, le libre-échange est loin de faire l’unanimité parmi les économistes dont un nombre grandissant – de tous horizons – soulignent les conséquences négatives. Notre seul « prix Nobel » d’économie, Maurice Allais, soutenait que plus de la moitié du niveau du chômage en France s’expliquait par le libre-échange. Paul Krugman, autre lauréat, qui écrivait que « la mondialisation n’est pas coupable », a mis de l’eau dans son vin depuis.
Jean-Luc Gréau, ancien économiste du Medef, plutôt libéral à la base, est un des critiques les plus féroces des excès du libre-échange. Il dénonce la déflation salariale que la compétition avec des pays à salaires beaucoup plus faibles induit dans nos pays. Il démonte l’argument des gains de pouvoir d’achat en soulignant que si l’inflation est plus basse, cela est plus que compensé par le ralentissement des hausses de salaires. Aujourd’hui, le pouvoir d’achat baisse pour la majorité.
En effet, ce n’est parce que nous achetons désormais nos tee-shirts, nos produits électroniques et nos jouets en Asie que cela permet de créer des emplois en Europe. L’immensité de nos déficits commerciaux avec la Chine le démontre : alors que l’Empire du milieu a vendu pour 214 milliards de biens dans l’Union Européenne en 2009, il n’en a importé que pour 81 milliards. Bref, les délocalisations d’hier sont surtout le chômage d’aujourd’hui et de demain.
Les raisons sont assez simples : contrairement aux idées reçues, le modèle de développement asiatique, s’il profite de l’ouverture commerciale des Etats-Unis ou de l’Europe est en bonne partie protectionniste. En effet, ce n’est pas un hasard si plus de 95% des véhicules vendus au Japon, en Corée du Sud ou en Chine sont produites localement (pas en Asie, mais bien dans le pays d’origine). Quelques soient les moyens – droits de douane, intervention des services fiscaux, normes de qualité… -  ces pays ont mis le protectionnisme au cœur de leur développement.
Bien sûr, Georges Kaplan pourrait convoquer le cas Allemand, pays apparemment ouvert, qui a un fort excédent commercial. Néanmoins, ce cas est un peu atypique. En effet, les Allemands ne sont pas les derniers en protectionnisme : ils ont tout simplement échangé la douane par les normes DIN ! Le résultat est le même en terme de protection de l’industrie locale. En outre, n’oublions pas qu’une partie de l’excédent commercial Allemand vient d’une spécialisation pointue ainsi que d’une politique de déflation salariale réduisant le coût du travail par rapport aux autres pays de la zone euro.
Quand le libre-échange affame les peuples
Finalement, il y a la question autrement importante des produits alimentaires. Là, il ne s’agit pas de tee-shirt ou de voiture mais tout simplement de la possibilité de nourrir des milliards d’êtres humains. Georges Kaplan soutient que « les protectionnistes affament les peuples » et plaide – logiquement - en faveur du « laissez faire » général en agriculture. Mais le libre-échange sans limites pose d’immenses problèmes. Dans un dossier sur les moyens de nourrir le monde réalisé fin 2009, The Economist prenait une position proche de lui. Pourtant, l’hebdomadaire libéral avait l’honnêteté intellectuelle de citer aussi l’exemple du Malawi où les aides publiques ont démontré leur efficacité.
Mais ce qui est encore plus dangereux dans l’application du libre-échange à l’agriculture est qu’il favorise une concentration toujours croissante de la production dans certaines régions du monde. Or, dans le cas d’une activité soumise aux aléas climatiques comme l’agriculture, cela expose le secteur à des risques majeurs car des incidents locaux pourraient provoquer des pénuries graves, voire des famines. C’est parce qu’il ne faut pas jouer avec la nourriture qu’il vaut mieux déconcentrer la production pour la protéger d’aléas climatiques ciblés aux conséquences dramatiques.
En plus, il ne faut pas oublier non plus les effets pervers d’une agriculture tournée à 100% vers le marché par rapport à une logique de subsistance pour les pays en voie de développement. Pour prendre un exemple simple, un paysan Ivoirien ne pourrait pas nourrir sa famille avec du cacao non vendu… Et dans les pays dits développés, la libéralisation fait du revenu des agriculteurs la variable d’ajustement jusqu’à des situations révoltantes où ils produisent à perte.
Il ne s’agit pas bien entendu de plaider pour une chimérique autarcie totale. En revanche, l’anarchie commerciale est porteuse d’immenses déséquilibres en matière d’emplois, de déficits et de risques alimentaires. C’est pourquoi favoriser la (re)localisation de l’économie n’est pas seulement une politique industrielle sensée mais aussi – comme l’ont compris les pays asiatiques -  un facteur de progrès.
Laurent Pinsolle





Emmanuel Todd sur la décomposition de la droite

31/03/2011 08:22

Emmanuel Todd sur la décomposition de la droite


Notre prophète préféré vient encore une fois de faire un coup d'éclat médiatique ce matin à France Inter en réactualisant son discours sur les concepts zombis. En gros pour Emmanuel Todd s'il y a bien un homme qui a une mauvaise image de la droite c'est Nicolas Sarkozy, car pour lui les électeurs de droite sont soit des racistes, soit des riches. Interprétation du vote de droite pour les élites de l'UMP qui explique en grande partie les erreurs de stratégie électorale employées. Emmanuel Todd trouve également que le vrai moteur du FN est à rechercher dans son programme économique, le FN n'ayant plus besoin de produire un discours sur l'immigration parce que l'UMP et son activisme, essentiellement verbal sur la question, auraient déjà mis sur orbite le parti de Marine Le Pen.

 

  Sinon je remarque que Emmanuel Todd semble de moins en moins confiant dans la possibilité d'un éventuel protectionnisme européen. Il me semble qu'il a changé d'avis quant à la probabilité d'un tel évènement. Je pense que le comportement de l'Allemagne pendant la gestion de la crise a dû lui faire changer d'avis. Même s'il maintient que le protectionnisme européen est la meilleure solution, son application politique devient pratiquement impossible en regard des intérêts à court terme de la puissance germanique.  Il craint à juste titre que le FN ne se présente en étant le seul grand parti avec un programme de sortie de l'euro et d'un retour au protectionnisme. J'aurai par contre une seule critique sur les propos de Todd, je crois qu'il va un peu loin en disant que le protectionnisme et la fin de l'euro sont aujourd'hui sérieusement envisagés par la majorité de la population. Pour les classes moyennes aisées je crois que le travail de déconditionnement idéologique reste à faire, quand on voit encore un type comme Copé dire que la sortie de l'euro est un extrémisme, il y a encore beaucoup d'explications à donner pour convaindre. Et il n'est pas le seul à penser cela. Dans les millieux encore épargnés par la mondialisation et la contraction économique, l'euro reste un tabou intouchable. Sans parler des peurs quasi millénaristes concernant l'inflation qui était totalement diabolisée par trente ans de discours monétariste.

Yann

http://lebondosage.over-blog.fr/article-emmanuel-todd-sur-la-decomposition-de-la-droite-70604932.html






Todd: Le peuple français n'est pas raciste, il est malheureux !

31/03/2011 08:18

Todd: Le peuple français n'est pas raciste, il est malheureux !


Je ne pense pas rien sur Marine Le Pen, et j'ai suivi tout le déroulé de ce qui s'est passé...Mais le coup de la surprise face au premier sondage, puis le coup des sondages mis en cause, puis l'explication principale de cette montée de MLP par le fait que les français seraient plus ou moins racistes, puis la mise en cause de Philippe Cohen de Marianne 2 par je ne sais quel éditorialiste "important" et qui devrait ne pas l'être, puis l'appel au sursaut républicain n'interrogeant en rien les partis politiques bon teint, ça finissait pas confiner à l'insupportable....

Eh  les gars, si vous n'aviez rien vu venir avant, si vous n'êtes pas capables de sentir le désespoir social des gens et l'absence de réponse politique à celui-ci, téléphonez-moi, je vous dirai ce qu'il faut lire, les rapports dont j'ai eu vent, les articles lus là ou là - et dans la foulée, je vous donnerai les n° de t° de quelques économistes de ma connaissance qui pourraient vous expliquer quelques petites choses....La montée en puissance de Marine Le Pen, c'était une évidence absolue depuis quelques mois déjà... Vous êtes sourds?

Todd dit les choses plus clairement que moi, plus crûment : "La classe dirigeante...ils sont soit cons soit indifférents au sort des populations" ( et moi j'ajouterais malheureusement un nombre bien trop grand de journalistes....Mais définitivement, je finis par me dire la même chose que Todd...).

Il y a des jours où on regrette d'aller bosser, parce que l'écoute de l'interview d'Emmanuel Todd vers 8h ce matin sur France Inter aurait réellement illuminé ma journée.... Elle est là, à écouter en boucle, à transmettre à vos amis, comme une antidote à Marine Le Pen et non l'inverse, en espérant que les partis de Gauche et le PS en particulier comprennent enfin.

"Le peuple n'est pas raciste, il est malheureux !"

http://j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com/






Dominique de Villepin ou la stratégie du salami…

31/03/2011 08:10

Dominique de Villepin ou la stratégie du salami…


Pendant l’UMP contient tant bien que mal la crise qui secoue le parti de Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin poursuit son chemin. L’ancien Premier ministre semble de plus en plus convaincu d’avoir vu juste. Il était l’invité de l’émission "Questions d’info", avec la chaîne parlementaire et l’AFP.

L’UMP implose, les centristes hésitent, situation excellente, Dominique de Villepin attaque. Petite paraphrase d’un discours du maréchal Foch, pour décrire l’état d’esprit de ce hussard de la politique. Dominique de Villepin observe les secousses de la majorité sarkozyste avec la confiance de celui qui avait tout prévu. La dispute entre François Fillon et Jean-François Copé ? Pour lui, elle était inscrite dans la conception du pouvoir sarkozyste : "c’est un clash qui est présenté comme un clash politique, alors que c’est un clash mécanique. Il ne peut pas en être autrement dès lors que le chef de la majorité c’est le président de la République. Nous avons un Premier ministre qui depuis 4 ans n’est pas tout à fait le Chef du gouvernement, et et pas tout à fait chef de la majorité, même pas du tout. C’est le déséquilibre institutionnel qui crée le clash mécanique entre les dirigeants de la majorité."

Et les dangers de cette mécanique, Dominique de Villepin assure les avoir décrits à Nicolas Sarkozy dès 2007.

"Moi je considère que ce n’est plus tenable depuis des années. J’ai eu un entretien avec Nicolas Sarkozy le dimanche du second tour. Il m’a dit je vais nommer François Fillon Premier ministre, voilà comment je vais gérer les choses. Et je lui ai dit très clairement, ça ne peut pas marcher. Nous sommes en 2007 ! ça ne pouvait pas marcher c’était écrit. L’UMP n’a pas de président et ça se fait sentir. On ne peut pas diriger l’UMP depuis l’Elysée. Les uns et les autres n’ont pas les bons outils dans les mains. Le secrétaire général de l’UMP n’a pas la légitimité pour diriger l’UMP. Et le Premier ministre n’a pas ce qu’il faut pour être le chef du gouvernement et de la majorité. Il ne faut pas s’étonner que cela ne marche pas." Et aujourd’hui donc, Dominique de Villepin estime que les événements lui donnent raison.

Donc on comprend que la majorité n’en serait pas là si Nicolas Sarkozy avait écouté Dominique de Villepin… Mais sur le fond des sujets, sur les attentes des Français, qu’a donc à dire l’ancien Premier ministre ?

Dominique de Villepin présentera son programme le 14 avril prochain. Ce sera autre chose qu’un simple "ajustement fiscal et budgétaire", pour reprendre son expression à propos du projet du PS. Et ce sera sans doute au-delà des clivages traditionnels, et pas du tout de la même veine que la politique de Nicolas Sarkozy, qui encore une fois, n’a pas bien écouté les conseils de Dominique de Villepin en 2007 : "la première chose que je lui ai dit la veille de son élection, c’est aujourd’hui, la clé de notre pays c’est la justice sociale. Et la majorité est parti avec la loi TEPA, qui a donné le contre signal, qui a donné le signe d’une France qui se donnait aux plus riches, et aux plus aisés. Donc je crois que le point de départ c’est un contresens, sur les attentes des français. Les français veulent de la justice sociale. Nous sommes un pays riche, très riche, parmi les plus riches du monde, le problème c’est que la richesse est mal répartie".

Dominique de Villepin, celui qui va redistribuer la richesse, cela pourrait être son projet présidentiel pour 2012. Pour l’instant, celui qui domine à droite, c’est Nicolas Sarkozy. Mais cela n’empêche pas Dominique de Villepin de croire en sa bonne étoile, car il est persuadé d’avoir créé un mouvement qui légitime sa candidature : "je n’ai pas fait de compromis. Je crois qu’il y a une vraie légitimité à poser ses idées et à le faire tôt et à ses battre pour elles. Moi cela fait 4 ans que je mène un combat. 4 ans que je dis et que je ressasse la nécessité du rassemblement et de la justice sociale. Moi je suis à la tête d’un mouvement qui est ouvert à tous, à des gens de l’UMP, à des socialistes, à des radicaux, à des centristes, c’est un mouvement l’engagement qui est le notre, c’est un mouvement."

Dominique de Villepin est-il d’ores et déjà candidat à la présidentielle ?

Pas tout à fait, pas encore, c’est un processus de conviction par étape, cela s’appelle la stratégie du salami, tranche par tranche, pas à pas : "si je vous disais aujourd’hui : voila je suis candidat, vous diriez mais quelle présomption. Si je vous disais : oui je serai président de la République, vous diriez mais quelle présomption ! pas à pas ! c’est la stratégie du salami. Il y a des évidences que vous partagerez. Quand il y a 4 ans, je vous disais : çela ne peut pas marcher, vous me disiez, bon vous vous prenez pour qui, madame Irma ? aujourd’hui, cette évidence là vous la partagez. Quand il y a 3 mois, j’expliquais que ce débat sur l’identité nationale, maintenant sur la laïcité, était absurde, vous étiez un peu sceptique. Maintenant que les 6 représentants des églises vous le disent vous dites mais oui c’est évident. Voilà, ne pas avoir raison trop tôt. J’essaie de ne pas avoir raison trop tôt."

Comme dit l’adage, si pour convaincre les autres, il faut d’abord être convaincu soit-même. Sur ce plan, Dominique de Villepin est pourvu.

Source: France Info

http://2villepin.free.fr/index.php/2011/03/31/1852-questions-dinfo-sur-lcp-debat-laicite-une-erreur






« Questions d’info » sur LCP: Débat/laïcité : "une erreur"

31/03/2011 08:04

« Questions d’info » sur LCP: Débat/laïcité :


Dominique de Villepin a estimé aujourd'hui que le débat sur la laïcité prévu le 5 avril par l'UMP était une "erreur" et qu'il fallait "à un moment donné constater l'échec". Invité de Questions d'Info LCP/France Info/AFP, l'ancien premier ministre et président de République Solidaire (RS) a fait valoir que "ce débat avait pour seul mérite - mérite avec des guillemets - de faire progresser le Front national".
"Il se fait sur une base totalement virtuelle, il nous éloigne des priorités et des préoccupations des Français", a-t-il poursuivi, en ajoutant : "il faut savoir à un moment donné constater l'échec". "Ce débat est une mauvaise idée et la politique, surtout quand les choses sont difficiles, c'est parfois de reconnaître qu'on a fait une erreur".
Comme on lui demandait si ce débat procédait d'un calcul électoral, il a répondu : "souvent quand on dit c'est politique, en réalité c'est une habileté". Or, a poursuivi M. de Villepin, "ce n'est pas la vocation des hommes politiques de se conscarer à des habiletés, qui se retournent finalement contre eux et ne sont plus des habilités".
L'ancien premier ministre s'est dit "heureux de voir que l'ensemble des églises (étaient) d'accord pour considérer que ce (n'était) pas le bon moment et que ce (n'était) pas la bonne façon", d'aborder la question de la laïcité. "Ce n'est pas le moment, car nous sommes dans une période de très grande tension, de très grande souffrance des Français, où il faut donner la priorité à leurs vraies préoccupations que sont l'emploi, le pouvoir d'achat, la sécurité", a-t-il dit.
Pour lui, il ne faut "pas utiliser un certain nombre de thèmes, comme l'immigration, qui sont susceptibles de diviser les Français là où il faut agir". "En ce qui concerne la méthode, ce n'est pas au parti majoritaire de lancer un tel débat. C'est un débat d'intérêt général, d'intérêt national. On voit bien que les conditions ne sont pas réunies", a-t-il conclu.
Source: AFP
http://2villepin.free.fr/index.php/2011/03/31/1852-questions-dinfo-sur-lcp-debat-laicite-une-erreur





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