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Nous vivons dans la société de l'hypocrisie
01/04/2011 07:49
L'Hérétique dénonce la perversité de la société du XXIème siècle, où le discours ambiant est en constant décalage avec la réalité, bien cruelle. Et où les bons sentiments peinent de plus en plus à dissimuler la dégradation de notre cadre de vie.
Dans ma prime jeunesse, je me suis piqué de psychologie, et me suis montré lecteur assidu des Mucchielli père et fils (Alex et Roger). J'ai notamment parcouru avec attention Les réactions de défense dans les relations inter-personnelles. Je me souviens notamment de la classification qu'il en faisait selon les caractères des individus. Il distinguait l'impunitif (les malheurs ne sont la faute de personne mais de l'enchaînement des circonstances), l'intro-punitif (c'est ma faute si la centrale nucléaire de Fukushima a volé en éclats) et l'extra-punitif (salauds de profs qui ne savent pas gérer les situations de conflits avec les gentils apprenants ).
Manager, gérer, se former, c'est la grande mode par les temps qui courent. La violence s'accentue à l'école ? Il faut former les profs, ils ne savent pas la gérer. On lance des pavés sur les CRS dans les cités ? Situation de conflit classique avec de gentils jeunes gens qui cherchent simplement à attirer l'attention de la société. Licencié et au chômage suite à délocalisation ? On va vous former pour apprendre à chercher un emploi.
On a dit du XIXème siècle qu'il était hystérique et du XXème qu'il était névrotique. On pourra dire du XXIème siècle qu'il aura été pervers. On y cultive le bon sentiment, et on y fait de la compassion (surtout quand elle ne coûte rien) l'alpha et l'oméga de toutes choses alors même que notre société devient impitoyable pour les perdants, sur lesquels nous jetons un voile pudique.
Les associations vertes fleurissent, on évoque la protection des animaux dans le temps même où l'on a industrialisé à grande échelle leur massacre et où espèce sur espèce s'éteignent.
De grandes marches pour protester contre la violence et les incendies de commissariats, de logements sociaux, d'écoles maternelles, de crèches, même ? Les briquets qui sont brandis dans les défilés sont ceux-là mêmes qui ont enflammé mèches et bidons d'essence, comme l'observait avec acuité Xavier Darcos il y a une dizaine d'années.
On porte sur les fonds baptismaux l'enfance ? On conspue (à juste titre) les pédophiles ? Mais pendant ce temps, on organise les défilés de beauté pour enfants, et la mode prévoit pour de toutes jeunes filles des vêtements que des femmes honorables évitent de porter. Côté garçons, c'est la racaille et la mode racaille qui sont portées aux nuées ; le blouson noir autrefois, le rappeur aujourd'hui, le fumeur de joint, le présentateur qui s'en met plein les poches et cetera...
Les coachs, les invitations à cueillir le jour, les idéologies de développement personnel fleurissent, et dans le même temps, les conditions de travail se sont dégradées au point que nous sommes beaucoup plus proches de la misère de la condition ouvrière du XIXème siècle que nous le pensons. Pour les précaires, c'est « marche ou crève » et il n'y a pas d'autre issue.
Le grand marché de Noël nourrit les consciences et les charity-business de toutes sortes au moment même où les enfants chinois et nord-coréens se crèvent la carcasse à l'alimenter pour nous.
On cultive, enfin, le culte du gratuit, le souci de n'avoir aucun effort à faire, et pour la jeunesse, le slogan « citoyen » remplace l'initiative et l'esprit d'entreprise qui sont muselés par tous les moyens.
L'honneur, le courage, la générosité, la courtoisie sont des valeurs révolues sauf s'ils servent à mener de grands shows télévisés à grand renfort de tapage médiatique.
Bref, nous baignons dans une société dont l'hypocrisie atteint des sommets.
Ils sont bien peu aujourd'hui à se tourner vers un modèle de développement humain dont l'individu est le cœur. C'est le chemin emprunté manifestement par Thierry Crouzet dans sa Tune dans le caniveau , qui en dépit des reliquats idéologiques qui marquent sa narration, n'en considère pas moins que ce n'est qu'en se changeant que l'on peut changer le monde. C'est aussi une idée qui est relativement présente dans toutes les associations qui promeuvent le développement durable, comme les Amis de la Terre, par exemple, ou encore dans le programme politique du MoDem dont le préambule annonce la volonté de libérer l'individu et son esprit d'initiative.
Toutefois, des trois (rares) contre-exemples cités, Thierry Crouzet est le seul à engager autant la responsabilité des individus qu'il n'invite à leur libération.
Elles sont loin les sagesses pratiques des écoles de l'Antiquité, épicurisme, stoïcisme, pythagorisme, qui faisait de l'être humain et sa capacité à se modifier (ou au contraire à demeurer égal) la pierre angulaire du chemin vers le bonheur.
L'Hérétique - Blogueur associé Lire d'autres articles de L'Hérétique sur son blog.
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Exclusif: affaire Tapie. Des fonctionnaires soupçonnés de falsification!
01/04/2011 07:44
Le rapport de la cour des comptes sur l'affaire Tapie que Marianne a pu consulter est accablant. La Commission des Finances de l'Assemblée s'appréte à le rendre public. Pour toucher ses millions Tapie aurait profité d'un faux en écriture de la part de hauts fonctionnaires. Une falsification qui pourrait être télécommandée depuis Bercy.
Nouveaux rebondissements dans l’affaire Adidas qui oppose Bernard Tapie au Crédit Lyonnais. Suite à la décision rocambolesque d’un tribunal d’arbitrage l’homme d’affaire est reparti avec un chèque de 260 millions d’euros. Marianne a pu consulter un rapport explosif de la première chambre de la Cour des comptes. Nos confrères du Nouvel Obs en ont déjà fait mention. Ils ont révélé, dans leur édition du 24 mars, que deux hauts fonctionnaires Jean-François Rocchi, le président du CDR, l’établissement public en charge des dettes du Crédit Lyonnais, et Bernard Scemama, le président de l'EPFR, qui chapote le CDR, étaient renvoyés devant la cour de discipline budgétaire. L’affaire devait donc être grave. Elle l’est bien puisque Marianne peut aujourd’hui donner le motif de l’accusation: falsification.
Si le mot n’est pas inscrit en toute lettre dans le document, les magistrats ne disent rien d’autres avec leurs pincettes légendaires. « Le compromis est signé le 16 novembre 2007. Sa version diffère de celle approuvée par le Conseil d’administration (NDLR : du CDR) du 2 octobre sur un point important tenant à la qualification de la demande d’indemnisation des époux Tapie. »
Kesako ? L’explication vient plus loin. Le compromis est la base sur laquelle le CDR, était prêt à passer un deal avec les époux Tapie. Ce texte a été voté lors d’un conseil d’administration du 2 octobre. Dans sa version initiale, note la cour, il est ainsi rédigé :
«Les parties b (NDLR : CDR et EPFR) limitent le montant de l’ensemble leurs (NDLR : des époux Tapie) demandes d’indemnisation à 50 millions d’euros. »
Mais, comme « la rédaction (…) a été remplacée » ce qui donne dans sa version modifiée :
« Les parties b limitent le montant de l’ensemble leurs demandes d’indemnisation, d’un préjudice moral, à 50 millions d’euros. »
Autrement dit, quelqu’un aurait ajouté les mots « d’un préjudice moral ». Ce qui n’est plus du tout la même chose….puisque l’on passe d’un plafond sur le montant global engageant l’Etat, à une limite sur le seul préjudice moral, une des nombreuses demandes des époux Tapie…. La Cour des comptes rappelle la volonté de limiter les traces. En effet, après avoir distribué aux cinq autres administrateurs du CDR un projet de compromis, François Rocchi, le président du CDR, a ramassé les copies, comme le note malicieusement les magistrats : « un projet de délibération est remis aux administrateurs, il est restitué en fin de réunion »
C’est le principal des multiples « cafouillages » que note la cour, et qui constitue, sans doute, le chapitre le plus important du rapport qui en compte 5. Il s’intitule d’ailleurs : « De nombreux dysfonctionnements affectent les processus décisionnels impliquant le CDR et l’EPFR. » Pudique, les autres chapitres évoquent des points déjà abordés par Marianne de l’affaire : « III./Le compromis d’arbitrage présente des risques », « IV./ La validité juridique du recours a l’arbitrage est incertaine », « V./ Un recours en annulation de la sentence arbitrale n’était pas à exclure. »
Marianne avait déjà évoqué les doutes de la cours des comptes sur la procédure choisie par le CDR. En lieu et place de la justice ordinaire, l’organe en charge des dettes du Crédit Lyonnais avait préféré se placer dans les mains d’un tribunal arbitral. Mais après enquête des magistrats de la rue Cambon, le scandale est bien plus important. Non seulement, les administrateurs de cet établissement public n’avaient pas le droit d’aller à l’arbitrage sans un vote de l’Assemblée nationale, mais ceux-ci semblent avoir de plus avoir été manipulés.
Décidemment, Bernard Tapie, pour obtenir ses 260 millions d’euros, aura bénéficié d’un incroyable enchainement de maladresses, de cafouillages, et autres dysfonctionnements, dont chacun pris individuellement étonne mais qui pris ensemble font finalement système.
La balle est à présent dans le camp de Jean-François Bénard. C’est à lui, le procureur général qui excerce le ministère public près de la cour des comptes, qu’on été déféré les deux fonctionnaires. Ils sont lestés d’un épais dossier, mais ont pour eux les ordres de missions de Christine Lagarde, la ministre de l’économie. Bonne nouvelle : Jean-François Bénard est totalement indépendant. Mauvaise nouvelle, il ne rend de compte à personne et peut très bien classer l’affaire, sans pour cela avoir à se justifier auprès de qui que se soit.
Emmanuel Lévy - Marianne
http://www.marianne2.fr/Exclusif-affaire-Tapie-Des-fonctionnaires-soupconnes-de-falsification_a204490.html
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Dupont-Aignan décline l'offre d'un souverainiste
01/04/2011 07:37
Le député ex-UMP Nicolas Dupont-Aignan a refusé catégoriquement jeudi l'appel que lui a lancé le souverainiste Paul-Marie Coûteaux à constituer une alliance pour les législatives de 2012 avec le Front national de Marine Le Pen. "Cet appel n'a pas de sens", a jugé le président de Debout la République.
Son mouvement, DLR, et le RIF (Rassemblement pour l'indépendance de la France) de Paul-Marie Coûteaux avaient fait alliance aux régionales de 2010 et les deux responsables s'affichaient régulièrement sur les mêmes tribunes ces derniers mois. "Je suis candidat à l'élection présidentielle (de 2012) justement pour offrir un choix aux millions de Français qui ne supportent pas l'UMPS, et qui ne veulent pas pour autant voter Front national", a expliqué Nicolas Dupont-Aignan, qui fait campagne sur des thèmes très souverainistes comme la sortie de l'euro.
L'ancien député européen (1999-2009) souverainiste Paul-Marie Coûteaux, ex-proche de Charles Pasqua et Philippe de Villiers, a appelé à la constitution d'une alliance pour les législatives de 2012, notamment avec le FN, Debout la République, et le Mouvement pour la France de M. de Villiers.
Par Europe1.fr avec AFP
http://www.europe1.fr/Politique/Dupont-Aignan-decline-l-offre-d-un-souverainiste-479925/
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On ne peut pas faire l’économie de la politique
01/04/2011 07:32
Protectionnisme : réponse à Georges Kaplan
Il y a quelques siècles, la discipline naissante consacrée à la création et la distribution de richesses s’est-elle même nommée « Economie politique ». Débarrassée de cet adjectif gênant, l’Economie, devenue science, a oublié son rôle originel : analyser et quantifier certains phénomènes et comportements humains pour comprendre le fonctionnement des sociétés mais aussi pour permettre aux acteurs de prendre des décisions raisonnables. Pour aller vite, calculer le coût de quelque chose permet de comparer des pommes et des poires et de hiérarchiser les besoins et les choix. Rien de moins.
À l’évidence, l’Economie telle qu’on la conçoit aujourd’hui n’est pas capable de répondre aux questions les plus importantes que pose toute société humaine : comment souhaite-elle organiser la vie et les relations entre ses membres ? Quel niveau d’inégalités est-elle prête à supporter pour équilibrer libertés et paix sociale ? Comment équilibrer et concilier intérêt général et intérêts privés ? Les réponses à toutes ces questions-là sont négociées dans le cadre de ce qu’on appelle la Politique. L’Economie éclaire – ou devrait éclairer – la Politique sur trois plans : elle colle des étiquettes de prix sur les choix, propose la manière la plus efficace d’atteindre des objectifs définis notamment par les préférences exprimées par les électeurs et elle améliore l’adéquation des moyens et des fins en évaluant l’impact des mesures prises.
Ce rappel peut sembler scolaire. À la lecture des récentes contributions de Georges Kaplan, en particulier de son texte sur la politique industrielle de la France, il me semble particulièrement nécessaire. De même que l’officier de renseignement conseille le chef de guerre sans se substituer à lui, l’économiste doit éclairer ou même critiquer les décisions du politique, pas les prendre à sa place. Il a le droit voire le devoir d’évaluer les conséquences économiques des différentes options pour obliger les décideurs à dévoiler le prix à payer – c’est-à-dire à quoi il faut renoncer – pour chacune d’elles. Mais il ne saurait récuser une politique même armé d’une avalanche de statistiques.
En réalité, Georges Kaplan prétend démontrer la supériorité « rationnelle » des solutions libérales. Je ne discuterai pas ici la validité de ses démonstrations, souvent très convaincantes car l’ami connaît son sujet. Il me semble important de rappeler que l’Economie n’a pas à déterminer les finalités et que la rationalité comptable ne saurait être le seul critère de choix de nos gouvernants. C’est encore plus vrai dans un pays où la puissance publique n’est pas seulement un arbitre mais un acteur du jeu économique. Or, ce rôle spécifique de l’Etat correspond à ce que veulent la plupart des citoyens. Si Georges Kaplan pense que la solution de tous nos problèmes se trouve dans le laissez-faire, il lui faut d’abord en convaincre ses concitoyens.
En clair, même si le peuple a économiquement tort, il a politiquement raison. Peut-être a-t-il par exemple excellentes raisons de vouloir conserver les usines en France quand bien même il serait prouvé que cela n’a aucun intérêt économique. D’ailleurs, si ces raisons étaient mauvaises ou jugées telles par Georges Kaplan, cela ne changerait rien au raisonnement. En conséquence, même s’il existait une vérité économique irréfutable, ce dont on peut douter, elle ne saurait être l’unique boussole des gouvernants : ou alors, confions la gestion du pays à un ordinateur bien programmé. L’action politique ne peut pas être menée par un logiciel de gestion.
Le point de vue de Kaplan sur la politique industrielle illustre bien cette confusion entre fins et moyens. On ne voit pas pourquoi, en effet, une nation ne pourrait pas choisir entre l’intégration dans un ensemble plus large, comme c’est le cas de la France avec l’Union européenne, et le maintien de son indépendance – en l’occurrence, il s’agit plutôt de définir l’équilibre entre ce qui est mutualisé et ce qui reste géré au niveau national. Ainsi, fabriquer des avions de chasse et des lanceurs de satellites au lieu de les acheter moins cher ailleurs est, à mon avis, une excellente décision, même si elle a un effet négatif sur la comptabilité nationale. Si on suivait le dogme libéral, la France abandonnerait les industries de la défense aux Etats-Unis et consacrerait les moyens ainsi libérés aux secteurs où elle jouit d’un avantage comparatif. Fermer Dassault et Thales pour développer Hermès et des Chanel ? Non merci !
Par ailleurs, aucune politique économique démocratique ne peut ignorer ses conséquences sociales. On peut me fournir tous les tableaux Excel du monde prouvant que la France gagnerait à ne conserver que les secteurs les plus innovants à forte valeur ajoutée – ce qui supposerait d’ailleurs que les Brésiliens et les autres acceptent aimablement de fabriquer des T-shirts. Je ne vois pas pourquoi nous accepterions de rejeter hors du marché du travail tous ceux à qui nous n’avons pas su donner une formation de haut niveau. Peut-être que dans le monde merveilleux du marché, il serait moins coûteux de les payer à ne rien faire. Seulement, voilà, je n’ai pas envie de vivre dans cette société-là. Permettre aux gens non-qualifiés de trouver du boulot est une preuve de civilisation. Nous ne sommes pas tous X-Mines ou Normale-ENA ! Que fera-t-on des gamins qui quittent l’école à 15 ou 16 ans quand les emplois peu qualifiés auront tous été délocalisés en Asie du Sud ou en Afrique du Nord ? Est-il aussi insensé que cela de soutenir des secteurs qu’un laisser-faire général condamnerait à la disparition ?
Quid de ceux qui ne peuvent pas passer d’un secteur agonisant à un autre en forte croissance ? Derrière les chiffres, se profile une mort sociale pour toute une partie de la population, à cause de leur âge, de leurs compétences ou de leur lieu de vie. Et en admettant que Kaplan ait raison et qu’on ne fasse que retarder de 10 ans une évolution inéluctable, dix ans de vie digne pour des centaines de milliers de nos concitoyens seraient-ils si négligeables ? Permettre à une génération de quinquas de partir à la retraite dignement, sauver les commerces et les PME d’une petite ville et le tissu social d’une région sont des objectifs aussi louables et légitimes que d’améliorer la productivité et la compétitivité de la France.
L’intervention de l’Etat – exécuteur des choix politiques décidés par la société – a sans doute des effets pervers, mais un libéralisme sans bornes en aurait peut-être de plus déplaisants encore. La concurrence est-elle toujours une bénédiction ? La gestion privée est-elle toujours heureuse ? Les réponses me semblent évidentes. Au lieu de brandir des dogmes, posons-nous de manière pragmatique la seule question qui vaille : il ne s’agit pas de savoir si l’Etat doit intervenir ou pas mais comment il doit le faire. La transformation de millions d’égoïsmes individuels en intérêt général est un exercice trop compliqué pour le laisser à la seule « main invisible ».
Gil Mihaely
http://www.causeur.fr/on-ne-peut-pas-faire-l%e2%80%99economie-de-la-politique,9377
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Quand la "Marine" mène le bal !
31/03/2011 14:20
A propos de l'émission "Mots croisés" de Lundi soir sur France 2 et ceux qui ont trouvé Jean-Luc Mélenchon, le Président du Parti de Gauche un peu effacé, je répondrai que le problème ce n'est pas de savoir si Jean-Luc Mélenchon était en petite forme, parce que fatigué (c'est possible. Les campagnes électorales usent tout à chacun !) mais de savoir pourquoi, Jean-Luc Mélenchon, au "même titre" que les autres intervenants (Morano, Duflot, Désir,...) s'est laissé empaqueté, baladé par la responsable du FN tout en facilitant le travail à cette dernière ?
Je pense tenir le début d'une réponse, malheureusement, en ce moment et pas seulement lors de l'émission de "Mots Croisés" mais de manière générale, C'est Marine LePen qui mène le jeu, la bataille idéologique et gagne sur ce dernier point. Elle est tantôt sur le terrain de la droite mais de plus en plus sur le terrain de la gauche. Ces cibles sont définies : les classes populaires (ouvriers) mais aussi les agents de la fonction publique, les syndicalistes.
Si en 2006-2007, Sarkozy a gagné la bataille idéologique et culturelle lui permettant de gagner la bataille politque et électorale. En 2011, il est clair, que Marine LePen, engage ce combat idéologique et culturel (souvent à fronts renversés !). Est-ce comme il y a 4 ou 5 ans la Gauche, y compris la Gauche "radicale" va se laisser démonter, piller idéologiquement et culturellement ? Est-ce que comme il y a 5 ou 6 ans, elle va laisser le terrain (bassins ouvriers, campagnes, république, nation, laïcité, pouvoir d'achat à l'extrême droite ?) à l'extrême droite comme elle avait laissé à la Droite le terrain des idées durant la campagne présidentielle de 2007 ?
Qu'envisage de faire la gauche en général et la gauche "radicale" en particulier sur la question européenne (retrait de l'UE, sortie de la France de l'UE et de l'euro ?) ? sur la question républicain et laïque ? sur la question de la sûreté des personnes et des biens ? sur la question sociale du pouvoir d'achat et de la vie chère ? Sur la question de l'avenir industriel et agricole de notre pays ?
La gauche va-t-elle préférer le monde citadin et son bien être aseptisé et écologisé à l'emploi industriel et agricole, à la production de richesses et la réalisation d'infrastructures développant le pays ?
Toutes ces questions, il y a urgence à y répondre ! Sursaut républicain, laïque et jacobin !
En attendant, c'est la "Marine" qui mène le bal !
Salut et Fraternité.
Sonia Bastille.
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