Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux

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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Comment on bidonne les déficits publics

04/04/2011 16:47

Comment on bidonne les déficits publics


Nicolas Sarkozy, François Baroin, Christine Lagarde se sont réjouis des « bons chiffres » du déficit public 2010, qui est officiellement de 7%, en baisse de 0,7 point par rapport à la prévision. Hélas, ce déficit a une forte odeur de manipulation.  

Quand on aime, on ne conte pas. Ou plutôt on ne compte pas… bien. C’est certainement par amour de la France que l’Insee, le gouvernement et l’Elysée ont affiché un « bon » chiffre » du déficit public en 2010. Officiellement, il ne s’élève « qu’à » 7% du PIB. C’est quand même une sorte de record, juste après l’année 2009 , avec -7,5%. Mais, comme disent les enfants, c’est « moins pire » que la prévision initiale, qui était de 7,7% du produit intérieur brut. Evidemment, les communiqués divers (de Bercy, de l’Elysée) ont voulu y voir la preuve de l’efficacité de la politique économique actuelle.

« Ces résultats de finances publiques confortent la stratégie d’assainissement de nos comptes publics engagée par le Gouvernement après la crise de 2008-2009, fondée sur la combinaison de réformes porteuses de croissance et d’une maîtrise stricte et durable des dépenses publiques. La poursuite de cette stratégie sera naturellement au cœur du prochain programme de stabilité, qui sera présenté au Parlement à la mi-avril 2011 avant sa transmission officielle aux institutions européennes », analysent ainsi Christine Lagarde et François Baroin dans un communiqué commun.

Félicitons nous donc, de la bonne mauvaise nouvelle. Sauf qu’à regarder de près le communiqué de l’Insee, intitulé « Informations rapides numéro 81, comptes nationaux des administrations publiques année 2010, premiers résultats », qu’on trouve sur le site Insee.fr, quelques doutes nous gagnent. Notamment à la lecture de la page 2, deuxième colonne, lorsque l’Insee nous révèle un « détail » : « Fin 2010, la dette nette des administrations publiques s’élève à 1478,6 milliards d’euros (…) Cette plus forte hausse s’explique par une diminution de la trésorerie de l’Etat » de 22,5 milliards d’euros, soit 1,1% du PIB. Selon un très bon connaisseur des finances publiques, cela signifierait que l’Etat a pompé sa trésorerie jusqu’au dernier centime pour réduire le déficit de l’année 2010. Mais il a dû emprunter, pour compenser son manque de cash, et donc le joli gain sur l’affichage du déficit se retrouve en augmentation de la dette publique. Un calcul à courte vue car le coût de la dette augmente, comme le reconnaît l’Insee. Après avoir baissé de 14,5% en 2009, à cause de la baisse généralisée des taux d’intérêts pendant la crise, il progresse de 5,2%. La rétribution des créanciers de la France coûte 50 milliards d’euros chaque année, et bien davantage dans le futur.

Au fait pourquoi une telle manip’ ? Sans doute parce que Bercy est obsédé par l’affichage du différentiel franco-allemand. Berlin a annoncé un déficit de 3,3% du PIB, lui aussi en amélioration par rapport à la prévision initiale (-3,5%). Or beaucoup de responsables français considèrent que les marchés ont jusqu’ici toujours considéré la « qualité » de la dette française comme équivalente à celle de l’Allemagne, et redoutent que l’affichage d’un différentiel considérable (du simple au double) ne conduisent vers la rupture de ce consensus qui permet à la France d’emprunter au même prix ou presque que l’Allemagne. Conclusion : il arrive qu’on mente pour la bonne cause. Mais faut-il pour autant se payer de mots ?






Le parti socialiste : une fausse alternative

04/04/2011 16:43

Le parti socialiste : une fausse alternative


On nous explique que l’alternance, c’est la démocratie ; que voter socialiste, c’est s’opposer à la politique de Sarkozy. Faut-il en rire ou en pleurer ?

En rire : lorsque DSK est présenté comme une véritable alternative à Sarkozy, on peut légitimement s’esclaffer d’une telle bouffonnerie. Au moins autant mondialiste, atlantiste et libéral que notre actuel président, DSK est l’archétype même de ces « élites mondialisées » (Chevènement) tant éloignées des préoccupations populaires.

En pleurer : les cabris détricotent notre souveraineté, pourtant bâtie avec tant de patience contre vents et marées par nos rois, nos grands chefs d’État et nos grands hommes. Les funestes assauts des cabris attentent à notre État, notre démocratie, et notre patrie. Cela n’a rien de réjouissant.

Le PS a beau se parer de ses plus beaux atours (droits de l’Homme, fraternité ségolénisante et autres tartufferies), il n’en est rien : ce n’est que de la « boue dans un bas de soie ». Car en effet, c’est ce même parti qui a voté le Traité de Maastricht et qui dénonce les effets de l’ultra-libéralisme ; ce même parti qui s’attriste du sort des ouvriers français et qui stimule la concurrence mondiale entre les travailleurs par le biais de l’immigration, toujours justifiée par les droits de l’Homme ; ce même parti qui prétend défendre le peuple et qui voit du fascisme là où il y a un appel à la protection des démunis face à la mondialisation dévastatrice. « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes » disait Bossuet.

A ce titre, la question européenne est particulièrement éloquente, car le Parti socialiste et l’UMP, sans compter le Modem, les Verts et consorts, appartiennent sans exceptions à la même espèce animale : celle des cabris. Comme le Général de Gaulle disait, ils n’ont qu’un seul mot à la bouche : « L’Europe, l’Europe, l’Europe ! ».

En outre, au-delà de la connivence politique sur la question européenne qui est déjà fortement déterminante, le parti d’Aubry a d’autres inepties à son arc. Alors qu’il dénonce la prétendue « politique sécuritaire » de Sarkozy, il feint d’ignorer que c’est sous la présidence du même Sarkozy que fut votée la fin de la double peine, que des réductions drastiques des effectifs de police furent décidées, que la loi pénitentiaire fut modifiée afin de dispenser d’incarcération la petite criminalité.

La liste pourrait ainsi s’éterniser. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’entre collusions idéologiques déterminantes (Union Européenne), contradictions (acceptation des causes tout en rejetant les effets) et stupidités (dénonciation de la politique sécuritaire), le PS n’a aucune crédibilité, aucune identité. Fervent critique de la politique de Sarkozy, il en accepte pourtant les fondements. Il n’y a là aucune véritable alternance. Ce n’est que théâtre, communication et tartufferies.

Sylvain Granados.

DLJ 92.

http://debout-les-jeunes.fr/blog/04/2011/2076/le-parti-socialiste-une-fausse-alternative/






Quatre leçons et quelques illusions sur la chute de Gbagbo

04/04/2011 13:44

Quatre leçons et quelques illusions sur la chute de Gbagbo


L'issue ne fait plus guère de doute : Gbagbo va devoir abandonner le pouvoir. Alain Léauthier nous explique pourquoi son départ ne signifie pas automatiquement une grande victoire de la démocratie. l ne faut pas certes pas vendre la peau du Gbagbo avant qu’il ne soit tué, mais la fin du président sortant de la Côte d’Ivoire ne fait désormais plus de doute. Celui qui aimait son surnom de boulanger d’Abidjan, eu égard à sa légendaire habileté à rouler ses adversaires dans la farine, ne sortira vraisemblablement pas indemne du pétrin dans lequel il s’est fourré. Qu’il soit  exécuté, exfiltré ou simplement arrêté, Gbagbo, en tout cas, aura perdu le combat engagé tout à la fois contre son rival Alassane Ouattara, contre la France, les Etats-Unis et les institutions internationales. Comme l’on dit dans les gazettes où l’on prétend façonner le monde à partir des trottoirs de Saint Germain des Prés, l’événement est considérable. Et pas forcément si limpide quand la vérité du monde revêt tant de visages différents à Kaboul, à Tripoli, à Damas ou au Caire.

1) Première évidente leçon : la stratégie du  « seul contre tous les impérialismes »  a échoué.
Seuls les obligés du régime ou la masse hétéroclite des jeunes patriotes, mélange de voyous, d’étudiants précarisés et d’idéologues en mal de grand soir, ont répondu présent. Après avoir soutenu le « camarade Gbagbo », par ailleurs converti comme eux aux dures réalités du marché, deux géants du continent, l’Angola et l’Afrique du Sud l’ont finalement laissé tomber pour préserver leurs propres intérêts de puissances émergentes mais encore fragiles.

2) Un certain droit d’ingérence fonctionne.
C’est incontestablement le boycott  économique du pays qui a précipité la chute  de Gbagbo : la double paralysie du système bancaire et de la filière cacaotière a peu à peu étouffé le régime et explique  la désaffection  de pans entiers de l’armée et de la police. Quand la solde ne suit  pas ou menace d’être supprimée… Il semble d’ailleurs que le « timing » de l’offensive des Forces républicaines (FR) soutenant Alassane Ouattara soit directement lié à la question cacaotière: Gbagbo  espérait trouver un second souffle grâce aux  revenus de la petite récolte à venir qu’une compagnie chinoise se déclarait prête à acheter. D’autre part, certains producteurs ayant soutenu Ouattara pressaient ce dernier de hâter la conclusion car la précédente récolte, la plus importante dans l’année, menaçait de pourrir dans leurs hangars où elle était stockée en attendant la levée du boycott. À l’exception des Chinois qui n’ont pas réussi à sauver le régime, les multinationales ont donc respecté l’appel de Ouattara. Version optimiste : elles se sont pliées de bonne grâce à la légitimité démocratique qu’il représentait une fois le label «bon  élu » accordé par l’ONU et validé dans la foulée par les principales puissances du Conseil de sécurité. En réalité, la focalisation de l’attention sur le pays, relayée par les grands médias internationaux, rendait difficile une attitude de franc tireur désinvolte. Le problème n’est pas de faire du business sur des cadavres mais que cela se sache. La « communauté internationale » somnolente  lors de tant d’élections truquées, au Gabon, au Congo, au Burkina Faso et bien d’autres pays, s’est soudainement énervée sur le cas ivoirien. Les marchands sans frontière se sont donc adaptés. Adieu Laurent, bonjour Alassane, d’autant que ce dernier, ex-directeur adjoint du FMI et grand adepte des traitements de choc libéraux quand il officiait comme Premier ministre d’Houphouët-Boigny, fait pour ainsi dire partie de la famille. Selon un observateur privilégié du microcosme abidjanais, les nombreux groupes français présents dans le pays ont attendu les toutes dernières semaines avant de lâcher Laurent Gbagbo. « Quand ils ont compris qu’il ne pourrait pas s’en sortir. Ces derniers jours,  bien au contraire, ils espéraient un dénouement rapide de peur que l’économie ne soit durablement abîmée. »

3) Est ce le triomphe du droit sur l’injustice ?
Oui, incontestablement si l’on considère qu’un scrutin électoral constitue l’alpha et l’oméga d’un régime démocratique élémentaire, quel que soit le continent. De bons et honnêtes spécialistes de la Côte d’Ivoire estiment pourtant que les conditions du vote dans le Nord du pays auraient dû invalider l’élection d’Alassane Ouattara. Moins à cause d’une fraude ouverte qu’en raison du climat de domination violente que les ex-rebelles des Forces Nouvelles (les FN rebaptisés un peu artificiellement Forces Républicaines)  ont fait régner depuis 2002,  quand ils en ont pris le contrôle sans partage et surtout sans contre-pouvoir.  Ce n’est pas forcément inexact mais la situation dans les régions restées sous domination du camp Gbagbo ne témoignait pas d’un grand pluralisme quoi qu’en disent  Jacques Verges, Roland Dumas ou quelques socialistes français égarés. Le fait est que les deux parties avaient finalement accepté de se rendre aux urnes en toute connaissance de cause, même si effectivement le contrat ne présentait pas toutes les garanties de loyauté et de parfaite transparence. Mais Gbagbo a joué. Et il a  perdu. L’éthique,  dont se gargarisent quelques spécialistes patentés qui ne connaissent l’Afrique qu’à partir de leur chambre climatisée, n’y retrouvera peut-être pas tous ses petits. Et la participation massive des Ivoiriens au scrutin, au premier comme au second tour, constitue incontestablement un signe d’espoir pour le continent noir. Mais il faut probablement tourner la page : c’est le souhait  d’une majorité d’Ivoiriens qui ne se payent pas de grands mots et veulent avant tout (s’) en sortir

4) Alassane Ouattara sera-t-il l’homme de  la situation?
C’est évidemment aujourd’hui la seule question qui vaille. Sa victoire  ne suscite en réalité aucun enthousiasme même si la rue montre ou montrera le contraire. À tort, ou à raison, des millions d’Ivoiriens ne l’aiment pas. Ils le soupçonnent d’être depuis toujours l’ordonnateur de la rébellion qui a abouti à la partition de fait du pays à partir de 2002. C’est pour eux, « une bouche qui ment », un adepte du double langage, policé et feutré avec ses amis de la jet set internationale, brutal quand il s’agit d’organiser la prise du pouvoir. Ainsi, au cours des dernières années,  Alassane Ouattara a-t-il toléré, voir même ordonné les horreurs commises par tel ou tel « commandant de zone » des ex-FN dans le Nord ? Tel ou tel trafic ? Les accusations, gravissimes, n’émanent pas des seuls propagandistes du camp Gbagbo, qui oublient toujours leurs propres turpitudes, mais d’organisations comme Human Right Watch. Ou aujourd’hui même l’ONU qui s’inquiète publiquement des « atteintes aux droits de l’homme » dont les troupes de Ouattara se seraient rendues responsables au cours de leur offensive dans l’ouest et le centre. Alassane Ouattara devra très vite lever ces ambiguïtés et prouver qu’il n’est ni le chef, ni l’otage d’un groupe aux intérêts et aux pratiques quelquefois plus que douteux. Surtout, il lui faudra incarner toute la Côte d’Ivoire dans sa diversité ethnique et culturelle et pas seulement l’envie pressante de revanche, sociale et politique, des dioulas du Nord. Faute de quoi le printemps de la démocratie à Abidjan ne durera que le temps d’une amère illusion.
Alain Léauthier - Marianne

 

Dessin : Louison





L’arnaque du siècle, c’est bien l’euro

04/04/2011 13:36

L’arnaque du siècle, c’est bien l’euro


Jeudi soir, en regardant le Petit Journal, quelle ne fût pas ma surprise quand l’équipe de Yann Barthès est revenue une nouvelle fois sur le livre de NDA, « L’euro, les banques et la mondialisation : l’arnaque du siècle » en me décernant le titre de « ghost writer ». Petite mise au point.
Histoire d’un livre
Au printemps dernier, en réaction à la crise de l’euro et aux plans absurdes destinés à sauver le veau d’or européen, Nicolas Dupont-Aignan a décidé, le premier dans la classe politique Française, de prendre la tête d’une croisade pour mettre fin à cette expérience hasardeuse qu’est l’euro. N’ayant jamais été convaincu par la monnaie unique moi-aussi, je l’ai suivi, et la grande régression sociale que cela provoque en Grèce, en Irlande ou au Portugal montre qu’il avait raison.
Fin 2010, NDA a décidé d’écrire un livre sur l’euro pour dénoncer les méfaits de la monnaie unique et expliquer comment nous pourrions passer à une monnaie commune couplée à un retour à des monnaies nationales. Etant passionné par les questions économiques et collaborant depuis 2007 avec lui, je lui ai envoyé des notes, dont une bonne partie issue de mon blog (dont certaines sont reprises par Marianne 2), qui pouvaient servir d’arguments pour la rédaction de ce livre.
Que deux petits paragraphes soient repris ne me pose strictement aucun problème. En fait, c’est plutôt flatteur et c’est pour cela que j’écris. En outre, il faut remettre la polémique à sa place : deux paragraphes repris, ce n’est rien à l’échelle de la rédaction d’un livre (dont je précise que je ne suis pas l’auteur). En outre, comme il le dit dans 20 minutes, comme nous échangeons beaucoup sur ces sujets, à un moment, il est difficile de se souvenir de qui vient quoi.
Le vrai débat
Mais l’essentiel est ailleurs et est justement souligné par les deux extraits incriminés, à savoir que l’euro cher, aujourd’hui surévalué de 40% par rapport au dollar, accélère les délocalisations provoquées par la libre-circulation des biens et des capitaux. Car les faits sont là, la production automobile de PSA et Renault en France a bien baissé d’environ 50% de 2004 à 2009 et Louis Gallois a annoncé l’augmentation de la part des composants fabriqués en zone dollar pour Airbus du fait de l’euro.
La cherté de l’euro joue un rôle majeur dans la perte de centaines de milliers d’emplois de notre industrie. En cela, cette monnaie est bien une arnaque. On nous promettait croissance et emplois, nous avons eu chômage et austérité. Et ce n’est malheureusement qu’un des nombreux aspects de l’arnaque que représente l’euro pour une grande majorité de la population, comme le montre avec verve et analyse Nicolas Dupont-Aignan dans ce livre, que je vous incite vivement à lire.
En fait, à la relecture, c’est moi qui aurait du signaler que ces deux paragraphes n’étaient peut-être pas originaux. En effet, j’étais le seul à pouvoir le signaler. En ce sens, c’est moi qui suis responsable de ce petit incident qui ne devrait pas nuire à la carrière de ce livre, qui est déjà en réimpression ! 
Laurent Pinsolle





Compte-rendu du Conseil National DLR du 2 avril 2011

04/04/2011 13:32

Compte-rendu du Conseil National DLR du 2 avril 2011


Motion adoptée le 2 avril 2011 par le Conseil National de Debout la République

Alors que le pays sombre à la fois dans la désespérance économique et le rejet de son personnel politique - caractérisé par une abstention massive - Debout la République se félicite des bons scores réalisés par ses candidats à l’occasion de ces élections cantonales sur l’ensemble du territoire.

Après les européennes puis les régionales, cette élection - troisième gifle électorale pour le président Sarkozy en autant d’occasions - révèlent une fois de plus la colère légitime de nos concitoyens.

L’appel au "front républicain" de l’entre-deux tours a même été le comble de la farce politique, puisqu’il était censé coaliser contre le FN des partis qui sont fondamentalement devenus des ennemis de la République, puisqu’ils ont tous approuvé le traité de Lisbonne en contradiction totale avec la volonté populaire exprimée lors du référendum de 2005.

Les Français n’en peuvent tout simplement plus de l’impuissance publique, fruit des abandons successifs de souveraineté populaire à des organismes supranationaux non élus et illégitimes. Ils en perçoivent désormais dans leur vie quotidienne les conséquences très concrètes : chômage, détricotage des services publics, insécurité, immigration non contrôlée, etc.

Certains députés UMP ont d’ailleurs bien compris que la colère des Français est parfaitement légitime, et c’est ce qui va causer à très court terme l’explosion d’une UMP dont le seul ciment n’a jamais été l’intérêt des Français, mais seulement la conquête puis la conservation du pouvoir. Comme je l’avais expliqué dès 2002, la création de l’UMP - en niant l’histoire politique de notre pays et en fondant en un seul mouvement les centristes, les libéraux et les gaullistes - restera comme une erreur politique historique.

L’UMP est donc aujourd’hui comme un bateau sans quille, qui oscille brutalement entre des orientations politiques tout aussi contradictoires que radicalement différentes. Faute de cette quille, c’est-à-dire d’un projet politique cohérent pour la France et dans l’intérêt des Français, il ne peut que faire naufrage.

Voilà pourquoi j’ai invité les gaullistes sincères qui sont restés piégés dans le parti majoritaire à enfin prendre leurs responsabilités et nous rejoindre afin d’expliquer à nos concitoyens pourquoi la France doit impérativement retrouver sa liberté monétaire pour mieux défendre son modèle de société, pourquoi le rétablissement de nos frontières nationales est la condition sine qua non du mieux-vivre ensemble et de la réconciliation nationale, et plus largement pourquoi la France a encore un rôle à jouer dans le monde pour défendre le principe de dignité humaine face aux ravages d’une mondialisation économique et financière qui met en esclavage des peuples entiers.

Car nous l’avons désormais tous compris - et nous avons été les premiers à l’expliquer - nos compatriotes attendent une politique nationale tout simplement car la démocratie ne s’exerce que dans le cadre de la nation. Car la nation est le seul bien des pauvres, et qu’elle est le seul modèle à opposer à un ultra-libéralisme aveugle qui détruit nos emplois et sape nos consciences.

Nos compatriotes attendent ainsi - vous le savez - une politique républicaine : c’est-à-dire le retour d’un État fort qui assure l’ordre public, qui protège les plus faibles et qui garantit l’unité du territoire par les services publics.

Les Français attendent une politique économique et sociale qui renoue avec la croissance en mettant fin au règne des privilèges, de l’argent roi et de la misère.

Dans cette optique, Debout la République prend acte du revirement récent du Front National sur les questions économiques, qui a rejoint mot pour mot les positions que je défends depuis 1992 avec Philippe Séguin, et qui semble avoir délaissé le catastrophique programme libéral qui était sa marque de fabrique jusqu’alors. Simple revirement tactique ou conviction profonde de sa nouvelle présidente ? Seul l’avenir nous le dira.

Car Marine Le Pen et le FN doivent réaliser qu’ils restent aujourd’hui malgré leurs très bons scores les meilleurs alliés du "système" qu’ils prétendent vouloir changer. En effet, Marine Le Pen ne peut l’emporter au second tour d’une présidentielle ni face au candidat de l’UMP ni face à celui du PS. Marine Le Pen ne peut donc que décevoir l’immense besoin de France et de valeurs dont les citoyens expriment le besoin au quotidien, et c’est tout l’objet de ma candidature en 2012 portée par Debout la République et nos alliés.

Je suis en effet aujourd’hui le seul patriote sincère capable de rassembler l’ensemble de la droite et la gauche républicaine au deuxième tour d’une élection présidentielle. Et c’est d’ailleurs pourquoi nous représentons pour nos adversaires un danger potentiellement bien plus important que Marine Le Pen, qui se voit invitée sur les mêmes plateaux médiatiques qui nous restent encore bloqués aujourd’hui.

Mais pour accéder au second tour et que le bon sens patriotique et social l’emportent dès 2012, encore faut-il créer les conditions d’un rassemblement républicain le plus large possible !

Or, ce rassemblement de tous les français implique notamment de ne tolérer aucun amalgame entre les immigrés et les Français "récents". Car s’il faut fermement stopper l’entrée des premiers sur le territoire national, il faut dans le même temps favoriser l’assimilation des seconds au sein de notre République.

C’est pour l’ensemble de ces raisons, au moment où la France sombre dans le désordre et l’injustice, qu’il y a plus que jamais besoin dans notre pays - dans la perspective de l’élection présidentielle décisive qui s’annonce - d’un projet patriotique, républicain et social.

Nous sommes aujourd’hui les seuls à l’incarner, et c’est un honneur pour moi de répondre au devoir qui pèse aujourd’hui sur nos épaules en gardant plus que jamais ma détermination intacte à être candidat pour présenter aux Français l’offre politique qu’ils réclament en vain depuis 10 ans, rassembler les patriotes de tous horizons qui ont compris que nous sommes aujourd’hui à un tournant de l’Histoire de France.

Le Conseil National de Debout la République

Dans la presse :

le JDD

Nouvelles de France

Street Press

 

http://www.debout-la-republique.fr/Compte-rendu-du-Conseil-National.html






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