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Créé le : 10/01/2011 15:32
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Faut-il faire une croix sur Guéant ?

05/04/2011 15:07

Faut-il faire une croix sur Guéant ?


Mots tabous, on est à bout

Pour de cause de bouclage du Causeur n°34, et de la mobilisation générale afférente, cet article de Florentin est publié une bonne semaine après avoir été écrit. De fait, il a été rédigé juste après l’utilisation controversée par Claude Guéant du mot « croisade » à propos de l’intervention en Libye. N’y cherchez donc pas d’allusion au dernier scandale hebdomadaire provoqué chez les bonnes âmes par la déclaration du ministre de l’Intérieur sur les musulmans en France. Cela porte d’autant moins à conséquence que, comme vous le verrez, cette actualité brûlante à répétition n’aurait pas changé grand-chose ni à l’analyse, ni à la colère de l’auteur…

Ça faisait longtemps1. Quelques mois ou quelques semaines, je ne sais plus, qu’on n’avait pas eu droit à notre petite phrase en forme de dérapage. En ces temps de disette (je n’ai pas dit de carême, hein, notez bien !) pour toutes les foules sentimentales en mal d’indignation, la déclaration de notre nouveau ministre de l’Intérieur est tombée à pic. La voici donc : « Le Président a pris la tête de la croisade pour mobiliser le Conseil de sécurité des Nations unies et puis la Ligue arabe et l’Union africaine ». François Hollande a dit que « croisade », c’était « le mot qu’il ne fallait pas prononcer » ; François Bayrou y a vu une « faute » ; quant à Martine Aubry, pleine de condescendance pour le néophyte qu’est Guéant, elle trouve qu’il est « jeune en politique ». Il est vrai que, contrairement à d’autres, la politique, il n’est pas tombé dedans quand il était petit. Si on comprend bien, si Guéant a fauté, c’est qu’il a été discriminé dans son enfance de fils d’employé : il ne connaît pas les codes, le pauvre. Pardonnons-lui, à ce brave garçon un peu simplet : il ne sait pas ce qu’il dit. Pas comme certains héritiers qui, très pros, disent toujours exactement ce qu’il faut.

Mais non, elle ne pardonne pas, Martine : la culture de l’excuse, ça ne marche pas quand on est au gouvernement. Quant à Marine Le Pen, pour une fois à l’unisson de la classe politique, elle trouve aussi que l’on ne doit pas utiliser des mots comme ça, qui font de la peine aux musulmans… Et Juppé lui-même, supposé appartenir au même camp que Guéant, y a vu une « maladresse ». Bref, une belle unanimité, trop rare dans notre village gaulois qui passe son temps à s’engueuler.

L’unanimité, c’est toujours intéressant. Ainsi, aujourd’hui en France − le pays qui, je crois, a inventé la croisade −, tout le monde est d’accord pour dire que « croisade », c’est un vilain mot. Le ministre Guéant a beau dégainer son dictionnaire, et prouver par a plus b que ce mot accepte depuis des lustres en français une acception figurée qui l’affranchit de son sens premier, rien n’y fait. Dans la bonne société, « croisade », ça ne se dit pas.

Et si on lançait une croisade contre la connerie ?

On pensait être était venu à bout de tous les tabous du vieux monde. Ou on espérait que s’il en restait, la conscience progressiste leur ferait bientôt leur fête. Or, c’est elle qui en invente de nouveaux tabous. Croisade : viré du dictionnaire. Comme le mot « race » il y a peu. Dorénavant, le mot « croisade » ne devra être prononcé qu’en se bouchant le nez, à l’unisson de nos amis islamistes. Car le mot qu’il ne faut pas prononcer, c’est celui qui fâche les musulmans, non pas les Arabes − Jacques de Guillebon a remarqué qu’il y avait outre-Méditerranée quelques Arabes chrétiens −, mais les musulmans. J’ose espérer pour ma part qu’il y a, parmi les musulmans, de nombreux esprits libres qui se gaussent de notre pudibonderie langagière et ne sont pas ridiculement vexés (ou pire, ne jubilent pas) lorsqu’un ministre français utilise correctement un vieux mot français pour évoquer une campagne visant à éviter qu’une population très majoritairement musulmane se fasse massacrer. Il y a, je trouve, une certaine condescendance à l’égard des musulmans lorsqu’on les considère comme une espèce de meute d’enfants irascibles qu’il faudrait ménager à tout prix, incapables de distinguer un sens premier d’un sens figuré.

Mais puisque les jeux sont faits, et en attendant que le mot « croisade », dans son sens positif de « campagne » soit définitivement banni du dictionnaire, je propose une ultime, une toute dernière croisade, et − promis − après on n’en parle plus. Qu’une croisade contre la connerie, contre la stupide néo-pudibonderie qui s’étale aujourd’hui avec soit lancée dans notre pays. Et que cette dernière croisade soit une occasion de rire un peu de la tartufferie ridicule de tous ces pitres qui croient savoir ce qu’il faut penser alors qu’ils ne font que se coucher docilement devant l’époque.

Florentin Piffard

  1. Oui, je sais, je prends le train de cette nouvelle croisade en marche, puisque Jacques de Guillebon a déjà, sur le site, excellemment ouvert le feu, mais nous ne serons pas trop de deux pour former le bataillon des pourfendeurs de la connerie ambiante





Emplois verts : Eldorado ou vaste couillonnade ?

05/04/2011 12:08

Emplois verts : Eldorado ou vaste couillonnade ?


Pour les plus optimistes, les emplois verts devraient représenter à terme de 600 à 650 000 emplois. Le tout est d'en définir le terme. Et surtout de savoir, vraiment, ce que sont les emplois verts !

Si on a beaucoup parlé (déliré diront certains) des emplois verts, durant le Grenelle de l'environnement, il faut dire que ces derniers temps, à part quelques idéologues et politiciens en mal de solutions pour l'emploi, le nombre de ceux qui nous expliquent que : l'ensemble des postes supprimés en France seront très largement compensés par la création d'emplois verts ... diminue à vue d'oeil !

Et pourtant rappellons-nous des chiffres
lancés en janvier 2010 par Valérie Létard, alors secrétaire d'Etat au Développement durable qui considérait à l'époque que : « (...) 600.000 emplois était (...) une hypothèse basse (....) Il s'agit de faire en sorte que les 600.000 emplois verts identifiés par le Boston consulting group (BCG) sur 2009-2020 deviennent une réalité (...) »

Certes mais pour l'étudiant, le salarié ou le chômeur qui seraient intéressés par ce « gisement d'emploi » comme aiment à le répéter en boucle nos politiques : C'est quoi un emploi vert ?

Première difficulté : Trouver une définition ! Nous en avons trouvé deux qui, vous pourrez le constater, sont assez ...évasives !

Blog In Tree - L'actualité emploi, croissance et RH

« (...) Présent dans de nombreux secteurs de l’économie et à tous les niveaux de qualification, il tend à réduire la consommation d’énergie, minimiser les formes de pollution, et ce, tout en restant décent (...) Un conducteur de Bus propre rémunéré convenablement est-il « plus vert » qu’un ouvrier précaire chargé de recycler, sans protection, des métaux ? (...) »

Dictionnaire environnement

« (...) L’emploi vert regroupe les fonctions directement liées à l’environnement (protection de la nature, biodiversité, paysages, ...) et celles associées à la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE). Le secteur des énergies renouvelables est la locomotive de l’emploi vert (...) »

De façon plus prosaïque, Le Figaro avait dans son
édition du 28 janvier 2010 , essayé de nous donner, une liste des filières créatrices d'emplois verts, à l'horizon 2020. Et Le Figaro de citer celles qui affichaient le plus grand enthousiaste en termes de recrutement

La filière bâtiment est la plus porteuse. A horizon de 2020, elle devrait créer 300 000 nouveaux emplois


La filière agriculture et forêts prévoit : 10 000 créations nettes d'emplois dont 7 600 pour l'agriculture biologique


La filière Construction électrique, électromécanique et réseaux prévoit une évolution linéaire des emplois sur une période 2010-2015 et la création de 225 000 emplois sur la période.

La filière Transports table sur : 100 000 emplois créés à l'horizon 2020, à partir d'une prévision de départs à la retraite de 92 000 salariés d'ici 2017

La filière Biodiversité et services écologiques programme : 30 000 professionnels en 2015 et 40 000 à l'horizon 2020 dans le secteur de la gestion, protection, valorisation et restauration de la biodiversité


La filière Raffinage, carburants et chimie verte programme : - 400 000 emplois directs créées dont 10 000 dans la raffinage, 126 000 dans le secteur des carburants et 250 000 en chimie pharmacie


La filière Biodiversité et services écologiques programme : 30 000 professionnels en 2015 et 40 000 à l'horizon 2020 dans le secteur de la gestion, protection, valorisation et restauration de la biodiversité


La filière Eau, assainissement, déchets, air (EADA) prévoit d'ici 2015 la création de 40 000 emplois. 70 à 80% de ces emplois correspondent à des niveaux de qualification VI, V avec une nette prédominance masculine (...) »

Oui, mais faisait remarquer le Conseil d’orientation pour l’emploi (COE) à la même date : « (...) la prévision de 600.000 créations d’emploi ne prendrait pas en compte les emplois détruits dans les secteurs de l’automobile ou de la sidérurgie par exemple. Selon la CFDT, le solde net de création d’emplois pour 2020 serait plus proche de 60.000 que de 600.000 (...) »

Et de plus, en se rendant
sur la page que Pôle Emploi a consacré à ces métiers que peut-on constater ?

« (...) beaucoup de métiers ont simplement été labellisés « verts » : agent d’entretien des espaces verts, ingénieur des eaux et forêts, agent de déchetterie... Rien de nouveau, sauf le classement de ces emplois (...) »
écrivait, à juste titre 20Minutes dans son édition du 8 juin 2010

Bon d'accord, mais si ce secteur est vraiment dynamique, les cabinets de recrutement et les candidats potentiels doivent s'en réjouir !

Laissons la parole à Nicolas Leroy, directeur de la division Ingénieurs et Techniciens du cabinet de recrutement Michael Page. Celui-ci a été interviewé par le site
techniqueingenieur.fr, le 30 mars 2011

Extraits

Techniques de l’ingénieur : Quelles sont les perspectives d’emploi dans les énergies renouvelables ?

On constate un fort ralentissement par rapport à l’an dernier. Notamment en raison de la dépendance de la filière à l’État, qui décide de la soutenir, ou non (...) Les
EnR constituent une filière très perfusée (...)

S’agit-il de créer des emplois ou d’adapter des métiers qui existent déjà ?

Il s’agit plus d’adapter des métiers qui existent déjà. Par exemple, un prospecteur foncier qui cherchait auparavant des terrains pour établir des carrières va désormais réfléchir à l’installation d’éoliennes (...)

Le Grenelle de l’Environnement a-t-il eu une influence sur le recrutement ?

Il s’agit surtout d’un effet d’annonce… Les demandes continuent d’affluer car l’activité était assez dynamique il y a deux ans. Mais aujourd’hui, le recrutement est nettement ralenti.

Donc, il y a eu un véritable changement ces derniers temps ?

Oui, on a eu deux années très dynamiques en termes de recrutement mais aujourd’hui, c’est l’expectative complète. Je ne dis pas que le marché s’écroule. Les gens s’arrêtent et regardent (...)

Les 600 000 emplois annoncés entre 2009 et 2020 par Jean-Louis Borloo sont surestimés selon vous ?
Bien sûr. La réalité n’est pas celle-là.

Pensez-vous qu’un changement soit à prévoir ?

(...) Il y a un décalage entre ce qui a été annoncé et la réalité des faits. Ces métiers étaient recherchés il y a deux ans, mais depuis six mois ce n’est plus le cas. Il s’agit d’acteurs très jeunes, de structures qui peuvent difficilement se permettre de recruter par anticipation (...) »
Intégralité de l'interview

En clair peu d'élus, et ce, dans des métiers hyperspécialisés ou, dont la fonction a été retoquée, un peu à la manière de la « femme de ménage » devenue « technicienne de surface ». Ainsi, plus de « cantonniers » mais des « agents d'entretien de la nature »

Néanmoins, les : Egoutiers, Agents de tri des déchets, Techniciens de désinfection, Désamianteurs, Agents de collecte des déchets, ... qui existent de puis bien longtemps, pourront tirer une légitime fierté de côtoyer, dans les métiers verts les : Animateurs d'écomusée, Animateurs d'initiation à la nature, Zoologiste de la recherche scientifique, Animateurs en hygiène sécurité environnement et autres
Rudologues de l'industrie ! - Source Pôle Emploi

Alors, eldorado ou vaste couillonade ? Le débat reste ouvert pour 2012 et plus si affinité !
Slovar

Crédit image  : Qualit'ENR





Chronologie de la 5e République sous Charles de Gaulle (4)

05/04/2011 11:54

Chronologie de la 5e République sous Charles de Gaulle (4)


 

  

 

 

1959 : Juillet à décembre

08F  

Gaullisme.fr vous propose en plusieurs épisodes « la chro-nologie de la Ve république sous Charles de Gaulle ». Les principales dates vous sont proposées accompagnées de commentaires succincts ou plus détaillées (Liens sur Gaullisme.fr). Gaullisme.fr éditera 2 épisodes par mois jusqu’au décès du général de Gaulle, le 9 novembre 1970.    

cdg4 

Partie 1 : de Mai 58 à septembre 58 

Partie 2 : d’octobre à décembre 58  

Partie 3 : de janvier à juin 59  


 

  

08F 

chaumontAirBase 

Chaumont Air Base s’ornait d’une réplique de la statue
de la Liberté
 

  

  

08F 

  

  

  

4364364 

Eisenhower et de Gaulle 

08F 

  

  

  

  

3-10 juillet : Voyage du général de Gaulle le 3 à Djibouti en Côte française des Somalis ; du 4 au 9 à Tananarive où il préside la quatrième session du Conseil exécutif de la Communauté française, à Tamatave, Diégo-Suarez, Tuléar, Ihosy et Majunga ; le 9 à Moroni des Comores et à Saint-Denis de la Réunion.
5 juillet : M. Sukarno reprend les pleins pouvoirs en Indonésie.
8 juillet : La France ayant réclamé le contrôle des projectiles nucléaires entreposés sur son sol, les Américains évacuent plusieurs bases OTAN.
14 juillet : Après avoir présidé à Paris les cérémonies à l’Arc de Triomphe, le général de Gaulle remet leur drapeau aux treize chefs de gouvernements de la Communauté française puis assiste au défilé des troupes sur les Champs-Élysées.
15 juillet : Le président Charles de Gaulle installe la première assemblée de la Communauté française, composée de 155 membres métropolitains et de 129 membres représentant les territoires d’outre-mer.
16-17 juillet : Entretiens du général de Gaulle à l’Élysée avec M. Hamani Diori, Premier ministre du Niger, le général Aramburu, ancien président de la République argentine, M. Kauma, vice-président du Conseil de gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, M. Modibo Keita, président du Mali, M. Léopold Senghor, président de l’Assemblée du Mali.
20-22 juillet : Visite en France de S M Hailé Sélassié, empereur d’Éthiopie qui réside à Rambouillet.
21-31 juillet : Entretiens du général de Gaulle à l’Élysée avec MM. Kishi, Premier ministre du Japon, Tsiranana, président de la République malgache, Léopold Sédar Senghor, président de l’Assemblée du Mali, Houphouët-Boigny, président du Conseil de l’Entente, et M. Hammarskjöld, secrétaire général des Nations unies. Promulgation de la loi sur la promotion sociale.
23 juillet-2 août : Visite de M. Nixon, vice-président des États-Unis, en URSS et en Pologne.
19 août : Après le retrait de l’Irak du Pacte économique et de défense de Bagdad, la Turquie, le Pakistan, l’Iran et la Grande-Bretagne se réunissent en « Central Treaty Organisation » (LENTO).
27-30 août : Voyage en Algérie du général de Gaulle dans les zones d’opérations où il explique publiquement les grandes lignes du projet d’autodétermination algérienne élaborées en Conseil des ministres du 26 : Thiersville, Berthelot, Saïda, Mélaab, M’Sila, Bechra, Bichera, Zommorah, Tébessa, Ain-Touilla, El-Meritje, Lamy, Millesimo, Tizi-Ouzou, Tizi-Hibel, poste de commandement Artois en Kabylie, col des Chênes et Telergma.
2-4 septembre : Visite en France du président Eisenhower qui réside à Rambouillet. (Voir les directives au sujet de la visite)
4-11 septembre : Entretiens du général de Gaulle à l’Élysée avec MM. Antonio Segni, président du Conseil italien, Vigny, ministre des Affaires étrangères de Belgique, Louw, ministre des Affaires étrangères d’Afrique du Sud, Castiella, ministre espagnol des Affaires étrangères, Mamadou Dia, Premier ministre du Sénégal, Moktar Ould Daddah, Premier ministre de Mauritanie, David Dacko, président de la République centrafricaine, Tombalbaye, Premier ministre du Tchad, Modibo Keita, président du Mali, Fulbert Youlou, Premier ministre du Congo, Yaméogo, Premier ministre de Haute-Volta, Tsiranana, président de la République malgache, et Houphouët-Boigny. Président du Conseil de l’Entente.
10 septembre : Note de Charles de Gaulle à N.S. Khrouchtchev
15-18 septembre : Voyage de M. Khrouchtchev, président du gouvernement d’URSS, aux Etats-Unis.
16 septembre : Allocution radiotélévisée du général de Gaulle affirmant que sa politique à l’égard de l’Algérie est fondée sur le principe de l’autodétermination. L’Assemblée nationale l’approuve par 441 voix contre 23 et 28 abstentions.
24-27 septembre : Voyage du général de Gaulle à Montreuil-sur-Mer. Boulogne-sur-Mer, Calais, Saint-Omer et Arras, Haillicourt, Lens et Béthune dans le Pas-de-Calais, Armentières, Hazebrouck, Dunkerque. Douai, Cambrai, Avesnes, Maubeuge, Valenciennes, Lille, Roubaix. Tourcoing dans le Nord.
28 septembre : Le « GPRA » de la rébellion algérienne au Caire se déclare prêt à discuter d’un cessez-le-feu.
2 octobre : Le général de Gaulle visite le Salon de l’automobile au Grand Palais et prononce une allocution à la rentrée de la Cour de cassation.
8 octobre : Entretiens à l’Élysée du général de Gaulle avec M. Senghor. Président de l’Assemblée du Mali, et avec S A R le prince Moulay Hassan.
10 octobre : La Turquie accepte l’installation sur son sol de missiles nucléaires américains.
12-14 octobre : Visite à Paris de S A R le prince Rainier III de Monaco.
20 octobre : Invité par le général de Gaulle à se rendre en France avant la conférence au sommet, M. Khrouchtchev donne son acceptation.
21 octobre : Le général de Gaulle préside l’inauguration du Théâtre de France à l’Odéon.
22 octobre : Entretien du général de Gaulle à l’Élysée avec M. Eghbal. Premier ministre d’Iran.
23 octobre : Prise de photos aériennes de Cuba par l’aviation des États-Unis.
26 octobre : Conflit sino-indien pour la région du Ladakh en Himalaya.
28 octobre : Message du général de Gaulle à l’armée en Algérie pour expliquer la nécessité d’une autodétermination et donner ses directives aux forces armées et à l’administration. Publication du troisième tome de ses Mémoires de guerre, Le Salut, à la Librairie Plon. 
Charles de Gaulle : Mémoires
30 octobre : Au Congo arrestation de Patrice Lumumba après des manifestations violentes.
3 novembre : Visite du général de Gaulle à l’École militaire, à l’Institut des hautes études de défense nationale et aux Écoles de guerre des trois armées. Allocution dans laquelle il confirme que « le système d’intégration [militaire] a vécu ».
4-6 novembre : Entretiens du général de Gaulle à l’Élysée avec MM. Houphouët-Boigny, président du Conseil de l’Entente, Fulbert Youlou, Premier ministre du Congo, et Tsiranana, président de la République malgache.
10 novembre : Conférence de presse du général de Gaulle à l’Élysée, notamment sur l’armement atomique de la France, l’Algérie, la Communauté et les anciens combattants.
11 novembre : Le général de Gaulle préside les cérémonies commémoratives de la victoire de 1918 à l’Arc de Triomphe et devant la statue de Clemenceau.
À Alger, manifestation des Européens contre sa politique algérienne.
12 novembre : L’ONU demande à la France de ne pas procéder à des essais nucléaires au Sahara.
17 novembre : Allocution du général de Gaulle à l’École nationale d’administration.
18-22 novembre : Voyage du général de Gaulle dans le Territoire de Belfort (usines Alsthom), à Altkirch, Mulhouse, Pfastatt, Thann, Staffelfelden, Guebwiller, Colmar, Ribeauvillé dans le Haut-Rhin ; à Sélestat, Erstein, Wissembourg, Haguenau, Strasbourg et Molsheim dans le Bas-Rhin.
20 novembre : Formation de l’Association européenne de libre-échange par la Grande-Bretagne, la Norvège, la Suède, le Danemark, l’Irlande, la Suisse et le Portugal.
23 novembre : Accord des six pays du Marché commun sur des consultations régulières.
25-30 novembre : Entretiens du général de Gaulle à l’Élysée avec MM. Tsiranana, président de la République malgache, Senghor, président de l’Assemblée du Mali, Modibo Keita, président du Mali, Mamadou Dia, Premier ministre du Sénégal, et Houphouët-Boigny, président du Conseil de l’Entente.
1 – 2 décembre : Visite à Paris du chancelier Adenauer
[1].
4-22 décembre : Voyage du général Eisenhower en Europe et en Asie.
9-14 décembre : Voyage du général de Gaulle à Nouakchott en Mauritanie et à Saint-Louis du Sénégal où s’ouvre la sixième session du Conseil exécutif de la Communauté. Il y déclare notamment que la France ne fera pas obstacle à l’indépendance des deux républiques du Mali si elles le désirent ni à l’ouverture de négociations au sujet de leur souveraineté.
17 décembre : Visite du général de Gaulle dans la région de Fréjus sinistrée par la rupture du barrage de Malpasset. Il s’entretient à l’Élysée avec MM. Ahidjo, Premier ministre du Cameroun, et Tsiranana, président de la République malgache.
19-21 décembre : Réunion des puissances occidentales à Paris avec le général Eisenhower, président des États-Unis, MM. Macmillan, Premier ministre britannique, et Adenauer, chancelier de la république fédérale d’Allemagne, notamment au sujet d’une invitation à une conférence au sommet à l’Union soviétique, du problème de Berlin, du désarmement et de l’aide aux pays en voie de développement.
26 décembre : Décès à Neuilly-sur-Seine de M. Pierre de Gaulle, plus jeune frère du Général.
27 décembre : Par référendum les îles Wallis et Futuna optent pour le statut de territoire d’outre-mer de la République française.
31 décembre : Discours de Maurice Couve de Murville, ministre des Affaires étrangères
  [1] Le général de Gaulle et le chancelier Adenauer se rencontrent pour la quatrième fois, en décembre 1959, à Paris. Si certaines divergences apparaissent sur le rôle de l’OTAN, le chancelier peut se féliciter d’un soutien ferme de la France contre toute modification du statut de Berlin.





Inégalités : quand The Economist balance entre marxisme et mafia

05/04/2011 11:46

Inégalités : quand The Economist balance entre marxisme et mafia


Cela aurait pu être un poisson d’avril, mais non, puisqu’il s’agissait de l’édition du 26 mars. Dans sa rubrique finance, l’hebdomadaire anglais n’hésite pas à convoquer Karl Marx et le Parrain pour chercher à expliquer le déclin du pouvoir d’achat des ménages !

La lutte des classes, version anglo-saxonne

Il faut reconnaître à The Economist une capacité à reconnaître les failles du modèle économique actuel. A l’automne 2008, quand les gouvernements étaient venus à l’aide des banques, il n’avait pas hésité à dénoncer « la collectivisation des pertes et la privatisation des profits », dans un discours qui fleurait bon Georges Marchais. Mieux, il revient fréquemment sur la forte croissance des inégalités, l’explosion des hauts revenus et la stagnation, au mieux, des bas revenus.

The Economist était aussi revenu sur une étude de l’OCDE qui démontrait le lien entre inégalités et faiblesse de la mobilité sociale. La privatisation de l’éducation supérieure joue un rôle majeur dans cette casse de l’ascenseur social, comme l’a montré Paul Krugman. En effet, le coût exorbitant des études créé un plafond de verre particulièrement solide : les enfants issus de famille riche ont beaucoup plus de chances que les enfants de famille pauvre d’y accéder, quelque soit leur niveau.

Le rôle de la crise

Il est piquant de lire sous la plume de l’hebdomadaire anglais des propos que n’osent même pas tenir le parti « socialiste ». Il souligne qu’entre 1973 et 2007, la productivité a cru de 83% alors que le salaire médian des hommes n’a progressé que de 5%. En clair, les gains sont confisqués par les entreprises ! Et depuis la sortie de la crise, les chiffres sont spectaculaires : les revenus réels ont progressé de 168 milliards de dollars contre une progression de 528 milliards pour les profits !

En Allemagne, les premiers ont progressé de 36 milliards d’euros, contre 113 milliards pour les seconds. En Grande-Bretagne, les revenus ont carrément baissé de 2 milliards de livres quand les profits ont progressé de 14 milliards. Pire, l’hebdomadaire n’hésite pas à souligner que ces chiffres surestiment la situation des salariés puisque les très hauts revenus sont fortement repartis à la hausse, contrairement aux bas revenus, distinguant le revenu médian (qui stagne, ou baisse) du revenu moyen.

Bref, à la lecture de ce constat, on s’attend presque à ce que The Economist appelle à la révolution. Las, il se contente de souligner une faiblesse du raisonnement de Marx (qui anticipait une baisse des profits) pour se tourner vers une autre explication. S’il pointe bien négligemment le rôle des politiques trop laxistes des banques centrales (sans détailler en quoi cela pourrait bien tout expliquer), il conclut en comparant assez justement le système financier au Parrain de la mafia.

The Economist fait souvent de bons constats, notamment sur la loi du plus fort. Mais sa croyance théologique dans le « laissez-faire » et le « laissez-passer » lui empêche d’envisager toute remise en cause de la libéralisation comme solution aux problèmes qu’elle a pourtant créés.

Laurent Pinsolle

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/






renault délocalise en Roumanie

05/04/2011 08:24

renault délocalise en Roumanie


Je lisais vendredi dernier dans la presse un article qui m'a frappé, et que je retrouve ce matin sur mon bureau : "Délocalisations : Renault jette de l'essence sur le feu", publié dans Libération.
Yann Philippin nous y explique comment Renault continue en catimini de délocaliser à tour de bras, notamment vers la Roumanie et l'Espagne. Ainsi, les moteurs H4 et H5 - nouvelle famille de moteurs basse consommation - seront fabriqués respectivement à Pitesti et à Valladolid. Le transfert vers l'Espagne, notamment, s'est fait dans la plus grande discrétion puisqu'aucun communiqué de presse n'a été diffusé. Et pour cause, comme le précise le journaliste, les volumes confiés à Valladolid seraient "trois fois plus importants que prévus" : soit une très belle opération pour l'Espagne...
Aujourd'hui, Renault - entreprise dont le capital est pourtant détenu à 15% par l'Etat (et donc le contribuable français) - ne produit en tout et pour tout que 29% de ses moteurs en France (contre 85% par exemple chez PSA) !
Cette nouvelle décision de délocalisation déjà bien triste en tant normal paraît hallucinante alors que Renault et son PDG traversent une grave crise de confiance, Carlos Gohn ayant été capable de licencier ses meilleurs serviteurs (les jetant ainsi à l'opprobre public) sur de simples dénonciations anonymes... On croit rêver. Là encore, l'Etat s'était fendu de beaux discours mais n'avait rien fait concrètement pour sanctionner une direction coupable, mais immédiatement confortée par son Conseil d'Administration !
Après la vague de suicides du technocentre de Renault et les licenciements ubuesques de ses meilleurs cadres, cette décision de délocalisation fait suite au transfert de la Clio de Flins en Turquie (Bursa), de la Twingo de Flins en Slovénie (Novo Mesto) et de la Mégane de Douai vers l'Espagne (Palencia).
Pas besoin d'être sorti de Saint-Cyr pour comprendre que les promesses du candidat puis du président Sarkozy n'ont engagé que ceux qui y ont cru.
"La stratégie de Renault ces dix dernières années je ne l'accepte pas", a-t-il déclaré le 24 janvier dernier sous les feux médiatiques de TF1, la considérant alors comme "inacceptable".
Une pitrerie de plus de notre président-candidat ou énième preuve que le pouvoir politique n'a plus de marge de manœuvre aujourd'hui en France ?
Car si Renault délocalise, c’est bien sûr par faiblesse mais également dans le système dans lequel les entreprises françaises sont placées est intenable : concurrence déloyale, euro trop cher, « dumping » social, …
Dans les deux cas, il faut changer. Vite !!
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Et-Renault-d%C3%A9localise-toujours-plus...





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