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Neuville-en-Ferrain: les seins de Marianne en imposaient trop
06/04/2011 07:43
Le blogueur David Desgouilles ironise sur le retrait du buste de Marianne dans la mairie de Neuville-en-Ferrain, l'égérie républicaine y étant jugée trop plantureuse. Et pousse la logique jusqu'au bout, en appelant les femmes généreusement fournies par Dame nature à se plaindre à la Halde pour discrimination.
Vendredi, je n’y ai pas vraiment prêté attention car je pensais qu’il s’agissait d’un poisson d’avril de plus. Et aujourd’hui, je dois bien me rendre à l’évidence. Un buste de Marianne a bien été retiré de la mairie de Neuville-en-Ferrain (Nord) sous le prétexte qu’il était trop bien doté au niveau des nénés. Monsieur le maire a pris cette décision car, semble t-il, les différentes cérémonies étaient troublées par les nombreux commentaires suscités par le décolleté de la sculpture. Pourtant, à bien y regarder, ce dernier n’est pas si vertigineux qu’on ne le racontait à la radio.
A cet instant, je pense moins à l’artiste local, qui avait sculpté ce joli buste, qu’à toutes ces femmes généreusement dotées par Dame Nature ainsi stigmatisées voire discriminées. On ne voit vraiment pas pourquoi seule la peinture de Delacroix, située au fronton de ce blog, ferait foi sur le tour de poitrine et le bonnet de Marianne. C’est ainsi que j’encourage toutes celles qui se sentiraient victimes de discrimination de saisir la HALDE. Elles ont d’ailleurs la possibilité d‘exercer ce droit en ligne. On me rétorquera que, le plus souvent, les femmes à poitrines plus modestes faisaient l’objet de discrimination, notamment dans les réclames publicitaires ou les téléfilms diffusés le samedi après minuit sur une chaîne cryptée. Certes ! Mais qui les empêchait de saisir Louis Schweitzer puis Jeannette Bougrab puis aujourd’hui Eric Molinié ? D’autre part, il n’était pas question d’un des symboles de la République, au contraire de l’affaire qui nous occupe et à propos de laquelle on peut très bien plaider la circonstance aggravante.
David Desgouilles - Blogueur associé
Lire d'autres articles de David Desgouilles sur son blog.
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Pékin multiplie les arrestations parmi les cyber-activistes
06/04/2011 07:37
Depuis le début du mois de février, et les appels à manifester lancés par quelques blogueurs, les autorités chinoises se livrent à une vague de répression sans précédent visant particulièrement les opposants au régime qui sévissent sur Internet. Alors qu'il s'apprêtait à quitter Pékin pour Hong-Kong, l'artiste et féroce opposant au régime Ai Weiwei, a été arrêté. Pékin refuse de donner la moindre information sur son sort.
Au moment où le président de la République Française, accompagné de quelques fidèles parmi lesquels l'incontournable Jean-Pierre Raffarin, décollait vers Nankin, le 30 mars, pour une réunion du G20, la Chine poursuivait l’une de ses plus sévères campagnes de répression contre les opposants au régime. Profitant de ce que « le reste du monde » avait les yeux tournés vers la Libye et Fukushima, Pékin a fait disparaître une cinquantaine d’opposants au régime en un mois. Sur son site, Chinageeks publie une liste de ces blogueurs, journalistes, dissidents, opposants, artistes, avocats, syndicalistes, écrivains, membres d’associations humanitaires réduits au silence par le régime. Une cinquantaine au total.
Fait le plus inquiétant, le site précise qu’une majorité des personnes citées a tout simplement disparu. Sans doute gardées au secret. Et le site ajoute que la liste est fort probablement très incomplète. Certains ont été arrêtés, détenus, placés en maison d’arrêt ou hôpitaux psychiatriques pour subversion à l’autorité publique, d’autres pour perturbations à l’ordre public, réunions clandestines, atteinte à la sécurité nationale.
L’association de Hong Kong, Chinese Human Rights Defenders, propose un recensement encore plus détaillé du sort des opposants au régime : 26 détenus, 30 disparitions, et plus de 200 en « soft detention », une forme d’arrestation spécifique à la République populaire de Chine, réservée aux dissidents politiques, correspondant suivant la sévérité des peines à la résidence surveillée. Selon le New-York Times la vague de répression a commencé, à la fin du mois de février, quand un site web en langue chinoise hébergé aux Etats-Unis a lancé un appel aux citoyens à descendre dans la rue, dans les grandes villes chinoises, pour des manifestations silencieuses dans le prolongement des soulèvements en Tunisie et en Egypte. Craignant une flambée de protestations de la rue chinoise, les autorités ont décidé d’étouffer dans l’œuf toute manifestation de dissidence.
La police refuse de donner des nouvelles d'Ai Weiwei
Et la liste de ne cesse de s’allonger. Dernier en date : l’artiste chinois Ai Weiwei, virulent critique du gouvernement, a été interpellé, dimanche, au moment où il s'apprêtait à embarquer à bord d'un avion pour Hong Kong et la police a perquisitionné son atelier à l'extérieur de Pékin, ont annoncé ses collaborateurs sur Twitter. Huit de ses assistants ont été emmenés par la police pour interrogatoire et sa femme était sous sa surveillance à leur domicile, selon ces mêmes sources.
L'arrestation d'Ai Weiwei, 53 ans, intervient quelques jours après qu'il a annoncé son intention de s'installer à l'étranger pour ne plus être la cible de harcèlements au moment où les autorités ont encore renforcé leur répression sur les personnes critiquant le régime. Mardi il avait évoqué l'Allemagne: « Ce qui se passe ici est très décourageant et je veux continuer à travailler, je dois trouver une base ».
Designer du stade olympique de Pékin, l'artiste Ai Weiwei s'est imposé ces derniers mois, comme un véritable contestataire du régime. Attentif aux luttes sociales, il s’était lancé dans un combat pour la publication d'une liste des victimes du séisme du Sichuan de mai 2008, que les autorités se refusaient à diffuser .
Alors que Nicolas Sarkozy n’a pas moufté un mot à son homologue chinois de cette nouvelle vague de répression lors de son récent déplacement chinois, le quai d’Orsay n’a pu éviter de se prononcer sur l’arrestation de Ai Weiwei, artiste à la réputation internationale.
« Nous sommes préoccupés par le sort de l'artiste militant, Ai Weiwei, et nous suivons sa situation, ainsi que celle de ses proches, avec la plus grande attention », a déclaré lors d'un point-presse le porte-parole du ministère, Bernard Valero. « Nous espérons qu'il sera libéré au plus tôt », a-t-il ajouté.
De son côté, la police chinoise a refusé de fournir des explications sur les motifs de l'arrestation de l'artiste. L'ampleur et la dureté de la répression n’en finissent pas d’étonner compte tenu du peu d’échos concrets rencontrés par ces appels à manifester dans les rues.
Cyber-totalitarisme contre cyber-activistes...
La carte des opposants arrêtés ou disparus établie par Chinbese Human Rights Defender
Plus que les manifestations, ou les dissidents, c’est ici toute une génération de cyber-activistes que Pékin tente de museler selon Catherine Baber d'Amnesty International: « Les autorités n'ont pas seulement placé en détention des vétérans de la dissidence, elles tentent aussi de réduire au silence toute une nouvelle génération de militants sur l'internet ».
Le dissident Liu Xianbin, 43 ans, a été condamné la semaine dernière à 10 ans de prison pour avoir mis en ligne des textes pro-démocratie. « Le but de cette vague d'arrestations est de dompter l'internet en éliminant les critiques les plus connus et en incitant à l'autocensure les internautes », estime Nicolas Bequelin de Human Rights Watch, « les autorités réduisent au silence, l'une après l'autre, les principales voix critiques qui ont accumulé une large audience sur l'internet au fil des ans ».
Une campagne de répression qui se distingue ainsi nettement des cycles habituels de répression précédents tant elle vise « à réajuster la réalité avec la nature profonde du système politique chinois, et à forcer la société à rentrer dans le rang ».
Indifférente aux critiques, de plus en plus rares, de l’occident, le gouvernement chinois serait ainsi engagé dans la mise en place d’une nouvelle forme de cyber-totalitarisme avec dans son viseur les milliers d'activistes qui se déploient sur la toile. Une stratégie de conquête des territoires virtuels. Une lutte pour le pouvoir.
Régis Soubrouillard - Marianne
http://www.marianne2.fr/Pekin-multiplie-les-arrestations-parmi-les-cyber-activistes_a204723.html
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Lynchage de Noisy : Guéant nous la rejoue façon Kärcher
05/04/2011 17:06
Après le lynchage d’un jeune pour une rivalité amoureuse, le ministre de l’Intérieur s’est en mis première ligne mobilisant derrière lui les pontes de la police. Une méthode télégénique et théâtrale digne de ses prédécesseurs Sarkozy et Hortefeux.
Il existe une solution pour que la police soit plus efficace. Non pas sortir de l’idéologie de la rigueur budgétaire, non pas abandonner la politique du chiffre mais un bon fait divers, de préférence avec une histoire de bandes et de rivalités entre quartiers, histoire de s’adapter au 20H de TF1. C’est sans doute le meilleur moyen pour obtenir des moyens de police supplémentaires et qu’une enquête avance au plus vite. Le reste du temps, les forces de l’ordre ne rentrent dans certains quartiers, les plaintes n’aboutissent pas et les commissariats fonctionnent avec des bouts de chandelle.
C’est le cas avec le récent lynchage à Noisy-le-sec. Un jeune de 19 ans a été violemment tabassé samedi soir sous les yeux d’une jeune fille présentée comme sa petite amie dans la gare RER de la ville par plusieurs autres jeunes. Il est actuellement hospitalisé dans un état critique. Dans un premier temps, on a cru que l’agression était un vol, puis les médias ont bénéficié de fuites venant d'une « source proche de l’enquête » montrant qu’il s’agirait en fait d’une rivalité amoureuse. Les agresseurs venant de la cité du Bois-Perrier à Rosny-sous-Bois, n'auraient pas apprécié que la victime, originaire de Sartrouville. soit en couple avec une fille de leur quartier. Selon RTL, les jeunes de Rosny auraient même « prémédité » leur expédition punitive. Mais dans Le Parisien de ce mardi, le père de la victime a démenti toute relation amoureuse entre son fils et la jeune fille.
Mais peu importe les détails, l’histoire a tout pour attirer les médias, on a là un véritable Roméo et Juliette des temps modernes. Le Parisien, dans un grand élan de romantisme, écrit même : « Ils se fréquentaient depuis quelque temps et si, au début de leur relation, ils étaient restés discrets, ils affichaient désormais leur amour au grand jour ». Pour aller plus loin dans l'émotionel, pour ne pas dire le voyeurisme, le père de la victime a été invité a témoigner un peu partout dans les médias : RTL (qui a eu l’exclu), Le Parisien, Europe 1. « Ma femme et mes filles, tout le monde pleurait. Je l'ai vu allongé, des tuyaux dans la bouche, dans le corps. Les médecins ont dit que c'était grave. Franchement, j'ai beaucoup angoissé », a raconté le père sur Europe1. Un grand moment de radio.
Sociologues de service
Et la pression médiatique était telle que la police se devait de produire des résultats au plus vite. En moins de 48 heures, 10 personnes ont déjà été arrêtées dont 8 mineurs, le plus jeune étant âgé de 14 ans. Mardi matin, ils étaient toujours en garde à vue. Pourtant au même moment, toujours en banlieue parisienne, d’autres faits divers sanglants ont eu lieu sans attirer autant de caméras. A Aubervilliers, un homme a pris une balle dans la tête. Une rixe entre jeunes à eu lieu à Saint-Cyr-l’Ecole. A Garges-les-Gonesse, un homme a pris un coup de couteau dans un foyer Adoma.
Naturellement, le sociologue de service est également convoqué pour donner un sens à tout cela, généralement pour des analyses aussi plates que « la délinquance, c’est la faute à la société ». Certes, ce n’est pas forcément de la faute de l’universitaire, souvent interrogé à la va-vite par des journalistes qui ne connaissent pas ses travaux. A ce titre, Laurent Muccheilli, chercheur connu de tous les stagiaires qui savent taper « bandes des cités » sur Google, a été approché par de nombreux journalistes. Avec son collègue Marwan Mohammed, il raconte ses coups de fils incessants sur son blog. « Hier après-midi, puis ce matin, voici que le téléphone s’est mis à sonner. Un(e), puis deux, puis trois, quatre, cinq et finalement une bonne douzaine de journalistes, de radio, télévision et presse écrite nous ont appelés l’un et l’autre », écrit le sociologue.
Pour tenter de donner une validité scientifique au traitement de ce fait divers, Laurent Mucchielli s’est notamment exprimé sur RTL ce lundi. « En Ile-de-France, il y a tellement peu d’identité locale que le phénomène de quartier est exacerbé », a-t-il déclaré. Les journalistes ont donc trouvé leur filon : les bandes. Les bandes, personne ne sait ce que c’est réellement, mais tout le monde l’utilise, à défaut de décrire une réalité, il passe bien dans les médias. Ce terme inclut des actes délinquances provoquées par des effets de groupe, la criminalité organisée, les regroupements communautaires, les rivalités de quartiers de villes.. Tout autant de formes de violences non pas vues selon leur réalité sociologique mais selon leur apparence médiatique. Car, la plupart du temps, la délinquance n’est pas abordée dans les médias comme un problème social, judiciaire ou policier mais comme un événement théâtral avec ses acteurs et ses metteurs en scène.
Fièvre médiatique
En cela, une dépêche AFP du 3 avril fait le lien entre l’agression de Noisy et le meurtre d’Asnières survenu il y a quelque semaines. « Pour des sociologues, ce nouveau fait divers, après des rixes entre des bandes d'Asnières et de Gennevilliers dans les Hauts-de-Seine, s'apparente à un nouvel épisode de rivalités entre jeunes de cités de la banlieue parisienne », écrit l’agence. Et la dite dépêche prête ces propos au sociologue Marwan Mohammed : « Il y a une identité territoire très forte (...) en Ile-de-France car dans cette région, (...) Il y a donc une identité de quartier qui est surévaluée ». Mais, selon Mucchielli et Mohammed, cette interview n’a pas été réalisée suite à l’agression de Noisy mais suite 15 jours plus tôt suite au meurtre d’Asnières. Réinterrogé, Marwan Mohammed a donné une autre version : « Dans ce fait précis, c'était un groupe contre un individu. Je m'interroge sur la lecture dominante, quasi animalière de ce fait divers impliquant: ‘Les femelles appartiennent aux mâles du groupe’ ».
Claude Guéant, en bon élève de Nicolas Sarkozy a évidemment récupéré l’affaire. Dès dimanche matin, il a convoqué une réunion au sommet avec Frédéric Péchenard, directeur général de la police nationale et Michel Gaudin, préfet de police de Paris (qui dirige la police de Seine-saint-Denis). Selon un communiqué du ministère, Claude Guéant, « a demandé que tous les moyens soient mis en oeuvre et, en particulier, l'exploitation rapide des images de vidéoprotection pour arrêter les auteurs de cette agression sauvage, afin que ceux-ci soient présentés devant la justice dans les délais les plus brefs ». Les autorités ne ratent jamais une occasion de prétendre que la vidéosurveillance, à défaut de prévenir les crimes, peut aider à la résoudre. Lundi, en marge d’un déplacement à Nantes, Claude Guéant a encore évoqué l’affaire, faisant part de ses « bons espoirs » sur l’arrestation des coupables. A l’aube d’une campagne 2012, où le bilan de la droite en matière de sécurité sera remis sur la table, il se devait d’être sur le devant de la scène.
Pourtant, on peut parier que dans quelques jours, cette affaire sera oubliée, tant des médias que du pouvoir. Elle connaîtra le même flop que les mesures promises après les émeutes de Grenoble. L’extension des peines planchers aux mineurs primo-délinquants a été censurée par le Conseil Constitutionnel, la déchéance de nationalité pour les meurtriers de policiers ou de gendarmes été retoquée par les sénateurs. De même, la baisse des moyens de la police continue. Car une fois la fièvre médiatique tombée, les promesses soi-disant sécuritaires du gouvernement s’envolent et les journalistes passent à autre chose. Pour Claude Guéant, le rideau du théâtre de l’insécurité est baissé, mais dans les quartiers populaires, la pièce continue de jouer.
Tefy Andriamanana - Marianne
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Le Front national assainit sa trésorerie et prépare 2012
05/04/2011 17:02
Endetté jusqu'au cou, le FN serait sur le point de conclure la vente du Paquebot et de rembourser ainsi la totalité de ses créances. Mais une fois les bailleurs payés, restent les élections à financer.
Et de trois ! Le Front national viendrait de signer sa troisième promesse de vente en deux ans pour le Paquebot, son ancien siège situé à Saint-Cloud. Le montant de la transaction « tourne autour de 10 millions d’euros », selon Wallerand de Saint-Just vice-président et trésorier. Soit environ 5 millions de moins que la somme escomptée par Jean-Marie Le Pen lors de la mise en vente en 2008, mais le même prix que la vente avortée d'octobre dernier. Si la négociation aboutit, « toutes les ardoises seront réglées », assure le trésorier du FN. Mais une fois les dettes épongées surgit la question des dépenses futures. Les deux campagnes électorales qui se profilent à l'horizon 2012 nécessitent de soulever des fonds. Tiraillé entre ses déficits antérieurs et ses frais prochains, le parti de Marine Le Pen serait-il menacé par l’état désastreux de ses finances ?
Reste à payer
Première créancière du parti, la Société Générale entend récupérer la modeste somme de 5,2 millions d’euros. Fin mars, la banque a demandé au tribunal de Nanterre de saisir le vieux QG frontiste. In extremis, le FN obtient un délai de deux mois grâce à la présentation de la promesse de vente à l'amiable. Pour l'instant, le parti refuse de communiquer sur la suite des négociations entamées fin décembre avec l'acheteur potentiel.
Autre bailleur plus inattendu, Cotelec, le micro parti créé par Le Pen père en 1988 pour financer ses campagnes présidentielles, a prêté 2,8 millions d’euros au Front.
Début mars, un huissier a également fait la surprise de venir sonner à la porte du nouveau siège du parti à Nanterre pour récupérer 160 000 euros de cotisations sociales dues à l’Urssaf.
« Nous avons aussi des dettes contractées, pour certaines, depuis 2007 avec des imprimeurs, ajoute Saint-Just. Mais ce sont des amis donc ils patientent. »
Enfin, la campagne des élections cantonales, même organisée de façon économe, a aussi représenté un coût, que le trésorier évalue à 350 000 euros.
Au total, le FN doit donc s’acquitter de près de 9 millions d’euros, soit le montant total du bâtiment de Saint-Cloud. Persuadé que le parti a déjà sorti la tête de l'eau, le trésorier ne retient que les conséquences positives de ces ennuis financiers : « Cette cure de pauvreté a été une très bonne chose pour le parti : on n'a plus dépensé un centime inutilement. »
Reste à dépenser
Sauf que combler son déficit ne signifie pas devenir créditeur. Une fois les 9 millions d'euros remboursés, les caisses du FN resteront toujours désespérément vides. Comment envisager de se lancer dans la course à la présidentielle sans un euro en poche ? « Nous cherchons à emprunter 10 millions d'euros pour la présidentielle, l'équivalent du montant remboursable, précise Saint-Just. Quand on ira déposer nos cinq cents signatures, le Trésor public nous fera une avance de 150 000 euros ; de notre côté, on fera des emprunts à la Société Générale et à la banque personnelle de Marine Le Pen. » Et pour les législatives ? « Nos candidats peuvent emprunter eux-mêmes, et grâce aux très bons sondages, ça va se bousculer au portillon. » Pas de panique donc, au FN, même sans le sou, on trouve toujours une solution.
Reste la question des conseillers de la présidente, qui travaillent et s'activent pour ébaucher un programme. Marine Le Pen rêve d'une équipe de vrais professionnels pour sa campagne, capable de gérer un agenda médiatique surchargé, de l'aider à penser les différents temps forts, et de former les centaines de candidats aux élections législatives qui devront disposer d'un discours cohérent et homogène.
« Pour le moment, les conseillers de Marine la conseillent gratuitement, se félicite presque le trésorier. On ne leur donne rien, on se contente de rembourser leurs billets de train en seconde classe, ils sont déjà très contents de travailler avec elle. » Côté conseillers, même discours : approcher la patronne, voilà la vraie récompense. Jusqu'à quand ?
Laureline Dupont - Marianne
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Pas d'alliance
05/04/2011 16:51
Depuis peu la blogosphère s’agite sur l’éventualité d’une association des souverainistes et des gaullistes pur jus avec Marine Le Pen. Certains, à l’instar de Paul Marie Couteaux, rêveraient de voir Nicolas Dupont Aignan et son mouvement DLR rejoindre ce conglomérat hétérogène. Je pense qu’une telle alliance n’aurait pas de sens, pire elle serait un renoncement aux valeurs gaullistes qui ont toujours guidées NDA et DLR. Tant je puis comprendre les motivations réelles de Paul Marie Couteau qui voit dans cette alliance, à juste titre, une occasion de gagner en aura médiatique, tant je pense qu’il s’égare en pensant pouvoir gagner en influence. Bien au contraire, cette alliance sonnerait le glas de l’idéal souverainiste et gaulliste qui se verrait éliminer par l’idéologie d’un parti qui puise sa source chez Mauras. Le Gaullisme tirant sa sève de Renan (1), il est donc aux antipodes du FN. Aussi DLR, principal héraut du Gaullisme ne peut et ne doit s’allier au FN. Au contraire, DLR se doit d’être une alternative au système UMPS qu’ont rejeté massivement les électeurs, système intégrant pleinement le FN dans son rôle d’épouvantail. Une telle alliance serait une trahison à
la République que le Général De Gaulle à contribué à rétablir !
Sergent Pepper
(1) Renan a développé dans son livre « Qu’est ce qu’une nation ? » l’idée, cette certaine idée de
la France si chère à De Gaulle, que la nation française repose sur son histoire passée et la volonté présente de le perpétuer dans l’avenir. La nation c’est une âme plongeant ses racines dans le passé et se développant dans un désir présent de vivre ensemble pour perpétuer cet héritage. Renan s’oppose ainsi à une conception raciale de la nation.
Pour rappel j’édite ce lien de l' article qui était paru le 13 mai 2010 dans l’ancien et regretté Blog de DLR 14ème circonscription du Pas de Calais et qui traitait déjà de ce positionnement à avoir par apport au FN.
Lien : http://dlr14eme_62.vip-blog.com/vip/rubrique/49876_200.html
article : L'amour de la France dans l'Honneur
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