|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
[ Gaullisme local ] [ Revues des blogs ] [ Evènements ] [ TV, Radios, Journaux ] [ Lecture gaullienne ] [ Gaulliste libre ]
|
|
|
|
Exclusif : qui vote, qui ne vote pas et pourquoi ?
18/03/2011 06:49
A la veille des élections cantonales, Marianne publie en partenariat avec Europe 1 le premier sondage, réalisé par l'IFOP, auprès de ces millions de Français qui ne votent pas ou peu. Les résultats sont terribles : qu'ils votent ou non, une majorité de nos concitoyens expriment un grand doute sur le clivage entre droite et gauche et les capacités d'action de nos hommes et femmes politiques.
La vie d’un journal est parfois pleine de surprises. En commandant à l’institut IFOP un sondage sur l’abstention, nous avions une idée en tête : comparer l’état d’esprit des Français qui ne votent pas avec celui de ceux qui le font. Cerner les raisons d’un incivisme croissant afin de mettre les hommes politiques devant leurs responsabilités : leur donner quelques pistes sur ce qu’il convient de faire pour ramener les brebis abstentionnistes sur le chemin des urnes.
Échec. Échec total. Pour une raison simple : il n’y a pas vraiment de différence notable de point de vue entre la France qui s’abstient et celle qui vote. Juste une différence de génération : les Français sont en réalité tous des abstentionnistes de cœur dont certains seulement – en gros les moins de 34 ans - passent à l’acte. En revanche, l’étude nous donne une vision terrible sur l’état du pays. Abstentionnistes ou pas, les Français pensent pareillement sur beaucoup de points et il y a de quoi s’inquiéter face à l’écart abyssal entre la France d’en bas et celle d’en haut pour reprendre une formule plus que jamais actuelle.
1) Les Français pensent que le gouvernement ne les protège plus.
Tableau 1 : Êtes-vous plutôt d’accord ou plutôt pas d’accord avec chacune des affirmations suivantes ?
Nicolas Sarkozy veut depuis longtemps faire de la protection l’alpha et l’omega de sa politique. Sur le fond il a sans doute raison : c’est ce que les Français réclament. Mais son action les a juste convaincus du contraire : 89% d’entre eux croient que les marchés financiers sont plus puissants que les États et 74% de nos concitoyens pensent que l’Europe et ses traités corsètent l’action du gouvernement (voir Tableau 1). Bref, les Français semblent considérer que le vrai pouvoir est désormais exercé dans le pays par les banquiers et les financiers (96%), les patrons du CAC 40, (88%) les médias (80%) et l’Union européenne (85%).
Tableau 2 : Pour chacun des acteurs suivants, diriez-vous qu’aujourd’hui il détient dans le monde beaucoup, assez, peu ou pas du tout de pouvoir ?
Ce doute sur le suffrage universel est tel que 68% des personnes interrogées estiment que la prochaine élection présidentielle ne changera rien pour eux (voir Tableau 4, plus bas). Par ailleurs, une écrasante majorité des Français pense qu’au niveau international, les États-Unis (94%) la Chine (90%) et le FMI (80%) sont les trois acteurs qui comptent le plus (voir Tableau 2).
2) L’insécurité et l’immigration restent des préoccupations majeures pour 65% des Français.
Tableau 3 : Êtes-vous plutôt d’accord ou plutôt pas d’accord avec chacune des affirmations suivantes... ?
Voilà les chiffres qui ont le plus marqué Jérôme Fourquet directeur d’études à l’IFOP. « En deux ans, la situation s’est énormément dégradée. Et surtout, le refus de l’immigration touche désormais 40% des bac + 5. C’est du jamais vu ! » L’inquiétude sur l’insécurité est très majoritaire à gauche : 59% des électeurs de Royal, 61% de ceux de Besancenot. Cela ne signifie pas que 65% des Français sont devenus racistes ou prêts à s’acheter un fusil pour se défendre. Ces chiffres peuvent être analysés comme une protestation devant l’inégalité face à l’insécurité et aux problèmes posés par les retombées d’une immigration sauvage qui n’affectent pas de la même façon selon les quartiers que l’on habite ou les écoles que l’on fréquente.
3) Près de 70% des Français croient que la droite et la gauche, une fois au pouvoir, mènent la même politique.
Tableau 4 : Quand vous pensez aux dernières années, diriez-vous plutôt que... ?
Si l’opposition ne devait retenir qu’un chiffre de cette enquête, ce serait celui-là : 68% des Français pensent qu’une majorité de droite ou de gauche mène la même politique (voir Tableau 4). A 14 mois de la présidentielle, ce score sidérant témoigne de la très faible crédibilité de la gauche. Rien d’étonnant quand on voit la faiblesse de son discours sur la crise ou les surprofits du CAC 40 et des banques, et sur les difficultés croissantes que rencontre des millions de Français pour joindre les deux bouts avec des salaires faibles et des prix qui ne cessent de monter.
4) Mais 83% estiment quand même que le Président de la république peut faire quelque chose.
Tableau 5 : Pour chacun des acteurs suivants, diriez-vous qu’aujourd’hui il détient en France beaucoup, assez, peu ou pas du tout de pouvoir... ?
C’est le grand paradoxe de cette enquête : les Français sont profondément désenchantés par la politique, et en même temps sont encore prêts à y croire. Après avoir été passionnés par le débat présidentiel de 2007, après avoir espéré, et même cru, que le nouveau président, quel qu’il soit, pourrait vraiment changer les choses, ils ont été immensément déçus tout en se déclarant prêts à y croire à nouveau. La preuve ? Ils sont 39% à penser que le Président dispose de beaucoup de pouvoir dans le pays et 44% assez de pouvoir.
Tableau 6 : Avez-vous l’intention de voter lors de la prochaine élection présidentielle ?
C’est à cette contradiction que se raccroche encore Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy : « Au bout du bout, à un moment donné, ils devront mettre un bulletin dans l’urne, et ils le savent. Je ne crois pas à une abstention massive à l’élection présidentielle. » Pour cette fois, il semble voir juste : 88% des personnes interrogées ont l’intention de voter en 2012 (voir Tableau 6). Finalement, une autre réponse résume bien le sentiment majoritaire : 67% des personnes interrogées estiment que les gouvernements de pays comme la France peuvent « exercer leur pouvoir et reprendre le contrôle mais n’osent pas le faire. »
5) 27% des abstentionnistes prêts à voter Marine Le Pen si le vote était obligatoire.
Tableau 7 : Si malgré tout, vous étiez obligé de voter, lequel de ces candidats correspondrait le mieux à ce que vous aimeriez exprimer ?
L’état de l’opinion mesuré par notre sondage révèle une importante réserve de voix pour Marine Le Pen (voir Tableau 7) : en dehors d’elle ils seraient 13% seulement à voter Besancenot, 10% à se prononcer pour Aubry et 12% pour Nicolas Sarkozy. Et les chiffres de l’IFOP sont limpides : trois des thématiques prioritaires du Front national (Europe, sécurité, immigration) mobilisent une très large majorité de personnes. De là à voter Front national il y a heureusement encore une grande marge. Sa préservation dépendra des propositions que l’opposition sera capable de faire dans ces domaines.
6) Les électeurs de gauche sont plus mobilisés que les électeurs de droite.
Tableau 8 : Pour votre situation personnelle, estimez-vous que la prochaine élection présidentielle aura ...?
Cette donnée apparaît aussi bien pour les élections cantonales que pour l’élection présidentielle : alors que 85% des anciens électeurs de Ségolène Royal considèrent que la prochaine élection présidentielle peut changer leur situation personnelle, ils ne sont que 62% parmi les anciens électeurs sarkozystes (voir le détail du rapport). Pour les élections cantonales, le différentiel est du même ordre, soit 20%. Retrouvez l'intégralité du rapport IFOP en cliquant ici. Lisez le dossier spécial abstentions dans le numéro 726 de Marianne en vente dans les kiosques samedi et dès 18h sur Marianne2.fr en version numérique. Ce numéros comprend un grand articles d'analyse sur l'état d'esprit des Français, des reportages sur les abstentionnistes, des enquêtes sur Clichy sous Bois et les artistes et la politique.
Méthodologie
Philippe Cohen - Marianne
| |
|
|
|
|
|
|
|
Dominique de Villepin à Nice Matin: "On sous-estime la souffrance des Français"
18/03/2011 06:39
Si le mouvement « République Solidaire » ne compte qu’un peu plus de 25 000 adhérents, son président-fondateur, Dominique de Villepin, pourrait espérer bien plus d’électeurs s’il était candidat à la présidentielle en 2012. Un récent sondage le crédite en effet de 7 % d’intentions de vote mais voit en lui – et Bayrou – le diviseur de la droite capable de provoquer la chute de Nicolas Sarkozy qui serait balayé dès le premier tour par Dominique Strauss-Kahn et Marine Le Pen.
Incroyable promesse de retour de bâton politique pour celui qui voulait voir Dominique de Villepin pendu à un « croc de boucher ». L’ancien Premier ministre se définit aujourd’hui en citoyen indépendant que les ténors de l’UMP courtisent assidûment depuis qu’il leur a tourné le dos en ne renouvelant pas son adhésion au parti présidentiel. Tout est donc possible...
Nice Matin: Comment réagissez-vous aux sondages qui annonceraient l’élimination de Nicolas Sarkozy si vous-même et François Bayrou étiez candidats ?
Dominique de Villepin: Les sondages d’aujourd’hui sont le reflet d’une inquiétude, voire d’une exaspération d’un certain nombre de Français. L’erreur serait de vouloir réduire le jeu politique au simple affrontement entre le Parti socialiste et l’UMP, sous prétexte qu’il y aurait des risques d’un 21 avril à l’envers. Où est la vraie menace aujourd’hui ? Dans l’absence de propositions, de perspectives, d’alternatives à la politique qui est menée.
Politiquement, votre position risque d’être assez compliquée ?
Depuis 2007, je n’ai cessé d’alerter le gouvernement et la majorité sur les risques que comportait une politique coupée des aspirations des Français et méconnaissant leur besoin de justice sociale. Aujourd’hui, j’entends me consacrer de façon tout à fait prioritaire aux propositions qui peuvent apporter des réponses à des problèmes concrets. Le besoin d’une refondation de la politique, une refondation économique et sociale pour permettre à notre pays de retrouver toutes ses chances dans l’Europe et dans la mondialisation. J’ai une vraie inquiétude pour mon pays, et un sentiment de gâchis face à une image abîmée.
Nicolas Sarkozy pourrait-il ne pas être le candidat de la droite en 2012 ?
Je crois que rien n’est écrit. Sur un fond de désenchantement et de rejet de la classe politique, l’évolution du chômage, de l’insécurité, du pouvoir d’achat feront pencher la balance dans un sens ou dans un autre. L’essentiel c’est d’aller de l’avant et de proposer une autre voie que celle qui a été empruntée.
Qu’est-ce qui pourrait vous empêcher d’être candidat ? Le procès en appel de l’affaire Clearstream ?
Non ! J’ai toujours bien marqué à quel point les choses étaient pour moi séparées. Et la relaxe en première instance m’a blanchi de tout soupçon et a bien montré que j’étais toujours resté fidèle au service de l’Etat. Nous sommes dans des circonstances exceptionnelles où les Français ont besoin de responsables politiques mobilisés autour de l’intérêt général.
Est-il possible que vous saisissiez un jour la main tendue par Bayrou ?
Je suis pour un dialogue républicain respectueux des différences. L’essentiel, c’est la dynamique des projets, la capacité à proposer des alternatives qui soient susceptibles de répondre aux besoins. Nous ne sommes pas dans un temps où l’on peut se contenter d’ajustements ou de réformes à la marge. Nous sommes dans un temps où il faut refonder. Pour cela toutes les énergies seront nécessaires dans un esprit de large rassemblement national. Que le vaste espace politique entre le PS et l’UMP ait un rôle à y jouer me semble naturel.
Comment tout ça doit-il se traduire en terme de candidature ?
C’est une autre affaire.
Comment envisagez-vous cette refondation ?
Elle doit être institutionnelle pour mettre fin à l’impuissance des pouvoirs publics. Fidèle à l’héritage gaulliste et à mon parcours, je crois à l’autorité de l’Etat. Je propose de réduire à dix le nombre de ministères et de les stabiliser dans la durée, un changement profond dans la capacité stratégique des ministres à agir. Je propose de réduire le nombre de régions métropolitaines à huit, pour permettre à des territoires solidement ancrés de défendre leurs intérêts dans l’Europe et dans le Monde. Des présidents de région élus au suffrage universel pourraient se rassembler sous l’égide du président de la République dans un conseil territorial, permettant de traiter réellement les sujets de cohésion nationale. Ce qui me frappe, c’est que nous ne disposons toujours pas des outils pour agir efficacement face à des pays émergents, face à des nouveaux pôles de puissance qui eux s’organisent. Donnons-nous les moyens, créons ces outils.
Qu’est-ce que la révolution de la dignité dont vous avez parlé ?
Il faut redonner à chaque citoyen confiance en lui, pour lui permettre de choisir son destin. C’est pour cela que j’ai proposé un vrai choix de société : un revenu citoyen de 850 euros pour permettre à chacun d’accéder à la dignité et de trouver sa place dans la société avec une contrepartie morale qui serait de consacrer une partie de son temps à l’intérêt général. Pour que ce revenu citoyen trouve tout son sens, il faut l’adosser à un service citoyen obligatoire pour les jeunes mais ouvert à l’ensemble de nos compatriotes qui pourraient ainsi accompagner les jeunes.
Après la catastrophe nucléaire au Japon, vous pointiez du doigt les sous-traitants en France. Pourquoi ?
Parce qu’il faut des garanties pour la sécurité de nos concitoyens. Il faut faire en sorte qu’à travers les nominations de l’autorité de sûreté nucléaire, il n’y ait aucune confusion possible sur l’indépendance de ses membres. Il faut également un contrôle extrêmement strict des sous-traitants. Pour éviter le moins-disant en termes d’exigence de sécurité. Enfin, il faut une garantie du financement à hauteur de l’enjeu et pérenne de la part d’EDF pour ce qui concerne l’entretien des centrales et pour la prévention des risques sismiques. Or aujourd’hui, il y a un décalage entre les investissements et les besoins. Mais il faut se poser la question de notre politique énergétique à plus long terme, même si cela bouscule des tabous.
Face au conflit en Libye, fallait-il proposer des frappes ciblées comme l’a fait Nicolas Sarkozy et reconnaître officiellement le Conseil national de transition libyen ? J’ai rencontré deux fois le président de la République sur l’enjeu libyen et les mouvements dans le monde arabe. Nous avons évoqué l’ensemble des options. J’ai insisté sur la nécessité d’une France en initiative et demandé au Président de marquer sa détermination mais d’essayer de privilégier les voies praticables dans la concertation. La multiplicité des initiatives a pu nuire en créant une certaine confusion et en particulier la reconnaissance précipitée du Conseil national de transition libyen. Aujourd’hui la donne est changée par la contre-offensive du colonel Kadhafi. Nous devons concentrer nos efforts sur Benghazi pour empêcher un bain de sang ; que ce soit par un brouillage immédiat des communications, une zone d’exclusion aérienne ou la définition de zones humanitaires. J’ai une conviction, nous ne pouvons laisser faire.
Source: Nice Matin (propos recueillis par André Fournon)
http://2villepin.free.fr/index.php/2011/03/18/1835-dominique-de-villepin-a-nice-matin-on-sous-estime-la-souffrance-des-francais
| |
|
|
|
|
|
|
|
Problèmes techniques
18/03/2011 06:34
Les compagnons qui gèrent ce blog républicain ont eu des soucis techniques avec celui ci dans la journée du 17 mars. Ce blog était en effet en maintenance. Ils vous prie de les en excuser. Ce jour, tout est arrangé et vous allez à nouveau pouvoir consulter votre blog préféré. Bonne lecture à tous !
Salut et fraternité !
| |
|
|
|
|
|
|
|
Il faut sauver l’homme en noir Taddéi
16/03/2011 18:53
Alors que France Télévisions songeait à supprimer l'émission de Frédéric Taddéi, le magazine Causeur avait publié début février un vibrant plaidoyer pour le maintient de "Ce soir ou jamais" sur France 3. Pierre Sled, conseiller aux programmes de France 3, a depuis tranché : l'émission de Frédéric Taddéi sera désormais hebdomadaire à partir de la rentrée prochaine.
Publié par David Desgouilles dans Causeur Magazine
Depuis plus de trente ans que je regarde des matches de football au stade ou sur le petit écran, j’ai souvent sacrifié à la tradition consistant à critiquer l’arbitre et, parfois même, à lâcher à son intention quelques mots d’oiseaux de toutes les couleurs. Il m’arrive de plus en plus, cependant, d’observer avec davantage de distance les débats… et la production de l’« homme en noir ».
Des arbitres1, il y en a au moins deux catégories. Il y a ceux dont le regard hautain trahit le mépris pour les joueurs − lesquels, d’ailleurs, ne sont pas en reste. Mais il y a ceux qui font oeuvre de psychologie, qui savent s’effacer devant le jeu et que, finalement, on ne remarque presque pas dans le match. Les arbitres de cette catégorie ne font pas moins d’erreurs − inhérentes au football comme à tout sport −, mais le spectateur et même le joueur leur pardonnent ou, mieux encore, ne les perçoivent même plus tant il est évident que le jeu est roi et que tout le reste en devient accessoire.
Soral/Autain, ça vaut OM/PSG d’il y a vingt ans
Lorsqu’on regarde « Ce soir (ou jamais) », on a exactement la même impression.
Un débat, c’est comme un match de football. Enfin, dans cette émission-là, pas dans celles où les protagonistes feignent d’avoir des désaccords alors qu’ils pensent essentiellement la même chose sur tous les sujets. Frédéric Taddéi ne choisit pas la facilité en invitant des personnalités fortes. Inviter Alain Soral et Clémentine Autain sur le même plateau, cela vaut bien un PSG-OM d’il y a vingt ans. Sur le papier, il y a tout pour que cela castagne. En fait, pas du tout.
L’arbitre arrive à maîtriser les débats avec un mélange de bienveillance, d’attention, de fermeté et de justice ; et laisse les protagonistes s’exprimer sans les interrompre par des coups de sifflets incessants. Il y a quelques mois, j’ai même vu Jean-Luc Mélenchon s’y comporter de manière fort courtoise. Même les joueurs les plus caractériels donnent le meilleur d’eux-mêmes lorsqu’ils sont totalement convaincus de la probité de l’arbitrage.
Une émission quotidienne de débat fort bien animée, avec des avis divergents, sur le service public de télévision, il y en a une. Et depuis quelques jours, la rumeur enfle : il est question de la rendre hebdomadaire, ou carrément de la supprimer2.
Pour la remplacer par qui et par quoi ? Marc-Olivier Fogiel : le retour du concert de coups de sifflet. Il ne faut pas que le débat s’endorme et les téléspectateurs avec, n’est-ce pas ?
Parce que Messieurs Pfimlin et Sled ont regardé les courbes d’audience. Et ne les trouvent pas à la hauteur. Bizarre ! Comme tous les Français, j’ai entendu le président de la République annoncer, lorsqu’il a décidé de la disparition de la publicité après 20 heures, que le service public de télé serait ainsi délivré de la dictature de l’audimat. Pfimlin, nommé en conseil des ministres, et Sled, que l’on dit très proche du « Château », auraient-ils oublié cette lettre de mission ? La faible audience − discutable, puisqu’elle ne comptabilise pas les nombreux visionnages sur Internet, conséquence de la tardive diffusion de l’émission − est-elle la véritable raison de la mise sur la sellette de « Ce soir (ou jamais) » ?
Ne serait-ce pas plutôt le fait qu’elle échappe au débat droite-gauche plan-plan et qu’elle aborde le plus souvent les problématiques réelles mettant à jour les clivages décisifs ?3
J’en appelle donc à Messieurs Pfimlin, Sled et même au président de la République. « Ce soir (ou jamais) » doit continuer. Et j’encourage chaque téléspectateur fidèle de cette émission à écrire à ces trois décideurs. Il faut sauver la meilleure émission de débat de France. Il faut sauver le soldat Taddéi !
Publié par David Desgouilles dans Causeur Magazine
1. A propos d’arbitres, c’est l’occasion pour moi de recommander la lecture d’un ouvrage collectif auquel participe le camarade Jérôme Leroy. Les Hommes en noir (Les contrebandiers Editeurs) est un recueil de 17 nouvelles rédigées par 17 auteurs différents, consacrés à l’arbitre de football
2. Frédéric Taddéi affirme cependant : « Je n’ai rien contre le fait de réfléchir à une hebdo. »
3. Étrange coïncidence : à la rentrée de janvier, le « 18-20 » d’Europe 1 a subi − sous prétexte, là aussi, d’audience médiocre − un lifting semblable. Le premier débat entre Olivier Duhamel, Claude Askolovitch, Natacha Polony et David Abiker a été supprimé par le nouveau directeur Olivennes. Seul subsiste aujourd’hui le bon vieux face-à-face libéral vs social-démocrate entre Olivier Duhamel et Catherine Nay ou Philippe Manière.
http://www.debout-la-republique.fr/Il-faut-sauver-l-homme-en-noir.html
| |
|
|
|
|
|
|
|
Boboland et "sainte église écolo" de l'anti nucléaire ou la mort de l'idéal des Lumières !
16/03/2011 18:49
En France, la "Gauche radicale" et notamment le PG qui n'avait que le mot "révolution citoyenne" à la bouche n'en parle plus ! Elle ne parle plus du peuple libyen en "révolution"massacré par le tyran Kadhafi !
Elle ne parle pas (elle n'en a jamais parlé) du peuple ivoirien flingué par le tyran Gbagbo (l'ami du PS et du PG) !
Elle est trop occupée à faire son cirque émotif à but électoral sur les dramatiques évènements au Japon (séismes à répétition, tsunami, graves incidents nucléaires, destruction d'infrastructures). Elle fait de la politique politicienne la plus débectante en surfant sur les peurs et les émotions des gens. Alors que le peuple japonnais terriblement frappé reste digne, serein, solidaire et attentif et bien nous avons des politiciens français,soit disant, républicains et de gauche qui utilisent ces catastrophes pour servir leur soupe (mauvaise soap) électorale, cantonale d'abord, présidentielle ensuite !
Manifestant ici en tout petit nombre au Trocadéro, se jouant des coudes entre eux pour être le premier devant les caméras et les micros, les chefs de file du boboland écolo "sainte église" de antinucléaire, exigent un référendum sur le nucléaire !
Plus question de lutte contre les méchants banquiers ou le grand capital. La commission oligarchique de Bruxelles oubliée ! Les "révolutions dans les pays arabo-musulmans ne les intéressent plus ! Leur nouvelle mascotte, leur nouveau passe-temps en boboland c'est l'anti nucléaire et avec en plus le bon degré de pleurnicheries victimistes necessaire à leur "sainte" cause !
Du vert au vert de gris en passant par le vert bleu telle est l'évolution des écolos qu'ils se situent à EE-LV ou au PG. ils ont fait de l'écologie (au départ une science) une idéologie ! Maintenant, ils en font une religion dogmatique excommuniant déviants et hérétiques ! Quand, je vois que le PG et Jean-Luc Mélenchon s'attellent à cette nouvelle sainte église et bien je dis, qu'après avoir rompu avec l'idéal républicain et jacobin et bien Jean-Luc Mélenchon rompt avec l'idéal des Lumières !
Pour continuer le débat, ici ou ailleurs, je ne résiste pas à vous faire partager quatre liens qui vont dans le sens de mon propos et qui vous éclaireront sur cette nouvelle idéologie bien pensante dominante chez les écologistes et dans la Gauche radicale. Ils mettent en lumière les dérives de cette nouvelle "sainte église". Les événements dramatiques que subit le Japon et la question du refus du nucléaire nous les montrent amplement.
Bonne lecture.
Salut et Fraternité.
Par Darthé-Payan
Quatre liens pour continuer le débat :
| |
|
|
|
|