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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Ce que cache la démission de Michèle Alliot-Marie

14/03/2011 10:08

Ce que cache la démission de Michèle Alliot-Marie


clip_image002

clip_image003L’empressement de Nicolas Sarkozy à se débarrasser de Michèle Alliot-Marie trois mois après sa nomination au Quai d’Orsay vise à éteindre une polémique avant que de nouvelles révélations n’atteignent le président Sarkozy lui-même.

Dans cet entretien au site helvétique Mecanopolis.org, enregistré le 9 février 2011, soit au début de la polémique sur les vacances tunisiennes de la ministre, de ses parents et de son compagnon, Thierry Meyssan évoque la vente discrète d’un ancien avion présidentiel français de type A319CJ à la société tunisienne Karthago Airlines, propriété d’Aziz Miled et de Belhassen Trabelsi (frère de Mme Ben Ali). La vente aurait été négociée par Mme Alliot-Marie à la fois au nom du ministère français de la Défense et de la présidence de la République qu’elle représentait en sa qualité de ministre des Affaires étrangères. Les vacances de rêve de la ministre et de ses proches sont donc la partie émergée d’un iceberg de corruption dont Nicolas Sarkozy en personne est partie prenante.

Corruption – Un avion présidentiel dans la 4e dimension

  • par Patrimoine du Peuple

clip_image004Réagissant aux propos tenus par Thierry Meyssan sur le site suisse Mecanopolis à propos d’un avion présidentiel français vendu secrètement par Michèle Alliot-Marie à ses amis tunisiens, le Comité Valmy a retracé le mystérieux itinéraire de cet appareil. L’opacité qui entoure la transaction et les déplacements de l’Airbus renforce les soupçons d’une vente illicite au clan Ben Ali avec rétro-commissions au clan Sarkozy.

clip_image002[4]

Dix ans après ses révélations sur les attentats du 11 septembre, Thierry Meyssan est reconnu comme un journaliste d’investigation de tout premier plan et pour la fiabilité de ses sources. Aussi, quand il avance qu’il y aurait eu de graves irrégularités sur la vente d’un avion présidentiel Airbus A319 d’une valeur de 32 millions d’euros, il n’est pas inutile de procéder à quelques simples vérifications, ce que nous avons fait.

Il en ressort de très troublantes anomalies qui tendent à accréditer les terribles hypothèses du fondateur du Réseau Voltaire, dont voici un extrait de l’interview (voir ci-dessus) : « On a vendu deux avions (ndlr : 2 Airbus A319, F-RBFA, cn1484 et F-RBFB, cn1556) pour en acheter un gigantesque et très bien équipé. Je voudrais savoir qui a vendu ça et à quel prix ça a été vendu. Je voudrais savoir pourquoi cet avion (ndlr : F-RBFB, l’autre, F-RBFA a été vendu au Sénégal, la vente a été négociée avec Karim Wade, fils du président, ce qui a fait scandale dans ce pays aux finances exsangues) a, en définitive, atterri dans les mains de l’ami de Madame Alliot-Marie (ndlr : Aziz Miled) en collaboration avec le beau-frère du président Ben Ali (ndlr : Belhassen Trabelsi). Je pense que les contribuables français seraient intéressés de connaître la réponse. » (ndlr : Thierry Meyssan montre ici une solution efficace, la voie judiciaire, dont le droit du contribuable à s’opposer à la dilapidation du patrimoine national)

1. Le registre de la DGAC

Première vérification, première anomalie : les deux Airbus présidentiels ne figurent plus dans le registre officiel de l’aviation civile, pas même à la rubrique des immatriculations radiées. [1]

Les recherches avec les immatriculations peintes sur les carlingues des appareils (voir photos jointes) ne donnent aucun résultat. L’A319 immatriculé F-RBFA, appareil officiel de la Présidence française depuis 2002, aujourd’hui vendu à la Présidence du Sénégal, n’aurait-il donc jamais existé ?

L’A319 immatriculé F-RBFB, celui que Thierry Meyssan suspecte d’avoir été irrégulièrement cédé par Mme Alliot-Marie aux compagnies propriétés du clan Trabelsi, n’aurait, lui non plus, jamais existé. Il faut rechercher les appareils avec leurs immatriculations précédentes (F-GXFA et F-GXFB, quand ils appartenaient encore au constructeur Airbus Industries) pour les retrouver dans le registre officiel français. Surprise, ils y apparaissent avec la mention « vendu à l’étranger » depuis 2002.

Quelqu’un aurait voulu faire croire qu’ils n’auraient jamais appartenu à l’État français de 2002 à 2010 qu’il ne s’y serait pas pris autrement !

Première question : qui a donné des ordres en ce sens aux personnels chargés de tenir le registre de la Direction Générale de l’Aviation Civile ?

2. L’absence totale de transparence

a) L’A319 F-RBFA vendu au Sénégal

S’il est très probable qu’un accord soit intervenu avec Karim Wade, [2] fils du président sénégalais Abdoulaye Wade, rien n’a été rendu public sur une transaction qui a fait scandale au Sénégal et qui a été passée sous silence en France. Le prix final aurait été de 20,9 milliards de francs CFA [3], soit 32 millions d’euros. Rien ni personne pour s’assurer que ce prix soit la réelle valeur de l’appareil, un légèreté troublante de la part d’un pays qui ne serait capable que de mobiliser 350.000 euros pour venir en aide à la Tunisie récemment libérée.

« Le premier vient d’être vendu pour 32 millions d’euros à l’État sénégalais, qui devrait l’utiliser à partir de 2011, a précisé l’Élysée. Le second a fait l’objet d’un appel d’offres pour lequel, selon la même source, « des clients privés et des États se sont déjà déclarés intéressés » ». [4]

b) L’A319 F-RBFB disparu dans la 4e dimension ? Repeint en blanc ?

Tout d’abord, l’appareil figure toujours en tête de la liste des aéronefs de la base de Villacoublay [Voir le site internet de la Base 107.]. Les appareils ici listés sont cliquables pour avoir plus de détails. Malheureusement, les liens ne fonctionnent pas et génèrent un message d’erreur…opportun ?

Pas un mot sur la mise en vente des appareils, le message d’erreur précité occulte le nombre d’A319 détenus par l’ETEC. Évidemment, pas un mot des appareils valant au total plus de 60 millions d’euros sur les sites officiels de vente des domaines, alors qu’une procédure d’une rigueur extrême est requise pour vendre de simples éléments d’uniformes militaires…

Le site airbusdeliveries.blogspot.com ajoute encore à la confusion en répertoriant l’avion vendu au Sénégal avec le numéro constructeur de l’un (cn1485 / F-RBFA) ayant pour immatriculation précédente le numéro de l’autre (cn1556 / F-RBFB) « avec des titres et le logo de queue, F-reg avant la livraison, (1485 F-URBSFA encore tout blanc) ex F-RBFB » [5]

Ces mentions laissent penser que l’opacité autour de l’appareil vendu au Sénégal viserait à introduire une confusion entre les deux appareils, voire que le second aurait été maquillé, « still all white ».

3. L’historique des vols

D’après le site allemand libhomeradar.org, le dernier vol de l’A319 F-RBFB ayant pour opérateur l’Armée de l’air française date du 11 novembre 2010 (à l’occasion de la rencontre d’Angela Merkel avec Nicolas Sarkozy à Deauville). Puis, juste après que soit parue l’interview de Thierry Meyssan, l’appareil réapparaît, le 1er mars 2011, avec la mention « unknown airline » comme opérateur, ce qui laisse penser que l’avion ne serait plus utilisé par l’Armée de l’air française, ce qui n’est possible qu’après la vente de l’appareil.

Contacted [UTC] Callsign Flightnumber Routing Registration Operator Type

2011/03/01

13:42 CEV4651 CEV4651 F-RBFB unknown

airline A319

2011/03/01

12:42 4651 4651 F-RBFB unknown

airline A319

2010/11/11

13:03 CTM1276 CTM1276 F-RBFB Armée de l’Air Française A319

Un autre site, suédois, data.flight24.com, ne faisait plus figurer aucun vol dans l’historique de l’appareil F-RBFB jusqu’au 1er mars, date à laquelle l’avion y parait à nouveau ainsi, cette fois, avec l’Armée de l’air française toujours aux commandes :

« This Airbus A319-115X, with serial number 1556 is flying for French Air Force. Latest flights by F-RBFB : CEV4651 seen @ 2011-03-01 14:47 CET – 4651 seen @ 2011-03-01 14:37 CET » [6]

4. L’Airbus F-RBFB est-il encore à Genève ?

Le 2 mars, à 9 heures (08H03 UTC), le site radarvirtuel.com, utilisant le système Google Maps pour cartographier toutes les données reçues du réseau des utilisateurs de récepteurs ADS-B a signalé l’A319 F-RBFB, en train d’atterrir à l’aéroport international de Genève. Ce vol était totalement occulté des données publiées par l’aviation civile, il n’a été enregistré nulle part, ce qui est extrêmement rare et ce qui est impensable de la part d’un opérateur qui n’a rien à cacher. Sans le réseau des utilisateurs de récepteurs de signaux radars ADS-B, jamais l’A319 F-RBFB n’aurait pu être localisé. (Voir la capture d’écran ci-dessous)

clip_image005

D’après nos informations, il est très probable que l’avion soit toujours à l’aéroport international de Genève, sinon qu’il y a fait escale le 2 mars. Nous transmettons donc ce texte à la justice suisse [7] pour, qu’après avoir pris acte des irrégularités précitées, elle s’autosaisisse et s’assure, par le contrôle des documents de bord, que l’A319 F-RBFB est régulièrement sur le territoire helvétique et qu’il n’est pas la propriété d’une personne dont les avoirs seraient saisissables en Suisse. Si l’appareil n’est plus à Genève, que la justice suisse rende publique les conditions de l’escale à l’aéroport de Genève, sa destination et les informations collectées à cette occasion sur son opérateur et son propriétaire.

Nous transmettons également ce texte aux autorités compétentes en leur demandant de répondre aux questions qui les concernent :

clip_image006 1. Qui Nicolas Sarkozy a t-il mandaté pour procéder à la vente des avions F-RBFA et F-RBFB ?

clip_image006[1] 2. Se porte t-il garant de la régularité des procédures ?

clip_image006[2] 3. Est-il intervenu directement dans ces opérations ?

clip_image006[3] 4. Michèle Alliot-Marie est-elle intervenue dans les ventes des avions F-RBFA et F-RBFB ? A t-elle traité de ces affaires avec des représentants de l’Etat tunisien, des sociétés NouvelAir, Tunisair, TTS Financière ou Karthago Airlines ?

clip_image006[4] 5. Y a t-il eu des mouvements financiers relatifs à ces avions ?

clip_image006[5] 6. Pourquoi la procédure normale et transparente d’appel d’offres n’a t-elle pas été employée ?

clip_image006[6] 7. qui a donné des ordres aux personnels chargés de tenir le registre de la Direction Générale de l’Aviation Civile pour que les 2 A319 F-RBFA et F-RBFB n’y figurent plus ?

clip_image006[7] 8. A qui appartiennent aujourd’hui les appareils F-RBFA et F-RBFB ?

clip_image006[8] 9. Quelles logos, marques et immatriculations portent aujourd’hui les appareils ?

clip_image006[9] 10. Où est l’Airbus A319 F-RBFB, cn 1556 ?

IMPORTANT

Nous rappelons que les interrogations soulevées par cet article ne présument en rien de la culpabilité de quiconque. (selon le principe de la présomption d’innocence). Il se peut que toutes les anomalies relevées ne soient que pures coïncidences et que se soit par un effet extraordinaire du hasard qu’elles se soient concentrées sur la cession de cet aéronef. Nous nous en remettons donc aux explications que voudront bien nous fournir les autorités concernées, à qui ce texte est transmis, dont :

L’Elysée :
clip_image006[10] Le secrétariat de la Présidence,
clip_image006[11] ses Conseillers,

Le Premier Ministre :
clip_image006[12] le Premier Ministre et son cabinet,
clip_image006[13] ses Conseillers,

La Cour des Comptes,

Le Ministère de la défense :
clip_image006[14] Le Cabinet du Ministre,
clip_image006[15] La Délégation à l’information et à la communication de la défense (DICoD)
clip_image006[16] La Base aérienne de Villacoublay (BA107)

La D.G.A.C. :
clip_image006[17] Le Directeur du Cabinet
clip_image006[18] Le Chargé des relations Presse

Le Procureur général du Canton de Genève

Les autorités tunisiennes concernées :
clip_image006[19] Le Ministère du Transport
clip_image006[20] L’Office de l’Aviation civile et des Transports
clip_image006[21] L’Ambassade de Tunisie en Suisse
clip_image006[22] Le Consulat de Tunisie à Genève

L’organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne (EUROCONTROL)

Patrimoine du Peuple
Source Comité Valmy

http://www.gaullisme.fr/?p=13351






Tu veux ou tu veux pas?

14/03/2011 09:59

Tu veux ou tu veux pas?


DSK sans primaires ou primaires sans DSK ?

Après la diffusion du documentaire de Canal Plus dimanche soir, les strausskahnologues sont formels : le boss du FMI a pris sa décision pour 2012. Tâchons de deviner laquelle…

C’est le dernier épisode du soap socialiste, dont la conclusion est théoriquement attendue en octobre, au sortir de la primaire. Dimanche, après la diffusion d’un documentaire mi-ébloui, mi-hagiographique sur Canal Plus, les experts en silences, en quarts de ton et en demi-phrases de DSK ont tranché : il « a pris sa décision. » N’attendez pas qu’on vous dise laquelle. Non, il s’agit de ménager le suspense, pour qu’il colle pile au calendrier socialiste et puisse rentrer à peu près dans l’agenda fourni par le FMI, l’actuel employeur du sauveur de la gauche.

La scène qui permet aux augures de trancher en faveur de l’appétence de DSK pour cette présidentielle se résume à un dialogue entre le patron du FMI et –excusez du peu- Bill Clinton, croisé à Yalta, à qui le Français demande « Should I stay or should I go ? » ( C’est le titre du plus grand tube des Clash, qu’on peut traduire par « J’y vais ou j’y vais pas ? »). Evidemment, Bill l’incite à foncer. Or poser la question, comme on disait autrefois, c’est déjà y répondre. Pourtant, ces derniers jours une rumeur insistante courait : certes DSK a décidé « d’y aller », mais pas à n’importe quel prix. Il ne demande rien moins que l’annulation pure et simple des primaires ouvertes – à l’américaine -, et leur remplacement par un mode de désignation plus traditionnel. Par acclamations du peuple de gauche, disons.

Revenons en arrière : il y a à peine une semaine, deux sondages plaçaient Marine le Pen en tête du premier tour de la présidentielle. DSK y apparaissait comme le meilleur candidat pour affronter la nouvelle patronne du FN et cela dès le premier round présidentiel. À en croire les sondages, il offrirait la meilleure résistance au tsunami frontiste, tout en distançant le plus nettement Nicolas Sarkozy. Performances auxquelles ne parviendraient pas Martine Aubry ou François Hollande et encore moins Ségolène, qui à défaut de conserver ses chances conserve néanmoins le droit d’être appelée par son prénom.

Immédiatement, les DSK boys sont montés au front, de Jean-Marie le Guen, dénonçant la cacophonie des primaires, à Pierre Moscovici se demandant ouvertement s’il ne fallait pas tout annuler (avant de modérer ses propos). Sans oublier ceux qui glissent sur le ton de la confidence que François Hollande se montrerait raisonnable en abandonnant l’aventure illico presto… Tous, officiellement ou de façon plus sourde, y sont allés de leur pilonnage en règle d’un système pourtant conçu largement dans le laboratoire d’un savant fou tout aussi strausskhanien qu’eux, Olivier Ferrand, le patron de Terra Nova, le machin qui pense pour le PS…

Les primaires, c’est le clash assuré

Mais il est vrai qu’entre le principe –c’est-à-dire des primaires qui permettent d’écraser tous les concurrents en arrivant comme le messie- et la réalité -un calendrier pas tout à fait aux petits oignons pour qui serait dans la nécessité de démissionner d’un boulot important aux Etats-Unis avant la fin de son mandat- il y a un monde. Ce dilemme, la poussée de Marine le Pen permet opportunément de l’évacuer. De manière soudaine, sous la menace préventive d’un 21 avril bis, à l’envers ou dieu sait quoi… Le salut public exige que le PS s’incarne ici et maintenant, parle vite d’une seule voix forte et claire. Soit celle de DSK, promu sauveur de la gauche et de la France.

La condition paraît pourtant un peu énorme. Certes, aujourd’hui, on voit bien que certains socialistes se rendent compte que l’acclimatation en France d’un tel système de pré-prez à l’américaine n’est pas simple. Inutile de revenir sur les risques de divisions dont il est porteur, les incertitudes juridiques qu’il génère, ou même sur la possibilité, non nulle, d’un bide participatif donc politique.

Mais enterrer les primaires n’est pas aussi facile que les missi dominici de DSK semblent vouloir le faire croire. Il va falloir encore un paquet de sondages avec MLP en tête au premier tour pour que le peuple de gauche renonce à sa castagne entre amis. Imaginons que les candidats abandonnent les uns à la suite des autres: les militants pourraient avoir l’impression désagréable de s’être fait piquer le peu de démocratie interne qu’on leur promet depuis des années. Au point , qui sait, de trainer des pieds pour la campagne, la vraie, celle contre Sarkozy et Le Pen. Quant à la droite, elle tiendra là un sacré motif de rigolade, et au-delà, d’attaque politique contre le candidat du PS qui ne tient pas ses promesses avant même d’avoir été élu…

Alors, pourquoi exiger le retrait des primaires, ou leur « assouplissement » ? Soyons paranoïaques: pour se trouver un bon motif de dire « finalement, je ne suis pas candidat à la candidature, puisque mes amis ont décidé de ne pas être raisonnables et de ne pas donner à la gauche la chance de revenir enfin au pouvoir » ?

Mais revenons à l’information du week-end, DSK a pris sa décision. Et mesurons la puissance de cette simple phrase. Et notons que quoi qu’il fasse, il aura mérité la palme du suspense le plus insoutenable et de l’éveil du désir le plus incontrôlable. Ce qui pour un socialiste n’est déjà pas si mal.

Aimée Joubert

http://www.causeur.fr/tu-veux-ou-tu-veux-pas,8977






Réforme du Traité (II) : une Europe plus solidaire... avec les marchés?

14/03/2011 09:53

Réforme du Traité (II) : une Europe plus solidaire... avec les marchés?


Nous publions ci-dessous une tribune du collectif des Économistes atterrés, qui critique le futur (et éventuel…) pacte pour l’Euro. Les Économistes atterrés, souvent situés à gauche, ne préconisent pas la sortie de la monnaie unique.


Une « gouvernance économique » pour tirer vers le bas
La Commission propose un « Pacte pour l’euro » visant à radicaliser la logique du « Pacte de stabilité et de croissance », qui a pourtant totalement échoué. Le projet présenté le 11 mars à l’Ecofin maintient la limite de déficit budgétaire de 3 % du PIB, l’objectif d’équilibre à moyen terme et la contrainte de réduire les déficits structurels d’au moins 0,5 % par an. Les pays dont la dette dépasse 60 % du PIB pourront être soumis à une « procédure pour déséquilibre excessif » s'ils ne diminuent pas leur dette à une vitesse prédéterminée, indépendamment de la conjoncture. Ils encourront une amende de 0,2 % de leur PIB.

 Non contente d'avoir une « Banque centrale indépendante » de tout pouvoir démocratique, la Commission propose la création d'une « institution budgétaire indépendante » qui vérifierait le respect des règles budgétaires européennes. Afin d’assurer la quasi- automaticité des sanctions, elle réclame l’obligation d’une majorité qualifiée au Conseil pour s’opposer aux mesures et aux sanctions qu’elle préconise. La Commission se propose de surveiller les déséquilibres macroéconomiques excessifs en suivant un tableau de bord de variables (coût salarial, déficit extérieur, dettes publique et privée), parmi lesquelles le taux de chômage ne figure évidemment pas. Mais la surveillance ne tirera que vers le bas : on ne sanctionnera pas les pays qui pèsent sur les autres par des politiques budgétaire et salariale trop restrictives. On ne les incitera pas à accroître leurs salaires ou leurs dépenses publiques pour converger vers le haut avec d’autres pays.

La Commission reste dans sa vision néolibérale : il lui faut contrôler des Etats membres gaspilleurs et indociles. Peu importe que la crise ait montré la responsabilité écrasante de la finance dans l’instabilité économique.

Le gouvernement allemand, avec l’aide de la France, avait fait pression sur la Commission avec un projet de « Pacte de compétitivité pour la convergence » - une belle contradiction dans les termes. En échange de sa participation au Fonds, l’Allemagne veut ainsi avoir un droit de regard sur les institutions et les stratégies des autres pays. Le « Pacte de compétitivité » visait notamment la suppression de l’indexation des salaires sur les prix, l’ajustement de l’âge de la retraite à 67 ans partout, l’introduction dans les Constitutions d’un plafond à la dette... Le « Pacte pour l’euro » ne reprend pas ces dispositions à la lettre mais en conserve l’esprit : libéralisation des secteurs protégés, modération salariale, réforme des retraites en ligne avec l’espérance de vie, introduction de « freins à la dette » dans les législations nationales..

D’autres politiques vraiment solidaires sont possibles
Jusqu'à présent les décisions et les projets évoqués n'ont même pas suffi à rassurer les marchés financiers. Mi-février 2011, les taux imposés par les marchés pour les titres à 10 ans étaient de 3,2 % pour l’Allemagne, 3,55 % pour la France, mais de 4,8 % pour l’Italie, 5,35 % pour l’Espagne, 7,45 % pour le Portugal, 9,1 % pour l’Irlande, 11,7% pour la Grèce. Les marchés financiers anticipent une cessation de paiement de ces derniers pays et certains opérateurs misent sur un scénario d’éclatement de la zone euro. Pour continuer (combien de temps ?) à honorer leur dette, les pays attaqués doivent supporter des taux d’intérêt élevés, adopter l'austérité budgétaire et réduire leurs salaires pour rétablir leur compétitivité. Cela les condamne à une longue période de stagnation et de chômage qui empêchera in fine une réelle réduction des déficits.

Le débat sur la gouvernance économique peut-il faire l’impasse sur les leçons de la crise? Celle-ci est due à des stratégies économiques partout basées sur la pression sur les salaires et les dépenses publiques, la baisse de la demande étant compensée par des gains de compétitivité pour les pays néo- mercantilistes (Allemagne), ou par des bulles financières et immobilières et la croissance de l’endettement des ménages dans les pays anglo-saxons et les pays du Sud de l’Europe. La faillite de ces deux stratégies a obligé les États à laisser filer les déficits publics pour limiter la récession. Réduire ces déficits ne peut se faire qu’après avoir défini un autre modèle économique qui devrait s’appuyer d’un côté sur une augmentation de la part des salaires et des revenus sociaux, dans les pays néo- mercantilistes comme dans les pays anglo-saxons, de l’autre sur une nouvelle politique industrielle, visant à organiser et à financer le tournant vers une économie durable.

Les difficultés des finances publiques avant la crise proviennent de la stratégie de concurrence fiscale organisée. La restauration des finances publiques passe par la lutte les déficits publics, il faut accroître la taxation des revenus financiers, des plus- values, des hauts revenus dont le gonflement est une des causes de la crise. À l’échelle européenne, cela passe par une stratégie d’harmonisation fiscale, fixant des taux d’imposition minimale pour les entreprises, les revenus élevés, les patrimoines, garantissant à chaque pays la possibilité de taxer ses entreprises et ses résidents.

Contre l’évasion fiscale et les paradis fiscaux.
Pour réduire Faire vivre l’Europe suppose un changement total de paradigme. L’Europe ne doit pas viser à imposer l’austérité sans fin, mais à faire vivre un modèle spécifique de société qu’il faut profondément renouveler. Certes les économistes critiques ne sont pas tous d’accord sur la nature de ce renouvellement. Certains d’entre nous souhaitent que l’Europe s’oriente vers une croissance soutenable, un « green new deal ». D’autres préconisent plutôt de bifurquer vers un modèle alternatif où le « bien-vivre » ne serait plus mesuré par le PIB. Nous ne sommes pas non plus unanimes sur toutes les mesures à privilégier pour sortir de l’impasse actuelle qui menace l’avenir de la construction européenne. Certains d’entre nous estiment que l’Union européenne devrait garantir l’ensemble des dettes publiques des pays membres, ce qui enlèverait toute justification aux primes de risque actuellement exigées par les investisseurs financiers pour acquérir des obligations des États les plus soupçonnés d’insolvabilité. D’autres pensent que les dettes publiques, largement illégitimes du fait de leur origine (les baisses d’impôts sur les riches, la crise financière, le sauvetage des banques), devraient être d’abord restructurées, et même pour une large part dénoncées. C'est le débat démocratique qui doit se développer et permettre au bout du compte aux peuples de décider.

Cependant nous sommes unanimes à penser qu’il faut réformer les traités européens pour réduire l’importance des marchés financiers, desserrer l’étreinte qu’ils font peser sur les peuples et construire une véritable solidarité entre les pays, qui repose sur la coopération et l’harmonisation dans le progrès.

Une première exigence pour affranchir les États de la tutelle des marchés financiers, est de garantir le rachat de titres publics par la BCE, si nécessaire. Les États doivent pouvoir se financer directement auprès de la Banque centrale européenne à bas taux d'intérêt. Il n’est pas supportable que les banques privées fassent des profits records en prêtant aux États à des taux prohibitifs alors qu’elles se financent à un taux très faible auprès de la BCE.

Une deuxième nécessité est de reporter les coûts de la récession et les pertes des banques sur leurs actionnaires et sur les ménages les plus aisés. Il est inacceptable d'imposer le chômage, la précarité et les baisses de salaires pour préserver la finance. Les profits et les bonus records des banques en 2010 sont indécents. Les citoyens islandais ont montré la voie en refusant par référendum de payer pour les folies de leurs banques. Les Grecs et les Irlandais ont exprimé haut et fort leur refus de continuer dans cette voie. Il faut en changer.

Une troisième urgence est de désarmer la spéculation qui continue à sévir contre la Grèce, l'Irlande, le Portugal, l'Espagne... Taxer les transactions financières, à commencer par les transactions impliquant l’euro; réguler strictement les marchés de produits dérivés, notamment ceux basés sur les matières premières et agricoles ainsi que les CDS (ces titres d’assurance contre la faillite d’un État qui se sont transformés en outil de spéculation contre les mêmes États) ; limiter drastiquement l’activité des fonds spéculatifs et en particulier les « effets de levier » qui multiplient les opportunités et les risques de la spéculation ; interdire la spéculation pour compte propre des banques et démanteler celles qui sont « trop grosses pour faire faillite »... Autant de décisions urgentes qui ne peuvent plus être retardées.

Le quatrième impératif est d’instaurer des politiques économiques européennes coopératives. Au lieu de privilégier toujours et partout la concurrence et les ajustements vers le bas, il faut faire pression sur l'Allemagne – et appuyer les mouvements sociaux allemands – pour accroître les salaires et les prestations sociales afin de réduire ses excédents commerciaux qui déstabilisent toute l'Europe. Il faut faire cesser la concurrence fiscale qui mine les recettes publiques des pays de l'Union, en harmonisant vers le haut l’imposition des sociétés. Il faut rétablir les finances publiques en annulant les contre- réformes fiscales néolibérales et en restaurant une fiscalité progressive. Il faut créer une vraie solidarité budgétaire européenne par l’instauration d’une fiscalité unifiée sur les transactions financières et les énergies fossiles... Croire que la réforme programmée du Traité renforcera la solidarité européenne serait une grave erreur. Au contraire cette réforme resserre l'étau de la finance sur l'Union européenne. Elle valide les plans d'austérité déjà imposés et prépare leur généralisation. Elle poursuit obstinément la course de l'Union européenne vers l'implosion.

Le site des Économistes atterrés..atterres.org





Dossier : Libye, interviendra, interviendra pas ?

14/03/2011 09:45

Dossier : Libye, interviendra, interviendra pas ?


Alors que les combats continuent, les polémiques autour de la Libye auront été nombreuses cette semaine.
Faut-il ou non intervenir en Libye ? Faut-il partager l'avion d'un proche du régime pour réaliser une interview exclusive ?

JDD : le scoop Kadhafi était-il criticable ?, par Philippe Cohen

L'arrestation puis la garde à vue de Ziad Takkiedine au Bourget samedi 5 mai, alors que deux journalistes du JDD étaient présents dans son avion, suscite une polémique dans les médias et au sein même de la rédaction du Journal du Dimanche.

Libye : « le doit d'ingérence est hors d'usage », par Guy Sitbon

La situation en Libye s'aggrave de jour en jour, pourtant aucune intervention n'est prévue. Guy Sitbon explique les causes, selon lui, de la fin du « droit d'ingérence » entre interventions américaines inappropriées et ambitions pétrolières des humanitaires.

Libye : la France se replie sur des « frappes ciblées », par Jean-Dominique Merchet

Vendredi 11 mars s'ouvre le Sommet européen de Bruxelles où la France, après avoir échoué à convaincre ses alliés de la nécessité d'une intervention militaire, tente de militer pour des frappes ciblées contre l'aviation libyenne.

Pour l'Europe, l'urgence en Libye, ce sont des camps de réfugiés par Hervé Nathan

Pour les 27, la priorité est de protéger l’Europe de l’invasion supposée de réfugiés venus de Libye. Pour aider les insurgés contre Kadhafi, en revanche, la plus grande tergiversation commande la non politique européenne.

Montebourg : pour une diplomatie de transformation du monde, par Arnaud Montebourg - Tribune

Pour Arnaud Montebourg, les révolutions arabes ont dévoilé une image ternie d'une diplomatie française qui a renié ses principes. Le socialiste appelle à la réinventer, en la fondant sur les valeurs universelles qui ont été celles de la France.

De la Libye à la politique intérieure : Sarkozy navigue à vue, par Juan Sarkofrance - Blogueur associé

Mercredi, Nicolas Sarkozy a fait mine de gouverner. Son conseil des ministres était sérieux, presque risible : Baroin s'est félicité d'économies incertaines. Roselyne Bachelot d'avoir trouvé le moyen de caler deux enfants par place de crèche. Benoist Apparu de quelques 2.400 logements provisoires pour les quelques 10 millions de mal-logés. Ce jeudi, Sarkozy tente de reprendre la main diplomatique, en recevant deux émissaires des rebelles libyens. Il n'est jamais trop tard pour se refaire une virginité.

Droit d'ingérence : l'Europe doit oser aller jusqu'au bout, par le Nouveau Bastille République Nations - Blogueur associé

Les appels à intervenir en Libye se multiplient – à l’instar de celui lancé par Bernard Kouchner. Dans les couloirs des chancelleries occidentales, on négocie une zone d’exclusion aérienne. De diverses parts, on rêve de voir l’Europe prendre ses responsabilités, ironise le Nouveau BRN, qui évoque l’extension redoutable que pourrait prendre une telle perspective.

Sarkozy et Cameron relancent le droit d'ingérence en Libye, par le Nouveau Bastille République Nations - Blogueur associé

Dans un texte paru jeudi 10 mars, le Nouveau BRN appelait, de manière ironique, à frapper la Libye, et à étendre cette logique d’ingérence partout sur la planète. Manifestement, le président de la République a compris ce texte au premier degré, en annonçant, deux heures après sa parution, sa détermination à bombarder son ancien ami Khadafi.


Marianne2

 






Les tarifs flous des prothèses dentaires

14/03/2011 09:39

Les tarifs flous des prothèses dentaires


Les dentistes n'auront plus à afficher sur leurs devis les tarifs auxquels ils ont acheté les prothèses dentaires. Hexaconso revient sur les conséquences de cette mesure pour les patients.

Votée il y a deux jours par les sénateurs, l’article 57 de la loi HPST (hôpital, patient, santé, territoire) qui obligeait les dentistes à indiquer sur leurs devis le prix auquel ils avaient acheté la prothèse proposée au patient vient d’être vidé de sa substance. Grâce à un amendement de Gilbert Barbier (Rassemblement démocratique et social européen), les dentistes n’auront plus qu’à indiquer le prix vendu au patient.Ce qui fait une sacrée différence en terme d’information du patient et de transparence !

Les dentistes avaient déjà obtenu l’année dernière que soit retirée de la loi dite Bachelot l’information concernant l’origine géographique des prothèses. Or, sur les six millions de prothèses posées chaque année en France, deux millions seraient fabriquées à l’étranger, en Chine, au Maroc, en Hongrie ou encore à Madagascar. Avec bien entendu des prix de revient largement inférieurs à ceux pratiqués par les prothésistes dentaires qui les fabriquent en France. Par exemple, une céramique sur métal non précieux vendue 120 euros au dentiste par un prothésiste « Made in France » se trouve à 16 euros en provenance de Chine ou 25 euros de Tunisie !

Les professions dentaires, qui ont refusé jusque-là d’appliquer la loi de 2009, peuvent se frotter les mains. Il n’y a plus qu’à attendre le vote des députés qui vont, Xavier Bertrand l’a déjà annoncé, « revenir eux aussi sur le sujet »…
Hexaconso - Blogeur associé
 





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