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Face au FN, Kosciusko-Morizet choisit le PS
09/03/2011 09:33
En se prononçant en faveur d'un vote PS dans l'hypothèse où PS et FN seraient au coude à coude au second tour des cantonales, la ministre de l'Ecologie n'a récolté pur le moment que le silence gêné des membres de son parti.
nvitée de la matinale de Canal + ce mardi 8 mars, Nathalie Kosciusko-Morizet a pris l’initiative de sortir des sentiers battus par son propre parti. Alors que Jean-François Copé refusait encore dimanche dernier de considérer la possibilité d’un duel PS/FN au second tour des élections cantonales, la ministre de l’Ecologie et conseillère politique du pléthorique bureau de l’UMP a appelé l’UMP à voter pour le Parti socialiste dans le cas où cette hypothèse se confirmerait, renouant avec la tradition ancienne d'un Michel Noir. En 1987, ce dernier, alors au RPR, avait écrit dans les colonnes du Monde cette formule devenue célèbre depuis : « Il vaut mieux perdre les élections que perdre son âme. » L'ancien maire RPR de Lyon protestait alors contre les alliances et autres concessions électoralistes de la droite en faveur de l'extrême-droite. « A l’occasion des élections cantonales, il faut avoir des principes très clairs, a affirmé la maire de Lonjgumeau. Par exemple, s'il y a un second tour Front national/Parti socialiste dans un canton, ce que je ne souhaite pas, on ne considère pas que la politique est un continuum et que tout se vaut. Moi, dans ce cas-là je dis clairement : on vote PS. » Puis, comme si elle avait parlé trop vite, NKM se ravise, ou plutôt précise : « C’est ma position à moi, l’UMP n’a pas encore pris de position officielle. »
Tandis que le secrétaire général n’a de cesse de fustiger le PS, parti « gauchiste et archaïque » selon lui, la prise de position de Kosciusko-Morizet met le doigt sur un vrai casse-tête auquel va devoir répondre l’UMP dans moins de deux semaines. Et le choix est cornélien. Appeler à voter PS semblerait logique de la part d’un parti qui a toujours affirmé que le Front national ne faisait pas partie de l’arc républicain. Mais cela mettrait en lumière l’échec cuisant du sarkozysme et annoncerait le scénario tant redouté par la droite pour 2012 : un 21 avril à l’envers.
A l'inverse, ne pas appeler à voter PS reviendrait à courir le risque de laisser au FN la chance de prouver que la montée de Marine Le Pen dans les sondages se traduit déjà dans les urnes.
Pour l’instant donc, mieux vaut faire comme si de rien n’était. Depuis la déclaration de NKM, silence dans les rangs. Copé et les parlementaires UMP se sont bien gardés de commenter la phrase de leur collègue.
Laureline Dupont - Marianne
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Juppé, piètre stratège contre la montée du FN ?
09/03/2011 09:29
Pour Alain Juppé, il existe un remède simple pour contrer la montée du Front national : concentrer les attaques sur la « folle » sortie de l'euro que promet Marine Le Pen. Selon David Desgouilles en revanche, ramener le débat sur l'euro est le dernier des choix tactiques à faire pour l'UMP face au FN.
L'autre matin, j’entendais la star des médias de la semaine dernière, Alain Juppé, qui venait de se faire piquer, par Marine Le Pen, ce statut si envié. L’homme dont on nous raconte depuis vingt ans, avec la régularité d’un métronome, qu’il n’est pas celui qu’on croit - notamment qu’il est en fait humble et pudique - a ainsi expliqué qu’il existait une solution simplissime pour faire baisser le Front National : expliquer son programme économique basé sur la sortie de l’euro, laquelle - on cite cet économiste si distingué, au point qu’il voulut vendre un jour Thomson pour un franc symbolique - serait atterrante et folle.
L’homme qui se tenait si droit dans ses bottes, au point de gêner dans le décor, n’imagine pas une seconde qu’une grande partie de ceux qui répondent aux sondeurs qu’ils ont l’intention de voter Marine Le Pen, savent déjà qu’elle souhaite revenir à la monnaie nationale. De même, peu lui chaut que la nouvelle présidente du Front national soit loin d’être la seule à promouvoir ce projet ; que des économistes aussi différents que Jean-Luc Gréau, Paul Krugman, Jacques Sapir ou feu notre prix Nobel d’économie Maurice Allais ne donnent - ou ne donnait - pas cher du devenir de la monnaie unique. Il tient aussi - comme les sondeurs, du reste - la candidature de Nicolas Dupont-Aignan, ce fou dangereux adversaire et déchireur d’euro, comme quantité négligeable.
Pourtant le plus probable, c’est que si davantage d’électeurs savaient que Marine Le Pen voulait sortir de l’euro, elle ne serait pas entre 17 et 24 selon les instituts mais plus proche des 30 %, à moins que certains d’entre eux ne soient dérangés, comme votre serviteur, par d’autres aspects du projet frontiste. N’oublions pas que des sondages évaluaient au printemps dernier à 37 % des Français ceux qui souhaitent un retour à la monnaie nationale. Cela, Nicolas Sarkozy, qui n’est certes pas dans une forme optimale en matière de choix stratégiques, arrive tout de même à le concevoir. Il faut dire qu’en matière de stratégie politique, même un Sarko aux fraises demeurera toujours infiniment supérieur à un type capable de penser qu’une dissolution de confort pouvait le reconduire tranquillou à Matignon. C’est pourquoi, vraisemblablement, ni le gouvernement ni l’UMP n’organiseront un débat sur l’euro dans les prochains jours.
David Desgouilles - Blogueur associé
Photo : (Flickr - MEDEF - cc)
http://www.marianne2.fr/Juppe-pietre-stratege-contre-la-montee-du-FN_a203640.html
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JDD : le scoop Khadafi était-il criticable ?
09/03/2011 09:22
L'arrestation puis la garde à vue de Ziad Takkiedine au Bourget samedi 5 mai, alors que deux journalistes du JDD étaient présents dans son avion, suscite une polémique dans les médias et au sein même de la rédaction du Journal du Dimanche.
Ce devait être le scoop du siècle : Khadafi disant à la face du monde : « C’est moi ou Al-Qaida ! ». Le voyage avait, bien sûr, été organisé dans le plus grand secret. Et la parution de l’interview « au canon » devait coïncider avec une nouvelle nouvelle formule de l’hebdomadaire, deux ans après le relancement de mars 2009, qui avait vu le journal du groupe Lagardère paraître le samedi et le dimanche. Or, le jour-dit, dimanche 6 mars, catastrophe : le sondage du Parisien révélant que Marine Le Pen était en pôle position relègue la « bombe Khadafi » au second plan dans les radios et les télévisions. Au point que certains y ont imaginé une malice du Parisien-Dimanche, seul concurrent du JDD. Peu probable : les gens du Parisien ignoraient le coup du JDD et le sondage avait été négocié dès vendredi avec Harris puisque, rappelons-le, ce n'est pas le journal qui avait commandé le sondage mais l'institut qui l'a apporté au quotidien.
Mais revenons au JDD. Lundi 7 mars, on apprenait que, pour interviewer Khadafi, les journalistes du JDD avaient été embarqués dans le Falcon de Takkiedine, un intermédiaire spécialisé dans les ventes d’armes mis en cause dans le dossier Karachi. Et comme notre homme s’est fait coincer à son retour par la douane avec 1,5 millions d’euros dans sa valise, le scoop du JDD n'a guère été apprécié par certains journalistes de la rédaction, tandis que Libération annonçait - un peu vite ? - que cette affaire risquait d'être fatale à Laurent Valdiguié, l'auteur de l'article, et à Olivier Jay, le directeur de la rédaction. Mardi 8 mars, Le Monde en ajoutait une louche avec un article titré L'étrange voyage de journalistes du JDD en Libye, rappelant deux interviews du même Takieddine par le même Laurent Valdiguié, à propos d'Alexandre Djouri, puis de Rafic Hariri, publiés respectivement en mai puis en décembre 2010.
Mardi 8 mars est donc organisé une Assemblée générale de la société des rédacteurs après que quelques questions, pertinentes et impertinentes, aient été posées lors de la conférence de rédaction. Résultat des courses ? La direction du groupe Lagardère défend les auteurs de l'interview, Olivier Jay ajoutant même qu'il était fier de l'interview. Priorité à l'info, et tant pis pour les jaloux, dit-on en substance dans le staff Lagardère. « Les journalistes de l'Obs, se moque Bruno Jeudy, rédacteur en chef du JDD, reprochent à Valdiguié de ne pas avoir posé de questions sur Patrick Ollier. Mais qui croit que Khadafi connait cet homme politique français ? » Si nos ancêtres en journalisme s'autorisaient à interviewer Hitler pourquoi refuser un entretien avec Khadafi, ce qui implique de passer par un intermédiaire qui n'a pas son diplôme de vertu de troisième cycle ? C'est à cette question digne du diplôme d'entrée dans une école de journalisme que devaient répondre cet après-midi les journalistes du Journal du Dimanche. A suivre...
Philippe Cohen - Marianne
Photo : ABove of chaos (Flickr - cc)
http://www.marianne2.fr/JDD-le-scoop-Khadafi-etait-il-criticable_a203646.html
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Daniel Garrigue donne une leçon d'arithmétique électorale à Jean-François Copé
09/03/2011 09:16
Le porte-parole de République solidaire, Daniel Garrigue, a qualifié mardi de "doublement spécieuse" la prétention du secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, "d’additionner les intentions de vote de Nicolas Sarkozy et celle de Dominique de Villepin".
M. Copé a souligné mardi que si on cumulait les scores de Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin dans les récents sondages Harris Interactive sur la présidentielle, la droite relèguerait dans tous les scénarios le PS en 3e position.
"Les déclarations de M. Copé, prétendant additionner les intentions de vote de Nicolas Sarkozy et celles de Dominique de Villepin sont doublement spécieuses", dénonce M. Garrigue dans un communiqué.
Dominique de Villepin, une "alternative républicaine" pour un "sursaut national"
"Spécieuses parce que toute la démarche engagée par Dominique de Villepin est celle d’une alternative républicaine qui s’oppose, en particulier, aux entreprises de stigmatisation qui ont favorisé la progression du Front national dans l’opinion", fait-il valoir.
"Spécieuses également, parce que la montée du Front national ne peut justifier que ceux qui ont toujours mis en garde contre ce danger soient aujourd’hui appelés à s’effacer. On ne peut pas faire de la peur le levier répété de toute action politique", a-t-il ajouté.
"Dans un pays où les vrais problèmes sont le chômage, la montée de la précarité et l’accumulation de déficits qui compromettent l’avenir, l’échéance de 2012 doit être l’occasion d’un sursaut national et républicain.
C’est dans cette perspective que Dominique de Villepin et République Solidaire situent leur action et leur projet", a-t-il conclu.
Source: Agence France Presse
http://2villepin.free.fr/index.php/2011/03/09/1825-daniel-garrigue-donne-une-lecon-d-arithmetique-electorale-a-jean-francois-cope
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Marine Le Pen, ses vrais amis et ses faux ennemis
08/03/2011 18:43
Pour Jack Dion, le sondage Harris plaçant Marine Le Pen en tête du second tour reste un sondage, avec toutes les réserves que cela comporte. Pourtant, selon lui, il est significatif de la débâcle du Sarkozysme, et de l'incapacité de la gauche à bénéficier de cette situation.
Qu’il faille prendre avec des pincettes le dernier sondage plaçant Marine Le Pen en tête du premier tour de la présidentielle, c’est une évidence. Si l’on devait jauger de la validité des sondages en fonction de leurs avoinées passées, il y a longtemps que ce mode d’évaluation de l’opinion serait considéré pour ce qu’il est souvent : une machine à manipuler les citoyens.
Tel qu’il est réalisé aujourd’hui, le sondage politique permet d’instrumentaliser les électeurs, au point que l’on se demande pourquoi on n’a pas encore proposé de remplacer le droit de vote par le droit de sonder, ce qui ferait gagner du temps et de l’argent. Passons. On en reparlera durant les quatorze mois qui nous séparent d’un événement qui s’appelle l’élection présidentielle, et qui semble se rejouer tous les matins.
Cela dit, il n’y avait pas besoin de nouveau sondage pour mesurer la percée de la fille Le Pen dans l’opinion. Son ancrage dans l’opinion est d’autant plus spectaculaire que le Sarkozysme est un phénomène politique en voie de décomposition et que la gauche n’en profite pas – même en cas de candidature DSK, présenté par certains comme un sauveur suprême contraint de réviser ses fondamentaux au Fonds Monétaire International. En vérité, le directeur du FMI fait à peine mieux (ou plus mal) que Martine Aubry ou François Hollande.
Reste donc ce double constat d’un Waterloo politique des deux partis dominants l’arène institutionnelle, et rien ne permet de dire que la donne changera à court terme. La déroute du Sarkozysme est patente. L’homme qui théorisait la « rupture » a échoué sur les thématiques principales qui lui avaient permis de siphonner une partie des voix de l’extrême droite : l’immigration (pas plus contrôlée aujourd’hui qu’elle ne l’était hier), la sécurité (réussite zéro) et le volontarisme d’Etat (devenu démission publique). En s’aventurant sur les terres idéologiques du FN, Sarkozy ne fait que valider le message de la cheftaine du FN, et faciliter une fuite d’un électorat qui préfèrera toujours, sur ce terrain, l’original à la copie. L’autre réalité de l’heure, c’est que la gauche ne profite aucunement de cette situation. Cela vaut tant pour sa frange consensuelle (le PS) que pour les spécialistes de l’agit-prop (Mélenchon et Besancenot). Le PS pâtit de son passage aux affaires, de sa mollesse sur le terrain social, de son assimilation aux élites honnies, de son incapacité à esquisser une alternative crédible au néolibéralisme, de son refus durable à aborder les questions qui fâchent (immigration, sécurité, laïcité), de ses scandales internes (l’affaire marseillaise) et de sa course à l’échalote interne – les fameuses primaires. Certes, une grande partie de l’appareil socialiste espère se rallier au panache rose de DSK, mais ce dernier est aussi crédible comme homme de gauche que Benoît XVI comme icône gay. Quant à la gauche de la gauche, elle continue à se faire peur en dénonçant Marine Le Pen comme « fasciste » alors que cette dernière pose en pasionaria de l’antimondialisme et du pouvoir des banquiers, avec des arguments souvent contestables mais toujours efficaces. Avec le doute vis-à-vis des partis dominants, la crise, la faillite de l’Europe, le climat anxiogène, l’absence du moindre message alternatif, il y a là tous les ingrédients d’un choc politique qui se manifeste aussi bien à travers le vote FN que par l’abstention. C’est un phénomène qui remonte loin, et qui peut porter loin. On ne l’évitera pas en sortant de son chapeau des combinaisons politiciennes incertaines ou des formules incantatoires.
Face à un problème politique de cette ampleur il faut une réponse politique cohérente permettant de donner un second souffle au modèle Républicain. Pour le moment, on n’en perçoit même pas les prémisses. Rien n’interdit de croire à un sursaut. Il reste quatorze mois. C’est long et court à la fois. Comme disait Julien Green : « C’est quand règne le noir total que l’aube peut poindre ».
Jack Dion - Marianne
http://www.marianne2.fr/Marine-Le-Pen-ses-vrais-amis-et-ses-faux-ennemis_a203636.html
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