Rassemblement des Gaullistes Républicains et Sociaux

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Créé le : 10/01/2011 15:32
Modifié : 09/08/2011 09:50

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Banques centrales : indépendantes, donc irresponsables

08/03/2011 15:39

Banques centrales : indépendantes, donc irresponsables


Il est entendu que Jean-Claude Trichet et Ben Bernanke font partie des principaux dirigeants de la planète. Pourtant, il y a un hic. S’ils sont désignés par les politiques, après leur nomination, ils sont indépendants et peuvent donc faire ce qu’ils veulent, et engager les citoyens sans répondre à quiconque.

Du bilan des banques centrales…

The Economist du 19 février consacrait un dossier passionnant aux banques centrales. L’hebdomadaire anglais souligne à quel point leur rôle a été crucial dans le règlement des crises qui secouent la planète depuis deux ans et demi. Outre le fait d’avoir considérablement abaissé le coût de l’argent à court terme (1% ou moins aux Etats-Unis, en Europe et en Grande-Bretagne), les banquiers centraux ont également agi de manière spectaculaire sur les marchés par des rachats d’actifs.

C’est ainsi que le bilan de la Fed, inférieur à 1 000 milliards de dollars à la veille de la crise de l’automne 2008, dépasse aujourd’hui 2 500 milliards. On retrouve dans son bilan aussi bien des bons du Trésor (ce qui a permis de maintenir les taux longs à un niveau raisonnable malgré des déficits colossaux) que des obligations pourries rachetées aux banques privées, dont il est bien difficile de savoir si elles n’occasionneront pas des dépréciations…

De son côté, la Banque d’Angleterre a doublé son bilan, à 390 milliards de dollars. La BCE a été moins extravagante en faisant gonfler son bilan de quelques centaines de milliards d’euros. Cependant, en rachetant des titres de dettes Grecques et en finançant très largement les banques Irlandaises, la Banque Centrale Européenne prend de gros risques financiers que devront in fine assumer l’ensemble des Etats et des peuples si jamais ses paris se révélaient perdants.

Un problème de responsabilité

Se pose alors un gros problème de responsabilité. Un gouvernement est responsable du budget qu’il fait voter par le Parlement, puis qui est contrôlé par la Cour des Comptes. Bref, la démocratie assure une responsabilité des décisionnaires. Par exemple, des maires sont punis par leurs administrés pour avoir mal gérés les finances de leur ville. En revanche, les banquiers centraux sont nommés par les politiques, mais, une fois nommés, ils sont totalement indépendants.

Ils peuvent donc prendre des engagements au nom de la collectivité sans le moindre contrôle démocratique. Pire, il peut y avoir des conflits d’intérêt majeur dans leurs décisions. En effet, la défense inconditionnelle de l’euro par la BCE est-elle une défense des intérêts de l’Europe ou de son existence ? Cela est d’autant plus choquant que, pour ce faire, la BCE engage des centaines de milliards en achat de créances de banques ou d’Etat et qu’elle viole les traités qui ont pourtant été signés par les Etats.

Aujourd’hui, la politique monétaire est totalement indépendante du processus démocratique aux Etats-Unis ou dans la zone euro. Les Français peuvent bien voter pour qui ils veulent, mais à partir du moment où nous restons dans l’euro, nous n’avons aucune prise sur la politique monétaire. C’est d’ailleurs une des grandes contradictions de Jean-Luc Mélenchon : à défendre l’euro, il s’impose un cadre monétariste totalement contraire aux objectifs politiques qu’il dit vouloir suivre…

L’indépendance des banques centrales fait partie des présupposés de la pensée unique qui domine au Parti Socialiste comme à l’UMP. Pourtant, cette indépendance pose d’énormes problèmes de responsabilités qui deviennent beaucoup plus clairs aujourd’hui.

Laurent Pinsolle

Demain, « Les banques centrales, une affaire d’Etat »

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/






Clivage politique droite/gauche : entretien avec Nicolas Dupont-Aigan

08/03/2011 15:34

 Clivage politique droite/gauche : entretien avec Nicolas Dupont-Aigan


« Le clivage droite/gauche est moribond ! » C'est du moins ce qu'affirme Nicolas Dupont-Aignan. Persuadé du contraire, je lui ai proposé de dialoguer sur le sujet.


Même si certains sujets ont pu ou feront l'unanimité chez les français, que ce soit par idéologie ou sympathie, il existe et existera toujours, à mon sens, un clivage profond entre les sympathisants de gauche et de droite.

Les tentatives opportunistes des centristes tels Giscard d'Estaing qui expliquait que : « La France qui aspirait à être gouvernée au centre » ou de François Bayrou « qui préconisait l’installation au pouvoir d’une coalition « allant du centre-droit au centre gauche (...) » - 20 Minutes ... Semblent bien vouées à l'échec.

Résultat : Ce sont surtout les candidats des partis extrêmes, refusant toute alliance, qui attirent le plus les électeurs. Jusqu'à, pourquoi pas, provoquer des surprises, lors du premier tour de la présidentielle de 2012 ?

Néanmoins, Nicolas Dupont-Aignan dont le
parcours politique passe par le RPR, le Rassemblement pour la France de Charles Pasqua puis l'UMP, qu'il a quitté le 13 janvier 2007, pour se consacrer à son mouvement « Debout la République », continue de penser que les valeurs du gaullisme, appliquées au XXIème siècle, pourraient réunir à nouveau tous les français.

C'est autour de ces remarques, réflexions, différences de parcours et d'idées que nous avons dialogué sur la fin... ou non du clivage droite/gauche.

Slovar : « Le souverainisme transcende le clivage gauche-droite », lit-on
sur un blog gaulliste. N'est ce pas le seul point qui puisse vous rapprocher des gens de gauche, à défaut de les fédérer ?

NDA : Souvenez-vous de la magnifique phrase de Charles de Gaulle : « Je n'aime pas les socialistes parce qu'ils ne sont pas socialistes. Je n'aime pas les miens parce qu'ils aiment trop l'argent ». C'est exactement le sentiment qui m'anime aujourd'hui. Une fois n'est pas coutume, l'analyse du Général est intensément moderne.

Il est évident que l'amour de notre pays, la défense de l'intérêt général (avant les intérêts extérieurs) et le combat pour la liberté des français sont autant de points que je peux partager avec des gens qui se réclament de la gauche.

Aujourd'hui notamment, la critique de l'Union Européenne comme une construction illégitime depuis le viol du référendum de 2005, véritable cheval de Troie de la gouvernance globale et d'une mondialisation inhumaine, dépasse le clivage traditionnel droite gauche.

Slovar : A part le grand saut de quelques éphémères ministres « d'ouverture » et quelques socialistes en mal de notoriété (Manuel Valls ou Gérard Collomb) qu'est ce qui vous permet de d'affirmer la fin du clivage ?

NDA : L'ouverture façon Nicolas Sarkozy, c'est une preuve supplémentaire de la convergence entre l'UMP et le PS sur les questions fondamentales. Comme le disait celui dont j'étais le compagnon de route Philippe Séguin, les deux (PS et UMP) ne sont rien d'autres que des détaillants qui s'approvisionnent chez le même grossiste. Ce grossiste, c'est la pensée unique mondialisée.

Je vous rappelle que le PS a lui aussi trahi le peuple français en votant le traité de Lisbonne dans le dos du peuple français ! En fait, le clivage est tombé ce jour-là. Plus récemment, PS et UMP ont voté à main levée, une nuit à l'Assemblée, le plan de « sauvetage » de la Grèce qui ne sauve en fait que les banques et plonge le peuple grec dans la récession et la misère (baisse du salaire minimum, rigueur, etc.).

Aujourd'hui, le vrai clivage est donc entre les mondialistes (superbement incarnées à gauche par DSK) et les patriotes, c'est-à-dire tous ceux qui sont attachés à l'État-nation, cadre de la démocratie et garant de la liberté des peuples.

Slovar : Vous vous revendiquez comme l'héritier du gaullisme. De Gaulle qui proposait la participation des salariés aux bénéfices des entreprises et affirmait que « la politique de la France ne se faisait pas à la corbeille ». Que ferait l'héritier du gaullisme, une fois président de la République, face à un MEDEF qui refuse toute ouverture de dialogue ou d'amélioration des conditions salariales ou de travail ?

NDA : Justement, il faut que le politique reprenne le pouvoir sur l'économique ! Vous verrez dans mon programme présidentiel pour 2012 (à venir NDR ) que cela se traduit par de nombreuses mesures concrètes, allant de la défense de l'exception agricole à l'OMC pour l'agriculture française à la nationalisation d'une banque en France.

En fait, toute action politique devrait tendre à favoriser l'économie réelle et l'emploi sur nos territoires. Or, nous sommes dans un système totalement fou où le financier l'a emporté sur l'économique ! L'euro en est le meilleur exemple : c'est une monnaie génétiquement conçue contre les peuples au service des banquiers, instrument d'une oligarchie mondialiste qui cherche à imposer son pouvoir contre les démocraties nationales.

Les élites françaises auront donc même été jusqu'à sacrifier l'Europe sur l'autel d'une monnaie destructrice d'emplois (mais au service de la finance). C'est dire si le politique doit impérativement reprendre le pouvoir !

Slovar : A première vue, votre «
projet politique » disponible sur votre site ressemble à une compilation des meilleures propositions ... des autres partis politiques !
 Entre autres : protectionnisme économique - sortie de l'euro- énergies vertes - baisse des charges sociales - participation des salariés - taxe Tobin - rétablissement des frontières.

C'est vrai qu'on peut y retrouver quelques idées de gauche, mais dans vos « 101 propositions » du 6 octobre 2009 - Chapitre « Rebâtir l’école du mérite » vous proposez, comme l'UMP de : « Conditionner le versement des allocations familiales à l’assiduité scolaire, ainsi que l’accès au statut d’étudiant à un suivi réel du cursus universitaire », n'est ce pas justement une différence forte, un clivage avec la gauche ?

NDA : Cela sera encore mieux précisé dans notre projet pour 2012, mais si la gauche c'est « aucune répression sous prétexte que seule la prévention est efficace », alors oui, c'est un vrai clivage. Mais je ne crois pas que la répression soit exclusive de toute prévention ! Bien au contraire... Chacune se renforce de l'autre. Chacune est la condition nécessaire de l'autre.

Si vous regardez bien, sur de nombreux sujets, comme la participation par exemple, je suis plus à gauche que le PS. Quand on voit que François Hollande semble considérer la nationalisation d'une banque comme un crime.... C'est au contraire une mesure de salut public.

Slovar : A la proposition 35 du même chapitre, vous proposez de « créer dans le cycle secondaire des classes d’excellence où seront admis les élèves les plus méritants ». Est ce bien le rôle de la République de créer des « ghettos » d'intelligence ? Et un nouveau clivage avec la gauche ?

NDA : J'explique dans mon
discours de la convention nationale pour l'école républicaine (6 février 2011) justement l'exact contraire. La question est à contre sens, j'ai affiné ma réflexion sur le sujet (ce n'est pas votre faute) : en fait, ce sont tous les lycées de la République qui doivent être des lycées d'excellence. Ce que vous décrivez est effectivement un formidable aveu d'échec.

Slovar : Dont acte ! Pour en revenir à votre « projet politique », on peut y lire dans « Redonner aux français le goût de vivre ensemble » la proposition suivante : « En conditionnant l’aide au développement pour les pays pauvres au contrôle de leurs frontières et en limitant l’octroi des prestations sociales sur notre territoire. » N'y voyez-vous pas une divergence majeure avec la gauche ?

NDA : Il existe en effet une gauche « internationaliste » qui est en pratique l'idiote utile du MEDEF. Car avec une idéologie sans frontière, et par exemple la régularisation des sans-papiers, on tire les salaires des ouvriers à la baisse ! C'est très bon pour une certaine catégorie de patrons sans scrupules, et très mauvais pour les artisans, les commerçants et autres patrons de PME bien ancrés dans l'économie réelle !

Les flux massifs d'immigrés profitent directement au « grand capital » pour paraphraser une certaine gauche et désavantagent directement les plus pauvres. C'est donc un comble pour la gauche de défendre les sans-papiers ! J'y vois une trahison du « peuple de gauche », qui ne vote d'ailleurs plus PS et que Mélenchon a pour mission de rabattre vers le PS.

En fait, profondément, vous confondez frontières et barrières. La frontière, ce n’est pas un mur ! La frontière, c’est au contraire le vaccin contre le mur. Là où il y a un faible et un fort, le faible réclame toujours une frontière. L’idéologie mondialiste et sans frontière, c’est au contraire l’idéologie du puissant contre le pauvre, c’est la loi du plus fort contre le faible.

Ce n'est quand même pas compliqué de comprendre que pour résister dans une mondialisation inhumaine - qui nous met en concurrence avec des esclaves chinois - soit on s’aligne en terme de salaire horaire et de nombre d’heures travaillées, soit on se protège ! (1)

Slovar : Pourriez-vous joindre votre voix à la gauche, lorsque celle-ci s'oppose à la remise en cause du temps de travail (48H00 maximum), une réforme globale des contrats de travail et de certains pans du Code du travail, comme les seuils sociaux,
proposés par Hervé Novelli au nom de l'UMP ?

NDA : J'ai dénoncé la réforme des retraites telle que ficelée par Eric Woerth et j'ai voté contre à l'Assemblée. Vous avez votre réponse. Je dénonce d'ailleurs le mythe de l'allongement de la durée de la vie, qui permet de faire passer les plus graves régressions sociales pour légitimes.

Slovar : Le cumul des mandats est un débat fort à gauche. Le mandat national unique est-il selon vous une bonne solution ? Si oui, seriez-vous prêt à abandonner certains de vos mandats, au nombre de trois, si mes informations sont bonnes ?

Je vois une vraie complémentarité entre les mandats de député et de maire. En revanche, je serais prêt à abandonner mon mandat de président d'agglomération le cas échéant, car il est moins décisif dans l'intérêt de mes administrés.

Merci Nicolas Dupont-Aignan.

Rédigé par J-C Slovar

(1) Nicolas Dupont-Aigan nous a confié qu'il devrait publier le 31mars, aux éditions du Rocher L'Euro, les banquiers et la mondialisation : l'arnaque du siècle.

Crédit photo : FlickR CC - Richard Ying 
 





Dupont-Aignan demande à Sarkozy de renoncer à sa candidature

08/03/2011 15:16

Dupont-Aignan demande à Sarkozy de renoncer à sa candidature


Nicolas Dupont-Aignan (DLR) a demandé lundi "solennellement à Nicolas Sarkozy de renoncer au plus tôt à sa candidature s'il souhaite éviter le suicide de la droite", après un sondage donnant Marine Le Pen (FN) en tête au 1er tour de la présidentielle et l'élimination du président.

Photo : http://lci.tf1.fr/politique/2010-09/dupont-aignan-la-france-doit-se-preparer-a-accueillir-les-wallons-6059724.html

http://lci.tf1.fr/filnews/politique/dupont-aignan-demande-a-sarkozy-de-renoncer-a-sa-candidature-6302398.html

 






Maurice Leroy: un pied au gouvernement, un pied en dehors

08/03/2011 15:11

Maurice Leroy: un pied au gouvernement, un pied en dehors


Ce matin sur RTL, Jean-Michel Aphatie recevait Maurice Leroy, ministre de la Ville et porte-parole du Nouveau Centre. Et le dernier ministre centriste du gouvernement a manié l'art du double discours, se déclarant « en phase » avec Sarkozy tout en le désavouant sur l'islam ou la déchéance de nationalité.

"Un ministre, ça ferme sa gueule, si ça veut l'ouvrir, ça démissionne ! "

Maurice Leroy, ministre de la Ville encarté au Nouveau Centre, avait forcément ce mot célèbre de Jean-Pierre Chevènement en tête pendant son interview. Et les choses ont bien changé depuis l'adage chevènementiste. C'est plutôt souriant qu'il affrontait l'intervieweur star de la station, qui s'était clairement mis en tête d'acculer le dernier des ministres centristes face à ses contradictions.

 

la déchéance de nationalité ne passe pas
En cause : le projet de loi sur l'immigration étudié en ce moment en deuxième lecture à l'Assemblée Nationale, et où la mesure sur la déchéance de nationalité a du mal à passer. Si bien que le 2 mars dernier, François Sauvadet, président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée, annonçait le dépôt d'un amendement visant à supprimer cette mesure du projet de loi. Un texte dont Maurice Leroy affirme qu'il l'aurait cosigné s'il avait été membre de l'hémicycle.

Un choix qu'il justifie au nom d'un « besoin de pluralisme dans la majorité », argument qui pousse Aphatie à lui rappeler qu'il est membre du gouvernement. Du besoin de pluralisme au désaveu discret d'un Président qui lance tous azimuts des projets de loi, la nuance est donc parfois difficile à saisir. Leroy n'est « pas en opposition », se défend-il, non, il « affirme des positions, et cela s'appelle le pluralisme ». Et de rappeler que François Fillon s'était engagé à respecter le vote du Sénat,
qui avait rejeté cette mesure-clé du projet de loi début février dernier.

Bel indice de la santé du Parlement que le rejet de cet article 3 bis portant sur la déchéance de nationalité ! C'est l'argument de Maurice Leroy pour faire passer en douceur le fait que les sénateurs centristes ont fait bloc avec la gauche pour s'opposer à cette mesure. Mais le double discours de Leroy a ses limites. S'il se dit « en phase avec le Président » dont il salue la « démarche réformatrice », lui et ses camarades centristes le sont moins avec l'UMP à qui il est arrivé « de courir après le FN ». Faudra-t-il lui rappeler que l'idée de la déchéance de la nationalité n'émanait pas de l'UMP, mais... du discours présidentiel de Grenoble ?
 

un désaveu de plus au débat sur l'islam

Concernant le débat sur l'islam, Leroy n'y est pas non plus favorable, pas plus qu'il n'approuvait « en tant que porte-parole du Nouveau Centre » le débat sur l'identité nationale. Il s'ajoute par cette prise de parole aux nombreuses oppositions à ce débat dont l'idée fut lancée par Nicolas Sarkozy en février. Un débat qui est donc en train de muer stratégiquement d'un débat sur l'islam à un débat sur la laïcité, une façon de revenir sur l'annonce du président discrètement sans que le changement de cap ne soit trop embarrassant.

La maison centriste est-elle en train de se mettre en ordre de bataille ? Leroy compte-t-il jouer prochainement un rôle dans
l'imbroglio de la confédération centriste ? L'ancien ministre de l'Écologie débarqué en novembre dernier n'a certes pas encore détaché le Parti radical de la majorité, mais s'efforce en ce moment de montrer qu'il représente une force indépendante crédible au centre pour 2012.

Maurice Leroy lui, tient encore à son maroquin mais répond à Aphatie qu'entre Sarkozy et Borloo, il choisirait Borloo. Et quand Aphatie lui lance « Vous serez encore ministre ce soir ? », Leroy répond, goguenard : « Écoutez, vous le verrez bien. » Y a-t-il quelqu'un pour en douter sérieusement ?
Maxime Bellec - Marianne
 
 






Chevènement veut renforcer les liens entre peuples français et algérien

08/03/2011 15:05

Chevènement veut renforcer les liens entre peuples français et algérien


Dépêche AFP, mardi 8 mars 2011, 12h12.

 
Chevènement veut renforcer les liens entre peuples français et algérien
 
Nouveau président de l'association France-Algérie, le sénateur Jean-Pierre Chevènement a affirmé mardi vouloir renforcer les liens entre les peuples français et algérien dans la perspective de la célébration en 2012 du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie.

"Le cinquantenaire de l'indépendance risque d'être pollué" par les contentieux du passé "et je veux qu'on garde les yeux rivés vers l'avenir", a déclaré l'ex-ministre socialiste à quelques journalistes. "L'objectif de l'association, créée en 1963 par le général de Gaulle, est de maintenir la fortification du lien franco-algérien", a-t-il ajouté.

Sur les mouvements sociaux qui touchent aujourd'hui l'Algérie après avoir défait des pouvoirs en Tunisie ou en Egypte, Jean-Pierre Chevènement s'est montré prudent en faisant valoir que son association ne travaillait pas "au niveau étatique" mais au profit des peuples.

Il a promis "une voix différente", en soulignant son attachement pour l'Algérie où il était sous-lieutenant dans la région d'Oran pendant la guerre.

"Il y a énormément de choses à faire et il nous faut essayer d'avoir des approches communes". Outre l'économie, "terrain principal" de coopération pour lequel les entreprises françaises devraient être davantage mobilisées, "si on pouvait se raconter l'Histoire d'une manière accessible" entre Français et Algériens, les liens s'en trouveraient resserrés, a-t-il estimé.

Ancien ministre socialiste de l'Industrie, de l'Intérieur et de la Défense, Jean-Pierre Chevènement a enfin indiqué prévoir un déplacement à Alger en mai et l'organisation d'un colloque en fin d'année à Paris.
Il est aujourd'hui président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC).
 
 





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