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Jean Louis Borloo et la bataille du leadership
10/06/2011 13:14
Jean Louis Borloo risque d'être confronté à ce qui s'annonce comme le critère principal du choix en 2012 : le style. Son "style copain" est-il compatible à terme dans la dernière ligne droite avec la présidentialité souhaitée par l'opinion ?
Aux Etats-Unis, une enquête d'opinion très intéressante vient d'être publiée montrant que l'électorat républicain attendait d'abord du "reaganesque" : cette capacité à créer de la confiance, de la simplicité, de la foi en l'avenir.
C'est donc avec logique que les candidats 'techniciens" ne parviennent pas à décoller : Pawlenty, Huntsman ...
Cette demande est l'actuel socle de la forme de Romney.
En France, il n'y a encore aucune étude publique de ce type.
Mais, en temps de crise, il parait surprenant que le profil du "président copain" soit attendu.
C'est probablement davantage celui du "guide expérimenté" qui pourrait être demandé ; ce que va chercher à apparaître Nicolas Sarkozy en capitalisant ses réactions dans le feu de l'action de la crise économique 2008.
Ce qui semble de plus en plus sûr en revanche c'est que l'opinion va scruter les tempéraments bien davantage que les programmes. Elle sait que les premiers durent tandis que les seconds peuvent être emportés par une campagne électorale.
C'est regrettable que des enquêtes d'opinion sur cette question majeure ne soient pas publiées à ce jour. Elles dévoileraient l'opportunité de positionnements de proximité comme ceux de Borloo ou de F. Hollande ...
http://exprimeo.fr/article/6900/jean-louis-borloo-et-la-bataille-du-leadership.htm
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Marine Le Pen détaille son protectionnisme national
10/06/2011 13:11
Marine Le Pen poursuit par petites touches la présentation détaillée du projet du FN à travers des conférences de presse thématiques. Au menu hier: le "réarmement face à la mondialisation", à travers "un État stratège fer de lance de la réindustrialisation, la conquête de la souveraineté monétaire et la création de protections intelligentes aux frontières". L'objectif affiché "est la création nette de 500 000 emplois dans l'industrie lors du prochain quinquennat, soit 100 000 par an".
Si la défense de la souveraineté nationale et la dénonciation de la mondialisation ou du libre-échangisme sont habituels, la référence à l'"État stratège" marque en revanche, sur le fond, une rupture avec les précédents programmes du FN, qui pourfendaient "l'étatisme". Le concept d'"État-stratège", dont la "planification à la française" mise en place à la Libération est l'expression la plus précise, a été élaborée en 1990 dans une thèse de Pierre Bauby sur "les marxistes et l'État dans la France contemporaine: contribution à une théorie de l'État-stratège".
En ce qui concerne les "protections aux frontière", c'est sur la forme, la plus détaillée et crédible possible, que le nouveau projet du parti d'extrême droite se veut en rupture avec les précédents. Avec un souci de pédagogie, le cœur de l'allocution de la présidente du FN fut ainsi consacré au mécanisme protectionniste d'"écluses douanières". Le but de ce mécanisme est de "rétablir des conditions normales de concurrence quand celle-ci est déloyale, du point de vue social, sanitaire ou environnemental", afin de passer du "libre-échange" au "juste-échange". Il vise donc en particulier les pays émergents, comme la Chine ou l'Inde. Il ne s'appliquerait en revanche pas "vis-à-vis des pays les plus pauvres du monde, africains notamment, parce que ces pays malheureusement n'ont pas les moyens de payer correctement leurs travailleurs et de leur offrir une vraie protection sociale".
Le FN ne détient toutefois pas le monopole de la promotion du protectionnisme et d'un autre commerce mondial, fondé non plus sur l'Organisation mondiale du commerce mais sur la Charte de La Havane, signée en 1948 mais jamais ratifiée par les États-Unis. C'est notamment le cas du Mouvement politique d'éducation populaire (M'PEP), créé par les anciens dirigeants d'ATTAC Jacques Nikonoff et Michèle Dessenne, ou d'Arnaud Montebourg, candidat à la primaire du PS, qui s'inspire comme Marine Le Pen des travaux de l'économiste Jacques Sapir sur la "démondialisation". Sans oublier le projet socialiste 2012, qui parle lui-même d'"écluses" et de "droits de douane au niveau européen sur les produits ne respectant pas les normes internationales en matière sociale, sanitaire ou environnementale".
Derrière cette apparente convergence se dissimule toutefois de réelles divergences. D'une part, la gauche précise que le produit de ces droits de douane "irait abonder un fonds dont les pays en développement seraient les premiers bénéficiaires", sur le modèle de ce que l'on appelle la "taxe Lauré" (Maurice Lauré, par ailleurs inventeur de la TVA). Tandis que pour l'extrême droite cet argent irait "pour moitié à la réduction des déficits, et pour moitié au financement d'un système de protection sociale et de retraite que nous souhaitons le plus juste et le plus efficace possible".
D'autre part, le FN n'envisage le protectionnisme qu'aux frontières nationales alors que le PS souhaite, comme le sociologue Emmanuel Todd, un protectionnisme aux frontières de l'Union européenne. Une "hypocrisie" aux yeux de Marine Le Pen, puisque cela consiste à vouloir "des droits de douane européens tout en refusant de remettre en cause le traité de Lisbonne, qui interdit formellement ces droits de douane". De toute façon, poursuit-t-elle, "nombre de délocalisations se font à destination des pays d'Europe de l'Est qui sont dans l'Union européenne". Une façon implicite d'avancer que la sortie de l'Union constitue le préalable à toute politique de réindustrialisation.
Laurent de Boissieu http://www.ipolitique.fr/
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Au PS, Marine Le Pen voterait Montebourg
10/06/2011 13:09
Réponse de Marine Le Pen à une de mes questions lors de sa conférence de presse sur le protectionnisme:
"Si je participais de la famille socialiste, je glisserais un bulletin pour Arnaud Montebourg"
Laurent de Boissieu
http://www.ipolitique.fr/
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Le paradoxe de l'Etat-providence : plus on le loue plus on s'en éloigne
10/06/2011 12:49
Face à l'inertie des Français devant la succession de réformes qui ont détruit le programme du Conseil National de la Résistance depuis une vingtaine d'année, Elie Arié s'interroge. Et si nous ne nous remettions pas assez en cause ?
Et si la France était atteinte d’une étonnante dissociation entre, d’une part, le discours que tiennent les Français, y inclus de droite (et pas seulement les journalistes et ceux qui commentent leurs articles), et, d’autre part, leur vision du monde et de l’avenir que seule l’inertie des réflexes conditionnés et du « politiquement correct » les empêche de formuler ?
Et si l’ « attachement au modèle-social-français-que–le-monde-entier-nous-envie » (on se demande d’ailleurs alors pourquoi, au lieu de l’imiter, il s’obstine à s’en éloigner de plus en plus : tous idiots, sauf nous ?) n’était qu’un hommage à un passé panthéonisé dont il serait malséant de dresser l’acte de décès, tout en n’en pensant pas moins ?
Car enfin, faisons l’effort de regarder les choses (c’est-à-dire nous-mêmes) en face.
Le mouvement des « Indignados », qui touche à sa fin en Espagne, n’a jamais pu être relayé en France ; l’opuscule de Stéphane Hessel dont il tire son nom, « Indignons-nous » a fait un (relatif) tabac, mais son auteur, ancien rocardien, soutenait DSK avant de se rabattre, faute de mieux, sur Aubry ou Hollande, dont on sait qu’ils ne changeront rien à nos sujets d’indignation ; celle-ci s’apparente davantage à une indignation de type métaphysique, comme celle que nous éprouvons face à des phénomènes contre lesquels nous nous savons impuissants, comme la vieillesse ou la mort, qu’à une indignation politique susceptible de déboucher sur autre chose que...la victoire électorale de la droite la plus libérale (Espagne, Portugal, Grande-Bretagne, et sans doute, demain, Grèce et peut-être France).
Ceux qui proposent concrètement « une autre politique » ont, malgré quelques différences entre eux, un point commun : ils n’attirent pas plus de 5 % du corps électoral (Chevènement, Mélenchon, le PC, et sans doute Montebourg aux primaires du PS) : or, qui vote, sinon « les indignés » que nous prétendons être ?
En fait, le seul parti qui arrive à capitaliser électoralement cette indignation est le Front national, qui présente une particularité : même ceux qui votent pour lui savent qu’il ne viendra jamais au pouvoir, c’est d’ailleurs la raison essentielle de son succès –autre « non-dit » de notre vie politique. On y opposera l’incapacité de Ségolène Royal (présidentiable possible, elle) à remonter dans les sondages, malgré ses outrances démagogiques de blocages des prix, auxquelles personne ne peut croire.
L’hommage rituel au « programme-du-Conseil-National-de-la-Résistance-qu’il-faudrait-remettre- en-œuvre » s’accompagne d’une extraordinaire capacité à accepter tout ce qui achève son démantèlement, et, contrairement à une légende qui a la vie dure, la France est sans doute un des pays les plus facilement réformables qui soient ; deux exemples, et non des moindres, de cette mise à mort acceptée du programme du CNR :
1 -La réforme des retraites a été rondement menée (17 ans, c’est peu pour un tel bouleversement) en quatre étapes :
-1993 : réforme Balladur allongeant la durée des cotisations et le mode de calcul (25 meilleures années, désindexation sur les salaires), -2003 : réforme Fillon alignant la durée de cotisation du régime fonctionnaire sur celle du régime général, -2007-2010 : réformes Sarkozy sur les régimes spéciaux, sur l’âge légal de départ et sur la durée des cotisations.
Ces réformes se caractérisent à la fois par la faiblesse des manifestations et grèves auxquelles elles ont donné lieu, et par le fait que l’opposition ne les remet pas vraiment en cause.
2- La généralisation progressive des dépassements d’honoraires des médecins, qui change la nature même du système de santé, s’opère dans une indifférence qui ne cesse de me surprendre mais que je suis bien forcé de constater.
Alors, peut-être faut-il tirer les conséquences de tous ces non-dits :
-et si la victoire de Sarkozy, en 2007, était fondamentalement due à son engagement à nous adapter à un monde dont les Français ne veulent pas, mais auquel ils se sont résignés ?
-et si les mêmes causes produisaient le même effet en 2012, encore renforcées par les promesses du PS de pression fiscale accrue sur les classes moyennes (sur qui d’autre ?) , qui la rejettent parce que, comme la majorité des Français, elles ont basculé, elles aussi, dans le « chacun pour soi » ?
Voilà : le « non-dit » vient d’être dit. C’est bien aussi le rôle des médias, non ?
Elie Arié - Tribune
Photo : (Manifestation contre la réforme des retraites - Wikimedia - Zil)
http://www.marianne2.fr/Le-paradoxe-de-l-Etat-providence-plus-on-le-loue-plus-on-s-en-eloigne_a207111.html
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L'herbe à éléphants...
09/06/2011 22:30

Ceux qui croient que je vais parler de l'herbe à fumer qui fait voir des éléphants (roses ou normaux) peuvent sortir.
Non, j'avais consacré, un article il y a quelques années à Miscanthus, et on peut noter, là aussi, une évolution braudelienne.
La vraie mondialisation, est d'abord une mondialisation des plantes, des semences, des espèces, des techniques, et non une jet-set idiote, encore moins une activité mondialisée des banquiers.
Comme l'a dit un lecteur, cette espèce est très prometteuse, et très productive. Assez pour se chauffer sans gaspiller, avec des surfaces réduites de plantations.
Comme l'a rappelé un lecteur des landes, cette forêt est désormais sans objet. Elle fournissait un bois pauvre, dont l'unique débouché était de faire les boiseries des mines.
Comme il n'y a plus de mine, la forêt a perdu grandement son utilité, j'avais déjà constaté le phénomène avec les bois autour de Saint Bonnet le Château.
Les mines ont utilisés l'acier, le béton puis ont cessé d'exister, l'usage a disparu, à part pour une petite consommation locale de bois de chauffage, et encore, comme c'est du pin, ce n'est pas très demandé.
La valeur commerciale est très basse, voire inexistante, les frais d'abattages sont souvent plus importants que la valeur commerciale des parcelles, et les tempêtes, que ce soit en 1982 ou en 1999 se régalent, sans qu'il y ait vraiment de solutions de rechange que de laisser repousser à l'identique...
La différence essentielle étant, qu'il n'y a pas de termites à Saint Bonnet le château, vu l'altitude.
En réalité, Miscanthus est encore inadapté à nos sociétés. Il est fait pour une consommation locale, avec de la main d'oeuvre locale. Il concerne donc une société rurale stable, productive et tendant cers l'autosuffisance. En gros, elle n'est pas encore à l'heure.
J'ai lu certains articles. Qu'est ce qui rapproche Botton de Jancovici ? Tous deux sont victimes d'un certain syndrome d'incrédulité.
L'un s'estimait humilié de n'avoir pas sa douche quotidienne. J'ai été en stage pendant un an, il y a 25 ans, il n'y avait presque plus de budget chauffage, et dans la partie habitation, il n'y avait pas plus de 10° à certains moments. Avec trois couvertures on s'en sort très bien, mais ce qui m'a étonné, ce qu'à chaque arrivée de nouveaux stagiaires, il y avait un bredin jusqu'au trognon quelqu'un qui tentait de prendre une douche -froide- avec une pareille température. Mais tout rentrait dans l'ordre très vite. J'ai vu quelques types en tomber malade et finir à l'hôpital, mais je n'ai jamais vu quelqu'un en prendre une deuxième...
Jancovici, c'est différend, lui, dit "on ne peut pas s'en passer, on n'est pas habitué". En réalité, la donne n'est pas ainsi. La donne c'est : on va avoir de moins en moins de pétrole, d'uranium et de gaz à court terme, et de charbon à moyen terme.
ET IL VA FALLOIR FAIRE AVEC, QU'ON LE VEUILLE OU NON...
Il est donc temps :
- d'arrêter de gaspiller,
- de penser à la relève.
Retomber à un niveau de 1970, ou même 1960, ce n'est pas retomber à l'âge des cavernes. Une montre mécanique qui durait 25 ans, voire une vie, ne traumatisait personne. Le progrès est inexistant par rapport à une montre à quartz qui dure au maximum 5 ans, et qui coûte les yeux de la tête en piles et en frais d'achats.
On nous a conditionné pour que nous gaspillons. Si l'on nous dit que le chauffage électrique ne fait que 15 % de la consommation, c'est faux. C'est le chauffage électrique qui fait les pointes de consommations.
En réalité nous vivons dans un monde qui nous a conditionné.
Tout le monde en Europe rigole de l'américain et de sa bagnole qui bouffe 12 litres au cent. Mais il ne voit pas qu'il souffre de la même affection, quand on en arrive au stade de l'électricité.
En plus Jancovici dit une ânerie. Il dit que la consommation d'électricité n'a jamais baissé. Il n'a pas prix la bonne base. Il a pris 1945. S'il avait pris 1920, il aurait vu des baisses.
Par Patrick REYMOND
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