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Jacques Chirac dans ses Mémoires: Dominique de Villepin, un "antidote à l'esprit courtisan"
08/06/2011 18:04
Le plus difficile, dans l'exercice du pouvoir, est de se doter de collaborateurs qui osent affirmer ce qu'ils pensent à celui qui les dirige, sans craindre de lui déplaire, ni se contenter d'abonder dans le sens de ce que lui, selon eux, souhaite entendre. Le phénomène de cour est inhérent au fonctionnement des entourages. C'est un mal inévitable qui peut devenir fatal si l'on ne dispose pas de solides contre-feux pour en limiter les effets. Homme de caractère comme on en dénombre peu au sein de l'appareil d'État, inventif, fougueux, stimulant, riche d'une expérience internationale acquise dès sa jeunesse, peu enclin à masquer ses convictions ou à atténuer ses jugements, Dominique de Villepin est un excellent antidote à cet esprit courtisan où la servilité le dispute toujours au conformisme (...)
Sans qu'on le sache, Dominique de Villepin a été dans l'ombre un de mes relais les plus efficaces durant la campagne présidentielle. Ses responsabilités au Quai d'Orsay et sa position stratégique auprès d'Alain Juppé lui permettaient d'être mieux renseigné, sur la plupart des sujets, que je ne l'étais moimême à ce moment-là. Je lui dois d'avoir ainsi pu bénéficier d'informations de première main sur les affaires gouvernementales, l'imminence de certaines défections me concernant et les intrigues qui se tramaient contre nous dans l'entourage de mon concurrent (Edouard Balladur).
Nos destins politiques se sont liés durant cette période fertile en trahisons en tous genres. Avant même d'être élu à la présidence de la République, il était acquis qu'en cas de victoire je ferais appel à Dominique de Villepin pour prendre en main le secrétariat général de l'Élysée. Une telle responsabilité requiert des hommes ayant sa conception exigeante et passionnée du service de l'État. Dominique de Villepin se fait, à juste titre, une haute idée de sa fonction. Pour lui, l'ambition d'agir et d'entreprendre ne saurait se passer de culture, de style et d'idéal. Il possède les trois avec un égal brio. Est-il trop enclin à s'enflammer, à se laisser emporter par ses élans, comme lui en font grief ceux qui ont de la France une vision plus étriquée ? Au moins ne pèchet- il pas, comme tant d'autres, par manque d'audace, de souffle et de hauteur de vue. De telles qualités importent à mes yeux, même s'il m'appartient, en dernier ressort, de toujours faire la part des choses entre ce que l'on me dit et ce que je pense.
*****
La dissolution de 1997 : une idée soutenue par tous, assumée par un seul
Très vite, je constate que beaucoup de parlementaires qui défilent dans mon bureau n'ont plus qu'un mot à la bouche : celui d'une dissolution qu'ils souhaitent la plus rapide possible. Leur pression s'accentue à partir du mois de février 1997. Elle est particulièrement vive du côté des anciens ministres balladuriens les plus soucieux de tirer parti d'une nouvelle donne politique pour rentrer en grâce auprès de moi et revenir aux affaires. Le président de l'UDF, François Léotard, émet publiquement le voeu que j'appuie sur l'un des " trois boutons : dissolution, remaniement, référendum ". Nicolas Sarkozy me fait passer des messages tout aussi insistants. Parmi les plus convaincus de la nécessité de dissoudre, figure aussi le président du Sénat, René Monory. Rares, en fait, sont ceux qui me mettent en garde contre cette idée ou la condamnent ouvertement. Hormis Philippe Séguin, Bernard Pons, Pierre Mazeaud et quelques autres, la plupart des élus et beaucoup de ministres s'y déclarent favorables, m'incitant à agir au plus vite (...)
Toujours est-il que mon message, comme je le pressentais, a du mal à passer. La réaction de l'opinion est mitigée, pour ne pas dire mauvaise. Du même coup, l'enthousiasme des élus les plus favorables à la dissolution a tôt fait de se refroidir. Au vu des premiers sondages, le leadership d'Alain Juppé est vite contesté. Les responsables nationaux chargés d'organiser la campagne ne parviennent pas à s'entendre. Jean-Louis Debré, qui assiste à plusieurs de leurs réunions, en sort effondré. " Il y a aussi bien autour de la table, me rapporte-t-il, des balladuriens que des séguinistes et des amis de Juppé, et tous ces gens-là se disputent. On ne s'entend pas, personne n'est sur la même longueur d'onde. Une campagne électorale ne peut marcher que s'il y a un patron. Or il n'y a là qu'un petit cénacle d'égocentrismes, de revanches et d'arrière-pensées… " Dois-je m'engager davantage, prendre moi-même la tête des opérations ? Que je le veuille ou non, mes fonctions m'imposent de rester au-dessus de la mêlée.
Me considérant comme seul responsable de la dissolution et de son échec, je refuse de chercher quelque bouc émissaire qui me permettrait de me donner bonne conscience ou servirait à apaiser mon entourage. Ce n'est pourtant pas faute d'être convié et incité de tous côtés à me séparer sur-le-champ de celui qui m'est aussitôt désigné comme le mauvais génie, l'instigateur funeste d'une opération qui a si mal tourné. Un conseiller censé exercer sur moi une influence si écrasante que je serais devenu, en quelque sorte, incapable de lui résister… Or telle n'est pas la véritable histoire de la dissolution et moins encore celle de mes relations avec Dominique de Villepin, puisqu'il est question de lui, comme on l'aura compris. S'il s'agit de savoir qui a pu inspirer une décision aussi malencontreuse, disons que cette erreur d'appréciation fut à tout le moins collective. Dominique de Villepin y eut sa part, comme tant d'autres qui ont pris soin, après coup, de se faire oublier. Mais il n'incombait qu'au chef de l'État de déterminer le parti à prendre.
Si bien qu'au lendemain de cette défaite, quand le secrétaire général de l'Élysée, se sachant incriminé de toutes parts, vient me présenter sa démission, je ne vois aucune raison de l'accepter. Nous avons, lui et moi, d'autres épreuves à affronter ensemble.
Source: Jacques Chirac - Mémoires, Le temps présidentiel (Nil), 2011, 624 p., 22 euros.
http://2villepin.free.fr/index.php/2011/06/08/1930-jacques-chirac-dans-ses-memoires-dominique-de-villepin-un-antidote-a-l-esprit-courtisan
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Réaction de RGRS au départ d'AGIRS
08/06/2011 17:57
Nous regrettons la décision prise par les membres d'AGIRS et nous tenons à répondre aux points de désaccords soulevé par ses membres. Nous ne soutenons pas comme le laisse entendre AGIRS la politique de l'UMP dans son ensemble mais nous ne la rejetons pas non plus en bloc. Beaucoup de politiques engagées ou désirées par l'UMP sont similaire à notre vision. Nous respectons ce parti où milite encore d'authentiques Gaullistes. C'est leur faire injure que de salir l'UMP comme AGIRS le fait à chacune de nos réunions. Il est vrai que cette association est phagocytée par des membres de DLR, dont le passe temps favoris est de cracher sur la mamelle qui les a nourris. Nous poursuivront donc l'aventure localement sans le concours d'AGIRS qui, nous en sommes persuadés, viendra mourrir sur les plages de DLR.
Le bureau RGRS
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Le virage à droite du Portugal
08/06/2011 17:20
Quel paradoxe a priori : après avoir traversé la plus grave crise du capitalisme depuis près d’un siècle, après les espagnols, c’est au tour des portugais de sanctionner un gouvernement « de gauche » et d’installer une droite qui promet déjà d’apaiser les marchés...
Une bataille de perdue
En fait, il semble que les portugais fassent porter la responsabilité de la crise actuelle au gouvernement socialiste, ce qui explique la large victoire de la droite dimanche. Dans les pays de la périphérie de l’Europe, qui affrontent des plans d’austérité sauvages, pas grand monde ne semble mettre en cause la responsabilité de l’euro dans les disfonctionnements de leurs économies. A chaque fois (Grèce, Irlande, Espagne, Portugal), ce sont les gouvernements sortants qui trinquent.
Il faut dire que pendant des années, l’Europe a été cette main nourricière, ce tuteur venu aider ces économies à grandir, souvent après des épisodes autoritaires. Les populations et les hommes politiques ne se posent donc pas vraiment de questions. Pour eux, l’Europe, c’est forcément positif, du bien et il est hors de question de remettre en cause quoique ce soit dans la construction européenne. Donc la colère se concentre sur les élites politiques locales.
Malheureusement, ce scénario était prévisible, comme je l’écrivais dès février 2010. En outre, cette interprétation de la crise colle bien avec la lecture néolibérale de la crise, qui ne remet nullement le système en question, mais qui rejette la responsabilité sur le mauvais comportement de quelques acteurs économiques (la Fed, quelques spéculateurs, quelques gouvernements irresponsables). Il est donc logique que la droite tire les marrons du feu.
Cela montre aussi la faillite des sociaux-démocrates européens qui ne gouvernent plus que cinq pays de l’Union Européenne (dont trois en coalition), comme le souligne Jean-Philippe Huelin sur Marianne 2. Les « socialistes » européens ne se différencient plus de la droite que par leur attitude compassionnelle, et ne remettent pas en cause la globalisation néolibérale responsable de la crise. Pas étonnant dès lors qu’en des temps si difficiles les peuples les rejettent.
La victoire à venir
Néanmoins, cette transition n’est pas inintéressante à plusieurs titres. Tout d’abord, elle démonétise l’argument de la gauche fédéraliste qui propose d’aller vers une plus grande intégration et plus de solidarité pour régler la crise de l’euro. Avec une large majorité du continent à droite, ce scénario est totalement illusoire. Bien au contraire, plus d’intégration signifierait au contraire des politiques encore plus libérales et conservatrices, d’autant plus que les traités vont tous dans ce sens.
Un fédéralisme solidaire est d’autant plus vain qu’il ne résoudrait pas les problèmes de compétitivité qui nécessitent une dévaluation ou une baisse sauvage des salaires. Mais ces alternances sont intéressantes car elles mouillent l’ensemble de la classe politique dans les mauvaises solutions qui sont mise en place. En effet, imaginons qu’une nouvelle crise arrive, les alternatifs pourront alors montrer que ni la gauche ni la droite n’ont tiré les leçons de la crise de 2008.
Et c’est pour cela que paradoxalement, une victoire des socialistes pourrait être une bonne chose en 2012 en France. En effet, la réélection de Nicolas Sarkozy permettrait au PS de se présenter comme l’alternative dont la France a besoin en 2017, alors qu’il ne s’agirait que d’une alternance superficielle sur beaucoup de questions. Il faut que les citoyens comprennent bien que le PS n’a pas de solutions à la crise. Et pour cela, leur victoire est paradoxalement souhaitable.
Les peuples européens se cherchent. Ils sont mécontents des politiques menées mais l’aura de l’idée européenne créée un brouillard qui ne leur permet pas d’identifier les raisons de la crise. Nul doute que les plans d’austérité sauvages devraient les aider à ouvrir les yeux…
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Titulaires du RSA : Mettez vous à la peinture ou à la sculpture !
08/06/2011 17:12
« tu verras jamais une toile de maître chez un pauvre » disait Bigard, le comique préféré du Président, dans un de ses sketchs. Après tout, doit-on penser à l'UMP : si les pauvres produisaient des oeuvres d'art, ils ne seraient pas soumis à l'ISF !
Au gouvernement et à l'UMP, on est spécialiste de l'embrouille. En effet, pendant que les douanes viennent de communiquer, les chiffres désastreux du commerce extérieur : « En avril le déficit enregistré a été de 7,14 milliards d'euros. Il s'agit du plus mauvais résultats enregistré par la balance commerciale française » On continue à fustiger les titulaires du RSA.
Autre embrouille que dénonce l'opportuniste ou naïf (au choix) Martin Hirsch : le possible financement de l'allègement de l'ISF en utilisant une parti des fonds du RSA !
« (...) Il ne faut pas se laisser faire par des entourloupes. Les bénéficiaires du RSA, en fait, ils rapportent ! (...) l’argent que l’on a consacré au RSA ne va pas au RSA » Et d’expliquer que : « les recettes de la taxe créé pour financer le RSA (1,5 milliards l’an dernier) ne vont que pour partie au financement du dispositif. Il y a des excédents, 999 millions d’euros en 2010. Où vont-ils ? (...) »
Mais loin de tout ça, les députés de l'UMP ont une vision précise, de ce qui est beau et essentiel, et de ce qui est laid et inutile.
En effet, soutenus par le Président, qui a déclaré que « C'est une stupidité », ils ont balayé d'un revers de manche, l'amendement d'un des leurs, Marc Le Fur, qui avait eu l'idée « saugrenue » de vouloir : intégrer les oeuvres d'art dans l'assiette de l'ISF.
Car, s'il est possible de contrôler les titulaires du RSA à domicile, à l'aide de brigades antifraude, , il n'est pas possible de faire de même, pour les propriétaires d'oeuvre d'art, comme l'a expliqué Nicolas Sarkozy : « (...) cela donnerait la possibilité à l'administration fiscale de rentrer dans les domiciles des gens pour contrôler les déclarations, et ferait disparaître toute une part du marché des oeuvres d'art en France »
Et oui, les riches ont du goût et les pauvres pas du tout ! A tel point que : « tu verras jamais une toile de maître chez un pauvre et d'ailleurs, t'en verra jamais un au bras d'un top model » comme disait Bigard. Alors pauvres de France qu'attendez-vous pour vous mettre à l'art et profiter des : « effets toniques que l'exclusion des oeuvres d'art de l'assiette de l'impôt sur la fortune a eu sur le marché français » comme l'explique Jean-jacques Aillagon
Mais, comment pourriez vous, alors que vous dépensez votre RSA dans de vulgaires parcs d'attraction, élever votre culture et votre goût du beau, alors que vous ne fréquentez jamais le Château de Versailles !
Le Figaro, dont le propriétaire est l'avionneur le plus assisté de France, vous a d'ailleurs, décrit : « (...) Dans le milieu de l'insertion professionnelle, on connaît bien ces demandeurs d'emploi qui ne demandent plus grand-chose, sinon de rester chez eux devant la télévision (...) Leur univers se résume à un gros sofa face à un immense écran plat qui ronronne en permanence pour meubler la solitude (...) Depuis, le RMI a été remplacé par le RSA, mais « les canapés » sont toujours là, aussi nombreux qu'avant. Peut-être plus nombreux même, disent ceux qui, à l'instar de Laurent Wauquiez, voudraient bien les envoyer travailler gratuitement quelques heures par semaine. Histoire d'offrir une «contrepartie» à la collectivité. Pour les obliger aussi, tout simplement, à se lever de leur canapé (...) »
Dans ce cas, que pouvez-vous comprendre au : « climat psychologique épouvantable parmi les collectionneurs qui ne vendraient plus en France, cacheraient leurs biens ou les sortiraient du pays (...) » clamé par Frédéric Mitterrand
Alors, que n'attendez vous pour vous mettre à la peinture ou à la sculpture ? Et même prendre ... une carte à l'UMP, dans la mesure où celle-ci a décidé, de respecter votre faible pouvoir d'achat, en baissant son prix à 10 € !
Et oui, amis pauvres et assistés, avec l'UMP : Tout devient possible !
SLOVAR
Crédit photo : Jean Boccacino
http://slovar.blogspot.com/
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Chirac et le 05 mai 2002
08/06/2011 17:02
Le nouveau livre de Jacques Chirac devrait bientôt sortir. Quand je recevrais le Point de cette semaine, je lirai avec intérêt les bonnes pages de ce livre...
Apparemment, il tape sur Sarkozy. Pas avec violence non, mais plus, j'ai l'impression, avec la tristesse d'un père qui voit que son fils a toujours tenté de le niquer, et qu'il est un petit ingrat... Des choses sont claires, écrites, c'est très bien...
Non, ce qui m'a marqué dans ces extraits, c'est celui là.
"J'aurais sans doute dû tout mettre en oeuvre pour constituer une équipe dirigeante plus représentative des 82% d'électeurs qui m'ont apporté leur suffrage le 4 mai 2002. Je ne l'ai pas fait et ce fut probablement une erreur au regard de l'unité nationale dont j'étais le garant"
J'aime les gens qui reconnaissent leurs erreurs. C'était mon sentiment aussi, au soir de cette élection. C'était dommage, car je crois que cette erreur a donné un terrifiant deuxième tour clivant, violent, et assez affligeant, entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, qui se valent vraiment tous les deux en ce qui concerne bien des petites choses...
Après, est ce que je lirai ces deuxièmes mémoires de Jacques Chirac ? Je vais vous faire un aveu, je n'ai même pas lu le premier tome...
Falconhill
http://falconhill.blogspot.com/
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