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Ferry ouvre la boite de Pandore: tant mieux !
06/06/2011 18:20
Et si on nettoyait les écuries d’Augias ?
J’avoue, et à mon grand dam, que je suis scandalisé par ce que je comprends de certains propos de mes estimés camarades. Il me souvient d’un magnifique roman de Jérôme Leroy, très sombre et très mélancolique, qui s’appelait Monnaie bleue : il y était question, si je l’ai bien lu, de puissants achevant parfois leurs abjectes parties fines par des sacrifices humains. Je n’ai pas vu alors que l’auteur y excusât au nom de quelque morale latine immorale les actes sordides de ces bonshommes coalisés dans leurs bunkers de dominants jouisseurs. Bien au contraire, tout cet immonde édifice finissait par périr sous les grenades et les pistolets-mitrailleurs des héros chevaleresques qui, amateurs de jolies femmes, leur rendaient le bel hommage, tout pleins de désirs qu’ils étaient, de respecter leur dignité et leur liberté. Et aujourd’hui, je vois le même Leroy invoquer Zamiatine pour pourfendre une justice aveugle qui aurait le suprême mauvais goût de s’attaquer aux vices intimes des puissants. Je me gratte au moins la tête.
J’entends damoiselle Lévy aussi, pour une fois du même côté que Joffrin, contester la légitimité de la traque qui s’organise, au nom du respect de la vie privée. On a bien compris le petit jeu qui s’est mis en place, certes : un coup à droite, un coup à gauche, et que je te dénonce pour protéger mon petit camarade, et que je te balance, et que je bave, et que je délationne, et que je dis du mal, il en restera toujours quelque chose.
La méthode, celle de la fausse libération des langues, est répugnante et abjecte, en effet. Mais gardons-nous pourtant d’invoquer Vichy et la collaboration, au risque de masquer l’un des véritables enjeux du moment. Les maîtres-censeurs actuels, qui ne sont pas forcément qui l’on croit, et qui ne sont évidemment pas les êtres les plus misérables du royaume de France, ont entrepris depuis la chute de l’un des leurs sous les coups d’une puissance qui leur était extérieure, et supérieure, de crier haro sur le baudet, celui-ci étant de nos jours déguisé sous les traits du petit journaliste. La presse se comporterait unanimement ces derniers temps comme les tabloïds anglais – injure suprême. Ces petits salauds qui savaient tout et n’ont rien dit feraient l’injure aux puissants de répandre des rumeurs sur leur compte – sur leur sacro-sainte vie privée.
Allons donc, la ficelle est par trop grosse pour qu’on croie un instant que le dérèglement démocratique trouve sa source, ou au moins son expression parfaite, ici. D’abord parce que la presse française a bien montré en l’occurrence son absence d’indépendance. Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour comprendre pourquoi « personne » n’a rien dit sur l’étrange rapport de DSK avec le sexe faible avant son interpellation new-yorkaise : une rapide recherche fera voir au bon citoyen qui les ignorait les liens étroits noués entre la Fondation Jean Jaurès par exemple, qui n’a jamais fait mystère de son soutien à Strauss-Kahn, et certains organes de presse de gauche parmi les plus prestigieux. Cherchez les actionnaires et les propriétaires, voyez où ils pointent intellectuellement, et demandez-vous ensuite si ces journalistes auraient vraiment pu être incités par leurs supérieurs à enquêter sur toutes les rumeurs qui leur parvenaient.
De même, l’entrefilet du Figaro Magazine, journal dont l’indépendance vis-à-vis du pouvoir actuel est notoire et le courage proverbial, cet entrefilet repris par Luc Ferry, ne doit pas faire illusion : la guerre sale est ouverte, et ces organes servent des intérêts plus hauts qu’eux. Il est d’ailleurs plaisant dans cette situation de voir tous ces nobles esprits se lamenter sur le sort de Madame Politkovskaïa.
Il y a d’un autre côté une presse qui, bien entendu, fait ses choux gras selon l’expression consacrée, de ces rumeurs, bruits de couloir, révélations sordides, suspicions et autres fruits de coups tordus. Mais peut-on décemment reprocher à des journalistes d’enquêter sur les frasques de personnages publics quand la justice ne fait pas son travail – qu’elle s’y refuse par l’effet d’une servitude volontaire, ou qu’elle en soit empêchée ? Répugnante pour un journaliste est l’idée de devoir chercher des informations sur d’éventuelles orgies proto-pédophiles, sur d’étranges grattements de pieds, ou encore sur des viols supposés dans le boudoir ; mais combien plus répugnante l’idée que ces agissements seraient étouffés par une oligarchie dont les membres se tiennent par la barbichette. Qu’on ne nous raconte pas d’histoires : si nous tous, journalistes, avions eu vent de ces rumeurs, comment la justice et la police eussent-elles pu les ignorer ? Je continue à croire que, malgré le non-remplacement de ses fonctionnaires partis à la retraite, la police demeure l’un des services publics français les plus performants. S’il y a eu rumeurs, toutes les autorités compétentes les connaissaient et il ne peut y avoir que deux termes à l’alternative subséquente : soit, après rapide enquête, on a conclu qu’il n’y avait là que calomnies, et tout le monde est content ; soit, ces affaires ont été délibérément étouffées. Si c’est le cas, le citoyen que je suis en conçoit une double douleur : d’abord pour ce qu’il est gouverné par quelques salopards, au milieu sans doute, veux-je croire, de personnages respectables : ensuite pour ce que la justice prétendument séparée des pouvoirs exécutifs et législatifs leur est en vérité inféodée. Pour ma part, je ne suis pas persuadé de la pertinence de la séparation complète des vies privées et publiques, parce que je ne crois pas que l’on puisse vivre de telle façon dans son intimité sans que cela ait la moindre incidence sur la valeur des liens sociaux que l’on noue. Mais il semble que je sois assez seul à partager cette critique, aussi veux-je bien de manière pragmatique me plier provisoirement au raisonnement de ce système. Mais alors, dans ce système même, quand il s’agit de personnalités publiques, qui ont en charge l’intérêt général – outre le fait qu’ici on leur reproche des actes qui de toutes les façons, qu’elles soient privées ou publiques, tombent sous le coup de la loi ¬– des personnalités qui vivent par et pour le spectacle, dont la gloire est principalement née de la reconnaissance publique, je ne vois pas ce qu’il y aurait d’injurieux à vouloir connaître leur vertu, dans ses grandes lignes. Peu me chalent les repoussants détails de leurs médiocres concupiscences – au contraire, j’en conçois une forte envie de vomir. Mais, conscient de la justesse de l’adage qui veut que « la République soit le régime qui réclame le plus de vertu et celui qui y pousse le moins », puisqu’au nom de la liberté il faut s’en accommoder, je continue de préférer Savonarole à Machiavel et si je me réjouirais davantage que les écuries d’Augias soient nettes et reluisantes, je me réjouirais aussi qu’en cas de crasse avérée et généralisée elles soient, par les bons soins d’un Hercule qui n’a pas encore été trouvé, nettoyées à grande eau. Je ne pleurerai pas sur la chute de Salo.
Jacques de Guillebon
http://www.causeur.fr/author/jguillebon
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Vers un ticket Villepin - Borloo en 2012?
06/06/2011 18:13
Le président du Parti radical Jean-Louis Borloo voudrait "réfléchir à l'avenir du pays" avec Dominique de Villepin, déclare-t-il dans une interview au Parisien dimanche.
"On peut se parler, on se connaît et on s'estime. Il a une dimension internationale et son discours à l'Onu a marqué. On peut réfléchir ensemble à l'avenir du pays", explique Jean-Louis Borloo.
Dans l’entourage de Dominique de Villepin, l’appel du pied de Jean-Louis Borloo est bien accueilli. "Pas une surprise", selon Brigitte Girardin, proche de l’ancien Premier ministre, interrogée par le Journal du Dimanche.
Le Journal du Dimanche: Jean-Louis Borloo dit dans le Parisien qu’il peut “réfléchir à l’avenir du pays” avec Dominique de Villepin, comment réagissez-vous?
Brigitte Girardin: Cette main tendue est une réponse à un premier signe de Dominique de Villepin. Ce n’est donc pas une surprise. Nous avons de très bonnes relations avec Jean-Louis Borloo. On est ouvert à tout le monde, à tous ceux qui se retrouvent dans notre projet. On veut sortir du jeu idéologique, droite-gauche, de la politique française. On se situe au dessus des partis. Sur la mesure phase de notre projet, le revenu citoyen, l’idée a été défendu par des économistes marxistes comme libéraux, c’est bien la preuve qu’on veut sortir du carcan droite-gauche.
Quels sont les points de convergences entre Borloo et Villepin ?
Ils ont gardé une très bonne relation depuis qu’ils étaient tous les deux dans le même gouvernement et se retrouvent sur certaines idées, certaines valeurs. J’ai souvent entendu dire à Dominique de Villepin que Jean-Louis Borloo était un des meilleurs ministres de son gouvernement. Ils ont une excellente relation et se parlent régulièrement.
Borloo qui se tourne vers Hulot, puis vers Villepin, … ce n’est pas gênant?
Non, rien n’est gênant. Avec notre projet, on a pris de l’avance. On a déjà beaucoup de choses de prêtes. On peut se retrouver pour discuter sans problème à partir de notre projet citoyen. Si Borloo se tourne vers plusieurs camps, c’est son problème.
Des candidatures de Jean-Louis Borloo, Dominique de Villepin, François Bayrou, … est-ce que ça ne fait pas trop?
C’est encore tôt pour parler de cela. On n'est pas dans le temps des candidatures. On a d’abord envie de construire un projet. Pour les candidatures, on verra ça à l’automne. Nous avons d’abord notre prochain rassemblement le 19 juin, puis nous verrons plus tard pour une candidature à la présidentielle.
Source: Journal du Dimanche
http://2villepin.free.fr/index.php/2011/06/06/1927-vers-un-ticket-villepin-borloo-en-2012
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Abandon des « actions de groupe » : Le cadeau éléctoral de l'UMP au Medef ?
06/06/2011 18:06
Frédéric Lefebvre vient, discrètement, de faire passer à la trappe une des promesses du candidat Sarkozy : La création des « actions de groupe ». Un beau cadeau électoral offert aux organisations patronales ? Qu’est-ce qu’une action de groupe ?
Selon la définition de l’UFC-Que Choisir : « (...) c’est une procédure par laquelle une personne ou une association prend seule l’initiative de saisir un juge pour le compte d’un groupe comprenant un nombre indéterminé d’individus concernés par un même litige. La personne ou l’association demande au juge de sanctionner le professionnel auteur du préjudice et de fixer le montant de l’indemnité que ce dernier devra verser à chaque membre du groupe (...) »
Le 12 juillet 2007, Nicolas Sarkozy envoyait une lettre de mission à Christine Lagarde dans laquelle, il lui demandait : « (...) pour la fin 2007 une loi de modernisation de l'économie, comportant notamment la création d'une « action de groupe à la française ». Il s'agit de permettre aux consommateurs de recourir à des plaintes collectives, sur le modèle des class actions américaines (...) »
Si cette « loi de modernisation de l'économie », a bien vu le jour en avril 2008, au grand dam des organisations de consommateurs : « (...) Sur ce sujet, le projet de loi sur la modernisation de l'économie, présenté ce lundi 28 avril en conseil des ministres, ne pipe mot (...) » nous expliquait le site 01.net. Lire aussi le compte rendu détaillé de l'Usine Nouvelle
Il faut dire que le Medef et la CGPME, bien aidés en cela par Christine Lagarde, avaient torpillé le projet. Ainsi en 2009, pour contrer les demandes réitérés des associations de consommateurs, Christine Lagarde, arguait de son expérience d'ancienne avocate au cabinet américain Baker & McKenzie, pour dénoncer les « abus » de cette procédure
Alors, sujet clos ?
Et bien non, puisqu'on on apprenait, en mai 2011, par Le Figaro, que les français étaient dans leur grande majorité : favorable à la mise en place des actions de groupe. Le Figaro évoquait les résultats d'une consultation nationale de l'UFC Que choisir sur le sujet.
« (...) Entre mi-décembre et mi-avril, l'association a interrogé par courrier ou internet 56.437 personnes de tous âges, de toutes conditions et repartis sur l'ensemble du territoire. 95% des répondants se sont prononcés en faveur de la mise en place de l'action de groupe (...) »
Et quelle réponse le gouvernement a t-il donné à cette attente ?
La réponse est venue de Frédéric Lefebvre, lobbyiste de métier et : Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie , chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services, des Professions Libérales et de la Consommation.
Profitant de la présentation du : « Projet de loi renforçant les droits, la protection et l’information des consommateurs » , qui comporte : « (...) 25 mesures concrètes (...) destinées à renforcer la protection des consommateurs dans les principaux secteurs de la vie courante (...) » il a glissé, au sujet des actions de groupe : « Cette solution n'est pas satisfaisante, contrairement à ce que je pensais moi-même avant la crise (...) Celle-ci aurait montré que les actions de groupe pouvaient avoir des conséquences dramatiques pour l'économie » avant d'ajouter, que les class actions avait coûté : « un point et demi de PIB aux entreprises américaines »
En gros, ce que déclarait Laurence Parisot au nom du Medef en juillet ... 2006 ! : « (...) Selon des études faites aux Etats-Unis, on estime que les class actions ont un impact négatif et qu`elles coûtent en moyenne un point de PIB par an (...) »
Medef qui n'hésitait pas la même année, comme nous l'apprenait Hélène Constanty, à envoyer une lettre aux députés, ayant signé un appel avec les associations de consommateurs, en faveur d’une action de groupe, dans laquelle elle les menaçait, clairement !
« (...) Je découvre avec étonnement que vous êtes signataire de l’appel des 100 en faveur d’une action de groupe, lancée par sept associations de consommateurs, et je le regrette (...) Les entreprises de votre circonscription, notamment les PME, pourraient se retrouver en difficulté si cette demande aboutissait (...) Les conséquences peuvent aboutir, dans le pire des cas , au dépôt de bilan, sans que la responsabilité de l’entreprise ait été prouvée (...) J’espère que ces quelques mois qui nous séparent d’échéances électorales importantes ne pousseront pas des élus responsables, dont vous êtes, à prendre des décisions mettant en péril la compétitivité des entreprises, de leur territoire et de l’emploi (...) »
Une menace intemporelle que le gouvernement et sa majorité parlementaire ont gardé à l'esprit en vue des élections de 2012 ! Sans doute une belle définition de la « démocratie exemplaire » clamée par notre Président !
SLOVAR
Bibliographie : Class Action en France par Me Eolas
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Crise économique : Heureux comme des commissaires européens ?
06/06/2011 18:03
Depuis le début de la crise financière et économique la Commission européenne exige la plus grande rigueur de gestion aux pays membres. Rigueur qu'elle semble hésiter ... à s'appliquer !
Ce n'est pas la première fois que la Commission européenne se fait épingler pour ses frais de fonctionnement. En effet : en Février 2010, AFP et LCI/TF1 indiquaient qu'en 2009 : José Manuel Barroso avait dépensé 730 230 euros en frais de déplacements.
Dans la mesure où avec le temps, tout s'oublie, on aurait pu en rester là. Mais c'était sans compter sur le Bureau of Investigative Journalism qui publiait le 1 juin 2011 un rapport/enquête sur les dépenses de la Commission Européenne : « Dépenses des commissaires européens en jets privés, hôtels de luxe et cocktails »
Que peut on lire dans le rapport/enquête ?
Extrait du communiqué de Presse: « (...) Notre enquête indique que des commissaires se déplaçaient en jet privé et offraient des bijoux Tiffany à leurs invités, à l’heure même où les Européens subissaient compressions budgétaires et plans de sauvetage du FMI. L’enquête menée par le Bureau of Investigative Journalism révèle :
Plus de 7 500 000 € dépensés en jets privés pour les déplacements de commissaires entre 2006 et 2010
28 000 € en note d’hôtel pour le président Barroso et la délégation de huit personnes qui l’accompagnait à New York : quatre nuits au Peninsula Hotel où le tarif moyen des suites est de l’ordre de 780 € par nuitée
Les orateurs invités à parler à la Commission se sont vu offrir bijoux, boutons de manchettes et stylos plume Tiffany, soit un total de 20 000 € dépensés en cadeaux pour les visiteurs entre 2008 et 2010 (...)
Plus de 300 000 € ont été dépensés en événements décrits par l’UE comme des « cocktails » en 2009. La facture s’élevait à 75 000 € pour un événement subventionné par l’Agence exécutive pour la recherche à Amsterdam, décrit comme « une soirée de merveilles comme aucune autre… technologie de pointe, œuvres d’art provocatrices, le tout accompagné de cocktails dernier cri, de prestations artistiques surprenantes et des meilleurs DJ (...) »
Ce à quoi, le Guardian qui a étudié le rapport ajoute :
« (...) Plus de 42 millions de virements ont été effectués entre 2007 et 2009 au profit de personnes physiques dont les noms sont gardés anonymes par la Commission » Et même si le Guardian indique que ces virement ont été en 2009 de : un peu plus de 1 million d’euros il précise que pour 2008 ils étaient de ... 27 millions !
En outre : « (...) 381 millions d’euros ont financé des « activités confidentielles », que la Commission refuse de révéler pour des raisons de sécurité. Rien que pour 2009, ce montant a représenté 221 millions d’euros »
Sans oublier, indique Myeurope le « comité d'entreprise » de l'Union : « (...) En 2009, la Commission a également pris en charge le coût de séjours en résidences cinq étoiles pour divers fonctionnaires et leurs familles, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et au Ghana (...) »
Quelle est la réponse de la Commission ?
« (...) L'exécutif européen se bornait (...) a assurer que ces chiffres ont été sortis de leur contexte et délibérément mal interprétés »
Ah bon, mais alors d'où proviennent ces chiffres : « sortis de leur contexte et délibérément mal interprétés » dévoilés par le Bureau of Investigative Journalism ?
Il l'indiquent eux mêmes dans leur communiqué : « L’enquête du Bureau of Investigative Journalism sur les dépenses de la Commission tire ses chiffres du Système de transparence financière (SFT) de l’Union européenne. Tous les chiffres ont été vérifiés par les services appropriés de la Commission »
Bon, mais du passé faisons table rase puisque le commissaire en charge du budget, Janusz Lewandowski : « (...) a souligné les efforts faits par la Commission, qui a opté par exemple pour un gel de ses dépenses administratives pour 2012 »
Ce qui devrait ravir les grecs, espagnols, irlandais et portugais à qui José Manuel Barroso pourra expliquer les vertus de l'austérité salvatrice !
SLOVAR
http://slovar.blogspot.com/
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Un sujet clé pour l’indépendance nationale
06/06/2011 17:58
La décision de sortir du nucléaire, que les Verts veulent imposer au PS, serait suicidaire pour la France. J’attends du candidat socialiste, quel qu’il soit, une fermeté exemplaire sur ce sujet qui concerne au premier chef l’intérêt national : celui de notre approvisionnement énergétique et celui d’une des rares filières technologiques d’excellence, où la France se trouve au premier rang mondial, bref un sujet-clé pour l’indépendance nationale.
Fukushima a d’abord été un accident naturel lié à la vague du tsunami qui a noyé les centrales de refroidissement. Aucune décision ne peut être prise en la matière sous le coup d’une émotion même légitime.
Le choix de l’Allemagne est désastreux pour l’Europe et d’abord pour elle-même. C’est le charbon qui va remplacer le nucléaire. Bonjour le CO2 !
Je demande un débat républicain dans les deux chambres du Parlement sur ce sujet capital.
J.P. Chevènement
Il y a six ans, le peuple français rejetait par 55% des voix le projet de Constitution européenne. Il voyait clair.
Le traité de Lisbonne, voté en 2008 par la majorité UMP appuyée par une majorité de parlementaires socialistes a repris la substance du projet constitutionnel. Cette forfaiture à l’égard du Peuple français s’est doublée d’une erreur majeure : quand quelques mois plus tard, la crise fut venue, l’Europe se trouva fort dépourvue.
La crise financière touche aujourd’hui le système de l’euro. Cette crise était contenue dans le vice de conception initial. Le traité de Maastricht a méconnu la réalité irréductible des nations en voulant leur imposer le carcan de la monnaie unique. Celle-ci était une mauvaise réponse à la réunification allemande. Le mark-bis qu’est l’euro convient à l’Allemagne. Il ne convient pas aux autres pays européens. Le traité de Lisbonne a persévéré dans l’erreur. On le constate aujourd’hui : l’attentat contre la démocratie a été doublé d’un contresens historique.
J. P. Chevènement
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