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Mélenchon aura son sacre ! La gauche s'ébroue ! La République et le peuple peuvent attendre !
06/06/2011 18:52
A Gauche, les choses remuent ne faisant que des petits clapotis. Il est vrai que le monde médiatique et politique est tout occupé à regarder, à observer, à disserter sur l'immense cloaque du sordide qui tourne en boucle sur les chaînes d'infos... Je n'en dis pas plus... Ce n'est pas l'objet de ce billet.
Je ne vous parlerai pas plus, ici, du concombre espagnol tueur et de l'arme du crime : la bactérie. Je me suis même demandé, l'autre jour en faisant mon marché, si avant d'acheter le fameux cucurbitacé, je ne devrais pas lui réclamer un extrait de casier judiciaire (on sait jamais, je pourrais avoir à faire à un tueur en série...). Mais le concombre accusé fut vite innocenté peut-être parce qu'il n'était pas candidat à la présidentielle ? !
Je vous parlerai donc, ici, du futur sacre de Jean-Luc Mélenchon comme candidat au titre du Front de Gauche pour l'élection présidentielle de 2012.
Faux suspens !
Le choix des Communistes en faveur de Jean-Luc Mélenchon est un secret de polichinelle ! Que la conférence nationale du PCF qui se tient ce week-end et puis ensuite le vote des militants dans une quinzaine de jours donnent gagnant Mélenchon il n'y aura rien de surprenant. C'est le contraire qui le serait !
Le fait que le PCF s'est résolu à soutenir Jean-Luc Mélenchon et donc ne pas avoir de candidat n'est pas innocent ! La survie du parti est prise en compte par les dirigeants du PCF. Si les comités locaux ont intérêt à ce que se soit Mélenchon et bien peut-importe, ils le soutiendront (peut-être comme la corde soutient le pendu) mais ils le soutiendront !
Les 1 et quelques % de Marie-George Buffet de 2007 sont semble-t-il dans toutes les mémoires ! Jean-Luc Mélenchon joue gros lui aussi. S'il fait un score autour des 5 % et bien, il pourra glosser et affirmer sur les plateaux télé que par rapport au score de Marie-George Buffet c'est un immense progrès ! D'ailleurs le Camarade Mélenchon et la direction du PG n'ont-ils pas glossé sur le mirobolant score du Front de Gauche aux cantonales alors que le PCF était beaucoup plus mesuré, humble ?
Si Mélenchon fait un mauvais score, le PS va être intraitable avec lui !

Jean-Luc Mélenchon joue gros ! S'il fait un score décevant entre 2 et 5 %, cela va être dur, très dur, pour lui et ses amis ! Les socialistes ne lui feront pas de cadeau (que Méluche se rappelle de la déroute de ses candidats PGistes (dont la plupart étaient des proches voire des très proches du Président du PG) dans son fief de l'Essonne (candidats sortants) battus largement par les candidats du PS au premier tour comme au second d'ailleurs ! JLM cherche une circonscription législative pour se présenter mais, plus il attaquera le candidat socialiste et si son score était très décevant (ce qu'il y a de forte chance que cela arrive vu l'absence de projet, de dynamique, de cohérence !) et bien Jean-Luc Mélenchon et le PG le payeront chers. Jean-Luc Mélenchon n'aura pas de circonscription ! En 2002, Hollande et Delanoe se sont apposés à sa venue, comme candidat aux Législatives, dans le 12ème arrondissement. Méluche devrait s'en rappeler ! Le PS sera intraitable et Mélenchon et le PG se retrouveront à nu car le PCF choisira la voie (et les voix) de sa survie en faisant alliance avec le PS !
Les socialistes privillègerons l'alliance avec EE-LV et sera plus ferme contre le Front de Gauche et donc au final il y aura des miettes pour le PG ! Le PCF serait bien avisé de s'en inquiéter !
Les camarades communistes comme PGistes et bien devraient se souvenir d'une parole pas dite en l'air par Mélenchon lors de la création du PG en novembre 2008 ! Mélenchon disait alors :"Je crée un parti pas une assurance vie !" Donc à bon entendeur ...
Un programme du Front de Gauche compatible avec celui du PS parce que eurocompatible !

Sur le programme populaire partagé, c'est l'encéphalogramme un peu platounet ! Non ? Le programme commun a minima qui ferait passer celui du PS des années 80 comme d'extrême gauche et le programme commun de la gauche celui de 1972, d'ultra gauche ! Les échos et les quelques éléments que j'aie font que le programme du Front de Gauche est compatible avec celui du PS - Eurocompatible dirais-je ! Il ne vise que les classes moyennes urbaines et péri-urbaines et les fondements sont le sociétal, l'écologie (avec mis en sommeil des divergences sur le nucléaire, sur les équipements aéroportuaires, etc...) ! Bref, ce programme social libéral et européiste "ne casse pas quatre pattes à un canard" ! Certes, Mélenchon continuera à faire son "Guy Mollet" gauchiste c'est à dire verbe dur et programme mou mais vu le manque de cohérence de l'attelage du front de Gauche, l'absence de programme concret, chiffré, partagé par le plus grand nombre, l'absence de troupes, l'absence totale de sursaut républicain dans la démarche et la candidature de Jean-Luc Mélenchon et bien, les citoyens risquent de le bouder et de préférer le candidat socialiste fut-il plus libéral et européiste que Mélenchon mais beaucoup plus capable de rassembler la gauche et de battre Sarkozy ! Les électeurs de gauche iront vers le vote utile ! Cela j'en suis persuadé !
La candidature de Mélenchon... Une candidature de plus et rien d'autre !
Je pense que la candidature de JLM est une candidature de plus à gauche, et surtout une de plus à l'extrême gauche mais n'apportera nullement le sursaut républicain espéré et souhaité. De voir, JLM pérorer "révolution citoyenne" ou "qu'ils s'en aillent tous" ou encore ses diatribes contre les oligarchies, à tout instant et à tout propos et voir le même Mélenchon défendre la présence de la France dans l'UE, dans l'euro et aussi ne prônant aucune réelle rupture avec le capitalisme ni ne voulant une réelle refondation républicaine, jacobine et laïque du pays montre que le candidat du Front de Gauche n'est que dans la posture et l'aventure personnelle !
Pour terminer, je résumerai ironiquement ce qui se passe à gauche ces derniers temps par un court propos :
"La Gauche s'ébroue ! La République et le peuple attendront !
La gauche s'ébroue ! La Conférence nationale du PCF de ce week-end, va adouber Jean-Luc Mélenchon et le fera candidat du rabougris Front de Gauche à la Présidentielle ! Il y a quelques jours, les socialistes ont voté à l'unanimité leur programme libéral et européiste mais vont déclencherr la guerre de(s) Trois ! Les écolos, qui sont en plein congrès à la Rochelle, sont entre psychodramme ridicule et puérilité pleurnicharde jouant la grand-messe de la "Sainte Eglise" sans orgue harmonique !
Bref, la gauche s'ébroue ! Le peuple, la nation et la république risquent de n'y trouver aucun signe d'espoir, de sursaut républicain de salut public ! Pour cette gauche "radicale" ou "domestiquée", la République et les citoyens peuvent attendre !"
Salut et Fraternité.
D-P.
http://darthe-payan-lejacobin.over-blog.com/
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Du G20 au G8
06/06/2011 18:44
A Deauville, la semaine dernière, la réunion du G8 a rassemblé les chefs d'Etats et de gouvernements des Etats-Unis, de la Russie, de l'Allemagne, du Royaume-Uni, de l'Italie, du Canada et du Japon, les 26 et 27 mai. Une réunion - symbole de la démesure contemporaine, avec un déploiement de 16 000 policiers, mais aussi des experts par milliers, des communicants par milliers, des manifestants par milliers, et des journalistes en pagaille. Le bilan de ce sommet a été présenté comme positif, le maire de Deauville, Philippe Augier, estimant que la manifestation bénéficiera largement à la station balnéaire du Calvados, célèbre pour ses planches et son festival du cinéma américain, qui s'y tient chaque année, depuis 1975. Y ont été abordés la question du nucléaire, du printemps arabe, du FMI, de la croissance et d'internet.
Le G8 (pour “Groupe des huit”), c'est ce groupe de discussion et de partenariat économique réunissant les huit pays, parmi les plus puissants économiquement. Les dirigeants du G8 se réunissent chaque année, lors du sommet réunissant les chefs d'Etats ou de gouvernements, ainsi que les présidents de la Commission et du conseil européens (ainsi que pour certaines activités, des représentants d'autres pays ou d'autres unions internationales, invités à participer). VGE expliquait à l'époque, qu'il avait eu l'idée de rencontres informelles, lors du G5 de 1975, réunissant les Etats-Unis, la RFA, le Royaume-Uni, le Japon et la France. Suite au premier choc pétrolier, ce G5 informel est initié, suivi d'une série de réunions. C'était aussi la nostalgie de l'équilibre européen du XIXe, derrière ces sommets épisodiques rassemblant les monarchies européennes, qui se cachait derrière cette fausse simplicité dont Giscard avait voulu faire sa marque. Le contexte de la guerre froide entrait également en ligne de compte, l'URSS bloquant sans cesse le conseil de sécurité de l'ONU, par ses “niets” répétés, sans oublier ce fantasme de directoire mondial, cher à la France, hantée par le déclassement mondial, depuis la défaite de 1940. C'est toujours cette volonté hexagonale de rester une grande puissance, au moins par le verbe, mais qui a indéniablement son importance symbolique. D'abord G5 de façon informelle, rapidement devenu G6, avec l'ajout de l'Italie, puis G7 avec l'intégration du Canada (1976) et G8 (1998), réunissant dans les années 80, 70 % de la richesse mondiale.
Durant la seconde moitié des années 90, avec l'émergence de la Chine et de l'Inde, ces pays dits émergents sont devenus les concurrents redoutables de nos pays, par le rythme effréné des déménagements d'usines et délocalisations, les transformant en “porte-avions industriel“. Dans le monde en 2007, le G8 rassemble 13,1 % de la population mondiale et produit environ 58 % du PIB mondial, plus que 40 % en 2011. Au XXIe siècle, plusieurs membres du G8 plaident pour un élargissement du groupe, pour inclure les “cinq“, c'est-à-dire les principaux pays émergents : Chine, Inde, Afrique du Sud, Brésil et Mexique. Invités jusqu'ici, au cas par cas, ils seront désormais associés aux grands débats du G8 sur les thèmes cruciaux comme le climat. Le G8 est ainsi devenu le G13, puis le G20 pour faire plaisir et inclure les amis de l'Amérique (Arabie saoudite, Turquie, Australie…). A savoir un vaste forum bavard et vain, où émergent et s'affrontent les intérêts nationaux. Les occidentaux sont rapidement déclassés, désignés comme responsables de cette crise financière, ayant fait exploser l'économie mondiale, mais aussi de bien d'autres maux : pollution, réchauffement, etc… Mais les occidentaux sont également devenus des débiteurs impécunieux et arrogants, qui ont le culot de faire la leçon de morale, à leurs créanciers chinois ou arabes.
Ils ont ainsi préféré retourner dans le giron du G8, on le comprend aisément. Mais avec un Obama, “père prodigue“, qui n'aime ni le G8, ni Sarkozy. Le président américain a d'ailleurs rechigné à se déplacer, n'annonçant sa venue qu'au dernier moment. Il laisse les Français et les Anglais se débrouiller en Lybie. Il a insisté auprès de Merkel, pour sauver l'euro, l'an dernier et faire passer les Allemands à la caisse. Mais il ne supporte pas que l'on remette en cause, la gestion irresponsable du dollar. Aucune décision concrète n'a été tirée, sur la sujet de la régulation d'internet, mais les pays du G8 s'engagent sinon, à plus de coopération sur le nucléaire et à l'adoption de normes de sécurité plus strictes, le drame de Fukushima ayant été dans tous les esprits. Nicolas Sarkozy a cependant précisé que le G8 n'était pas le “directoire du monde“, le dossier de la nomination de Christine Lagarde, n'ayant pas été avancé, juste abordé. Un partenariat a également été proposé, à l'aune des révolutions arabes, via notamment un prêt de 30 milliards d'euros accordé à l'Egypte et à la Tunisie, et un renforcement de la coopération économique, sur le long terme, par les outils européens créés à la chute du mur de Berlin. Mais n'ont pas été abordés les questions qui fâchent, notamment d'ordre monétaire.
Il est vrai, en 1975, Giscard demandait déjà à Ford, une gestion monétaire plus responsable, à l'époque. Mais en 2011, à savoir trente-six ans plus tard, les Américains continuent à inonder la planète de leur monnaie, sans se soucier des conséquences. De Gaulle avait déjà expliqué avec maestria, à l'issue des accords de Bretton Woods, les avantages inouïs que les Américains tiraient de leur diplomatie-monétaire, le dollar servant de monnaie-référence. Le problème de la gestion monétaire de l'euro n'a pas été abordé, non plus, outre quelques problématiques de surface rapidement survolées, telles l'épineuse problématique des révolutions arabes et la question du nucléaire. Et ce sommet du G8 n'y changera rien en profondeur, dans l'immédiat.
JD
http://llanterne.unblog.fr/
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Un chef de magasin s'attaque aux cadences
06/06/2011 18:38
Pour soutenir ses salariés et dénoncer «une charge de travail inhumaine», le chef du magasin Lidl, à Lamballe (22), n'a pas hésité à faire grève. Aujourd'hui en arrêt de travail, il s'explique.
Lamballe, Jean-Marc Hubert, âgé de 54 ans, délégué syndicalCFTC, tente de faire bouger la direction et de faire entendre ses appels qui, jusqu'ici, sont restés sans réponse. Vendredi matin, l'une des employées a craqué, il l'a retrouvée en pleurs. C'en est trop. Au cours de la nuit précédente, il avait décidé de passer à l'action: il s'est installé sur le parking du magasin Lidl avec une pancarte attachée autour du cou sur laquelle il dénonce «une charge de travail inhumaine», tout cela pour soutenir ses salariés. Samedi, il a rencontré un médecin qui lui a prescrit un repos de quinze jours. Depuis, il est dans son pavillon, le téléphone n'arrête pas de sonner. Il espère que son action fera avancer les choses.
«Les employés doivent pouvoir tout faire»
«Depuis deux ans et demi que de nouvelles normes commerciales sont mises en vigueur, cela a des conséquences sur le travail des salariés et occasionne du stress. Dans cette organisation, les employés doivent pouvoir tout faire: le ménage, la caisse, en passant par la mise en rayon avec des objectifs très élevés. Un certain nombre souffre de troubles musculo-squelettiques (TMS). En Bretagne, sur 810employés, ouvriers ou agents de maîtrise, dix ont été licenciés pour inaptitude en 2010». Il cite ces chiffres avec, à l'appui, un rapport du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail de l'entreprise. «Lorsque vous voulez expliquer le problème et que les objectifs ou les ratios ne sont pas atteints, on vous répond "vous êtes mal organisé" ou "vous êtes incompétent"», dénonce Jean-MarcHubert. À Lamballe, il y a huit salariés et un chef de magasin, «tous travaillent à temps partiel. Il n'y a que le chef de magasin qui est à temps plein».
«Ils n'ont pas appréhendé le côté humain»
Malgré tout, Jean-Marc Hubert aime son métier. «Je n'ai rien contre les dirigeants. C'est très hiérarchisé mais ils ne se rendent pas compte. Ils n'ont pas appréhendé le côté humain. Lidl a de bons produits mais la direction reste sourde sur le développement des maladies professionnelles comme si, dans leur esprit, TMS, accidents de travail et hernies discales faisaient partie du contrat de travail!». Jean-Marc Hubert en appelle au législateur «pour modifier la loi sur les licenciements pour inaptitude, pour les rendre plus difficiles». Il ajoute: «Les textes sur les reclassements qui datent de quinze à vingtans sont aujourd'hui obsolètes. Il faut aider les entreprises à reclasser de temps en temps. On doit pouvoir arriver à quelque chose». Hier, nous avons tenté de joindre la direction de Lidl à plusieurs reprises, en vain.
Armelle Thébault - Letelegramme.com - 26 Avril 2011
http://blogrepublicain.hautetfort.com/
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Les USA fournissent aux alliés les bombes pour la guerre en Libye
06/06/2011 18:36
Les stocks de munitions des armées de l’air alliées sont épuisés. Mais pour poursuivre la destruction de la Libye, le Pentagone approvisionne les belligérants de l’OTAN. La guerre est un business fructueux.
En 60 jours de « Protection unifiée » les avions de l’OTAN ont, selon les données officielles, effectué plus de 9 000 missions en Libye, dont 3 500 d’attaque avec bombes et missiles. Le gros est effectué par les forces aériennes des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France, de l’Italie et du Canada. Les avions italiens (Tornado, Eurofighter 2000, F-16 et quelques autres) ont effectué, selon une estimation, environ 900 missions. Participent aussi, avec eux, la Suède, l’Espagne, la Hollande, la Belgique, la Norvège, le Danemark, les Émirats arabes unis, la Jordanie, le Qatar et la Turquie.
Au total plus de 300 avions sont engagés, parce que la guerre permet, aussi, de tester dans des conditions réelles de nouveaux systèmes d’armes, comme le chasseur français Rafale. L’aéronautique italienne est en train d’essayer dans la guerre l’avion Boeing KC767-A, qu’elle vient de recevoir et qui effectue soit des opérations d’approvisionnement en vol de chasseurs bombardiers soit du transport aérien stratégique. Lors de son baptême à l’aéroport de Pratica di Mare, il a été présenté comme « le pilier pour une unique et exceptionnelle capacité de projection de la composante aérienne non seulement nationale mais de tout l’OTAN ». En clair, un nouveau système d’arme est testé dans la guerre de Libye pour potentialiser la capacité de l’OTAN à projeter des forces aériennes et terrestres dans d’autres guerres.
L’opération « Protecteur unifié » révèle cependant aussi quelques déficiences. À force de bombarder, les alliés des USA sont en train d’épuiser leurs bombes. Aucun problème, pourtant : le Pentagone leur en fournit. « Depuis que l’OTAN a pris la direction de la campagne aérienne, nous avons fourni un appui matériel, munitions comprises, aux alliés et aux partenaires engagés dans les opérations en Libye », nous informe le colonel Dave Lapan, porte-parole du Département de la Défense. Lapan précise que ces fournitures, dont la valeur se monte jusqu’à présent à 24,3 millions de dollars, comprennent des « bombes intelligentes à guidage de précision ». En Italie, ces bombes sont stockées en quantités énormes à Camp Darby, la base logistique (étasunienne, NdT) qui approvisionne les forces aériennes étasuniennes dans la zone méditerranéenne et africaine.
De Camp Darby les bombes et autres matériels de guerre peuvent être envoyés en zone d’opération via l’aéroport de Pise. Notre situation, dit un des commandants de la base étasunienne, nous offre « des capacités logistiques uniques car notre dépôt est à 30 minutes de l’aéroport (italien, NdT) de Pise ». Cet aéroport même d’où va surgir le Hub aérien national (italien, NdT) le nœud aéroportuaire de toutes les missions militaires à l’étranger, qui sera « mis à la disposition de l’OTAN », c’est-à-dire avant tout de Camp Darby. Depuis qu’a commencé la guerre en Libye, C-130J et autres avions, à coup sûr chargés de bombes et missiles fournis par Camp Darby, survolent Pise à basse altitude. Bien qu’il y a un an et demi un C-130 se soit écrasé juste après le décollage, sans provoquer de tragédie, par un heureux hasard. Les autorités ont quand même établi une « zone de sécurité » quand, pendant des travaux dans l’aéroport, on a trouvé une bombe non explosée datant de la Seconde Guerre mondiale. Après avoir désamorcé l’engin, on est revenu à la normale : les avions militaires ont repris le survol de la ville, chargés de bombes made in Usa que les alliés vont larguer sur la Libye.
par Manlio Dinucci
http://www.gaullisme.fr/2011/06/05/usa-libye-otan/
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Chronologie de la 5e République sous Charles de Gaulle (6)
06/06/2011 18:27
Gaullisme.fr vous propose en plusieurs épisodes « la chronologie de la Ve république sous Charles de Gaulle ». Les principales dates vous sont proposées accompagnées de commentaires succincts ou plus détaillées (Liens sur Gaullisme.fr). Gaullisme.fr éditera 2 épisodes par mois jusqu’au décès du général de Gaulle, le 9 novembre 1970
Juillet à Décembre 1960
1er juillet : Indépendance de la Somalie regroupant les territoires somaliens italien et anglais.
5 juillet : Le général de Gaulle reçoit à l'Élysée les chefs d'État du Tchad du Congo, de la République centrafricaine et du Gabon.
6-10 juillet : Voyage du général de Gaulle les 6 et 7 à Cherbourg, Valognes, Saint-Lô, Torigni-sur-Vire, Condé-sur-Vire, Coutances, Granville et Avranches dans la Manche ; les 7 et 8 à Argentan, Mortagne, Alençon, Domfront et Flers dans l'Orne ; les 8 et 9 à Vire, Bayeux, Caen. Lisieux dans le Calvados ; les 9 et 10 à Bernay, Évreux, Les Andelys dans l'Eure, Rouen, Dieppe, Fécamp, Le Havre et le Pont de Tancarville en Seine-Maritime.
11 -23 juillet : Entretiens du général de Gaulle à l'Élysée avec MM. Fulbert Youlou, Premier ministre du Congo, Caramanlis, Premier ministre de Grèce, Tsiranana, président de la République malgache, Ali Aref, vice-président du Conseil de la Côte des Somalis, et Spaak, secrétaire général de l'OTAN.
16 juillet : Indépendance de Chypre.
19 juillet : Le Sénégal quitte la Fédération du Mali, devient indépendant et élit M. Léopold Senghor à la présidence.
23 juillet : Le général de Gaulle préside l'inauguration du mémorial du camp de déportation du Struthof (Bas-Rhin).
26-28 juillet : Voyage officiel en France de M. Ahidjo, président de la république du Cameroun.
28 juillet : Entretiens du général de Gaulle à l'Élysée, d'une part avec M. Chaban-Delmas, président de l'Assemblée nationale, au sujet des rapports entre l'exécutif et le législatif, et d'autre part avec les présidents des conseils généraux d'Algérie et des commissions départementales.
L'Organisation des États africains condamne Cuba.
29-30 juillet : Entretiens du général de Gaulle à Rambouillet et à Chartres avec le chancelier Adenauer. Note relative à la construction européenne.
Lettre du Général à Maurice Couve de Murville concernant l'Europe
5 août : Le Chef de l'Etat fait part à Harold Macmillan des préoccupations de la France concernant l'entente des occidentaux.
31 juillet-17 août : Le Dahomey, le Niger, la Haute-Volta, la Côte-d'Ivoire, le Tchad, la République centrafricaine, le Congo et la République gabonaise accèdent à l'indépendance.
9 août : De Gaulle exprime, une nouvelle fois, sa conception de l'indépendance des armées françaises
12 août : De gaulle précise sa position sur le désarmement nucléaire - lettre à Nikita Khrouchtchev
20 août-4 septembre : Rupture de la Fédération du Mali.
Entretiens du général de Gaulle à l'Élysée avec le général Vanier, gouverneur du Canada, MM. Mamadou Dia, Premier ministre du Sénégal, de Quay, Premier ministre, et Luns, ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas, Modibo Keita, ex-président du Mali, et à Rambouillet avec MM. Fanfani, président du Conseil italien, et Segni, ministre des Affaires étrangères d'Italie.
5 septembre : Conférence de presse du général de Gaulle au palais de l'Élysée notamment sur les pays sous-développés, la situation en Afrique, l'Algérie, les questions européennes, l'Alliance atlantique et la paix.
7-11 septembre : Visite du général de Gaulle les 7 et 8 à Brest et sur le porte-avions Clemenceau où il passe en revue la flotte, à l'île de Sein, Douarnenez, Quimper, Concarneau, Rosporden, Châteaulin, Landerneau, Landivisiau et Morlaix dans le Finistère ; les 8 et 9 à Guingamp, Saint-Brieuc, Dinan dans les Côtes-du-Nord ; le 9 à Lorient, Pontivy et Vannes dans le Morbihan ; les 10 et 11 à Saint-Nazaire, Nantes, Châteaubriant en Loire-Atlantique ; le 11 à Rennes, Fougères, Saint-Malo et Dinard en Ille-et-Vilaine.
13-17 septembre : Entretiens du général de Gaulle avec MM. Eyskens, Premier ministre, et Wigny, ministre des Affaires étrangères de Belgique, Harriman, ancien ambassadeur des États-Unis en URSS, Mamadou Dia, Premier ministre du Sénégal, Hamani Diori, président du Conseil de l'Entente, Werner, président du Conseil et Schaus, ministre des Affaires étrangères du Luxembourg.
22 septembre : Le tandem franco-allemand - Lettre à Konrad Adenauer
23 septembre : Violent réquisitoire de M. Khrouchtchev à l'ONU à propos du Congo.
27 septembre : Visite de Ferhat Abbas, chef de la rébellion algérienne, à Moscou et à Pékin.
1er octobre : Promulgation d'un arrêté fixant le salaire minimum garanti en agriculture.
6-9 octobre : Voyage du général de Gaulle le 6 à Lyon dans le Rhône ; les 6 et 7 à La Tour-du-Pin, Vizille et Grenoble dans l'Isère ; les 7 et 8 à Annecy, Saint-Julien-en-Genevois, Annemasse, Thonon-les-Bains et Bonneville en Haute-Savoie ; les 8 et 9 à Aix-les-Bains, Chambéry, Saint-Jean-de Maurienne et Albertville en Savoie et le 9 à Saint-Priest dans l'Isère.
11 -14 octobre : Voyage officiel en France de S M Bhumibol Adulyadej, roi de Thaïlande.
14 octobre : Entretien du général de Gaulle à l'Élysée avec M. Moktar Ould Daddah, Premier ministre de Mauritanie.
21-23 octobre : Voyage du général de Gaulle le 21 à Briançon, Embrun et Gap dans les Hautes-Alpes, les 21 et 22 à Sisteron, Digne et Castellane dans les Alpes de Haute-Provence ; les 22 et 23 à Grasse, Cannes, Nice et Menton dans les Alpes-Maritimes ; le 23 à Monaco où il est reçu par le prince Rainier III et la princesse Grace.
26-28 octobre : Voyage officiel en France de M. Tsiranana, président de la République malgache.
1er novembre : Les États-Unis installent une base de sous-marins nucléaires en Écosse.
4 novembre : Allocution radiotélévisée du général de Gaulle à l'Élysée qui parle notamment de « l'Algérie algérienne ».
6-10 novembre : Entretiens du général de Gaulle à l'Élysée avec MM. Senghor, président de l'Assemblée fédérale du Mali, Houphouët-Boigny, président du Conseil de l'Entente, Fulbert Youlou, Premier ministre du Congo-Brazzaville, et Tsiranana, président de la République malgache.
8 novembre : Élection à la présidence des États-Unis d'Amérique du sénateur John F. Kennedy contre M. Richard Nixon.
10 novembre-14 décembre : Conférence au sommet des quatre-vingts partis communistes à Moscou.
16 novembre : Le général de Gaulle en Conseil des ministres arrête un projet de référendum sur l'autodétermination de l'Algérie. Il s'entretient ensuite à l'Élysée avec le prince Norodom Sihanouk, chef de l'État cambodgien.
19 novembre : Entretien du général de Gaulle à l'Élysée avec S M Bhumidol Adulyadej, roi de Thaïlande.
22 novembre : Entretien du général de Gaulle à l'Élysée avec M. Lyndon Johnson, qui vient d'être élu vice-président des États-Unis.
28 novembre : La république islamique de Mauritanie accède à l'indépendance.
9-12 décembre : Voyage du général de Gaulle en Algérie le 9 à Zenata, Marnia, Aïn-Témouchent, Tenezera, Tlemcen ; le 10 et le 11 à Blida, Cherchell, Orléansville, Tizi-Ouzou, Ifira, un « quartier » de Grande Kabylie en cours de pacification, Akbou, Seddouk et Bougie -, le 12 à Sétif et Telergma. Violentes manifestations de partisans et d'adversaires de l'Algérie française. Avant son déplacement, de Gaulle donne ses instructions au gouvernement Debré
19 décembre : L'Assemblée générale de l'ONU vote une motion pour l'indépendance de l'Algérie.
20 décembre : Allocution radiotélévisée du général de Gaulle à l'Élysée pour expliquer aux Français la question qui leur sera posée par voie référendaire au sujet de l'Algérie.
31 décembre : Allocution radiotélévisée du général de Gaulle à l'Élysée pour formuler ses vœux aux Français et leur demander de voter « oui » au référendum sur l'Algérie « afin que vienne au plus tôt le jour où les enfants de cette terre déchirée pourront en toute liberté décider de leur destin comme la France s'y est engagée ».
Par Alain KERHERVE
http://www.gaullisme.fr/2011/05/29/chronologie-de-la-5e-republique-sous-charles-de-gaulle-6/
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